Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    ATR reçoit une nouvelle commande de 10 ATR 72-600 et 24 options supplémentaires
    ATR a annoncé la signature d’une commande ferme portant sur 10 ATR 72-600 avec le loueur de Singapour Avation PLC. Les livraisons sont prévues entre 2025 et 2028. Avation se positionne également pour 24 appareils supplémentaires, cette option étant valable jusqu’en 2034. Il anticipe ainsi l’arrivée du successeur de l’actuel ATR-600. « Avation estime qu’au cours des 10 prochaines années, les avions qui combineront faibles émissions de CO2, compatibilité SAF et dernières technologies, comme c’est le cas de l’ATR 72, et potentiellement de son successeur, l’ATR EVO, deviendront essentiels à une connectivité efficace, dans le monde entier », a notamment déclaré Jeff Chatfield, président exécutif d’Avation PLC, en signant la nouvelle commande. Le loueur singapourien est client d’ATR depuis 2011 et dispose actuellement d’une flotte de 20 ATR. A ce jour, il a pris livraison de 36 ATR 72 neufs, et 2 autres appareils devraient être livrés dans les prochains mois, dans le cadre d’une commande précédente.

    Ensemble de la presse du 3 mai
  • Industrie
    Caillau-AdiWatt rachète B&K Solar et se diversifie dans le photovoltaïque
    Le groupe Caillau-AdiWatt, numéro 1 français des colliers de fixation et d'étanchéité pour l'automobile et l'aéronautique, vient de reprendre l'allemand B&K Solar, un fabricant de fixations pour les panneaux solaires en toiture. Cette PME de 25 salariés, implantée en Pologne, va permettre au groupe de poursuivre sa diversification, amorcée après le rachat d’AdiWatt par Caillau en 2021. Désormais, le groupe, dont l'usine principale est à Romorantin, dans le Loir-et-Cher, affiche près de 150 M€ de chiffre d'affaires avec plus de 700 salariés. A l'horizon 2028, Caillau-AdiWatt prévoit que son chiffre d'affaires global s'équilibre à égalité entre, d'une part, sa nouvelle division solaire et, d'autre part, son activité historique dans l'automobile et l'aéronautique (105 M€ en 2023), tournée à 80% à l'export. Avec 10% de ses revenus investis en R&D depuis plus de 15 ans, le groupe enregistre une forte croissance dans l'aéronautique et l’automobile.

    Les Echos du 3 mai
  • Industrie
    Safran signe un contrat de support avec DRF Luftrettung pour sa flotte de H145
    Safran Helicopter Engines a signé un contrat de support à l'heure de vol avec DRF Luftrettung pour les moteurs équipant sa flotte d'hélicoptères H145. L’accord couvre le support en service et le MRO (maintenance, réparation et révision) de plus de 90 moteurs Arriel 2E. Safran Helicopter Engines Germany, basé à Hambourg, assurera le suivi et le support de 300 opérateurs d’hélicoptères en Allemagne, en Europe du Nord, en Europe de l’Est et en Asie centrale, pour une flotte totale de 2 000 moteurs. DRF Luftrettung, l’un des grands acteurs du secours et du transport médical en hélicoptère avec 32 bases réparties en Allemagne, est l’un des plus importants utilisateurs du moteur Arriel en Europe.

    Aerobuzz du 3 mai
  • Industrie
    Embraer livre le 1 800ème E-Jet
    Embraer vient de livrer le 1 800ème E-Jet, son biréacteur de transport régional. Il s’agit d’un E190-E2 aux couleurs de Royal Jordanian Airlines, qui exploite également 4 E-Jets de 1ère génération. La compagnie prévoit de réceptionner un total de 8 E2. Le 1er biréacteur E-Jet est entré en service en 2004. Le programme compte 90 compagnies aériennes et sociétés de leasing de plus de 60 pays.

    Aerobuzz et Le Journal de l’Aviation du 3 mai
  • Industrie
    Airbus et Spirit Aerosystems négocient la reprise de certaines activités
    Les dirigeants de Spirit Aerosystems et d'Airbus mènent des discussions pour tenter de résoudre des problèmes tels que les demandes de compensation financière de l'avionneur européen pour reprendre les activités déficitaires de l'équipementier. Les discussions portent également sur les mécanismes de séparation des activités d'Airbus et de Spirit, selon Reuters. Airbus et Boeing étudient les moyens de démêler leurs liens respectifs avec Spirit Aerosystems par le biais d'un accord « cadre » programmé pour séparer les activités. Pour reprendre le contrôle de son principal fournisseur d'aérostructures, Boeing doit traiter avec Airbus, qui représente environ 1/5ème des revenus de Spirit Aerosystems. L'usine de Belfast, plus grand employeur manufacturier d'Irlande du Nord avec ses 3 400 employés, est l'un des points d'achoppement en cours de résolution. Outre la construction d'ailes pour l'A220, l'entreprise s'est développée dans les secteurs de la Défense et de l'Espace. L’équipementier doit publier ses résultats le 7 mai prochain.

    Zone Bourse du 3 mai

Innovation
  • Innovation
    Thales, Safran et Airbus en tête du classement des entreprises les plus « IA friendly »
    L’hebdomadaire Challenges publie, en partenariat avec Mascaret Partners, un nouveau classement des entreprises engagées sur le sujet de l’Intelligence artificielle (IA). Thales, Safran et Airbus sont ainsi distingués dans les catégories Tech et Industrie, dans le top 3 des entreprises « IA friendly ». Dans la catégorie Transports, Air France se retrouve à la 2ème place. Thales, en tête du palmarès, compte une centaine de produits intégrant cette technologie. Avec une quarantaine de brevets chaque année, le groupe est le 1er déposant en IA pour les systèmes critiques en Europe. « Il y a eu une énorme accélération dans la perception de l’IA par le grand public, mais nous nous devons de travailler sur des solutions de confiance », affirmait Patrice Caine, PDG de Thales, le 28 mars dernier à l’occasion du Thales Digital Day.

    Challenges du 2 mai

Défense
  • Défense
    Airbus reçoit une commande de Brunei pour 6 hélicoptères H145M
    Brunei a passé commande pour 6 hélicoptères H145M auprès d’Airbus Helicopters. La valeur du contrat passé avec le ministère de la Défense du Brunei n’a pas été communiquée. Remplaçant l'ancienne flotte de BO105, les H145M seront utilisés pour améliorer les capacités opérationnelles de l'armée de l'Air du Brunei dans le cadre de missions telles que l'appui aérien rapproché et l'observation aérienne, a indiqué Airbus dans un communiqué.

    Ensemble de la presse du 3 mai
  • Défense
    La France et le Japon entament des discussions sur un accès militaire réciproque
    La France et le Japon ont convenus jeudi 2 mai de lancer des négociations formelles sur un accord d'accès réciproque (RAA) entre leurs armées, ont déclaré l'Elysée et le gouvernement japonais. Cette annonce illustre le renforcement de la coopération militaire entre les 2 pays, alors qu’Emmanuel Macron a reçu le même jour Fumio Kishida, le Premier ministre japonais. Un tel accord établit un cadre favorisant la coopération militaire, qui permettrait de faciliter l'entrée des soldats du dit pays étranger et d'équipements militaires. Le Japon a opéré en 2022 un virage en s'éloignant de sa traditionnelle politique pacifiste pour renforcer son armée. Le pays abrite déjà le plus important contingent de soldats américains déployés à l'étranger, et a conclu en décembre 2022 des RAA avec l'Australie et le Royaume-Uni. Il est aussi entré en discussions avec les Philippines. De son côté, la France cherche à renforcer sa présence dans la région Indopacifique. Le gouvernement met aussi en avant sa capacité à jouer un rôle accru dans l'industrie de Défense nipponne.

    L’Usine Nouvelle du 3 mai

Espace
  • Espace
    L’Allemagne s’oppose à Iris2 jugé trop favorable à la France
    Robert Habeck, ministre allemand de l’Économie, a critiqué le futur système de satellites Iris2 dans une lettre envoyée à Thierry Breton, commissaire européen en charge du spatial. Datée du mois de mars, et dévoilée par le quotidien Handelsblatt, la lettre exige de l’exécutif communautaire la suspension de la procédure d’appels d’offres lancée en 2023, estimant que celle-ci était « mal conçue ». Le projet, censé offrir une alternative européenne au système américain privé Starlink, est notamment jugé trop « français » outre-Rhin. Lors des négociations, les États membres avaient pourtant répondu à la demande allemande de réserver aux startups 30% des retombées d’Iris2. Le consortium, baptisé Spacerise, où l’allemand OHB y joue un rôle, a même récemment abaissé son coût à 9,5 Md€, contre 13 Md€ auparavant. Il est assez inhabituel qu’un État membre intervienne dans une procédure de marchés publics en cours. Dans un communiqué publié jeudi, le rapporteur au Parlement européen du programme Iris2, a tracé les lignes rouges que Berlin ne peut franchir : « Aucune interférence dans le processus d’attribution de ce contrat ne saurait être tolérée, en particulier de la part des États membres », a ainsi déclaré Christophe Grudler, eurodéputé français.

    Le Figaro du 3 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    SAS adhère officiellement à l’alliance SkyTeam
    La compagnie scandinave SAS a signé lundi 29 avril « l’Alliance Adherence Agreement », qui prévoit qu'elle intégrera officiellement l'alliance globale SkyTeam le 1er septembre 2024. A cette date, la compagnie intégrera de manière opérationnelle l'alliance réunie autour d'Air France-KLM et Delta. Les clients de SAS pourront alors bénéficier d'une connectivité vers le réseau de plus de 1 060 destinations de SkyTeam qui inclut des villes qui n'étaient auparavant pas desservies par SAS notamment en Afrique, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes. Le consortium formé par Air France-KLM, le fonds d'investissement Castlelake, et Lind Invest ApS avait été désigné en octobre 2023 dans le processus de recapitalisation de la compagnie en recherche de nouveaux partenaires. L'investissement d'Air France-KLM représenterait un total de 144,5 M$. A l'issue de la transaction, Air France-KLM détiendrait une participation minoritaire maximum de 19,9% dans le capital social de SAS. L'Etat danois ne garde, lui, qu'une part de 26% dans le capital de SAS.

    Air & Cosmos du 3 mai

Ukraine
  • Ukraine
    Emmanuel Macron précise le cadre d’une intervention européenne en Ukraine
    Dans un entretien à l'hebdomadaire britannique « The Economist », Emmanuel Macron insiste sur la collaboration à trouver entre membres de la Communauté politique européenne pour bâtir une défense crédible et précise les conditions d'une intervention au sol en Ukraine. « Si les Russes devaient aller percer les lignes de front, s'il y avait une demande ukrainienne, on devrait légitimement se poser la question », explique-t-il. « Si la Russie gagne en Ukraine, nous n'aurons plus de sécurité en Europe. (…) Quelle crédibilité pour les Européens qui auraient dépensé des milliards, qui auraient dit que c'est la survie du continent qui se jouait là et qui ne se seraient pas donné les moyens de stopper la Russie ? Donc oui, nous ne devons rien exclure », a-t-il insisté. Le Président espère une réforme qui mènera à l'élaboration d'une Défense commune crédible et à la construction d'une base industrielle et de technologies de défense massive. Il insiste également sur la nécessité de lutter contre la prolifération nucléaire et compte pour cela s'appuyer sur la Chine, partenaire incontournable dans ce domaine. Des discussions à ce sujet sont prévues avec Xi Jinping, qui entamera une visite d’Etat en France ce dimanche 5 mai.

    Ensemble de la presse du 3 mai