Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    « Projet de loi de finances 2025 : préserver d’abord l’innovation, la compétitivité et l’emploi de la filière aérospatiale française » – communiqué du GIFAS
    Le budget du gouvernement français et ses projets de taxes sur le secteur de l'aviation pourraient avoir un impact négatif sur l'industrie aéronautique et spatiale du pays, avertit le GIFAS ce lundi, soulignant que l'industrie aéronautique et spatiale, qu’il représente, « affirme sa solidarité totale avec le secteur du transport aérien ». Si de nouvelles taxes s’appliquaient au secteur aérien, il est nécessaire qu’elles soient adaptées pour soutenir la filière dans ses efforts constants et massifs d’innovation, de compétitivité et de décarbonation. Les nouvelles taxes pourraient notamment affecter le tourisme français et la compétitivité mondiale des entreprises françaises de l'aérospatiale et de l'aviation. L‘aéronautique « doit être soutenue et non accablée de taxes supplémentaires pour continuer à soutenir des pans entiers de l’économie française ». Par ailleurs la France ne pourra pas jouer son rôle moteur et garder son leadership sans un soutien affirmé et renouvelé de l’Etat, avertit le GIFAS, qui souligne : « pour faire de l’avion durable une réalité, il est nécessaire d’agir sur 2 leviers principaux : l’industrie et les carburants ». « Notre filière pionnière apporte autonomie et souveraineté à notre pays dans un monde de plus en plus incertain. Ne détruisons pas ce que nous faisons de mieux », conclut le communiqué.

    Zone-Bourse.com du 28 octobre
  • Industrie
    Entretien avec Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus et président du GIFAS
    Guillaume Faury accorde un entretien à la revue Le Grand Continent. Interrogé sur le rapport Draghi, qui identifie 3 domaines d’action nécessaires pour relancer la compétitivité européenne (l’innovation, la décarbonation compétitive et le renforcement de la sécurité par la réduction des dépendances), le dirigeant évoque notamment la nécessité d’une coopération européenne accrue en matière de défense. « Les États européens, qui sont souverains en matière de défense et de sécurité, doivent trouver des leviers pour coopérer et pour gagner en effet d’échelle afin de pouvoir consentir les investissements considérables nécessaires aux technologies de défense », relève-t-il. Guillaume Faury aborde également le défi de la décarbonation de l’aviation, insistant sur la nécessité du soutien des pouvoirs publics : « L’aviation, et plus généralement l’aéronautique, sont des domaines dans lesquels nous pouvons devenir leaders mondiaux et gagner la 4ème révolution de ce secteur, celle de la décarbonation. Pour cela, il faut être aidé, pas entravé […] Dans le secteur de l’aviation, je plaide pour que nous continuions à être aidés pour exceller et non pas ralentis en permanence, taxés et réglementés ». Airbus, rappelle le dirigeant, travaille sur « les 2 grands leviers » qui permettront de décarboner le secteur : l’utilisation des carburants d’aviation durables (SAF) et l’avion à hydrogène.

    Le Grand Continent du 28 octobre
  • Industrie
    La filière aéronautique au bord de la rupture ?
    Emmenées par Airbus*, les entreprises sous-traitantes de la filière bénéficient d’une forte hausse d’activité, mais sont confrontées à une trésorerie tendue et à une pénurie de main-d’œuvre. D’après une étude menée en juillet dernier par le GIFAS et la Banque de France, une capacité d’autofinancement insuffisante et un endettement élevé caractérisent la situation financière de certains sous-traitants. Le GIFAS a lancé, en février 2024, la démarche Aero Excellence, contenant notamment une grille d’évaluation numérique unique pour permettre aux fournisseurs de juger la maturité industrielle de leurs sites de production. Pour soutenir la filière, le fonds d’investissement Tikehau Ace Aéro Partenaires 2, prévu pour lever jusqu’à 800 M€, doit succéder à un premier fonds établi en urgence lors de la crise liée au Covid-19. Le Monde cite, notamment, les sociétés Mecachrome*, qui poursuit sa consolidation (avec le rachat dernièrement des actifs de l’usineur Espace), Recaero*, impactée par la grève qui paralyse Boeing, et Brown Europe*, fabricant lotois de barres métalliques pour les fixations aéronautiques, qui a été cédé à l’américain STS Metals.

    Le Monde.fr du 28 octobre
  • Industrie
    En Gironde, Saint-Gobain Aerospace inaugure sa ligne de production de hublots pour Airbus
    Saint-Gobain Aerospace* a investi 7 M€ (dont 1M€ de subvention de France Relance, soutenue par la région Nouvelle-Aquitaine) pour créer une ligne de production de hublots à Saint-Jean-d’Illac (Gironde). Inaugurée le 24 octobre, celle-ci aura une capacité de 60 000 pièces par an. Elle est dédiée à la fourniture de hublots cabine pour Airbus*, destinés à tous les avions commerciaux du constructeur européen, les A320, A321, A330 et A350. « Nos équipes de R&D ont développé un traitement de surface spécifique aux besoins d’Airbus pour atteindre des performances optiques et de durabilité maximales. Elles ont également créé un outil numérique de mesure de la qualité optique du hublot », précise David Molho, directeur général Solutions de haute performance chez Saint-Gobain.

    L’Usine Nouvelle et Sud-Ouest du 28 octobre
  • Industrie
    Lors de la visite d’Etat d’Emmanuel Macron au Maroc, des accords et partenariats industriels pourraient être signés
    La première visite d’Etat d’Emmanuel Macron au Maroc doit avoir lieu du lundi 28 au mercredi 30 octobre. Plus de 120 personnalités françaises ont prévu d’accompagner le président, dont 9 ministres, notamment de l’Economie, des Affaires étrangères, de l’Intérieur, des Armées et de l’Enseignement supérieur, et une quarantaine de dirigeants d’entreprises, parmi lesquels Ross McInnes, président de Safran*. Selon La Tribune et Les Echos, Airbus* serait en négociation avec les forces armées royales en vue de la vente de 15 à 18 hélicoptères de transport Caracal H225M.

    Les Echos et La Tribune du 28 octobre
  • Industrie
    Safran doit opérer des « arbitrages » entre la maintenance des moteurs existants et la montée en cadence de la production
    Confronté à des retards de livraisons et des problèmes de qualité de certains de ses fournisseurs, Safran* prévoit désormais de livrer 10% de moteurs Leap de moins qu'en 2023. Le Leap équipe la totalité des 737 MAX de Boeing et plus de la moitié des A320. Les activités d'après-vente du motoriste connaissent quant à elles une forte croissance. Olivier Andriès, directeur général de Safran, a indiqué aux Echos : « Nous faisons face à un conflit de priorité, qui nous oblige chaque semaine à faire des arbitrages compliqués. Il nous faut d'un côté honorer les livraisons promises à l'avionneur et de l'autre, veiller à ce que les avions des compagnies aériennes dotés de nos moteurs volent en toute sûreté ». Beaucoup de compagnies ont besoin de davantage de travaux de maintenance pour des avions qui tournent en permanence, notamment les compagnies des pays chauds, comme celles du Golfe.

    Les Echos du 25 octobre
  • Industrie
    En Occitanie, les sous-traitants français de Boeing sont dans l’expectative
    Les turbulences que traverse Boeing ont des répercussions en Occitanie. Le GIFAS est « en phase d’observation » de ces sous-traitants. À Toulouse, Safran* développe les moteurs Leap-1B pour le 737 MAX. Pour Latecoere*, Boeing représente 15% du chiffre d’affaires. Seule entreprise française à intervenir sur le fuselage du Dreamliner, Latecoere fournit les 8 portes du Boeing 787 depuis Hermosillo, au Mexique ; seule la porte du cargo 777, fabriquée à Gimont, dans le Gers, impacte la production en France. Chez Figeac Aero*, dans le Lot, les programmes Boeing pèsent autour de 6% du chiffre d’affaires consolidé du groupe ; 80 à 85% de la part d’activités liée à Boeing concernent le moteur Leap-1B de Safran. Toutefois Figeac Aero reste sur ses objectifs de 420 à 440 M€ de chiffre d’affaires.

    Le Parisien du 28 octobre
  • Industrie
    « France Industrie : préserver la compétitivité face aux risques d’un renchérissement du coût du travail » - Entretien avec Alexandre Saubot
    Alexandre Saubot, président de France Industrie, s’inquiète de la menace que fait peser le budget en discussion à l’Assemblée sur la compétitivité et l’emploi. « En matière d’industrie, tout est affaire de temps long. La désindustrialisation de la France s’est étalée sur une trentaine d’années. Le redressement amorcé en 2016 a mis du temps à produire des effets : nous avons créé un peu plus de 120 000 emplois industriels entre 2017 et 2023. Pour continuer à réindustrialiser, il faut poursuivre dans la même direction », insiste-t-il. « La meilleure contribution que l’industrie puisse apporter au rétablissement de nos finances publiques, c’est de continuer à se développer. Toutes les mesures qui affectent cette stabilité et cette confiance dans l’avenir se paieront », avertit le dirigeant.

    Le Journal du Dimanche du 27 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Pourquoi taxer davantage l’aérien ?
    Ce lundi 28 octobre, sur France Inter, le politologue Dominique Reynié commente le projet du gouvernement d’augmentation des taxes sur les billets d’avion. A ses yeux, « la hausse du prix d’un billet d’avion en France n’a aucune chance d'œuvrer à la décarbonation du monde », d’autant plus que « le transport aérien mondial ne nous attend pas pour se développer. Il atteint aujourd’hui un nouveau record ». Cette augmentation des taxes, « impuissante face au défi climatique et inefficace face au déficit, nous priverait d’une fraction de notre pouvoir d’achat et d’une partie de notre liberté », estime-t-il.

    France Inter du 28 octobre

Espace
  • Espace
    Boeing envisagerait de céder certaines de ses activités spatiales, selon le Wall Street Journal
    Le directeur général de Boeing, Kelly Ortberg, avait laissé entendre mercredi 23 octobre, lors de la présentation des résultats, qu'il était favorable à un recentrage des activités du groupe. Le Wall Street Journal a rapporté vendredi 25 octobre que Boeing envisagerait la cession de certaines de ses activités spatiales déficitaires, dont le programme Starliner.

    La Tribune et Les Echos du 28 octobre
  • Espace
    La Région Occitanie fait partie des 5 régions retenues pour accueillir une Maison du Quantique
    L'Occitanie a été sélectionnée pour accueillir l'une des 5 Maisons du Quantique impulsées par le gouvernement. 2 sites sont prévus, à Toulouse et Montpellier. La Tribune rappelle que la région, qui bénéficie de la présence d’Airbus Defence and Space* et Thales Alenia Space (TAS)*, « s'est imposée ces dernières années comme la cheffe de file de l'essor d'un internet quantique par satellite pour transmettre des informations sensibles de manière ultra sécurisée ». TAS a ainsi été sélectionné par l'Agence spatiale européenne (ESA) en tant que maître d'œuvre d'un consortium qui comprend également Airbus pour développer le projet TeQuantS1, qui vise à développer les technologies de communication quantique entre l'espace et la Terre.

    La Tribune du 28 octobre

Défense
  • Défense
    DGA : une nouvelle feuille de route et des objectifs ambitieux
    En visite sur le site de la Direction générale de l’armement (DGA) « Maîtrise NRBC » à Vert-le-Petit (Essonne), le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, accompagné du ministre délégué Jean-Louis Thiériot, a dressé un bilan de la transformation déjà amorcée de la DGA et fixé de nouveaux objectifs ambitieux pour la poursuivre. Le ministre a insisté sur la nécessité pour la DGA de renouer « avec le sentiment de l'urgence, sans renoncer, bien au contraire, à l'excellence technologique et industrielle qui fait votre identité et notre fierté. Je vous demande de renouer avec la prise de risques, oser parier sur les innovations qui feront la différence demain, et se les approprier au plus vite », a-t-il déclaré.

    La Tribune du 28 octobre
  • Défense
    L'Ukraine pourrait lever les restrictions sur l'exportation de drones
    Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a évoqué mi-octobre, au cours d'une interview à la télévision ukrainienne, la possible levée des restrictions à l’exportation de drones et de munitions téléopérées. « J'ai demandé au ministre de la Défense de réfléchir à ce que pourraient être les modèles d'exportation. Cette exportation ne devrait se faire que parmi les pays de Ramstein [alliés de Kiev participant au groupe de contact sur la défense de l'Ukraine, ou groupe de Ramstein, ndlr] », a-t-il indiqué. Depuis le début de l'invasion russe à grande échelle en février 2022, l'Ukraine a restreint l'exportation de matériel militaire à l'étranger, afin de s'assurer que l'industrie de défense du pays réponde en priorité aux besoins des forces armées. Les capacités de production domestiques auraient depuis dépassé les capacités d'acquisition des forces armées ukrainiennes.

    Les Echos du 28 octobre

Emploi
  • Emploi
    Pyrénées-Atlantiques et Landes : 200 000 embauches envisagées à l’horizon 2030
    La Semaine de l’Industrie en Pays basque et dans le Seignanx se déroulera du 5 novembre au 7 décembre. Portée par un réseau constitué autour de l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie), elle vise à promouvoir les métiers et savoir-faire de ce secteur auprès des collégiens, lycéens, apprentis et demandeurs d’emploi. L’industrie aéronautique et la métallurgie envisagent 200 000 embauches dans la région à l’horizon 2030-2035.

    Sud Ouest du 25 octobre