Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    157 appareils de la famille A320neo supplémentaires commandés par easyJet
    Après l’approbation de ses actionnaires, easyJet a confirmé auprès d’Airbus une commande ferme de 157 appareils de la famille A320neo. La commande comprend 56 A320neo et 101 A321neo et également l’augmentation d’une commande existante de 35 A320neo vers des A321neo. « L’accord fait partie du plan de renouvellement et d’amélioration de la flotte d’easyJet et apporte également des améliorations substantielles en matière de durabilité à son activité », a indiqué aujourd’hui Airbus dans un communiqué. La famille A320neo est le monocouloir le plus populaire au monde, ayant remporté plus de 18 000 commandes auprès de près de 140 clients sur tous les marchés. En intégrant des moteurs et des « sharklets » de nouvelle génération, l’A321neo, le plus grand membre de la famille A320neo, apporte une réduction du bruit de 50% et plus de 20% d’économies de carburant et de CO2 par rapport aux avions monocouloirs de la génération précédente. À ce jour, plus de 5 600 A321neo ont été commandés par plus de 100 clients à travers le monde.

    Ensemble de la presse du 20 décembre
  • Industrie
    Aura Aero reçoit une commande pour 50 ERA fermes et 100 options supplémentaires
    Aura Aero vient de remporter une grosse commande en provenance des États-Unis pour ERA, son futur avion de transport régional à propulsion hybride-électrique de 19 places. L'opérateur texan JSX, spécialisé dans les vols à la demande affaires et loisirs, a signé une lettre d'intention pour acquérir jusqu'à 150 ERA, 50 avions fermes et 100 en option, un contrat valorisé à près de 2 Md$ au prix catalogue de l'avionneur, soit sa plus importante vente potentielle à ce jour. JSX aligne aujourd'hui 47 ERJ 135/145 et propose jusqu'à 120 vols charters publics quotidiens depuis l'Arizona, la Californie, le Colorado, la Floride, le Nevada, le Nouveau-Mexique, New York et le Texas. Aura Aero confirme de son côté que son carnet de commandes vient d'atteindre une valeur de l'ordre de 8 Md$. Aura Aero vise particulièrement l'Amérique du Nord et les États-Unis pour imposer ERA, à l'instar du protocole d'accord signé avec Republic Airways, une des principales compagnies CPA (Capacity Provider Airline) américaines. Le calendrier d'ERA prévoit un 1er vol en 2026 et une entrée en service en 2028. L'avion octomoteur hybride utilisera des turbogénérateurs développés par Safran Helicopter Engines et Safran Electrical & Power.

    Ensemble de la presse du 20 décembre
  • Industrie
    Lufthansa Group commande 40 B737 MAX-8 et 40 A220-300
    Lufthansa Group a annoncé aujourd’hui une commande de 40 B737 MAX-8 et 60 autres appareils Boeing en option, qui lui permettra notamment de réintégrer la famille des B737 au sein de sa flotte. Lufthansa Group avait lancé le B737 en 1967, retirant son dernier B737NG en 2016 alors qu’il commençait son programme de modernisation de la flotte à l’échelle du groupe. Le groupe aérien allemand, qui comprend les compagnies aériennes Lufthansa, Austrian Airlines, Brussels Airlines, SWISS et Eurowings, a passé une série de commandes de gros porteurs ces dernières années pour accélérer le remplacement des avions plus anciens. Son carnet de commandes actuel auprès de Boeing comprend des commandes fermes de 34 B787 Dreamliner, 7 B777-8 Freighters et 20 B777-9. Parallèlement, Lufthansa Group a passé une commande ferme de 40 A220-300 supplémentaires pour sa flotte court et moyen-courrier. L’A220 est en service au sein du groupe aérien allemand depuis 2016. Avec sa dernière commande, Lufthansa Group renforce sa relation de longue date avec Airbus, dont elle vient de recevoir le 700ème appareil. Depuis l’A300 dans les années 1970, le groupe Lufthansa exploite tous les membres de la famille Airbus, de l’A220 à la famille A320, en passant par l’A330/A340, l’A350 et l’A380.

    Ensemble de la presse du 20 décembre
  • Industrie
    Airbus favorable à un consortium pour reprendre Atos BDs
    Airbus a repris des négociations avec Atos pour l'acquisition de la branche Atos BDs (Eviden). L’avionneur européen s’intéresserait de près au rachat de cette partie d’Atos qui regroupe les activités cybersécurité, big data et supercalculateurs, mais envisagerait, selon des informations de Challenges, un montage impliquant plusieurs entreprises regroupées dans un consortium. Il faut pour cela trouver les bons partenaires. Thales aurait été sollicité pour former la paire avec Airbus, avant peut être, l'entrée d'un 3ème acteur. Le groupe industriel réserve pour le moment sa réponse. Le groupe Dassault aurait également été consulté pour intégrer le consortium, mais ne se serait pas montré intéressé pour le moment. L'opération BDs montée par Airbus doit également une méfiance autour de la branche Defence and Space d’Airbus, actrice dans ce dossier et située en Bavière. Les 2 entités sont néanmoins déjà partenaires depuis de longues années dans le secteur de la cybersécurité et ont déjà signé des accords de partenariat stratégiques. Dans le même temps, le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky continue les négociations pour prendre le contrôle de Tech Foundations, la partie d’Atos consacrée aux services d’infogérance. L’homme d’affaires devait initialement prendre une participation dans Atos BDs à la demande du groupe, qui cherchait à scinder ses activités pour faire face au mur de dette.

    Challenges du 20 décembre

Espace
  • Espace
    Après un an d'interruption, 24ème décollage réussi pour le lanceur New Shepard de Blue Origin
    Blue Origin a fait décoller avec succès sa fusée réutilisable New Shepard mardi 19 décembre depuis l’ouest du Texas. Le lanceur a atteint 100 km d'altitude après s'être séparé de sa capsule et avant de revenir sur Terre, offrant à son propulseur son 9ème voyage dans l'Espace. La capsule, inhabitée, a mis sur orbite 33 charges utiles scientifiques avant de revenir au sol. Le décollage de New Shepard avait été reporté de 24h en raison d’un problème technique au niveau des systèmes au sol. L’explosion en plein vol de la précédente mission en septembre 2022 avait abouti au crash de l'étage de propulsion de la fusée, qui ne transportait aucun équipage. New Shepard se retrouvait alors clouée au sol après 22 missions spatiales réussies depuis 2015, dont 32 touristes envoyés dans l’espace en 6 vols à partir de 2021. L’enquête menée par le régulateur américain de l’aviation (FAA) a conclu en septembre 2023 à « la défaillance structurelle d’une tuyère de moteur causée par des températures de fonctionnement du moteur plus élevées que prévu ». L’agence exigeait alors 21 actions correctives avant d’autoriser la reprise des vols. Blue Origin travaille actuellement sur le développement de son lanceur lourd New Glenn, dont le 1er vol est programmé pour 2024. Mesurant 98 m de hauteur, cette fusée aurait la capacité de transporter jusqu'à 45 tonnes en orbite terrestre basse et disposerait d’un 1er étage réutilisable jusqu’à 25 fois.

    Ensemble de la presse du 20 décembre
  • Espace
    Le Sénégal réceptionne son 1er nanosatellite à Montpellier
    Le Sénégal a réceptionné vendredi 15 décembre son 1er nanosatellite à Montpellier en présence de Moussa Baldé, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Le pays espère lancer en 2024 son satellite, destiné à la collecte de données et d'imagerie. Dénommé GAINDESAT-1 (Gestion automatisé d'INformations et de données environnementales par SATellite), il entre dans la catégorie des CubeSat. Le projet permettra donc de prendre des images du Sénégal pour tester un certain nombre d'applications en agriculture et en gestion forestière, entre autres. Le Centre spatial universitaire de Montpellier (CSUM) avait été retenu grâce à son expérience du 1er CubeSat français. Un 1er groupe de 3 ingénieurs a été envoyé en octobre 2020 à Montpellier, suivi d'un 2ème de 5 ingénieurs et 5 techniciens l'année suivante. Après leur formation, ces 13 ingénieurs et techniciens supervisés par les ingénieurs du CSUM et suivis par des enseignants-chercheurs sénégalais ont participé à la fabrication du satellite, pour un coût de 1 M$. Un second satellite est prévu, lui aussi réalisé par l'équipe sénégalaise et renforcera la collecte de données ainsi que l'imagerie.

    Le Point du 19 décembre
  • Espace
    Un satellite militaire français espionné par le programme américain Nemesis
    Le National Reconnaissance Office (NRO), agissant pour le compte de la National Security Agency (NSA), l’agence américaine dédiée au renseignement électronique, aurait fait manœuvrer l’un de ses satellites espions près d’Athena-Fidus, un satellite militaire de télécommunication franco-italien, à un moment où la Direction générale de l’armement (DGA) s’apprêtait à procéder au 1er tir de qualification du missile balistique stratégique M51-3, le 18 novembre dernier, à Biscarrosse. L’objet espion, le satellite d'interception (SIGINT) américain Palladium At Night (Pan, également identifié comme USA 207), serait l'un des deux satellites géostationnaires du programme secret Nemesis destiné à intercepter les transmissions vers les satellites de communication. Les États-Unis représentent la moitié des 92 cas d'ingérence dans des entreprises françaises par extraterritorialité du droit relevés par la DGSI depuis 2020 jusqu'à fin 2022, la Chine occupant la 2ème place. La France, pourtant, a rejoint, en 2020, l’initiative « Combined Space Operations » (CSpO), avec les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, l’Allemagne et la Nouvelle-Zélande. Celle-ci doit permettre de mieux « coordonner les capacités alliées, d’en augmenter la résilience pour assurer le soutien aux opérations multi-domaines, de garantir un accès libre à l’Espace et d’y protéger les moyens qui s’y trouvent, le cas échéant en coalition ». En outre, les forces américaines sont aussi invitées à participer à l’exercice spatial AsterX, organisé tous les ans par le Commandement de l’Espace (CdE). À l’occasion de la dernière édition de ces manœuvres, l’armée de l’Air & de l’Espace avait souligné le renforcement progressif de la coopération entre la France et les États-Unis dans le domaine spatial.

    Intelligence Online et Zone militaire du 19 décembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Corsair trouve les 30 M€ nécessaires à sa recapitalisation
    La compagnie aérienne Corsair, le transporteur français qui dessert principalement l’outre-mer, avait besoin d’être recapitalisée à hauteur de 30 M€, pour rembourser ses emprunts contractés pendant la pandémie. En dépit du redémarrage de l’activité, l’entreprise n’avait pas dégagé de profits lors de l’exercice 2022-2023 clos en septembre. C’est finalement le pool d’acteurs du tourisme antillais qui avaient repris Corsair en novembre 2020, qui vont apporter 15 M€, aux côtés de la République du Congo, qui apportera les 15 M€ manquants. Le pays espère avec cet investissement en finir avec le monopole d’Air France sur les liaisons Paris-Brazzaville. Pour assurer à 100% sa survie, la compagnie aura aussi besoin que l’État renonce à une partie ou à la totalité de ses créances sociales et fiscales sur Corsair, soit plus de 140 M€. Des discussions sont en cours avec le Ciri (comité interministériel de restructuration industrielle) et Corsair souhaiterait arriver à un accord dans les prochaines semaines. Il faudra ensuite convaincre la Commission européenne de la légalité de ce plan, qui jugera également si ces nouvelles aides d’État ne constituent pas une distorsion de concurrence. Une décision de Bruxelles n’est pas attendue avant mi-2024.

    Le Figaro du 20 décembre

Compétitivité
  • Compétitivité
    L’Europe et les Etats-Unis prolongent la trêve pour résoudre leur conflit douanier sur l’acier
    Le temps de trouver un accord définitif sur la taxation par les Etats-Unis des importations d'acier et d'aluminium en provenance de l'Union européenne (UE), Européens et Américains ont décidé d'un commun accord de prolonger la trêve conclue en 2021 et dont l'échéance arrivait à la fin de l'année. Les exportateurs européens d'acier et d'aluminium continueront pendant 15 mois de bénéficier de quotas sans droits de douane pour leurs ventes aux Etats-Unis. Les partenaires se donnent jusqu'en mars 2025 pour résoudre leur différend né de la décision de Donald Trump, en 2018, d'instaurer des droits de douane sur les importations d'acier (25%) et d'aluminium (10%) pour des raisons de sécurité nationale. Par mesure de rétorsion, les Européens avaient imposé des taxes sur un éventail de produits américains importés, comme le whisky et les motos Harley-Davidson, qui ont été suspendues avec cette trêve. Bruxelles assure notamment que Washington a accepté d'envisager de « nouvelles exclusions des droits de douane pour les exportateurs de l'Union européenne ». Dans l'immédiat, le prolongement de la trêve évitera aux exportateurs européens de devoir s'acquitter de 1,5 Md€ de droits de douane par an. Les 2 parties disposent désormais du « temps nécessaire » pour parvenir à cet accord, selon la Commission européenne.

    Les Echos du 20 décembre

Environnement
  • Environnement
    Air France-KLM réaffirme son engagement sur les SAF après les objectifs fixés par l’OACI
    Air France-KLM vient de réaffirmer ses engagements sur les carburants d’aviation durable (SAF), alors que l’OACI vient de se fixer un nouvel objectif intermédiaire de décarbonation à 5% d’incorporation de SAF en 2030. En 2023, les compagnies du groupe Air France-KLM ont ainsi incorporé 80 000 tonnes de SAF, soit près du double que le volume incorporé en 2022, faisant du groupe le 1er utilisateur mondial de SAF pour la 2ème année consécutive. Ceci représente un taux d'incorporation de 1% (contre 0,6% en 2022). Tout au long de l’année, le groupe a poursuivi le travail de sécurisation de volumes futurs de SAF, en vue d’atteindre son objectif d’incorporation d’au moins 10% de SAF dans son approvisionnement total de carburant d’ici 2030. Le groupe a ainsi signé des contrats d'approvisionnement et des protocoles d'accord avec des producteurs de SAF du monde entier et investi directement dans des unités de production. En 2022, Air France-KLM était le 1er utilisateur mondial de SAF, représentant 17% de la production mondiale de carburant durable, alors qu'il n'a consommé dans le même temps que 3% de la production mondiale de kérosène conventionnel. Le tiers de ses besoins à horizon 2030 seraient sécurisés grâce à des contrats d'approvisionnement historiques avec Neste et DG Fuels, pour un total de 1,6 million de tonnes. Des protocoles d'accord ont aussi été signés avec Engie (projet KerEauzen, France), EDF (projet Take Air, France), Elyse Energy (projet BioTfuel, France), TotalEnergies (France), OMV (Autriche), Raven (Etats-Unis), et Groupe International SAF+ (Canada).

    Air & Cosmos du 20 décembre

Sécurité
  • Sécurité
    Drone XTR remporte le marché de la surveillance des aéroports
    La Direction des services de la navigation aérienne (DSNA) vient de confier à la micro-entreprise havraise Drone XTR le soin de détecter les intrusions de drones dans le ciel des 8 premiers aéroports régionaux (Nice, Beauvais, Nantes, Toulouse, etc.). L'entreprise forte de seulement 5 salariés a remporté, pour 5 ans, ce contrat à 7,2 M€ devant Thales et Cerbair entre autres. Drone XTR, fondée en 2014, jouit d'une solide antériorité dans la détection d'engins volants sans pilote. Sa solution « de contrôle aérien à basse hauteur » équipe aujourd'hui plus d'une soixantaine de sites privés sensibles : établissements industriels, centrales nucléaires, parcs d'attraction, résidences de VIP, etc. La société membre du cluster Normandie AeroEspace estime qu'il faudra entre 3 et 6 capteurs pour chaque aéroport en fonction de la longueur de la zone d'approche des avions. Une fois les antennes installées, les données concernant les intrusions (numéro de série du drone, heure et position GPS de son décollage, vitesse et périmètre de vol) seront communiquées en temps réel au contrôle aérien.

    La Tribune du 20 décembre