Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Entretien avec Didier Kayat, directeur général de Daher
    Didier Kayat, directeur général de Daher, est l’invité du podcast du Journal de l’Aviation cette semaine. Evoquant les nouveautés présentes sur le TBM960, telles « qu’une interface homme-moteur-hélice complètement électronique », ou une nouvelle cabine, « plus digitale », il indique que la stratégie de Daher est d’apporter des innovations à ses appareils tous les deux ou trois ans. Les ventes « se portent bien », tant pour le TBM que pour le Kodiak, en dépit des défis du contexte actuel : « On n’aura jamais vendu autant d’avions chez Daher qu’en 2021 », se félicite-t-il. Didier Kayat rappelle l’engagement de Daher en faveur de l’aviation décarbonée, qui représente « le nouveau challenge aujourd’hui pour les ingénieurs de l’aéronautique ». La décarbonation passera d’abord par les SAF (sustainable aviation fuel), puis, « très vite, par des solutions hybrides, électriques, et par l’hydrogène ». Le démonstrateur ecoPulse, développé en partenariat entre Safran et Airbus, doit voler cette année. Il doit permettre d’apprendre à gérer une propulsion hybride-électrique.

    Le Journal de l’Aviation du 12 mai
  • Industrie
    Daher rembourse la totalité de son PGE et sécurise un nouveau financement de 180 M€
    Daher a annoncé, mercredi 11 mai, avoir remboursé fin avril 2022 l'intégralité de son prêt garanti par l'Etat (PGE), contracté au début de la pandémie, tout en sécurisant de nouvelles sources de financement auprès de nouveaux investisseurs américains et de banques. Le remboursement de 110 M€, après une première tranche de 60 M€ en juin 2021, permet à l'entreprise de clore le prêt de 170 M€ obtenu en juin 2020. Parallèlement, Daher a obtenu un nouveau financement de 180 M€, dont 105 M€ « sous forme d’US PP (US Private Placement) auprès d’un pool de nouveaux investisseurs américains, et 75 M€ de prêt avec son pool bancaire ». Didier Kayat, directeur général de Daher, souligne : « Au-delà de la reconnaissance de la bonne gestion de Daher pendant la crise du Covid, nous avons su convaincre nos investisseurs historiques, ainsi que de nouveaux investisseurs américains, de nos perspectives réalistes, avec notamment le projet d’acquisition d’une unité de production et d’assemblage de grands ensembles ou sous-ensembles aéronautiques structuraux en Floride. Cette confiance est portée par les bases solides de Daher, sa culture d’entreprise tournée vers l’innovation, son actionnariat familial et sa gouvernance ».

    Le Figaro et Boursorama du 12 mai
  • Industrie
    L'ATR 42-600 STOL a pris son envol
    Lancé en 2019 par ATR, l'ATR 42-600S STOL a effectué avec succès son premier vol. Ce nouvel appareil de 30 à 50 places est capable de décoller et d'atterrir sur des pistes plus courtes (de 800 à 1 000 mètres). Il a entamé, mercredi 11 mai, une phase de tests au sol et en vol. L'appareil a décollé mercredi de l'aéroport de Francazal et a réalisé un vol de 2 heures et 15 minutes. A la suite de ce premier vol, les nouvelles fonctionnalités seront testées les unes après les autres, à commencer par le MFC-NG (ordinateur multifonctionnel de nouvelle génération), suivi des systèmes de freinage automatique, d'aérofreins au sol et des nouvelles puissances moteurs au décollage, a expliqué le constructeur. L'appareil adoptera sa configuration finale à la fin de l'année. Il entrera ensuite en phase de certification en 2023, puis il sera mis en service en 2024.

    La Tribune du 12 mai
  • Industrie
    Patrice Caine est reconduit dans ses fonctions à la tête de Thales à l’issue de l’assemblée générale mixte
    Le mandat de Patrice Caine, PDG de Thales, a été renouvelé pour 4 ans, à l'issue de l'assemblée générale mixte, qui s’est tenue mercredi 11 mai. Le groupe a rappelé la solidité des résultats obtenus l’an dernier, avec notamment une activité commerciale historique et des contrats significatifs, comme la vente de Rafale à la Grèce, à la Croatie et à l’Egypte, ou la deuxième génération de satellites de la constellation européenne Galileo, à qui Thales fournira 6 des prochains satellites et les équipements au sol. Pascal Bouchiat, le directeur financier, a souligné la rentabilité atteinte l’an dernier, permettant à Thales de dépasser son record de 2019 de génération de trésorerie disponible, avec 2,5 Md€. Le positionnement RSE du groupe a été rappelé : Thales a pris de nombreux engagements, autour de quatre piliers « pour un monde plus vert, plus sûr, plus inclusif » : diversité et inclusion, santé et sécurité au travail, climat et stratégie bas carbone, conformité avec la lutte contre la corruption et le trafic d’influence. « La paix et la sécurité ne peuvent plus être considérés comme acquis et sont nécessaires si l’on veut parler de soutenabilité. Nos grands investisseurs ont commencé à regarder nos activités avec un œil différent », a commenté Patrice Caine.

    Les Echos et Boursier.com du 12 mai
  • Industrie
    Plan de relance et France 2030 : l’impact à attendre sur l’emploi et le commerce extérieur
    Un rapport réalisé par le groupe de conseil PwC Strategy, intitulé « La renaissance industrielle en France à l'horizon 2030 », évalue les retombées des dispositifs du Plan de relance et de France 2030 sur la production et l'emploi industriels. Selon leur scénario dit « de référence », les experts ont retenu l'hypothèse que pour chaque euro investi par l'Etat, le secteur privé investirait 2,50 €. « C'est le ratio que l'on a constaté pour le plan hydrogène et c'est une bonne référence car il s'agit d'une filière innovante, emblématique, qui compte parmi les priorités politiques et stratégiques de la France », explique Olivier Lluansi, l’un des responsables du rapport. « Il correspond à un taux de subvention d'environ 25% », poursuit-il. Sur ces bases, les initiatives engagées ces dernières années génèreraient, selon l'étude, près de 100 Md€ d'investissements productifs, publics et privés, supplémentaires d'ici à 2030. Quelques secteurs jugés stratégiques en profiteraient particulièrement, notamment les puces électroniques et l'électrification de l'outil productif et de la mobilité. La part de l'industrie manufacturière dans le PIB du pays remonterait ainsi de 10,1% en 2019 à 12%. La France ne comblerait cependant pas son retard par rapport à la moyenne européenne, où l'industrie contribue à hauteur de 16% du PIB, selon l'étude. Sur la période, plus de 431 000 emplois, directs et indirects, seraient créés.

    Ensemble de la presse du 12 mai
  • Industrie
    La filière aéronautique face au risque de pénurie de composants électroniques
    La guerre en Ukraine, l’inflation mondiale et les conséquences de la gestion de la pandémie de Covid-19 en Chine, entraînent des tensions au niveau de l’approvisionnement en composants électroniques. « Je n’exclus pas que les chaînes de production puissent s’arrêter par manque de composants électroniques, en raison de la forte pénurie depuis deux ans, aggravée par les nouveaux confinements mis en place en Chine », déclare à L’Usine Nouvelle Olivier Andriès, directeur général de Safran : « c’est une bataille de tous les jours pour maintenir les approvisionnements ». Chez Thales, « la pénurie de puces a tendance à empirer en raison du confinement de la Chine et de la hausse de la demande en silicium dans de nombreux secteurs », reconnaît Yannick Assouad, directrice générale adjointe avionique au sein de Thales. Aux Etats-Unis, le Defense Priorities and Allocations System (DPAS), un dispositif qui permet, en cas de pénurie, de réserver des produits pour les usages militaires et non civils, vient d’être activé pour les composants électroniques, ce qui pourrait aggraver la situation. « Cette pénurie de composants électroniques devient critique pour certains sous-traitants », indique Christophe Cador, PDG de Satys et Président du Comité Aéro-PME du GIFAS. « Ils peuvent être empêchés de livrer des cartes électroniques ou des équipements. En plus du problème posé à leur client, cela a pour conséquence aussi de bloquer la facturation et donc d’impacter leur trésorerie ».

    L’Usine Nouvelle du 12 mai

Défense
  • Défense
    Loi de programmation militaire : bilan et mise en garde de la Cour des comptes
    Dans un rapport présenté mercredi 11 mai, la Cour des comptes dresse un bilan de la loi de programmation militaire (LPM) adoptée en 2018. Les crédits alloués aux armées ont bien progressé de 35,9 Md€ en 2019 à 40,9 Md€ en 2022, comme prévu. La Cour alerte toutefois sur le «  risque d'éviction sur les investissements programmés par la LPM qui restent à réaliser  », pour les années à venir. « La réalisation de “l'ambition 2030” annoncée par la LPM est confrontée au double défi de la dégradation des finances publiques à l'issue de la crise sanitaire et de l'accélération de la montée des menaces décrite dans l'actualisation stratégique de 2021 », prévient la Cour. « Le ministère des Armées doit mieux identifier et exploiter les marges de manœuvre qui peuvent se présenter à lui, notamment dans le domaine de la coopération européenne et s'agissant de la définition du périmètre des missions des armées ».

    Ensemble de la presse du 12 mai
  • Défense
    En Finlande, l'exécutif favorable à une adhésion « sans délai » à l'OTAN
    Le président de la Finlande, Sauli Niinistö, et la première ministre, Sanna Marin, se sont déclarés favorables, jeudi 12 mai, à une adhésion « sans délai » à l'OTAN. « Être membre de l'OTAN renforcerait la sécurité de la Finlande. En tant que membre de l'OTAN, la Finlande renforcerait l'alliance dans son ensemble. La Finlande doit être candidate à l'adhésion à l'OTAN sans délai », ont-ils affirmé dans un communiqué commun. Le pays devrait annoncer sa décision finale « dans les prochains jours », selon ce communiqué.

    Ensemble de la presse du 12 mai
  • Défense
    Le Royaume-Uni signe des accords de défense mutuelle avec la Suède et la Finlande
    Alors que la Suède et la Finlande devraient officialiser leur demande d’adhésion à l’OTAN dans les prochains jours, le premier ministre britannique, Boris Johnson, s’est déplacé à Harpsund (résidence de loisir officielle de la première ministre suédoise), près de Stockholm, et à Helsinki, mercredi 11 mai, pour y signer un accord de défense et de protection mutuelle avec les deux pays. « Si l’un ou l’autre des pays est frappé par une catastrophe ou victime d’une attaque, nous serons là et nous nous aiderons, y compris avec une assistance militaire », a-t-il déclaré à Helsinki. Un peu plus tôt, en Suède, il avait précisé que l’accord allait permettre de « partager des renseignements, mener encore plus d’exercices militaires conjoints et approfondir nos développements communs de technologie ». Le premier ministre britannique n’a pas exclu l’envoi de troupes britanniques, ni l’assistance de la dissuasion nucléaire. « Nous avons pour habitude de ne pas commenter ce sujet [de la dissuasion nucléaire], mais c’est à chacun des deux partenaires de formuler sa demande [d’aide] et nous prenons [cet engagement d’aide] très au sérieux », a-t-il souligné lors de la conférence de presse avec la première ministre suédoise, Magdalena Andersson. Le Royaume-Uni a également proposé de déployer du personnel de la Royal Air Force, de la Royal Navy et de l’armée de Terre britannique au Nord de l’Europe.

    Le Monde du 12 mai
  • Défense
    Florence Parly à la tête du ministère des Armées : « un cycle s’achève »
    Le Figaro recueille les propos de Florence Parly, ministre des Armées, qui prépare son départ après cinq années à la tête de son ministère. « Un cycle s’achève », confie-t-elle. À la tête des armées, elle a veillé à reconstruire et préparer les forces : pour la première fois, la loi de programmation militaire (LPM) a été respectée « à la lettre », se félicite-t-elle, avec une augmentation régulière du budget, passé de 34,2 Md€ en 2018 à 41 Md€ en 2022. En cinq ans, le monde semble avoir changé de face, avec le retour de la guerre en Europe et l’accroissement des tensions internationales : « Nous n’avons pas été surpris par ce qui s’est passé. Nous avons été surpris par la vitesse avec laquelle certaines évolutions se sont produites. Que ce soit dans l’espace, le cyber, la guerre en Europe… On avait identifié le retour des puissances, les logiques de confrontations qui pourraient ramener la guerre. On ne pensait pas que ce serait en février 2022 », souligne la ministre. « Il y a eu une forme de désinhibition des États qui a accompagné le délitement du multilatéralisme », estime-t-elle.

    Le Figaro du 12 mai

Emploi
  • Emploi
    Le salon AeroSud se tiendra le 5 juillet prochain
    AeroSud, Salon des formations et métiers aéronautiques, organisé par le pôle de compétitivité SAFE Cluster et le magazine Air & Cosmos, et dont le GIFAS est partenaire, tiendra sa 2ème édition le 5 juillet prochain à Istres. L’objectif est de créer un temps de rassemblement des acteurs des filières aéronautique, spatiale et Défense, avec une mise en lumière de l'écosystème en Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui soutient cette deuxième édition. Une première édition s'était déroulée sur la base aérienne de Salon-de-Provence en novembre 2021. Le soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et du GIFAS s'accompagne de celui de partenaires industriels et institutionnels comme le DREETS PACA, l'UIMM Alpes Méditerranée, la DGA-Essais en vol, l'AIA de Cuers, le CEAM, le GAMSTAT, le CIEH, l'Ecole de l'Air et de l'Espace, CEPA, ALAVIA, ainsi que plusieurs acteurs industriels tels que Airbus, Safran et Thales.

    Air & Cosmos du 12 mai