Synthèse de presse

Espace
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    Sodern fait évoluer son viseur d’étoiles Auriga
    Sodern lance la commercialisation d’une version améliorée d’Auriga, son viseur d’étoiles devenu un véritable succès industriel. Avec plus de 1 000 pièces actuellement sur orbite, sur les satellites de la constellation OneWeb, des satellites de connectivité, des satellites d’observation de la Terre et de nombreux cubesats, et un taux de succès des missions de 100%, Auriga s’est imposé comme une nouvelle norme sur le marché des viseurs d’étoiles. S’adressant au marché des petits satellites de moins de 500 kg et les projets du New Space à partir de 6U, Sodern lance la commercialisation d’une version améliorée d'Auriga et d’un baffle 26°. La nouvelle version bénéficie d’une optique améliorée et d’un boîtier épaissi, plus résistant aux radiations. Ces évolutions garantissent une durée de vie supérieure à 15 ans sur orbite géostationnaire et 10 ans sur orbite basse. Son volume réduit et sa masse minime de 225 g en font le viseur d’étoiles le plus compact de sa catégorie. Son industrialisation permet à Sodern de garantir un délai de livraison particulièrement court avec en permanence plusieurs centaines d’exemplaires disponibles sur étagère. Également un fait rare dans l’industrie spatiale, les tarifs sont désormais affichés en ligne et un configurateur est disponible : pour une tête optique seule incluant le logiciel, le prix HT de départ est de 49 000 €, et à partir de 45 000 € pour l’unité électronique selon la configuration requise. La société présentera en juin prochain son viseur d’étoiles diurne, dans le cadre du Salon Internationale de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris-Le Bourget 2023.

    Air & Cosmos du 2 février
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    Thales Alenia Space signe un contrat pour la propulsion d'un satellite sud-coréen
    Thales Alenia Space a annoncé la signature d’un contrat avec l'Agence spatiale coréenne KARI, portant sur la fourniture du système de propulsion électrique du satellite GEO-KOMPSAT-3. « Le satellite de télécommunications multi-bandes GK3, dont le lancement est prévu en 2027, fournira des services de communication à large bande à travers toute la péninsule coréenne et son espace maritime », précise l’agence spatiale. Dans le cadre de ce contrat, le groupe proposera sa solution de toute dernière génération TETRA. Thales Alenia Space en Belgique fournira l'unité de puissance, et l'activité Microwave & Imaging Sub-systems de Thales en Allemagne, le propulseur électrique.

    Easybourse du 2 février
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    La startup italienne Aiko s'installe à Toulouse pour développer l'intelligence artificielle en orbite
    Aiko, startup du NewSpace spécialisée dans les logiciels d'intelligence artificielle pour l'industrie spatiale, vient d'annoncer la création d'une nouvelle entité à Toulouse. Fondée en 2017 à Turin, Aiko a constitué en Italie une équipe de 30 personnes, qui a déjà développé 3 premières solutions logicielles appliquées à toute la chaîne de valeur du spatial, du segment sol jusqu'au satellite en passant par les constellations. L'essor des outils d'IA pourrait connaître un bond en avant dans les années à venir avec l'explosion du nombre de satellites envoyés en orbite et le lancement des 1ères constellations composées de plusieurs milliers de satellites. Des premiers outils ont déjà été testés en orbite sur un satellite de la société argentine Satellogic et Aiko bénéficie déjà du soutien de l'Agence spatiale européenne (ESA) dans le cadre de son programme InCubed. Pour continuer de grandir, une implantation au cœur de la capitale européenne du spatial s'est rapidement imposée comme une évidence. « Il existe vraiment un écosystème unique à Toulouse, tant au niveau des laboratoires de recherche que des entreprises. Et pour travailler avec des structures comme Airbus ou Thales, avoir une entité française change la donne », commente Aurélie Baker, responsable de la nouvelle entité d'Aiko en France. La société dispose pour le moment de bureaux dans le District, le cluster de startups du pôle de compétitivité Aerospace Valley implanté dans le B612 à Toulouse. Elle prévoit de recruter une dizaine de collaborateurs dans les 2 ans à venir avec beaucoup de profils d'ingénieurs formés à l'intelligence artificielle.

    La Tribune du 2 février

Défense
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    Thales livrera un système de défense aérienne à l’Ukraine
    Le ministère de la Défense ukrainien a confié, sous l'égide du ministère des Armées français, à Thales la conception d'un système de défense aérienne. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Oleksiy Reznikov, ministre de la Défense ukrainien, se sont rendus mercredi 1er février sur le site de Thales à Limours en Essonne, pour la signature du contrat portant sur la livraison d'un système de défense aérienne complet de courte portée pour protéger l'Ukraine, incluant notamment un radar Ground Master 200. « Ces technologies protègent de tous types de menaces, sur la totalité de l'espace aérien. Elles couvrent toute la chaîne de décision, de la détection, à l'identification jusqu'à la neutralisation », a précisé Thales.

    Ensemble de la presse du 2 février

Environnement
  • Environnement
    Nidec Leroy-Somer choisi par Airbus pour son initiative ZEROe
    Airbus a choisi Nidec Leroy-Somer pour développer un moteur électrique intégré dans son prototype de propulseur alimenté par pile à hydrogène. Leroy-Somer, qui fait partie du groupe japonais Nidec depuis 2017, va concevoir et développer une série de prototypes de moteurs électriques qui répondent à des exigences très élevées en termes de sécurité, de fiabilité, d'efficacité énergétique et de légèreté pour la puissance visée. La gestion du projet, la conception, l'ingénierie et le prototypage seront réalisés depuis son siège d'Angoulême. Les prototypes seront d'abord testés au sol sur des bancs d'essai dédiés, puis testé en vol après qualifications et validations initiales. Airbus avait dévoilé en novembre son projet d'un démonstrateur de système de propulsion à pile à combustible de la classe du mégawatt ressemblant extérieurement à un turbopropulseur. Entrant dans l'initiative ZEROe, ce moteur pourra être testé en vol à horizon 2026 à bord d'un A380. Un tel système propulsif pourrait être introduit sur un avion zéro émission à horizon 2035.

    Le Journal de l’Aviation du 2 février
  • Environnement
    Safran lance la production d’énergie solaire sur 17 de ses sites français
    Safran, accompagné par les sociétés Reservoir Sun et Idex, va équiper 17 de ses sites français en panneaux photovoltaïques et produire une partie de son énergie électrique. D’une puissance totale de près de 50 MWc, les centrales photovoltaïques seront installées principalement en ombrières de parking sur une surface totale d’un peu moins de 180 000 m2. Environ 39 GWh par an seront dédiés à l’autoconsommation pour couvrir en moyenne 15% de la consommation des sites. Les chantiers d'installation, pilotés par les 2 sociétés partenaires, débuteront cette année et s'échelonneront jusqu'au 1er trimestre 2025. Le site industriel de Safran Nacelles, à Gonfreville-Lorcher en Seine-Maritime, sera le 1er site opérationnel dès le mois de juin et la centrale du site de Safran Aircraft Engines, à Corbeil-Essonnes deviendra l'une des plus grandes centrales photovoltaïques en autoconsommation sur un site industriel en France. L'ensemble de ces centrales seront respectivement développées, financées, construites et exploitées par Reservoir Sun et Idex. Une 2ème phase d'installation sera ensuite lancée pour équiper à terme plus de 40 sites français de Safran.

    Boursorama du 2 février

Emploi
  • Emploi
    Safran Aerosystems continue de recruter à Châteaudun pour répondre à une croissance forte
    dans les métiers de l’usinage, du montage ou de la chaîne logistique. Sur le site où sont fabriqués des systèmes hydrauliques des trains d’atterrissage d’avions, 80 personnes provenant du Loiret ou du bassin parisien ont déjà été recrutées l’année dernière. « Nos besoins de recrutement ont été entendus, se félicite Philippe Zelus, Directeur général du site. C’est un score auquel on ne s’attendait pas car l’incertitude planait toujours avec la crise sanitaire ». Au Centre d’excellence industrielle de Châteaudun, ce sont plus de 320 salariés qui mettent leur expertise au service de la création, de l’usinage, de la mécanique de précision et de la réparation de composants clés. L’objectif aujourd’hui est de répondre « à une croissance forte, qui s’élève aujourd’hui à plus de 25% », poursuit Philippe Zelus. 50 postes sont donc à pourvoir à Châteaudun avec « de fortes possibilités d’évolution intra-usine ou sur un autre site du groupe ». Sont recherchés principalement des collaborateurs sur les métiers de l’usinage, du montage, de la chaîne logistique, mais aussi sur les métiers de la qualité, de l’industrialisation, de l’ingénierie ou encore de l’administration des ventes. La formation des jeunes est également un enjeu clé pour le site, avec des offres de stages et d’apprentissage. Au-delà des besoins humains, le site dunois de Safran Aerosystems investit dans le renouvellement de ses infrastructures, notamment l’atelier usinage du site.

    L’Echo Républicain du 2 février

Industrie
  • Industrie
    Qatar Airways et Airbus trouvent un accord à l'amiable concernant les A350 immobilisés
    Qatar Airways et Airbus ont annoncé conjointement avoir conclu « un règlement amiable et mutuellement acceptable » en ce qui concerne leur différend juridique sur la dégradation de certaines parties superficielles des A350 et l'immobilisation d'une partie de la flotte de la compagnie aérienne de Doha. L’annonce précise que ce règlement « n'est pas une reconnaissance de responsabilité pour l'une ou l'autre des parties ». L’accord, dont les détails sont confidentiels, met donc un terme au bras de fer engagé par la compagnie qatarie, notamment auprès de la Haute Cour de justice de Londres. Les parties vont maintenant « procéder à l’abandon de leurs réclamations légales ». Airbus annonce aussi qu'un projet de réparation est en cours sur les A350 concernés et que « les 2 parties ont hâte de remettre ces appareils en service en toute sécurité ». L’accord ouvre également la voie à la livraison des 50 A321neo commandés par la compagnie de l’alliance Oneworld et la reprise des livraisons des 23 A350-1000 encore attendus. A ce jour, Qatar Airways opère 10 A350-900 et 12 A350-1000. La compagnie avait déjà pris livraison de 19 A350-1000 et des 34 A350-900 commandés quand l’affaire avait éclaté début 2021.

    Ensemble de la presse du 2 février
  • Industrie
    Les A350 de Finnair montent en MTOW pour mieux desservir l'Asie
    Finnair a fait augmenter la masse maximale au décollage (MTOW) de 10 de ses 17 A350-900 pour leur permettre de mieux desservir le Japon et la Corée du Sud. La compagnie aérienne finlandaise s'est ainsi rapprochée d'Airbus pour modifier les appareils afin d'effacer l'impact opérationnel de l’interdiction de survoler la Russie sur ces 2 lignes les plus longues, celles reliant Helsinki à Séoul et à Tokyo. L'augmentation de MTOW, allant à jusqu'à 8 tonnes permet ainsi aux A350 d'emporter plus de passagers et de fret alors que les temps de vol ont été allongés de 15% à 40% selon les destinations. Les modifications ont été effectuées sur les appareils au cours des 2 premières semaines de janvier, avec un 1er exemplaire remis en service le 18 janvier. Finnair précise que l'augmentation de MTOW de ses A350 n'a consisté qu'en des modifications mineures, avec des mises à jour logicielles et des corrections dans la documentation des appareils, en coopération avec Airbus. La compagnie avait été la plus impactée par la fermeture de l’espace aérien russe aux compagnies européennes après l'invasion russe de l'Ukraine il y a près d'un an.

    Le Journal de l’Aviation du 2 février

Compétitivité
  • Compétitivité
    L’Union européenne affûte sa riposte au plan industriel américain
    Les réponses de l’Union européenne au plan massif de subventions américain ont été présentées mercredi 1er février par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avant que les Vingt-Sept ne se penchent sur le sujet les 9 et 10 février lors d’un sommet à Bruxelles. Alors que les États-Unis, et d’autres pays comme le Japon, l’Inde, et le Canada, ont d’ores et déjà lancé des plans pour soutenir leurs industries vertes, l’UE, déjà pénalisée par les prix élevés de l’énergie, ne veut pas prendre le risque de voir partir ses industries. La riposte de Bruxelles, qui s’inspire des propositions de la France, s’organise autour de 4 piliers : une réglementation plus simple pour accélérer les projets, un accès plus rapide des entreprises au financement, le renforcement des compétences dont les industriels auront besoin et l’accélération des négociations commerciales pour se fournir plus facilement en matériaux critiques et éviter les ruptures dans les chaînes de valeur. La commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager, a précisé que ces aménagements devaient être conçus de manière « temporaire, bien ciblée en taille et en portée », afin de prendre en compte la nécessaire préservation du marché intérieur. À ce stade, il n’est pas question pour l’UE de contracter un nouvel emprunt commun dont ne veulent pas entendre parler certains gouvernements. La Commission propose donc de recycler une partie des fonds existants, notamment ceux qui restent disponibles dans le cadre du plan de relance européen, mais aussi dans InvestEU et dans le fonds dédié à l’innovation. Cet argent irait alimenter RepowerEU, le fonds créé en 2022, qui se retrouverait ainsi doté de quelque 250 Md€.

    Ensemble de la presse du 2 février

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    La DGAC va tester le contrôle aérien à distance de l’aérodrome de Tours depuis Toulouse
    Pour la 1ère fois en France, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) va expérimenter un système de contrôle aérien à distance de l'aérodrome de Tours. Le contrôle aérien à distance (Remote Tower Center, RTC) n'a jamais été mis en place en France, mais le départ de l'armée de l’Air et de l’Espace de l'aérodrome de Tours en 2021 donne à la DGAC l'occasion de le tester. Ryanair y exploite 4 lignes et 197 000 passagers y transitaient en 2019. La Direction des services de la navigation aérienne (DSNA) a choisi la société autrichienne Frequentis, qui fournit des systèmes de communication aux centres de contrôle, pour installer une « Digital Advanced Tower » (DAT). Il s'agit d'un mât équipé de 16 caméras haute définition qui recréeront l'image à 360 degrés de l'aéroport de Tours, et de 2 caméras PTZ, à balayage panoramique, pour zoomer sur le terrain et les avions. Les images seront assemblées par un logiciel à Tours, puis envoyées à Toulouse, avec un système redondant pour éviter les coupures. « Le contrôleur aérien aura en plus une vision infrarouge pour voir la nuit et détecter des animaux le jour », explique Olivier Beaumont, chef de projet RTC à la DGAC à Toulouse. Les images seront transmises sur 5 grands écrans sur le site du Service de navigation aérienne Sud (SNA) à l'aéroport de Toulouse-Blagnac, où sera construit le 1er centre de contrôle aérien à distance de France équipé du système Frequentis. Le local sera équipé pour contrôler 5 aérodromes à terme. La DGAC fera des études de sécurité et des tests en 2024 pour s'assurer que les images envoyées par les caméras représentent exactement ce que le contrôleur voit sur place. La mise en service opérationnelle du dispositif est prévue fin 2024.

    Les Echos du 2 février