Synthèse de presse

Espace
  • Espace
    « La NASA a besoin de l’Europe pour retourner sur la Lune » : entretien avec Josef Aschbacher
    Josef Aschbacher, directeur général de l’Agence spatiale européenne (ESA), accorde un entretien au magazine Air & Cosmos. Il évoque la conférence ministérielle qui doit se tenir les 22 et 23 novembre prochains à Paris. Le budget visé par l’ESA est de 18 Md€, soit une augmentation d’environ 25% sur 3 ans. Une augmentation justifiée, à ses yeux, par la hausse des investissements de la Chine et des Etats-Unis, notamment, dans le secteur spatial : « c’est un package nécessaire, dont l’Europe a besoin pour garder ses talents. L’Espace est un secteur en pleine croissance, avec un retour sur investissement qui peut aller de 1 à 5. L’Espace fournit des infrastructures stratégiques qui garantissent notre niveau de vie, et la guerre en Ukraine a démontré que nous avons besoin d’indépendance ». Au sujet de la mission Artemis, il souligne : « La NASA a besoin de l’Europe pour retourner sur la Lune », évoquant notamment « le grand atterrisseur logistique européen EL3 / Argonaute, la constellation Moonlight pour les communications et la navigation, la participation à la Gateway avec les modules I-Hab et Esprit ». La conquête de Mars est aussi mentionnée, avec les missions Mars Sample Return, et ExoMars, un projet pour lequel la coopération avec la Russie a été interrompue. « L’atterrisseur sera finalement construit par l’Europe. Mais nous avons besoin aujourd’hui de trois éléments critiques pour lesquels nous demandons le soutien des Etats-Unis », précise Josef Aschbacher.

    Air & Cosmos du 13 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Les aéroports régionaux reprennent leur niveau d’activité
    Selon les dernières données de la Direction générale de l'aviation civile, le niveau d'activité de certains aéroports français a égalé fin août, voire dépassé, celui d'avant la crise sanitaire. Dans l'ensemble du pays, le trafic passager mensuel affiche un taux de 87,4% comparé à 2019. Entre janvier et août 2022, le premier aéroport régional, celui de Nice, a enregistré 8,2 millions de passagers, soit 82% de son activité d'il y a trois ans. « Malgré les obstacles, la mobilité aérienne reprend. C'est la preuve que les particuliers y voient un intérêt pour leurs déplacements, et les entreprises pour les voyages d'affaires. Les progressions les plus fortes concernent les liaisons interrégionales », souligne Nicolas Paulissen, le directeur général de l'Union des aéroports français (UAF). Pour Thomas Juin, directeur de l'aéroport de La Rochelle-Ile de Ré et président de l'UAF, des difficultés continuent toutefois à peser sur les aéroports régionaux, liées entre autres à la hausse des prix du kérosène, et à la loi Climat et résilience d'août 2021, estime-t-il. L'article 145 de la loi Climat et résilience prévoit l'interdiction des liaisons aériennes intérieures lorsqu'il existe une alternative en train de moins de 2 h 30. Même si le décret d'application n'est pas encore paru, elle génère de l'incertitude. « Elle a entraîné l'arrêt du vol Bordeaux Orly par Air France. Aucune compagnie n'a pris le risque de l'exploiter alors que cette liaison a transporté 566 000 passagers en 2019 », déplore le président de l'UAF. Pour l'UAF, affaiblir les connexions vers les aéroports parisiens, c'est fragiliser le rôle de hub d'Orly et Roissy, « en favorisant leurs concurrents étrangers », souligne Nicolas Paulissen. L’UAF a déposé un recours, avec le Syndicat des compagnies aériennes autonomes, contre la loi Climat et résilience, devant la Cour de justice de l'Union européenne.

    Les Echos du 14 octobre
  • Aviation Commerciale
    Air Canada ouvrira bientôt une ligne directe Toulouse-Montréal
    Air Canada a annoncé, jeudi 13 octobre, l'ouverture d'une liaison entre Toulouse et Montréal à compter du 2 juin 2023. Cinq vols seront assurés chaque semaine. Le lancement de cette ligne, initialement prévue pour l'été 2020, avait été reporté suite à la crise sanitaire. La liaison viendra accompagner le rapprochement des deux capitales aéronautiques, à la faveur de l'alliance entre Airbus et Bombardier, et « servira de hub vers l'Amérique du Nord », souligne La Tribune.

    La Tribune du 14 octobre
  • Aviation Commerciale
    Les compagnies aériennes américaines « sortent grandes gagnantes de la crise »
    Les Echos observent que « les grandes gagnantes de la crise de la Covid-19, au niveau mondial, sont les grandes compagnies nord-américaines ». United Airlines, American Airlines et Delta Airlines ont renoué avec des niveaux d'activité proches de 2019 et des résultats financiers encore meilleurs. La montée du dollar face à l'euro, en outre, les favorise. Delta Air Lines a annoncé jeudi des résultats record au troisième trimestre. Avec 14 Md$ de chiffre d'affaires, la compagnie a réalisé le meilleur été de son histoire en termes de recettes, en hausse de 11%, comparées à l'été 2019, et sa deuxième meilleure performance en termes de marge opérationnelle (12%). Son partenaire, Air France-KLM, profite aussi pleinement du retour massif des passagers sur les lignes transatlantiques, et plus spécialement, des touristes américains en Europe.

    Les Echos du 14 octobre

Sécurité
  • Sécurité
    Le consortium mené par Airbus et Capgemini sélectionné par le ministère de l'Intérieur pour le contrat Réseau Radio du Futur (RRF)
    Le consortium mené par Airbus et Capgemini a été sélectionné par le ministère français de l'Intérieur et de l'Outre-mer pour développer le « Réseau Radio du Futur » (RRF), le réseau haut débit sécurisé et résilient pour les forces de sécurité intérieure et de secours. Lancé en 2017 par le président Emmanuel Macron, le programme RRF a vocation à équiper jusqu'à 400 000 policiers, gendarmes ou personnels de préfecture et la sécurité civile sollicitée en cas de crise, selon le ministère. Le contrat s’élève à 540 M€, selon les chiffres du Figaro. Dans le cadre de RRF, Airbus fournira, par son activité, une solution qui permettra aux différents acteurs de communiquer via ce nouveau réseau, avec le soutien de différents partenaires, dont Econocom, Prescom, Samsung et Streamwide. De son côté, Capgemini intégrera les nombreuses expertises apportées par l'ensemble des partenaires du projet. Il s'agit notamment de Dell Technologies pour l'infrastructure cloud qu'il fournira, en soutien aux services de télécommunications 5G d'Ericsson. Guillaume Faury, CEO d'Airbus, a déclaré : « Je tiens à remercier le ministère de l'Intérieur pour la confiance renouvelée qu'il nous accorde dans le cadre de ce programme stratégique pour les services de sécurité et de secours français. Toutes nos équipes ont été mobilisées pour apporter une solution sécurisée et souveraine pour mener à bien des missions de la plus haute criticité au service des citoyens français. Ce projet, qui s'inscrit pour Airbus dans la lignée des autres grands programmes de communication sécurisée menés par notre groupe, démontre l'importance de la modernisation de ces systèmes critiques, à l'échelle nationale et européenne ».

    Le Figaro du 14 octobre
  • Sécurité
    Cybersécurité : Thales et Microsoft développent une offre dédiée aux environnements cloud Microsoft Sentinel et Microsoft Defender
    Thales développe avec Microsoft une offre commune de solution de cybersécurité dédiée aux environnements cloud Microsoft Sentinel et Microsoft Defender. Les services de détection et de réponse de Thales combinent l'expertise et les processus des Security Operations Centers (SOC) du groupe avec les technologies de sécurité Microsoft, pour fournir des services à haute valeur ajoutée aux équipes de sécurité et aux Responsables de la Sécurité des Systèmes d'Information (RSSI) des administrations, des opérateurs et de toutes les entreprises du secteur privé. Pierre-Yves Jolivet, Vice-Président Solutions de cyberdéfense chez Thales, commente : « L'offre conjointe que Thales a développée avec Microsoft permet de proposer le meilleur des deux suites de détection et de réponse en alliant l'exigence de qualité des produits Microsoft Sentinel et Microsoft Defender et les services experts de SOC de Thales, et ce, pour fournir une palette complète de services de détection, de veille, d'analyse et de réponse en temps réel ».

    Zone-Bourse.com du 14 octobre
  • Sécurité
    Guillaume Poupard (ANSSI) appelle à « un changement d'échelle » de la cybersécurité française
    A l’occasion des Assises de la Cybersécurité 2022, qui se déroulent du 12 au 15 octobre à Monaco, le directeur de l'ANSSI, Guillaume Poupard, a prononcé un discours lors duquel il a insisté sur la nécessité de faire croître le secteur de la cybersécurité pour que les entreprises et collectivités de toutes tailles soient protégées « au juste niveau ». Il a notamment appelé à une continuité dans le renforcement des textes réglementaires. La directive NiS 2, publiée cette année à l'échelle de l'Union européenne, vise à imposer des standards de sécurité à des milliers d'entreprises sensibles supplémentaires. NiS 2 doit être transposée à l'échelle française. « Je retiens de mon mandat que cette approche est efficace », affirme le dirigeant, formulant le souhait que le travail réglementaire sur cette directive se poursuive. Guillaume Poupard a également insisté sur la prévention. « Cybermalveillance.gouv.fr doit être connu de chaque français, ce n'est pas encore le cas », a-t-il regretté. Cette plateforme gouvernementale, lancée en 2017, donne aux victimes, particuliers comme professionnels, l'accès à des ressources en cas de cyberattaque.

    La Tribune du 14 octobre

Industrie
  • Industrie
    Entre grandes entreprises et startups, l’essor des partenariats
    Le Monde consacre un article aux coopérations entre grands groupes et startups. Selon le baromètre de la relation startup/grand groupe 2020, réalisé par Le Village by CA avec Capgemini, plus de huit groupes sur dix ont réalisé un programme avec une startup. A travers ces partenariats, « les grands groupes veulent tester de nouveaux produits. Certains sont dans une démarche de veille afin d’anticiper les tendances, tandis que d’autres ont une approche de vente commune permettant ainsi d’accroître la valeur ajoutée dans la relation avec leurs clients », explique Marwan Elfitesse, responsable des programmes startup de Station F, à Paris, un campus qui a abrité plus de 5 000 jeunes pousses depuis sa création, en juin 2017. Sur la trentaine de programmes partenaires de Station F, un tiers est porté par de grandes entreprises, dont Thales, BNP, Microsoft, Ubisoft et Cegid (Compagnie européenne de gestion par l'informatique décentralisée, qui propose des solutions de gestion cloud pour les entreprises et le secteur public). Cegid a lancé début octobre son deuxième programme d’accompagnement et de mentorat auprès de sept nouvelles startups.

    Le Monde du 13 octobre
  • Industrie
    Dassault Aviation : TAG Maintenance Services devient Dassault Aviation Business Services (DABS)
    TAG Maintenance Services, l'un des principaux fournisseurs de services de maintenance, de réparation et de révision de l'industrie aéronautique, est rebaptisé Dassault Aviation Business Services (DABS). Ce nouveau nom reflète la place importante qu'occupe ce réseau européen au sein de l'organisation mondiale de soutien MRO de Dassault Aviation, qui comprend 40 sites de service en usine et 20 installations de service autorisées dans le monde entier. Les plus importants centres, notamment ceux du Bourget, de Mérignac, de Little Rock ou encore de Genève, sont en mesure d’offrir un support client « couvrant de la maintenance en ligne jusqu’aux visites C », indique Aerobuzz, ainsi que des mises à niveaux exclusives comme un « upgrade FalconEye », ou encore une rénovation complète de la cabine aux standards du moment. « Les clients verront un nouveau nom, mais l'engagement à appliquer une technologie avancée et la qualité de service ultime restera plus fort que jamais », a déclaré Franck Madignier, président de DABS. « En fait, depuis l'acquisition par Dassault Aviation [intervenue en 2019, ndlr], nous avons investi massivement pour nous étendre à de nouveaux sites, moderniser nos installations et, comme toujours, rester à la pointe de l'activité MRO ».

    Aerobuzz du 14 octobre
  • Industrie
    L'AESA certifie le PW127XT-M pour équiper les ATR 42 et 72
    L'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a délivré une certification de type aux avions ATR 72 et 42, équipés du nouveau moteur PW127XT-M de Pratt & Whitney Canada. « Dotée des derniers matériaux et des dernières technologies disponibles sur le marché », la nouvelle série de moteurs permet d'atteindre un niveau d'efficacité supérieur et de prolonger le temps de vol des appareils, ce qui se traduit par une réduction de 20% des coûts de maintenance et une amélioration de 3% de la consommation de carburant par rapport au PW127-M, précise ATR. « L'obtention de la certification de type de l'EASA est une étape importante vers l'entrée en service de ce nouveau moteur standard sur nos avions ATR », déclare Stéphane Viala, vice-président senior de l'ingénierie d'ATR. « Les équipes d'ATR ont travaillé avec nos partenaires de Pratt & Whitney Canada et les autorités pour obtenir la certification et se rapprocher de l'objectif de fournir aux clients des avions régionaux turbopropulsés encore plus économiques et durables. Avec des avantages en termes de coûts de maintenance, d'économies de CO2 et de capacité SAF, il aidera les compagnies aériennes telles qu'Air Corsica, notre client de lancement, à remplir ses engagements industriels en faveur d'une aviation à faibles émissions ». Dévoilé au salon aéronautique de Dubaï en 2021, le nouveau moteur PW127XT-M entrera en service chez Air Corsica avant la fin de l'année.

    Simple Flying du 14 octobre
  • Industrie
    Le gouvernement prévoit de nouvelles aides pour les entreprises
    Le ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, a déclaré jeudi 13 octobre vouloir mettre en place dès novembre de nouveaux dispositifs d’aides aux entreprises. « Il n’est pas question de perdre une partie de notre tissu économique, une partie de notre tissu industriel à cause de cette augmentation des prix de l’électricité ou du gaz », a-t-il insisté. Bruno Le Maire, accompagné d’Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, et de Roland Lescure, ministre délégué chargé de l'Industrie, ont reçu jeudi matin les fédérations professionnelles (MEDEF, CPME, FCD, FNSEA, UIMM). L’augmentation des prix de l’électricité et du gaz fait courir un « risque majeur » à l’industrie française, et pourrait conduire à une réduction de la production industrielle de 10% au quatrième trimestre sur un an, a indiqué Bruno Le Maire, citant une estimation de France Industrie. Face à cette menace, le ministre a promis un dispositif « le plus simple, le plus rapide, le plus massif possible pour toutes les PME, toutes les entreprises industrielles qui ne pourraient pas payer leur facture d’ici la fin de l’année ». Roland Lescure, dans un entretien aux Echos, détaille : « Nous demandons [au niveau européen, ndlr] une refonte complète du régime d'aide, pour que la France puisse se donner les moyens de protéger leurs industries nationales. Nous voulons aussi renégocier le fonds Ukraine de 3 Md€. Nous voulons négocier une révision du critère d'éligibilité de 3% du coût de l'énergie sur le chiffre d'affaires 2021 car cela exclut des entreprises qui sont devenues cette année énergo-intensives. On voudrait aussi doubler les trois plafonds de l'aide de 2,25 et 50 M€, pour que les montants versés puissent aller jusqu'à 100 M€. Nous demandons également à ce que le critère d'Ebitda soit revu. Aujourd'hui, il faut un Ebitda négatif pour être éligible, ce qui revient à intervenir trop tard. Nous souhaitons que les entreprises qui ont connu une simple baisse d'Ebitda puissent être éligibles ».

    Les Echos et Ensemble de la presse du 14 octobre
  • Industrie
    Mecachrome se positionne sur les pièces de rechange avec Rossi Aéro
    Les Echos reviennent sur l’acquisition, fin septembre, par Mecachrome, de 78,2% des parts de Rossi Aéro, spécialiste des pièces réalisées à la demande dans des délais courts, auprès de la société d'investissement Tikehau Ace Capital. Mecachrome est ainsi devenu l’actionnaire majoritaire de la société. Les dirigeants de Rossi Aéro, Matthieu et Céline Rossi, conservent 21,75% du capital. Matthieu Rossi reste président de la filiale et devient responsable de la division Speedshop de Mecachrome et membre du comité stratégique. « Rossi Aéro conserve une autonomie de gestion car il doit garder son agilité pour travailler sur le segment d'activité spécifique de la pièce de rechange », explique Christian Cornille, le président de Mecachrome. « Cette acquisition complète notre offre en donnant la possibilité aux clients d'avoir accès aux deux productions de série et d'urgence », se félicite-t-il. « Avec le redémarrage de l'activité, il y a des ruptures dans la supply chain qui nécessitent d'avoir des acteurs comme Rossi Aéro ». Rossi Aéro anticipe une remontée de son chiffre d’affaires à 22 M€ en 2022. De son côté, Mecachrome, qui emploie 3 700 personnes, devrait réaliser un chiffre d'affaires de 450 M€ en 2022.

    Les Echos du 14 octobre
  • Industrie
    Air & Cosmos : dossier « MRO »
    Air & Cosmos consacre cette semaine un dossier à la reprise du marché MRO (Maintenance, Repair and Operations), qui accompagne celle du trafic aérien. « La crise nous a obligés à nous restructurer, mais en même temps nous avons commencé à développer les projets digitaux […] et la maintenance prédictive », explique Anne Brachet, vice-présidente exécutive de Air France-KLM E&M. Philippe Rochet, président de Sabena technics, affirme pour sa part : « sur les 10 dernières années, Sabena technics a plus que doublé son chiffre d’affaires, et je suis convaincu qu’elle mettra moins de 10 ans pour à nouveau le doubler, car il y a encore d’importants besoins en Europe ». Un article est consacré à Safran Nacelles, dont le site de Pont-Audemer (Eure) poursuit sa montée en puissance, à la faveur, notamment, de l’augmentation des cadences des avions commerciaux, dont l’A320neo. La société PPG Coatings, basée au Havre, accélère quant à elle dans les revêtements de surface, bénéficiant de nouveaux débouchés, offerts en particulier par le secteur de l’aviation d’affaires.

    Air & Cosmos du 13 octobre

Défense
  • Défense
    L’Allemagne propose un bouclier anti-aérien européen à l’OTAN
    14 pays de l'OTAN, et la Finlande, en cours d'adhésion, ont signé, jeudi 13 octobre, une lettre d'intention pour un « bouclier du ciel européen » (Européen Sky Shield Initiative). Les États-Unis n'apparaissent pas dans la liste, mais l'initiative va s'intégrer dans la défense antimissile américaine en Europe, avec un rôle prépondérant donné au poste de commandement de Ramstein, installé en Allemagne. Ces « nouveaux moyens, totalement interopérables et intégrés de façon transparente dans la défense aérienne et antimissile de l'OTAN, renforceront considérablement notre capacité à défendre l'Alliance contre toutes les menaces aériennes et antimissiles », a commenté le secrétaire général adjoint de l'Alliance, Mircea Geoana. « Avec cette initiative, nous assumons notre responsabilité commune en matière de sécurité en Europe, en regroupant nos ressources », a déclaré la ministre de la Défense allemande, Christine Lambrecht. L'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Norvège, les Pays-Bas, la Belgique, la Hongrie, la République tchèque, la Slovaquie, la Roumanie, la Bulgarie, la Slovénie, le Royaume-Uni et la Finlande ont décidé de s'associer à l'initiative allemande. La France n'en fait pas partie, ni la Pologne.

    Le Figaro et Zone-militaire du 14 octobre