Synthèse de presse

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    La France, l'Allemagne et l'Italie signent un accord pour les lanceurs européens
    En ouverture de la conférence ministérielle qui réunit les 22 Etats membres de l'Agence spatiale européenne (ESA) à Paris, le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, a appelé l'Europe à l'unité face aux ambitions spatiales chinoises et américaines. Il a annoncé la signature d'un accord tripartite entre la France, l'Allemagne et l'Italie. Cet accord, signé mardi par Bruno Le Maire, Robert Habeck, vice-chancelier allemand et ministre fédéral de l'Économie et du Climat, et Adolfo Urso, ministre italien du Développement économique, ouvre un agenda de négociations d'un an pour réformer la politique de l'ESA pour les lanceurs européens. « Les trois acteurs reconnaissent que chacun a des intérêts différents, que le modèle d'aide européen aux lanceurs doit évoluer et fixent une méthode de négociations », indique Daniel Neuenschwander, Directeur du Transport spatial à l'ESA. Les trois acteurs valident les nouvelles aides destinées aux lanceurs, soit une enveloppe de 1,1 Md€ pour Ariane 6 et Vega C pour les trois ans à venir, afin de garantir leur montée en cadence et des améliorations de court terme. S'y ajoutent des demandes de financement de 800 M€ pour la préparation des nouvelles générations de lanceurs et 600 M€ pour la modernisation du port spatial de Kourou. Ils réaffirment le besoin de faire jouer la préférence européenne pour les lancements dits institutionnels, c'est-à-dire ceux menés au profit des agences spatiales nationales et européennes. Conformément aux souhaits de l'Allemagne, cette préférence s'appliquera aussi à l'avenir aux mini-lanceurs privés développés notamment en Allemagne, à condition qu'ils soient compétitifs et 100% européens. Pour gagner en compétitivité, la France a obtenu qu'une réflexion soit ouverte sur le principe du retour géographique, qui oblige à répartir les travaux en fonction des financements accordés par chaque Etat, ce qui pousse les coûts de production à la hausse.

    Les Echos et Le Figaro du 23 novembre
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    Le CNES, Météo France et SGeVT lancent une plateforme pour renforcer la résilience face aux inondations
    Le CNES, Météo France et la société toulousaine SGeVT ont lancé une plateforme qui cartographie les zones les plus vulnérables aux inondations, qui sont de plus en plus violentes en raison du changement climatique. L'outil vise à alerter les élus locaux et les agriculteurs mais aussi à leur donner des clés pour être plus résilients face à ces phénomènes. Baptisée FORO (Flood Observatory for Resilient Occitanie), la plateforme s'appuie notamment sur les données des satellites Pléiades développés par Airbus et capables de fournir des images avec une très haute résolution. « L'information est fournie avec une résolution de 50 cm, ce qui est très précis », remarque Hélène de Boissezon, en charge du développement des applications spatiales dans la sphère publique au sein du CNES. « L'observation de la Terre par une imagerie satellitaire à haute résolution permet un suivi exhaustif régulier de la vulnérabilité des territoires. De quoi voir au cours des prochaines années si l'effet des mesures a été très important ou inversement quasi nul et inciter les décideurs à réorienter leurs actions en cas de besoin », fait-elle valoir.

    La Tribune du 23 novembre
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    Premier survol de la Lune réussi pour la capsule Orion
    Après un lancement réussi le 16 novembre, la capsule Orion de la mission Artemis 1 de la NASA a mené à bien, entre dimanche 20 novembre et lundi 21 novembre, une procédure de survol de la Lune, afin d’entrer dans une orbite rétrograde (ce terme signifie qu’Orion se déplace autour de la Lune dans le sens inverse de celui dans lequel la Lune se déplace autour de la Terre), manœuvre qui sera utilisée pour les futures missions dans l’Espace lointain. Cette orbite permettra de tester tous les systèmes d’engins spatiaux, presque sans consommer de carburant, avant le retour sur Terre aux environs du 11 décembre. Le 21 novembre, au 6ème jour de mission, Orion a effectué le passage le plus proche de la Lune prévu au cours de la mission Artemis, à seulement 130 km d’altitude.

    Air & Cosmos et Le Monde du 23 novembre
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    Spécialiste des pièces en nid d'abeille, Halcyon Performance investit pour équiper les nanosatellites
    Halcyon Performance, startup basée à Saint-Jacques-de-la-Lande (Bretagne) fait partie des 12 entreprises lauréates de l’appel à projet France 2030 sur le volet spatial. L’entreprise entend industrialiser la ligne de production de son matériau alvéolaire aluminium dit « sandwich nid d’abeille » qui permet de fabriquer en 3D des pièces de structures légères, recyclables et bas coût pour les lanceurs spatiaux. Son savoir-faire est déjà reconnu auprès de nombreuses entreprises comme Airbus Defence and Space, ArianeGroup, Duqueine Atlantique et Thales Alenia Space, ou encore le CNES. « Nous pouvons réaliser des pièces de 4,60 m de diamètre », explique le dirigeant fondateur, Gwénaël Picaut.

    Ouest-France du 22 novembre
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    Le télescope spatial James-Webb a photographié un « sablier cosmique » formé par une étoile en train de naître
    L'instrument NIRCam du télescope spatial James-Webb a photographié un « sablier cosmique », image traduisant la formation d’une étoile. La protoétoile, appelée L1527, n’est pas visible sur le cliché, qui montre surtout « les cavités créées lorsque la matière s'éloigne de la protoétoile et entre en collision avec la matière environnante », selon le communiqué de la NASA. L1527, située dans la constellation du Taureau, est âgée d’environ 100 000 ans, un âge très jeune selon les standards astronomiques. Les chercheurs considèrent qu’elle en est au stade le plus précoce de la formation des étoiles et qu’elle n’a pas commencé la fusion thermonucléaire.

    Le Monde et Futura Sciences du 23 novembre

Environnement
  • Environnement
    Airbus et Air Canada investissent dans la capture du CO2 dans l’air
    Airbus et Air Canada annoncent investir dans Carbon Engineering, une entreprise de solutions climatiques basée au Canada, qui exploite la plus grande installation au monde de recherche et développement sur la capture directe du carbone dans l’air (DACC). Cette technologie consiste à capter les émissions de CO2 directement dans l'air à l'aide de ventilateurs à haute puissance. Une fois extrait de l'air, le CO2 peut être utilisé pour produire du carburant d'aviation durable (SAF) liquide, compatible avec les avions actuels.

    Air Journal du 23 novembre et Easybourse du 18 novembre

Industrie
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    Bpifrance veut accélérer l’innovation industrielle dans les PME et ETI françaises
    À l’occasion de la Semaine de l’Industrie, Bpifrance publie une nouvelle étude afin d’accélérer le développement de l’innovation et la réindustrialisation des territoires. Intitulée « PME et ETI industrielles, innover pour produire en France » et publiée un an après le lancement du Plan startups et PME industrielles dans le cadre de France 2030, elle souligne que les PME et ETI doivent se transformer afin de définir une stratégie d’innovation industrielle, nécessaire pour défendre et renforcer leur compétitivité. « La renaissance industrielle ne pourra avoir lieu que par l'innovation », souligne Bpifrance, qui livre un plaidoyer pour « une vraie stratégie d'innovation de rupture ambitieuse », les entreprises étant poussées à « innover avec leurs partenaires fournisseurs », à « s'ouvrir sur l'écosystème startup » ou à « solliciter du financement privé ». En 2021, Bpifrance a fléché environ 500 M€ vers l'innovation de 1 500 PME, indique Paul-François Fournier, son directeur exécutif chargé de l'innovation. Mais « un soutien à l'innovation beaucoup plus significatif doit avoir lieu ». Un « accélérateur pilote » est lancé et réunit 6 entreprises industrielles de l'ameublement, de conception de machines spéciales et d'ingénierie pour travailler sur des innovations de rupture. L'objectif est d'en lancer « plusieurs dizaines par an ».

    Les Echos du 23 novembre
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    Les livraisons d’aviation générale poursuivent leur redressement, selon la GAMA
    Sur les 9 premiers mois de 2022, l’aviation générale affiche un net rebond. Les livraisons d’avions et d’hélicoptères retrouvent leur niveau d’avant pandémie. « La demande d’avions d’aviation générale reste robuste alors que notre industrie continue de relever stratégiquement les défis actuels, notamment les problèmes de chaîne d’approvisionnement et les pénuries de main-d’œuvre au sein de notre industrie et des autorités de réglementation mondiales. Les livraisons convergent vers, et dans certains cas dépassent, les niveaux que nous connaissions avant la pandémie, ce qui témoigne de la force de notre industrie et de l’importance et de l’utilité de l’aviation générale et d’affaires », a déclaré le président et CEO de la GAMA (General Aviation Manufacturers Association), Peter Bunce. Sur les 9 premiers mois de 2022, en ce qui concerne les turbopropulseurs, les constructeurs ont livré 35 avions de plus par rapport à la même période de 2019. A lui seul, Daher a livré 10 avions de plus (38 pour 2022) dont 29 TBM960, le modèle haut de gamme, entraînant une progression de la valeur des livraisons (163 M€ contre 116 M€). Les constructeurs d’avions d’affaires à réaction affichent de moins bons résultats. Ils ont livré 70 avions de moins, d’où la baisse du montant des livraisons par rapport à 2019, mais en hausse par rapport à 2021. Côté hélicoptères, Airbus Helicopters affiche un redressement sensible avec 21 livraisons d’hélicoptères en plus par rapport à 2019 (177 contre 156) et un chiffre d’affaires de 1,246 Md$ contre 820,7 M$. Bell est également en hausse (avec 108 hélicoptères contre 83), de même que Leonardo (77 contre 50). Les deux constructeurs d’hélicoptères à pistons, Robinson et Guimbal, sont dans la même dynamique. Quant aux avions à pistons, les livraisons repassent la barre des 1 000 (1 012). Cirrus Aircraft (366 unités) et Tecnam (158), affichent de bons résultats, mais ceux de Cessna (176, -44) et de Piper Aircraft (115, -20) sont en recul. Elixir Aircraft, présent pour la première fois dans les chiffres de la GAMA, fait état de 5 livraisons.

    Aerobuzz du 23 novembre
  • Industrie
    Collins Aerospace sélectionné pour participer à 7 projets de l’initiative Clean Aviation de l'UE
    Collins Aerospace (groupe Raytheon Technologies) annonce avoir été sélectionné pour participer à 7 projets dans le cadre de l'initiative Clean Aviation de l'Union européenne, un programme qui vise à mettre au point des technologies de rupture pour réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2 des avions commerciaux de 20 à 30% par rapport au niveau actuel. Collins Aerospace collaborera avec des avionneurs, des fabricants de moteurs, des fournisseurs et des universitaires européens. L'entreprise estime que le financement reçu de Clean Aviation, combiné à ses propres investissements en R&D, atteindra 85 M€. « Grâce à notre expertise dans une large gamme de systèmes d'aéronefs et à une forte présence de recherche et d'ingénierie en Europe, dirigée par notre organisation de recherche appliquée et de technologie (ART), Collins Aerospace est bien placé pour soutenir les objectifs ambitieux de l'UE en matière d'aviation propre », a déclaré Mauro Atalla, vice-président senior, ingénierie et technologie pour Collins Aerospace. « Avec nos partenaires de l'industrie, nous ferons progresser notre engagement commun en faveur du vol net zéro en innovant sur une gamme de solutions essentielles à la prochaine génération d'avions durables - de la propulsion hybride-électrique à la gestion thermique, en passant par les systèmes pour les nouvelles conceptions d'ailes ».

    Aviation Pros du 23 novembre
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    « Il faut enterrer la hache de guerre entre l'entreprise et l'école », selon le ministre de l'Industrie Roland Lescure
    A l'occasion de la Semaine de l'Industrie, qui se déroule sur tout le territoire du 21 au 27 novembre, le ministre chargé de l'Industrie, Roland Lescure, détaille, dans un entretien accordé à L’Usine Nouvelle, les actions à mener afin de renforcer l'attractivité du secteur. « Nous souhaitons donner envie d’industrie, ce que nous avons commencé à faire depuis cinq ans avec des mesures de compétitivité, le programme France Relance et maintenant France 2030 qui se déploie rapidement ». Il évoque, pour cette semaine, « une action décentralisée partout dans les territoires […] J’ai aussi souhaité ouvrir le ministère de l’Economie avec une opération « Bercy fait son industrie » le 24 novembre. Cet événement sera essentiellement destiné aux jeunes : presqu’un millier de scolaires viendront rencontrer des industriels et le ministre de l’Education, Pap Ndiaye, sera aussi présent ». L’Usine Nouvelle rappelle que France 2030 a engagé en plus de 2,5 Md€ sur les compétences, et que la Première ministre, Elisabeth Borne, vient d’annoncer une nouvelle enveloppe de 300 M€. « Je suis très engagé sur ce volet de France 2030 dédié aux métiers d’avenir, dont beaucoup sont dans l’industrie », précise le ministre. « Nous avons besoin de travailler ensemble sur les métiers d’avenir et à tous les niveaux de qualification. Besoin aussi de plus de jeunes filles dans les écoles d’ingénieurs ».

    L’Usine Nouvelle du 22 novembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France-KLM et le fonds Certares de nouveau favoris pour la reprise d'ITA Airways ?
    Suite au retrait, annoncé mardi 22 novembre, de l'armateur MSC, Air France-KLM et ses partenaires américains Certares et Delta Air Lines apparaissent de nouveau comme favoris pour la reprise de la compagnie italienne d'ITA Airways. Air France-KLM a réitéré « son intérêt pour le renforcement des liens avec ITA dans le cadre du consortium mené par Certares aux côtés de son partenaire de joint-venture, Delta Airlines ». Selon un propos rapporté par Les Echos, Air France-KLM confirme : « Nous sommes toujours en lice et les échanges [avec le gouvernement italien, NDLR] se poursuivent », tout en rappelant que le groupe ne prévoit pas, à ce stade, de prise de participation financière dans la compagnie italienne.

    Les Echos et Air & Cosmos du 23 novembre

Emploi
  • Emploi
    La difficulté de recrutement devient la première préoccupation des entreprises
    Selon le baromètre annuel Syntec Conseil de la compétitivité française, la disponibilité et la qualification de la main-d'œuvre apparaissent désormais comme le premier frein à la compétitivité, devant le coût de la main-d'œuvre et la fiscalité française, pour 37% des entreprises, y compris dans l'industrie. 84% des dirigeants interrogés jugent que les difficultés de recrutement sont un risque important pour leur entreprise. C'est le troisième sujet d'inquiétude, après les coûts de l'énergie et le coût des matières premières. « C'est la première fois que cette problématique apparaît si haut dans notre baromètre. La disponibilité d'ingénieurs et de techniciens bien formés était une double force historique du pays, aujourd'hui le marché est tendu et les compétences ne sont pas accessibles », alerte Olivier Marchal, président de Bain&Cie France et Administrateur de Syntec Conseil.

    Les Echos du 23 novembre