Synthèse de presse

Espace
  • Espace
    Le 1er vol d’Ariane 6 est prévu à l’été 2024
    Josef Aschbacher, directeur général de l’Agence spatiale européenne (ESA), a annoncé jeudi 30 novembre que le 1er tir du lanceur aura lieu au début de l’été prochain. « La fenêtre de tir du vol inaugural est fixée entre le 15 juin et le 31 juillet 2024 », a-t-il déclaré. Cette annonce, fruit d’une décision commune de l’ESA, du CNES et d’ArianeGroup, intervient après le « succès complet » d’essais critiques, simulant une mission, menés au Centre Spatial Guyanais, le 23 novembre dernier. « Avec le dernier test réalisé, Ariane 6 a effectué les répétitions indispensables à sa qualification », explique Josef Aschbacher. « Nous avons validé nos modèles, approfondi nos connaissances opérationnelles et sommes désormais confiants pour notre première période de lancement du nouveau lanceur lourd européen ». Martin Sion, le PDG d'ArianeGroup, précise : « Il nous reste à réaliser quelques essais supplémentaires pour démontrer la tolérance à des cas de panne, puis une fois le lanceur livré à Kourou, ArianeGroup doit obtenir la revue de qualification du système de lancement ». « Avec Ariane 6, je suis très heureux de vous annoncer que l'Europe va retrouver son accès à l'Espace au moins pour une décennie », s'est réjoui Josef Aschbacher.

    Ensemble de la presse du 1er décembre

Emploi
  • Emploi
    Industrie : renforcer l’emploi des jeunes
    Le gouvernement souhaite attirer dans les filières industrielles davantage de nouveaux arrivants sur le marché du travail, et notamment des filles. « Dans les 10 ans qui viennent, la réindustrialisation de la France et la décarbonation de notre industrie vont demander la création de 100 000 emplois par an, soit 1 million de personnes en tout. Il faut absolument que la jeunesse se tourne vers ces métiers », explique Roland Lescure, le ministre délégué chargé de l’Industrie, cité par Le Monde, à l’occasion de la Semaine de l’Industrie. « Il faut changer l’image de l’industrie auprès des jeunes pour qu’ils comprennent que l’industrie, ça décarbone, ça embauche et ça paie bien », résume le ministre. La loi sur l’industrie verte, promulguée en octobre, prévoit l’augmentation de 22 % des places dans les écoles d’ingénieurs des Mines-Télécom, avec « 2 300 élèves supplémentaires à l’horizon 2027 ». Le volet économique du « plan mixité sociale », présenté le 28 novembre, prévoit un appel à projets pour financer 10 nouvelles « écoles de production » en 2024, s’ajoutant aux 56 existantes, avec une attention particulière pour en ouvrir dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPPV). 2 semaines de stage obligatoire en entreprise en classe de 2de sont aussi prévues. Selon les chiffres du Monde, 60 000 postes sont vacants dans les métiers industriels en 2023 et seulement 50 % des besoins actuels de recrutements sont satisfaits. Les femmes ne représentent que 30 % des salariés. Une note publiée en juillet par La Fabrique de l’industrie, indique en outre qu’un jeune sur deux formé aux métiers de l’industrie n’y travaille pas à l’issue de sa formation.

    Le Monde du 1er décembre
  • Emploi
    Safran organise un job dating aéronautique à Toulouse, 200 postes à pourvoir
    Pour répondre à ses besoins de recrutement dans le Sud-Ouest, Safran organise un job dating, le 8 décembre, à Toulouse, pour 2 de ses divisions, Safran Helicopter Engines (SHE) et Safran Power Units (SPU). L’événement est dédié aux métiers de la production et de l’ingénierie dans l’aéronautique. 200 postes sont à pourvoir en CDI, CDD et intérim. Le groupe recherche, entre autres, des soudeurs, des ajusteurs, tourneurs, fraiseurs, des opérateurs projection thermique, ou des ingénieurs méthodes.

    La Dépêche du Midi du 1er décembre

Défense
  • Défense
    La Commission européenne souhaite une stratégie industrielle de Défense
    Lors de la conférence annuelle de l'Agence européenne de Défense (EDA), jeudi 30 novembre, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a annoncé que la Commission entendait proposer une nouvelle stratégie industrielle de Défense européenne début 2024, et faire du secteur sa priorité en 2025. La dirigeante a déploré l'absence d'accord européen dans les investissements de Défense et la tendance de certains Etats à préférer commander leurs équipements militaires à l'étranger, un phénomène qui fait « monter les prix », et présente « un coût sur le plan de la sécurité », en nuisant à l’interopérabilité entre les armées nationales. Afin de stimuler la production de Défense, la Commission proposera une « planification stratégique » et une programmation conjointe, qui « réduira la fragmentation de l'offre et de la demande, et donnera de la visibilité aux industriels », avec un cadre réglementaire modernisé pour les industries de Défense. La Commission pourrait aussi obliger la Banque européenne d'investissement à financer le secteur, et proposer une baisse de TVA pour des achats militaires groupés entre Etats membres.

    Les Echos du 1er décembre
  • Défense
    Les dépenses militaires de l'UE atteignent un montant record
    L'Agence européenne de Défense (EDA) a publié, jeudi 30 novembre, les chiffres des dépenses militaires des états membres. Ces dépenses sont en hausse, mais restent « insuffisantes » au regard de la menace russe et de la guerre en Ukraine, a précisé l’agence. Les pays de l'Union européenne ont augmenté de 6 % leur budget militaire en 2022 par rapport à 2021, pour atteindre la somme record de 240 Md€. C'est la 8ème année consécutive de croissance. 6 pays sur 27 ont augmenté de plus de 10 % leurs dépenses militaires en 2022, et de plus de 30 % en ce qui concerne la Suède, pays dans l'attente de la ratification de son adhésion à l'OTAN. De son côté, la France n'a augmenté ses dépenses militaires que de 0,7 % en 2022 (un calcul effectué avec des montants exprimés en prix constants de 2022, afin de tenir compte de l’inflation). Les pays de l'UE dans leur ensemble ont consacré 1,5 % de leur produit intérieur brut (PIB) au secteur de la Défense, ce qui reste loin de l'objectif de 2 % fixé par l'OTAN. Environ 58 Md€ ont été consacrés aux investissements dans le secteur de la Défense, indique aussi l’EDA.

    Les Echos du 1er décembre
  • Défense
    SCAF : les avancées de la phase 1B
    Bruno Fichefeux, directeur du programme SCAF (Système de combat aérien du futur) au sein d’Airbus Defence and Space, accorde une interview à Challenges. Les industriels, Airbus Defence and Space, Dassault Aviation et Indra, montent en puissance sur la phase 1B du projet (travaux préliminaires sur de futurs démonstrateurs). « Tous les jalons sont pour l’instant atteints en temps et en heure », indique Bruno Fichefeux, « chez Airbus, nos effectifs consacrés au programme sont passés de 200 à 800 personnes depuis le début de l’année. En tout, ce sont environ 2 000 ingénieurs qui travaillent désormais sur le programme en Europe ». Un plateau de travail commun est opérationnel depuis mars 2023 au sein du siège de Dassault Aviation à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Ces travaux doivent permettre d’affiner les grands choix d’architecture du système. Cette phase 1B, d’une durée de 36 mois, fait l’objet d’un investissement total de 3 Md€. L’étape suivante sera la phase 2 du programme, de 2026 à 2029, dotée d’un budget d’environ 5 Md€, afin de permettre le développement des démonstrateurs d’avions de combat et de drones, avec l’objectif d’un 1er vol en 2029.

    Challenges du 1er décembre
  • Défense
    Airbus : 1er vol d'un NH90 Sea Tiger pour la Marine allemande
    Airbus Helicopters annonce que le 1er NH90 Sea Tiger destiné à la Marine allemande a décollé comme prévu pour son vol inaugural, sur le site du groupe à Donauwörth (Allemagne). La Bundeswehr a commandé 31 hélicoptères NH90 Sea Tiger pour les opérations embarquées de la Marine allemande en 2020. Airbus Helicopters entre maintenant dans une phase de qualification, qui se concentrera sur les essais en vol de l'hélicoptère et des nouveaux systèmes qui seront installés à bord du NH90 Sea Tiger. Les livraisons devraient débuter à la fin de l'année 2025. « L'exploitation du NH90 Sea Lion et du Sea Tiger permettra à la Marine de rationaliser davantage ses opérations et sa maintenance », a déclaré Stefan Thomé, directeur général d'Airbus Helicopters en Allemagne. Les hélicoptères remplaceront la flotte de Mk88A Sea Lynx de la Marine allemande, entrée en service en 1981. La Bundeswehr exploite déjà 18 hélicoptères de transport naval NH90 Sea Lion, qui ont été livrés dans les délais prévus entre 2019 et 2023.

    ABC Bourse du 1er décembre

Sécurité
  • Sécurité
    Salon CBC : une table ronde consacrée à la cybersécurité dans l’industrie aéronautique
    Dans le cadre du salon cybersécurité CBC (Salon Sécurité Numérique Entreprises Collectivités), qui s’est tenu jeudi 30 novembre au Parc des Expositions et Centre de Conventions de Toulouse, une table ronde était consacrée à la cybersécurité dans l’industrie aéronautique. Pour lutter contre les menaces cyber, Airbus a créé l’an dernier Airbus Protect, une filiale qui emploie 1 500 experts chargés de protéger l’avionneur et ses fournisseurs contre les cyberattaques. Créé à l’initiative, notamment, d’Air France, Dassault Aviation et Thales, le CERT Aviation France, centre de veille et de réponse à incidents, est opérationnel depuis avril dernier. « Nous avons 8 membres fondateurs et une quinzaine d’autres membres » précise Marion Buchet, responsable du CERT Aviation France. « Les entreprises qui le souhaitent peuvent adhérer ». La société Sopra Steria Aeroline a quant à elle mis au point la « Cyber Box », adaptable à différentes machines (fraiseuse numérique, PC industriels, automates). Sa commercialisation est prévue au 1er trimestre 2024. Airbus, Dassault Aviation, Safran et Thales ont aussi créé, il y a 15 ans, le consortium « Boostaerospace », qui a pour objectif d'harmoniser les niveaux de protection des grands acteurs de la filière et de leurs fournisseurs, en sécurisant notamment les grandes plateformes digitales qui permettent l’échange de données.

    La Dépêche du Midi du 1er décembre

international
  • international
    Porter Airlines commande 25 Embraer E195-E2
    Porter Airlines, client de lancement nord-américain du E195-E2 d'Embraer, a exercé ses droits d'achat pour passer une commande ferme de 25 Embraer E195-E2, qui viennent s'ajouter aux 50 commandes fermes existantes. L’accord, évalué à 2,1 Md$ au prix catalogue, sera ajouté au carnet de commandes du 4ème trimestre et porte donc les commandes de Porter Airlines auprès d’Embraer à 75 commandes fermes, avec 25 droits d’achat restants. Porter Airlines a déjà pris livraison de 24 E195-E2.

    Aerobuzz et Air Journal du 1er décembre