Synthèse de presse

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    EasyJet fermera sa base de Toulouse en mars 2025
    Face au déclin du trafic sur les grandes liaisons intérieures françaises, easyJet a décidé de fermer, fin mars 2025, sa base sur l’aéroport de Toulouse-Blagnac. « Une décision justifiée par une combinaison de facteurs, dont une reprise plus lente post-Covid et la pression inflationniste qui influe sur la capacité d’easyJet à investir davantage en France », a précisé la compagnie. Présente depuis 12 ans, la base de Toulouse compte 2 avions et 125 salariés qui se verront proposer des offres de reclassement sur les 6 autres bases françaises. Les 2 appareils seront réaffectés à une autre base française. Certaines dessertes seront toutefois maintenues, comme celle de Paris-Orly. Mais l'absence d'avion et d'équipage basés entraînera une suppression des vols au départ de Toulouse en tout début et fin de journée. La compagnie britannique prévoit en outre le transfert d’un avion de Roissy à Orly et un plan limité de départs volontaires pour le personnel de cabine de 3 des bases françaises de la compagnie.

    Ensemble de la presse du 10 septembre
  • Aviation Commerciale
    Un nouvel actionnaire pour Corsair
    Si la Commission européenne valide le plan de restructuration de la compagnie, le PDG du groupe agro-industriel Advens-Geocoton, Abbas Jaber, devrait devenir le nouvel actionnaire de Corsair, en apportant 15 M€ à la compagnie, soit 40 % du capital. Français issu de la diaspora libanaise du Sénégal, il possède un groupe qui annonce 227 M€ de chiffre d’affaires en 2022. « Abbas Jaber faisait partie des actionnaires du 1er tour de table de 2020 et il figurait même au conseil de surveillance. Il connaît donc bien la compagnie et sa décision est une marque de confiance », précise Pascal de Izaguirre, le PDG de Corsair, qui prévoit une finalisation en fin d'année. 12 M€ seront versés par le bloc d'actionnaires actuels, détenteurs de 52 % du capital, et 3 M€ par le conseil régional de la Guadeloupe, pour 8 % du capital. Soit 30 M€ au total, conformément à l'objectif du plan de restructuration.

    Ensemble de la presse du 10 septembre

Industrie
  • Industrie
    Safran veut acquérir la société américaine CRT
    Dans le but de renforcer son réseau mondial de maintenance et de réparation sur le continent américain, Safran Aircraft Engines a annoncé vouloir acquérir la société CRT (Component Repair Technologies). Acteur mondial de la réparation de pièces de moteurs aéronautiques basé à Mentor aux Etats-Unis, CRT compte aujourd’hui plus de 450 salariés. L’entreprise est spécialisée dans la réparation de pièces de grande dimension pour les moteurs CFM56, LEAP1 et les moteurs de forte puissance. Ce projet d’acquisition s’inscrit dans le plan de montée en capacité de Safran Aircraft Engines qui comprend des investissements importants sur l’ensemble des sites existants et la création de nouveaux sites, pour permettre d’accompagner la forte croissance de la flotte mondiale équipée de moteurs LEAP. L’acquisition devrait être bouclée d’ici la fin de l’année 2024.

    Le Figaro du 10 septembre
  • Industrie
    FEV lance sa division aérospatiale
    FEV, fournisseur de services d'ingénierie dans les domaines de la mobilité, de l'énergie et des logiciels, lance FEV Aerospace. « FEV Aerospace s’adresse à la fois aux clients traditionnels de l’industrie aéronautique et spatiale et aux entreprises et startups qui investissent dans de nouveaux domaines tels que la mobilité aérienne avancée et le NewSpace. », explique Patrick Hupperich, PDG du groupe FEV. Dans les années à venir, la durabilité sera le principal moteur d’innovation de l’industrie aéronautique. Outre les piles à combustible à hydrogène vert et les carburants aéronautiques durables (SAF), FEV Aerospace se focalise donc essentiellement sur les groupes motopropulseurs électriques, les technologies de batteries et les concepts de recyclage qui s’y rattachent.

    Aeromorning et Air&Cosmos du 10 septembre
  • Industrie
    Guillaume Faury optimiste quant à la nouvelle technologie des moteurs
    Le PDG d'Airbus a déclaré que la nouvelle technologie de motorisation « open rotor », testée par CFM International, offrait des gains d'efficacité et des réductions d'émissions prometteurs. « Nous sommes encore en train de tester le rotor ouvert et de valider le bruit, les vibrations, les performances. Nous ne sommes pas parvenus à la conclusion que l'open rotor allait s'imposer. Nous espérons que ce sera le cas, car il a le potentiel d'être beaucoup plus économe en carburant ». CFM International, coentreprise entre Safran Aircraft Engines et GE Aerospace, qui célèbre ce mois-ci son 50ème anniversaire, effectue depuis plusieurs mois les essais en soufflerie d’un ensemble de technologies qui pourraient aboutir à un moteur à rotor ouvert. Ce turboréacteur se destine à équiper la prochaine génération d'avions commerciaux de type Airbus A320 et Boeing 737. Avec un objectif : atteindre la même puissance que leur moteur actuel - le LEAP 1 - tout en réduisant l'empreinte environnementale d'au moins 20 %. Guillaume Faury a réitéré l'objectif d'Airbus de lancer le développement d'un nouveau jet d'ici la fin de la décennie.

    Reuters du 10 septembre

Espace
  • Espace
    La mission Polaris Dawn de SpaceX a pris son envol
    La capsule Dragon Resilience de SpaceX a décollé mardi 10 septembre depuis le centre spatial Kennedy en Floride, à bord d'une fusée Falcon 9. Après une dizaine de minutes de vol, Crew Dragon était en orbite avec ses 4 passagers. Baptisée Polaris Dawn, cette mission spatiale de 5 jours est la 1ère 100 % privée, financée par le milliardaire Jared Isaacman, qui s'est déjà rendu dans l'espace en 2021 lors d'une autre mission orbitale de SpaceX qu'il avait affrétée. A ses côtés : 2 employées de SpaceX, Sarah Gillis et Anna Menon et Scott Poteet, ancien pilote de l'armée de l'Air américaine. Le vaisseau doit mener son équipage jusqu'à une altitude de 1 400 km, soit plus loin que l’ISS et un record pour un objet habité en orbite autour de la Terre. Il reviendra ensuite en orbite à 700 km d’altitude. Jeudi, Jared Isaacman et Sarah Gillis devraient alors effectuer la 1ère sortie extravéhiculaire d’astronautes privés. Polaris Dawn est aussi l’occasion de mener une trentaine de petites expériences scientifiques.

    Ensemble de la presse du 11 septembre
  • Espace
    Un Salon du spatial organisé en Occitanie dès 2026
    La région Occitanie a annoncé le lancement d'un Salon du spatial à Toulouse à partir de 2026. Il sera organisé tous les 2 ans dans la ville rose en alternance avec le Salon du Bourget et en collaboration avec les principaux acteurs de la filière, le CNES, le GIFAS, mais aussi les établissements de formation du secteur. La présidente de la région, Carole Delga, a indiqué que cette manifestation sera l'une des actions phares de la nouvelle convention de partenariat pour 2024-2027 signée entre la région et le CNES. « L'idée est de mettre en lumière le leadership européen de la région Occitanie sur la thématique du spatial en organisant un événement de dimension internationale à Toulouse », explique Jalil Benabdillah, vice-président de la région chargé de l'Economie.

    La Dépêche, La Tribune Toulouse et France Bleu du 10 septembre
  • Espace
    Pierre Cardin habille les astronautes de l’ESA
    Lundi 9 septembre avaient lieu les derniers essayages des tenues d’entraînements des astronautes européens, signées Pierre Cardin. Un partenariat inédit et inattendu initié par l’Agence Spatiale Européenne. « Ça doit être confortable, mais si c'est élégant, c'est encore mieux. Je dois travailler sur la Lune plus tard, alors si ce n'est pas confortable, je ne suis pas efficace », a déclaré l’astronaute allemand Mathias Mauer au micro de France Info. Une fois validées, ces tenues seront envoyées à Cologne, où se situe le centre d'entraînement de l’ESA.

    Science&Vie du 10 septembre
  • Espace
    Une saga spatiale dans « Le Monde »
    La création du quotidien, en 1944, coïncide avec le lancement des premières fusées. Spoutnik, le 1er homme dans l’espace, les missions sur la Lune, les programmes Apollo, l’épopée Ariane… A l’occasion de ses 80 ans, Le Monde revient sur ces années durant lesquelles le journal a raconté les enjeux géostratégiques de la conquête du ciel et y évoque nombre d’anecdotes. Le 1er numéro du quotidien est daté du 19 décembre 1944. Quelques jours plus tard, dans l’édition du 28 décembre, le mot « fusée » apparaît déjà. La décennie 1960 est la plus légendaire des pans de l’histoire spatiale. Cela commence avec Youri Gagarine, qui devient le 1er homme dans l’espace le 12 avril 1961. Conscient de l’importance de l’événement, Le Monde titre sur 6 colonnes à la une. Ce « papier » est prêt depuis un moment mais la journaliste ignore, lorsqu’elle le rédige, le nom de l’homme qui partira là-haut. Elle met donc un « X » lors de la seule fois qu’elle l’évoque, prévoyant qu’on lui substitue au dernier moment le patronyme du pilote soviétique. Malheureusement, le secrétaire de rédaction qui s’occupe de la page l’omet et le « X » est publié ! Aujourd’hui, alors que l’on s’apprête à retourner sur la Lune et même à aller vers Mars, « Le Monde » a fait aussi sa mue technologique dans la couverture du secteur, en proposant par exemple des infographies animées sur le télescope James-Webb ou Ariane 6 et des « lives » sur des missions phares.

    Le Monde du 11 septembre

Emploi
  • Emploi
    Job dating à Toulouse
    Le groupe d’ingénierie Segula qui compte de nombreuses filiales dans le monde, dont une à Colomiers spécialisée dans l’industrie aérospatiale, annonce son intention de recruter une soixantaine de personnes localement. Pour pourvoir ses postes, un job dating est organisé à Toulouse mardi 17 septembre. Les compétences recherchées couvrent les secteurs de la production de la chaîne d'assemblage, l’ingénierie mécanique et électrique, la supply chain, les fonctions support, etc. Le groupe Segula compte recruter 2500 personnes en France en 2024.

    Actu Toulouse du 11 septembre