Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Guillaume Faury et Jan Pie (ASD) : « L'Europe doit être en mesure de se défendre contre les menaces existentielles »
    Guillaume Faury, président de l'Association des industries européennes de l'aérospatiale, de la sécurité et de la défense (ASD), président du GIFAS et président exécutif d'Airbus*, et Jan Pie, secrétaire général de l'ASD, alertent sur « de dangereuses faiblesses dans nos capacités de défense collective ». L’engagement des gouvernements dans des plans d'investissement de défense à long terme est indispensable, afin de permettre à l'industrie « d'investir dans les capacités de production, le personnel, les technologies et les chaînes d'approvisionnement nécessaires », soulignent-ils, appelant à construire « l'écosystème de défense européen dont nous avons un besoin urgent ». « L'Europe doit dépenser plus en matière de défense, et nous devons dépenser mieux. Il ne s'agit pas seulement d'aider l'Ukraine, mais d'assurer l'avenir de l'Europe », concluent-ils.

    Euractiv du 29 octobre
  • Défense
    Le français Exail s’impose dans le secteur des drones
    Spécialiste des systèmes de navigation et de robotique maritime, l’ETI française Exail* enregistre une croissance moyenne de 15%. L’entreprise teste actuellement le DriX O-16, nouveau drone naval de surface qui doit entrer en service l’année prochaine. Long de 16 m, cet appareil à motorisation hybride (diesel-électrique) possédera une autonomie maximale de 6 500 km et pourra déployer des drones sous-marins depuis son pont arrière. « Nous sommes déjà un leader mondial sur le segment des drones navals, et nous avons bien l’intention de le rester », commente Raphaël Gorgé, PDG de la société.

    Challenges du 24 octobre
  • Défense
    LPM : des renoncements à anticiper ?
    Mercredi 30 octobre, la commission de la Défense nationale et des Forces armées examinera les avis budgétaires sur le projet de loi de finances pour 2025. La loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 prévoit 413 Md€ de dépenses. Si l’enveloppe globale prévue pour la défense est préservée dans le projet de loi de finances, les surcoûts liés notamment aux opérations extérieures (Opex) au Proche-Orient ou en Nouvelle-Calédonie incitent les armées à « anticiper certains reculs », relève Le Monde. Le ministère des Armées assure qu’il n’y a, à ce stade, « pas de décalage » des programmes prévus, seulement un « ajustement de la programmation en 2024 pour faire entrer les priorités IA [intelligence artificielle], munitions ou encore plan de fidélisation [des officiers, ndlr] », indique le quotidien.

    Le Monde du 29 octobre
  • Défense
    Au Sénat, le ministre des Armées assume un retard du drone Male européen
    Devant les sénateurs, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a confirmé mi-octobre un retard de l’ordre d’un an du futur drone européen, le système moyenne altitude, longue endurance (Male). Ce retard du programme a été agréé par l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAr). Sébastien Lecornu a par ailleurs souligné qu'il en discuterait « avec les industriels concernés », dont le maître d'œuvre de l'Eurodrone, Airbus Defence and Space GmbH (en Allemagne).

    La Tribune du 29 octobre
  • Défense
    Tata Advanced Systems et Airbus inaugurent la chaîne d'assemblage final du C295 à Vadodara, en Inde
    Tata Advanced Systems Limited (TASL) et Airbus* ont inauguré le complexe de la chaîne d'assemblage final (FAL) du C295 à Vadodara, dans le Gujarat, en Inde, ce qui constitue une étape majeure pour l'industrie spatiale et de la défense indienne. TASL et Airbus s'associent dans le cadre du projet pionnier « Make in India » pour livrer 56 avions C295 à l'armée de l'Air indienne (IAF). L'installation a été inaugurée par le Premier ministre indien, Shri. Narendra Modi et le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez Pérez-Castejón, en présence de N. Chandrasekaran, président de Tata Sons, et de Michael Schoellhorn, PDG d'Airbus Defence and Space*.

    Air & Cosmos et Le Journal de l’Aviation du 29 octobre

Industrie
  • Industrie
    Frédéric Parisot, délégué général du GIFAS : « La filière aéronautique n’est pas malade, mais connaît des difficultés »
    Frédéric Parisot, délégué général du GIFAS, interrogé par Le Journal des Entreprises, explique les difficultés qui touchent une partie de la filière aéronautique. « 90% de la filière se porte très bien. Notre dernière étude montre que l’aéronautique français reste globalement en croissance, de 9% en 2023. Certaines entreprises réalisent même des croissances annuelles de + 20% ou + 30%. En outre, la rentabilité s’améliore dans les PME par rapport à 2019 », relève-t-il. 2 secteurs sont « un peu plus à risque : l’aérostructure et l’usinage ». Selon une étude de la Banque de France commandée par le GIFAS, certains sous-traitants se trouvent dans une situation « à risque » au sens financier, en raison d’une capacité d’autofinancement réduite ou un endettement élevé. « Le risque principal, c’est de ne pas pouvoir financer le besoin en fonds de roulement, recruter, acheter des machines, éventuellement s’agrandir, pour accompagner la montée en cadence souhaitée par les donneurs d’ordre », explique Frédéric Parisot. Pour aider les PME et ETI de l’aéronautique, un nouveau fonds baptisé Tikehau Ace Aéro Partenaires 2 doit être lancé à l’automne 2024. Il prévoit une enveloppe de l’ordre de 400 M€ pour débuter (NDLR : il compte disposer de 800 M€ d’encours à terme), alimentée par Tikehau Capital, Bpifrance, le Groupe Crédit Agricole et les grands donneurs d’ordre Airbus*, Safran*, Dassault Aviation* et Thales*.

    Le Journal des Entreprises du 29 octobre
  • Industrie
    Blue Spirit Aero : la construction du prototype du Dragonfly a débuté, la sortie d’usine est prévue pour 2025
    Blue Spirit Aero (BSA)** a commencé la construction du prototype du Dragonfly, un avion à propulsion électrique dont les moteurs seront alimentés par une pile à hydrogène. « 2 prototypes sont assemblés, le 1er est en cours de construction et devrait sortir d’usine au cours de l’été prochain ; il volera probablement à l’automne 2025 », précise Eric Bidinger, cofondateur de BSA. Par rapport à un avion conventionnel, le Dragonfly sera dans la même gamme de masse, soit 1,5 à 1,8 tonne, mais « notre motorisation verra sa masse répartie de manière totalement différente, avec une charge alaire différente et des avantages de stabilité », précise Olivier Savin, CEO de la startup. « Pour assurer une mission de 700 km à 230 km/h de croisière, nous n’aurons besoin que de 15 kg d’hydrogène », précise-t-il.

    Air & Cosmos du 24 octobre
  • Industrie
    Beyond Aero lève 20M$ pour son avion d'affaires à hydrogène
    La startup toulousaine Beyond Aero**, qui développe un avion d'affaires à hydrogène, a annoncé lundi 28 octobre avoir bouclé une levée de fonds en série A d'un montant de 20 M$ auprès de Giant Ventures, fonds d'investissement à impact, et Bpifrance, via son fonds Deep Tech 2030. Ce tour de table porte le total des fonds collectés par l’entreprise depuis sa création, il y a 4 ans, à 44 M$. Beyond Aero a récemment validé des étapes majeures dans le développement de son programme avion, en réalisant en février dernier le 1er vol d'un avion ultra-léger doté d'une pile à combustible à hydrogène et de batteries électriques.

    La Tribune du 29 octobre
  • Industrie
    ICM Industrie rachetée par le groupe 3P
    Le groupe 3P (Produits Plastiques Performants)*, acteur industriel international spécialisé dans les solutions plastiques de haute performance, a racheté ICM Industrie*, PME spécialisée dans la transformation des matériaux plastiques et composites. ICM Industrie compte bénéficier du réseau de 3P et de sa présence internationale pour développer de nouveaux marchés à l'export. « Le rapprochement avec 3P constitue une formidable opportunité de croissance », annonce Frédéric Roux, président fondateur d'ICM Industrie.

    Le Journal des Entreprises et Bref Eco du 29 octobre
  • Industrie
    L’Inde attire les entrepreneurs français
    Des grands groupes aux PME, l’Inde accueille 716 filiales d’entreprises françaises. La vente de 36 Rafale de Dassault Aviation* au pays en 2016 et la commande de 250 Airbus* par Tata en 2023, qualifiée de « contrat du siècle », ont notamment favorisé l’implantation d’entreprises de la supply chain française. Le GIFAS a réalisé une visite industrielle en Inde du lundi 7 au jeudi 10 octobre, avec une délégation de 60 entreprises du secteur, y compris des startups. « L’Inde d’aujourd’hui, c’est la Chine d’il y a 20 ans », commente Stéphane Watier, responsable de la filiale indienne d’Axon’Cable*, une ETI de Montmirail (Marne) présente en Inde depuis 2003. Spécialiste de la connexion, l’entreprise a fourni les câbles de transmission permettant la communication entre différents appareils de la mission spatiale indienne Chandrayaan-3, qui était parvenue, en 2023, à se poser sur le pôle Sud de la Lune.

    Le Monde du 29 octobre
  • Industrie
    Lynred acquiert New Imaging Technologies (NIT)
    L’entreprise iséroise Lynred* étend sa gamme de détecteurs d'images infrarouge en prenant le contrôle de New Imaging Technologies (NIT), dont le siège se situe au sein du pôle technologique de Paris-Saclay. « Cette acquisition complète notre offre produits sur l'ensemble du spectre infrarouge », résume Hervé Bouaziz, président exécutif de Lynred. Filiale à 50% de Thales* et à 50% de Safran*, Lynred récupère l'ensemble des activités de NIT.

    Les Echos du 29 octobre
  • Industrie
    Safran va créer un atelier de maintenance de son moteur Leap au Maroc
    Dans le cadre d'un protocole d'accord signé lundi avec le gouvernement marocain, Safran* va mettre en place un site de maintenance et de réparation de son moteur Leap à Casablanca. Ce nouvel atelier de 25 000 m2 se situera dans la zone aéroportuaire de Casablanca. Il sera accompagné de la création d'environ 600 emplois directs à horizon 2030. Il sera opérationnel d'ici 2026, précise Safran. Cette opération « s'inscrit dans le cadre d'un plan d'investissement massif pour développer le réseau mondial de maintenance et de réparation qui accompagne la croissance de la flotte de moteurs Leap », souligne Safran.

    BFM TV et Le Figaro du 29 octobre
  • Industrie
    Qatar Airways signe un accord avec Thales pour équiper sa flotte d'A321 NX avec le système IFE FlytEDGE
    Qatar Airways et Thales* ont signé un accord pour équiper la nouvelle flotte d’A321 NX de Qatar Airways des systèmes FlytEDGE, la solution de divertissement en vol de Thales primée du Crystal Cabin® award. « FlytEDGE va permettre un nouveau degré de personnalisation et une amélioration de l’expérience du divertissement en vol. Qatar Airways est la 1ère compagnie aérienne à annoncer la sélection de FlytEDGE », précise Thales.

    Le Journal de l’Aviation du 29 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    « Une taxe de 9,50 € ne déstabilise pas le secteur aérien », selon François Durovray, ministre des Transports
    Le ministre délégué chargé des Transports, François Durovray, défend le projet de renforcement de la taxe de solidarité sur les billets d'avions (TSBA). « Je ne pense pas que, pour les vols en Europe, une taxe à 9,50 € remette en cause les équilibres. De même que 120 € sur un Paris-New York en classe affaires, proposé à plusieurs milliers d'euros. Et je fais toujours la comparaison entre le prix du billet de train et le prix de certains billets d'avion : beaucoup de Français ne comprennent pas pourquoi le premier est plus cher que le second dans le cas d'un certain nombre de compagnies low-cost. Ce surcoût de 9,50 € restera absorbable par rapport au prix du billet », déclare-t-il. Le ministre aborde également la question de la contribution de l'Etat au CORAC, et celle des carburants durables (SAF). « C'est un sujet qui m'interpelle et sur lequel j'échange avec Éric Trappier (PDG de Dassault Aviation*), Guillaume Faury (président exécutif d'Airbus*) et beaucoup d'acteurs de la filière », indique-t-il.

    La Tribune du 29 octobre
  • Aviation Commerciale
    L’augmentation de la taxe sur le transport aérien intervient au mauvais moment pour les compagnies
    Le projet gouvernemental de triplement de la taxe sur le transport aérien a pour objectif de collecter 1 Md€ dès 2025. 850 M€ qui seront prélevés auprès des compagnies aériennes régulières françaises. « C’est gigantesque », réagit Air France. A lui seul, le groupe devra débourser 300 M€. Selon Christine Ourmières-Widener, présidente d’Air Caraïbes et de French Bee, les 2 compagnies du groupe Dubreuil, l’impact financier sera de « près de 25 M€ sur un chiffre d’affaires de 1 Md€ ». « Le poids des taxes est considérable », dénonce également Pierre Muracciole, président du directoire d’Air Corsica. Selon ses calculs, « celles déjà collectées pour le compte de l’Etat représentent 12% du chiffre d’affaires » d’une compagnie aérienne. Or, si « 2023 a été une année extrêmement bonne », comme le reconnaît Air France, « 2024 s’annonce beaucoup plus compliquée », notamment en raison des tensions géopolitiques. Les compagnies craignent un repli de la demande et une baisse du trafic.

    Le Monde du 29 octobre

international
  • international
    Boeing lance une augmentation de capital massive
    Boeing a lancé ce lundi une offre d'actions visant à lever jusqu'à 19 Md$, avec pour objectif notamment de rembourser sa dette, renforcer sa trésorerie et réaliser des investissements. L'avionneur précise dans un communiqué qu'il s'agit d'un « lancement d'offres publiques souscrites simultanées distinctes de 90 millions d'actions ordinaires, d'une valeur nominale de 5 $ par action de la Société et 5 Md$ d'actions de dépôt ».

    Ensemble de la presse du 29 octobre

Espace
  • Espace
    La Chine va envoyer un nouvel équipage vers sa station spatiale
    La Chine s’apprête à envoyer 3 nouveaux astronautes, dont une femme, vers sa station spatiale Tiangong. Un vaisseau de la mission Shenzhou-19 doit être lancé ce mardi 20H27 GMT (mercredi à 04H27 heure locale), depuis le centre de lancement de Jiuquan, dans le nord-ouest de la Chine, indique l'agence spatiale chargée des vols habités (CMSA). L’objectif du pays est d'envoyer d'ici 2030 un équipage sur la Lune et d'y achever aux alentours de 2035 la construction d'une base de recherche scientifique internationale.

    Ensemble de la presse du 29 octobre