Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Airbus Helicopters reçoit une commande de la Bundeswehr pour 82 H145M
    Airbus Helicopters a signé en Allemagne une commande, qui s’élève à 82 H145M au profit de la Bundeswehr. Le comité de Défense du Bundestag a approuvé mercredi 13 décembre cette commande, dont le montant pourrait aller jusque 2,7 Md€. Cette commande de 62 hélicoptères, assorti d'une option pour 20 appareils supplémentaires, constitue la « plus grosse commande jamais passée pour le H145M », a annoncé Airbus Helicopters. Pressé par les tensions internationales et la guerre en Ukraine, la Bundeswehr avait identifié un besoin urgent de se doter d'un hélicoptère léger militaire polyvalent capable d'adresser différents types de missions. L'armée allemande possède déjà dans sa flotte des H145M, qui équipent notamment les forces spéciales. « Nous avons beaucoup d'enjeux sur cette fin d'année, avait confirmé le PDG d'Airbus Helicopters, Bruno Even, dans un entretien accordé à La Tribune lors du salon aéronautique de Dubaï en novembre 2023. Airbus Helicopters est également en course pour une commande de la police fédérale allemande (Bundespolizei), qui doit sélectionner avant la fin de l'année son futur hélicoptère lourd. Le constructeur attend aussi une commande de la France pour des NH90 et des H145 pour la Sécurité Civile et la Gendarmerie.

    La Tribune du 14 décembre
  • Défense
    KNDS et Leonardo s'allient pour former un leader européen de l'armement terrestre
    Les groupes de Défense italien Leonardo et franco-allemand KNDS ont annoncé mercredi 13 décembre leur intention de se rapprocher pour travailler ensemble dans l'armement terrestre et « créer un véritable groupe européen de Défense ». De fait, Leonardo et KNDS explorent depuis longtemps la création d'un partenariat visant à créer un groupe européen dans le secteur de l'armement terrestre, basé sur l’Italie, l’Allemagne et possiblement la France. L'Italie revendique un rôle industriel renforcé dans le terrestre, notamment dans l'électronique de défense terrestre, et s'invite ainsi dans le projet franco-allemand de char du futur. Dans leur communiqué commun, KNDS et Leonardo évoquent une alliance stratégique qui « permettra la mise en œuvre de programmes en coopération entre les nations européennes, par le renforcement de leur base industrielle nationale et en développant la future génération de plateformes de véhicules blindés, notamment le Main Ground Combat System (MGCS) ». L'Italie, qui estime avoir les plus grands programmes de développement d'armement terrestre en Europe à moyen terme, prévoit d'acheter environ 400 chars lourds Leopard 2 du modèle A8, moyennant un investissement total de 8,24 Md€. Leonardo souhaite jouer un rôle de 1er plan en exploitant ses capacités en matière de conception et d'intégration de systèmes, d'électronique, de munitions et de systèmes autonomes. Il évoque aussi la possibilité de définir une approche commune avec Hensoldt pour l'ensemble de la composante capteurs optroniques et électroniques embarqués sur les véhicules.

    Ensemble de la presse du 14 décembre

Sécurité
  • Sécurité
    Florian Guillermet désigné comme prochain directeur exécutif de l'AESA
    Florian Guillermet, directeur de la Direction des Services de la Navigation Aérienne (DSNA), a été choisi pour diriger l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA). Il succèdera à Luc Tytgat, qui a pris la relève de l'ancien directeur exécutif Patrick Ky en septembre 2023. L'AESA indique qu'après sa sélection, Florian Guillermet fera une présentation à la commission des transports et du tourisme du Parlement européen en janvier, qui sera suivie d'une nomination officielle le 15 février. Le dirigeant travaillait auparavant pour l'organisation paneuropéenne de navigation aérienne Eurocontrol et était devenu directeur exécutif de l'entreprise commune SESAR, qui supervise les programmes de recherche pour l'initiative du ciel unique européen, en 2014. « L'AESA jouera un rôle déterminant dans l'accompagnement de la transition vers une aviation plus écologique, tout en maintenant les excellents résultats du secteur en matière de sécurité », a déclaré Florian Guillermet.

    Flight Global du 14 décembre

Environnement
  • Environnement
    Air France-KLM à nouveau 1er consommateur mondial de SAF
    En 2023, les compagnies du groupe Air France-KLM ont incorporé environ 80 000 tonnes de carburants d’aviation durables (SAF), soit « près du double du volume incorporé en 2022 », faisant du groupe « le 1er utilisateur mondial de SAF pour la 2ème année consécutive ». En 2022, Air France-KLM représentait 17% de la production mondiale de SAF, alors qu’il ne consommait dans le même temps que 3% de la production mondiale de kérosène conventionnel. En octobre 2022, Air France-KLM avait annoncé avoir sécurisé le tiers de ses besoins à horizon 2030 grâce à des contrats d’approvisionnement historiques avec Neste et DG Fuels, pour un total de 1,6 million de tonnes de SAF. Tout au long de l'année 2023, le groupe a poursuivi son travail de « sécurisation de volumes futurs » de SAF, en vue d'atteindre son objectif d'incorporer d’au moins 10% de SAF d'ici 2030. Le groupe s’est fixé des objectifs ambitieux, allant au-delà des obligations réglementaires, avec la réduction de 30% de ses émissions de CO2 par passager/km d’ici 2030 par rapport à 2019. En 2023, Air France-KLM a donc signé plusieurs protocoles d’accords avec des producteurs de SAF du monde entier. En s’associant à des fournisseurs travaillant sur différentes technologies de SAF (HEFA, biofuels avancés et e-fuels), établis dans différentes régions de monde, Air France-KLM souhaite construire un réseau mondial de production de SAF, capable de répondre à ses propres besoins et à ceux de l'industrie sur le long terme.

    Capital et Tour Hebdo du 14 décembre

Industrie
  • Industrie
    Airbus devrait battre tous ses records de commandes en 2023
    L’année 2023 est bien une nouvelle année record pour Airbus. La frénésie d'achat d'avions qui s'est emparée des compagnies aériennes au sortir de la crise du Covid s'est poursuivie et même amplifiée, notamment sur le segment de marché des monocouloirs moyen-courriers, dominé par Airbus. A fin novembre, Airbus comptait 1 512 prises de commandes sur 11 mois, qui font 1 395 avions de plus dans le carnet de commandes, une fois soustraites les annulations et les conversions. C'est déjà 40% de plus qu'en 2022 et plus très loin du précédent record de 1 503 commandes nettes de 2013. En y ajoutant les 100 A321 neo commandés par le loueur d'avions Avolon le 12 décembre, ainsi que les 6 A350 cargo commandés par Cathay Pacific, le 8 décembre, ce record de 2013 est presque déjà égalé. Et le chiffre devrait encore grossir avant l'annonce des résultats commerciaux officiels en janvier. Un autre record déjà battu est celui du nombre d'avions dans le carnet de commandes. Pour la 1ère fois de son histoire, Airbus a plus de 8 000 avions à livrer, soit l'équivalent, au rythme actuel des livraisons, d'un peu plus de 11 ans de production. Ce carnet de commande explique les efforts de l'avionneur pour augmenter sa production, malgré les difficultés de ses fournisseurs à suivre la cadence. L'objectif de 75 moyen-courriers de type A320 par mois a notamment été repoussé de 2025 à 2026. Boeing a également connu une bonne année 2023, avec 1 085 prises de commandes et un solde de 945 avions après annulation à fin novembre, un chiffre supérieur aux 774 commandes nettes de l'an dernier, mais encore loin de son record de 2014 avec 1 432 commandes nettes. Son carnet de commandes de 5 914 avions est désormais inférieur de 35% à celui d'Airbus.

    Les Echos du 14 décembre
  • Industrie
    Hynaero fait le 1er pas vers son futur avion bombardier d’eau
    La startup bordelaise Hynaero, qui souhaite construire un nouvel avion bombardier d’eau, a noué un 1er partenariat industriel avec Bt2i Group, une PME girondine spécialisée dans l’usinage de pièces pour l’aéronautique. « Nous posons les bases des voies de coopération qui impliqueront les 2 parties pendant la phase de conception et de construction de l’avion », décrit David Pincet, porte-parole de Hynaero, pour l’heure logée dans les murs de l’incubateur Bordeaux Technowest. L’enjeu consiste à se poser en alternative crédible au Canadair, dont la production sera relancée par l’avionneur De Havilland. De la conception à la ligne d’assemblage, Hynaero se donne moins de 10 ans pour voir voler le projet Frégate F-100, moyennant un investissement évalué à 800 M€. Une nouvelle étape est engagée avec l’émission de Bons de souscription d’action remboursable (BSAR) à l’intention d’investisseurs privés, en attendant une levée de fonds de « plusieurs dizaines de millions d’euros », au printemps 2024. Parallèlement son échafaudage financier, Hynaero aurait déjà trouvé un site susceptible d’accueillir son usine, « en zone nord de l’aéroport » de Mérignac, sous forme d’une autorisation d’occupation temporaire. Le premier prototype en sortirait en 2028, selon l’échéancier de la startup, et l’entrée en service opérationnel est fixée à 2031.

    Sud-Ouest du 14 décembre
  • Industrie
    Comment ATR adapte sa gamme VIP aux exigences de la décarbonation
    Pour répondre aux conclusions de la COP28 et les concilier avec les exigences du transport VIP, Louis Barral, responsable du développement du marché VIP chez ATR, a présenté à Air & Cosmos les solutions développées pour réduire l’empreinte carbone de ses avions. Les avions ATR peuvent accueillir des intérieurs modernes et confortables, explique-t-il. ATR a notamment intégré une nouvelle version du moteur de Pratt & Whitney, 127XT, qui offre des avantages significatifs en termes de réduction des coûts de maintenance (20%) et de consommation de carburant. Cela a permis au constructeur de proposer une solution réduisant de 40% la consommation de carburant par rapport à un appareil de même taille. La gamme VIP peut s’appliquer à toute la flotte ATR, y compris la version ADAC/STOL qui sortira en 2025 et sera capable d’atterrir sur des pistes de 800 mètres.

    Air & Cosmos du 14 décembre

Emploi
  • Emploi
    Inclusion et féminisation des métiers en Normandie
    Les acteurs de l’aéronautique, du spatial, de la Défense et de la sécurité en Normandie, représentés par Normandie AeroEspace (NAE) se sont engagés en faveur de l’inclusion et de la féminisation des métiers. Une convention a été signée le 30 novembre, à l’occasion de la Journée Normande des Entreprises Engagées, organisée dans les locaux de l’EM Normandie au Havre, par Philippe Eudeline, président de NAE, et David Bloin, directeur la Fondation Agir Contre l’Exclusion en Normandie (FACE Normandie). L’objectif est d’afficher leurs ambitions communes « d’accompagner les entreprises citoyennes investies dans l’inclusion et de s’engager à mettre en œuvre des actions concrètes à destination des établissements scolaires et des membres de la filière ». Fondée en août 2019, l’association FACE Normandie contribuent à la prévention et à la lutte contre toutes les formes d’exclusion, de discrimination et de pauvreté, sur le territoire normand. Elle est également animatrice du dispositif « Les Entreprises s’Engagent » aux côtés des 5 préfets de la région. FACE Normandie organise également des opérations auprès des jeunes filles pour faire découvrir les métiers : ce format intensif, baptisé « WI-Filles », s’adresse aux filles de 4ème et 3ème et se déroule en classe et pendant les vacances scolaires. Pendant 6 mois, 15 à 20 jeunes suivent un accompagnement renforcé composé de coachings, de rencontres avec des professionnels, d’ateliers, de visites d’entreprises. De son côté, NAE déploie tout au long de l’année des actions à destination de ses membres et des établissements scolaires pour favoriser l’inclusion et la féminisation de ses métiers et accompagner les entreprises dans leur réflexion en matière de responsabilité sociétale.

    Normandinamik du 14 décembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Japan Airlines prévoit l’exploitation commerciale de l’A350-1000 en janvier 2024
    Japan Airlines (JAL) lancera son 1er A350-1000 en janvier 2024 sur la route entre Tokyo Haneda et New York JFK. La présentation de l’appareil, qui devait initialement avoir lieu fin novembre, avait été reportée en raison de problèmes de chaîne d’approvisionnement. Le transporteur a maintenant révélé qu’il introduirait l’avion le 24 janvier 2024 précisément. Les vols fonctionneront initialement un jour sur deux. Les opérations passeront à une fréquence quotidienne, dès que JAL aura pris livraison d’un 2ème A350-1000, prévue avant la fin mars. JAL propose actuellement un service bi-quotidien entre Haneda et JFK à l’aide de B777-300. La compagnie s’est engagée pour 13 A350-1000, qui remplaceront sa flotte de B777-300ER, devenant ainsi le principal avion de ses opérations internationales.

    Air Journal et La Tribune du 14 décembre
  • Aviation Commerciale
    La FAA demande l’inspection de plus de 6 000 B737 NG
    L’Agence américaine de la sécurité aérienne (FAA) a publié mardi 12 décembre 3 nouvelles directives de navigabilité, qui contraignent les compagnies aériennes à inspecter 6 666 B737 NG, en service dans le monde, dont près de 2 000 aux États-Unis. Le B737 NG, comme « New Generation », 3ème version du 1er moyen-courrier a été développé dans les années 1960 et mis en service en 1997. Les compagnies doivent vérifier l’état de plusieurs composants et parties de la nacelle, une pièce critique qui intègre l’inverseur de poussée et protège le moteur, et les remplacer si nécessaire. Cela, lors d’opérations de maintenance qui devront être réalisées d’ici à juillet 2028. Ce qui indique que la sécurité des vols du B737 NG n’est pas menacée, puisque la FAA n’a pas cloué la flotte au sol. Il s’agit d’une nouvelle mesure corrective annoncée plus de 5 ans après un accident survenu lors d’un vol de la Southwest Airlines entre New York et Dallas en avril 2018. Une panne moteur, survenue alors que l’avion avait atteint son altitude de croisière, avait endommagé une aube du moteur provoquant une éjection de cette pièce. La nacelle avait alors volé en éclat, alors qu’elle est certifiée pour résister à ce type d’événements. Les débris du capot de la nacelle avaient provoqué une fuite de carburant et un début d’incendie, rapidement maîtrisé. Ils ont aussi percé le fuselage de l’avion, provoquant une dépressurisation et la destruction d’un hublot. Les compagnies doivent notamment remplacer les charnières du capot de soufflante et les fixations du capot d’entrée de la nacelle. Boeing a déclaré « soutenir les propositions de la FAA afin d’améliorer la conception du B737NG ».

    Le Figaro du 14 décembre

Innovation
  • Innovation
    Orange réunit le secteur aéronautique et spatial autour de la confiance numérique
    Orange vient d'organiser le 8 décembre sur son campus toulousain la 2ème rencontre de son Cercle Aerospace Business Square autour de la confiance numérique. L’événement a réuni des acteurs de l'aéronautique et du spatial pour servir la performance industrielle, favoriser l'innovation et l'émergence de nouveaux services. Des experts du CNES, d’Airbus Defence & Space et d’Orange Business ont ainsi échangé avec une centaine de participants sur les plateformes de confiance sécurisées pour les données aérospatiales. Qu'il s'agisse d'imagerie satellitaire, d'informations en provenance de capteurs aéronautiques, « les données sont devenues aujourd'hui le carburant de la révolution numérique, porteuses de perspectives et d'opportunités inégalées pour notre économie » a résumé Nassima Auvray, Chief Trust Officer chez Orange Business. Pour que les industries puissent exploiter le plein potentiel de ces données tout en assurant leur confidentialité, leur sécurité et leur conformité, le système doit reposer sur un environnement numérique sûr, s’appuyer sur des plateformes de confiance. Orange a donc profité de l’évènement pour présenter sa plateforme Cloud Avenue. « L'enjeu d'Orange c'est d'amener de la confiance. Chaque entreprise doit aussi mettre en place une politique de gestion de sa donnée, pour savoir si une donnée est confidentielle, si elle peut être publiée, à quoi elle sert, etc. Cela lui permettra ensuite de faire des choix d'infrastructures plus ou moins souveraines, plus ou moins évolutives et avec plus ou moins de fonctionnalités », explique Nicolas Brochot, délégué régional Orange.

    La Dépêche du 14 décembre

international
  • international
    COMAC présente à Hong Kong son C919
    La Chine a présenté pour la première fois le 13 novembre à Hong Kong son nouveau monocouloir moyen-courrier C919. Il s'agit du 1er vol de cet appareil hors de la Chine continentale, l'occasion pour la presse internationale et pour les autorités hongkongaises de le découvrir. Un vol de démonstration sera également organisé le 16 décembre au-dessus du Port Victoria de Hong Kong pour le montrer à un plus vaste public, avec l'aval de la CAAC. L'avionneur chinois COMAC (Commercial Aircraft Corporation of China) présente aussi un ARJ21 à Hong Kong. COMAC a ainsi livré un total de 3 exemplaires du C919 en 1 an à un unique opérateur, China Eastern Airlines : le 1er en décembre 2022, le 2ème en juillet et le 3ème le 9 décembre. Le programme du monocouloir chinois est entré en service commercial le 28 mai dernier en reliant les plateformes de Shanghai Hongqiao et de Pékin Daxing. Le programme, motorisé par des LEAP-1C de CFM International, a enregistré au total 1061 commandes de la part de plus d'une trentaine de clients.

    Geo et Le Journal de l’Aviation du 14 décembre

Espace
  • Espace
    La NASA réussit à transmettre des données grâce à un système optique à une distance record
    La NASA a annoncé dans un communiqué avoir réussi à transmettre et recevoir des données à une distance de 16 millions de kilomètres, soit 40 fois la distance Terre-Lune. Si la distance en soi n’est pas un nouvel exploit, le moyen de communication l’est : il s’agit d’un faisceau laser qui émet dans le proche infrarouge. Une révolution dans le monde des télécommunications optiques spatiales. Ce résultat est le 1er de l’expérience Deep space optical telecommunications (DSOC) réalisée dans le cadre de la mission Psyché, du nom de l’astéroïde que la NASA souhaite étudier, riche en métaux et peut-être le noyau d’un ancien corps céleste. La technologie utilisée par DSOC est transportée à bord d’une fusée Falcon Heavy de SpaceX, qui a décollé le 13 octobre. Cet exploit ouvre de nouvelles possibilités en matière de télécommunications spatiales. « Réussir la 1ère communication est une des nombreuses étapes critiques du DSOC dans les mois à venir, et cela ouvre la voie vers des communications plus rapides, capables d’envoyer des données scientifiques, des images haute-définition et diffuser des vidéos », a déclaré Trudy Kortes, directrice des démonstrations technologiques à la NASA. « L’expérience DSOC vise à atteindre des vitesses de transmission de données 10 à 100 fois plus élevées que les systèmes radio les plus fréquemment utilisés par les vaisseaux spatiaux », est-il indiqué dans le communiqué de la NASA. Le DSOC devra d’abord faire ses preuves, en 2026, quand il capturera des images de Mars dont il sera alors à proximité, puis en 2029, quand il atteindra sa destination finale, l’astéroïde Psyché.

    L’Usine Nouvelle du 14 décembre