Synthèse de presse

Espace
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    Lancement de la Chaire Espace de l'ENS-PSL
    Une nouvelle chaire de recherche à l’Ecole Normale Supérieure (ENS-PSL), consacrée aux sciences humaines et sociales appliquées au secteur spatial, a été inaugurée le 1er février, en présence, notamment, de Frédéric Worms, directeur de l’ENS-PSL, de Stéphane Israël, président exécutif d’Arianespace et président de la Fondation de l’ENS, et d’Hervé Derrey, PDG de Thales Alenia Space et président de la commission Espace du GIFAS. L’initiative est portée par la Fondation de l’ENS, et bénéficie des soutiens du GIFAS, d’Airbus, d’Air Liquide, d’ArianeGroup, d’Eutelsat, de Safran, de Sodern, de Thales Alenia Space et du CNES. La direction scientifique de la chaire est confiée à Stéphanie Ruphy, philosophe des sciences, entourée d’une équipe pluridisciplinaire de chercheurs de l’ENS-PSL. Cette chaire a vocation à s'engager dans 3 axes de recherche cruciaux, reflétant la diversité des enjeux liés à l'exploration spatiale : les usages et représentations de l’Espace à travers les âges (connectivité, constellations, exploration, vol habité, protection de l’environnement et, à plus long terme, potentiel énergétique des ressources spatiales) ; l’Espace, à la fois bien commun et enjeu de souveraineté (comment en tirer toutes les ressources scientifiques et économiques sans privatisation excessive, tout en évitant la pollution et préservant la stabilité du milieu) ; et le défi « Space for Climate » (les apports de l’Espace à la préservation de la planète et les usages durables de l’Espace).

    Air & Cosmos du 2 février
  • Espace
    Projet Carioqa : un accéléromètre quantique envoyé dans l’Espace pour mesurer le champ gravitationnel terrestre
    Le projet européen Carioqa, coordonné par le CNES et réunissant 17 partenaires institutionnels et industriels, vise à placer en orbite un accéléromètre quantique d’ici à la fin de la décennie. L’objectif est de mesurer le champ gravitationnel de la Terre, avec une précision inédite. Les applications sont multiples : hydrologie (détection des réserves d’eau dans les sous-sols), océanographie, glaciologie, climatologie (anticipation des crues et des sécheresses…). Le projet est financé par la Commission européenne au travers du programme Horizon Europe. La première réunion de la phase A, prévue pour 1 an et consacrée à l’étude de faisabilité, a eu lieu le 16 janvier, en présence des partenaires du projet, dont le CNES, Airbus, le DLR (l’agence spatiale allemande), l’ONERA, Leonardo et Exail. Exail développe la source laser multifonctionnelle du capteur, précise L’Usine Nouvelle. Le cœur du capteur est quant à lui conçu par Airbus.

    Le Monde du 2 février et L’Usine Nouvelle du 26 janvier
  • Espace
    La sonde japonaise SLIM est de nouveau désactivée
    La sonde japonaise SLIM (Smart Lander for Investigating Moon), qui avait aluni le 20 janvier dernier, est de nouveau désactivée pour les 2 prochaines semaines, a annoncé l'agence spatiale JAXA. En raison d'un problème moteur, la sonde s'était posée de manière inclinée et ses cellules photovoltaïques ne recevaient pas la lumière du soleil, ce qui avait obligé la JAXA à la désactiver dans un 1er temps, avant un bref réveil dû au changement d’inclinaison des rayons solaires. « Après avoir terminé ses opérations les 30 et 31 janvier, SLIM est entrée dans une période de repos de 2 semaines pendant la longue nuit lunaire », a déclaré la JAXA sur le réseau social X. « Bien que SLIM n'ait pas été conçue pour les nuits lunaires rigoureuses, nous prévoyons d'essayer de la faire fonctionner à nouveau à partir de la mi-février, lorsque le soleil brillera à nouveau sur ses cellules photovoltaïques », a-t-elle ajouté.

    La Tribune du 2 février

Environnement
  • Environnement
    Dassault Aviation et le Groupe ADP s’associent en faveur de l’aviation durable à l’aéroport du Bourget
    Dassault Aviation, sa filiale Dassault Falcon Service (DFS) et le Groupe ADP annoncent s’associer « pour faire de l’aéroport de Paris-Le Bourget un aéroport pionnier en matière d’aviation durable ». D’une durée de 5 ans, le protocole signé entre les partenaires renforce leur action en matière de décarbonation à l’aéroport du Bourget, dans de nombreux domaines, notamment la distribution et l’utilisation de SAF (Carburant d’Aviation Durable), l’utilisation de moyens électriques pour l’ensemble des opérations au sol (avitaillement, roulage, tractage, etc…), ou le recours à la géothermie pour alimenter les bâtiments et les hangars de l’aéroport. « Chez Dassault Aviation, nous sommes convaincus que l’aviation d’affaires doit être l’avant-garde de l’aéronautique en matière de décarbonation […]. Nous explorons plusieurs pistes technologiques, dont celle des SAF qui nous paraît très prometteuse : nos Falcon peuvent d’ores et déjà voler avec un carburant contenant 50% de SAF. Toutefois, seuls des mélanges à 30% sont aujourd’hui disponibles sur le marché. Il faut donc accélérer la dynamique », a déclaré Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation. « Avec Dassault Aviation, nous nous engageons, de manière inédite, pour faire de l’aéroport de Paris-Le Bourget un modèle d’opérations décarbonées, grâce à un déploiement à l’échelle des carburants durables et à l’électrification de toutes les opérations au sol », explique Augustin de Romanet, PDG du Groupe ADP.

    Bourse-Direct du 2 février

Industrie
  • Industrie
    L’Open Fan, focus sur une révolution au service de l’aviation durable
    L’Usine Nouvelle rappelle que Safran Aircraft Engines et l’ONERA ont débuté à Modane les 1ères campagnes d’essais en soufflerie de l’ECOENGInE, un démonstrateur du futur Open Fan. Le magazine détaille « l’innovation de rupture » que représente ce moteur. L’Open Fan consiste en un moteur non caréné, ce qui permet de diminuer la masse et la traînée de la soufflante. Cette architecture est le pilier du programme de démonstration technologique CFM RISE, qui équipera, vers le milieu de la prochaine décennie, la nouvelle génération d'avions moyen-courriers d'Airbus et Boeing. Le moteur pourra de plus être alimenté soit en kérosène, soit en carburants d’aviation durable (SAF), soit en hydrogène. La consommation de SAF pourrait réduire les émissions de CO2 jusqu’à 80%, selon Safran.

    L’Usine Nouvelle du 2 février
  • Industrie
    Dans la vallée de l'Arve, un laboratoire pour permettre aux industriels de tester la 5G
    Installé à Cluses, dans la vallée de l’Arve (Haute-Savoie), par le CETIM (Centre technique des industries mécaniques), un 1er laboratoire « FabLab 5G » doit permettre aux industriels de la région de s'approprier la 5G, une technologie cruciale pour l’avenir de l’industrie, qui offre notamment des débits plus élevés, une latence réduite et une capacité de connexion simultanée accrue. Si les grands groupes tels qu’Airbus ou ArcelorMittal ont adopté la technologie, les besoins des PME restent particulièrement importants.

    Les Echos du 2 février
  • Industrie
    La famille Dassault détient plus des 2/3 du capital de Dassault Aviation
    Selon une déclaration publiée mercredi par l'Autorité des marchés financiers (AMF), la société par actions simplifiée Groupe Industriel Marcel Dassault (GIMD), contrôlée par la famille Dassault, a franchi en hausse le seuil des 2/3 du capital de l'avionneur Dassault Aviation. Suite à une acquisition d'actions sur le marché, GIMD détenait 66,77% du capital et 79,69% des droits de vote de Dassault Aviation, le 29 janvier dernier.

    Les Echos Investir du 2 février
  • Industrie
    Guillaume Bourdeloux devient directeur général du Salon du Bourget
    Le Conseil d’administration de la SIAE (Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace) a nommé Guillaume Bourdeloux au poste de directeur général du Salon du Bourget, annoncent le GIFAS et la SIAE. Il succède à Gilles Fournier, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Guillaume Bourdeloux, issu de l'Armée de l'Air et de l'Espace, ingénieur aéronautique et pilote de chasse, aura la mission de piloter et de faire évoluer l’organisation des prochaines éditions du Salon. « Le GIFAS se félicite de l’arrivée de Guillaume Bourdeloux à la tête du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace, au moment où le Salon, comme la filière aéronautique et spatiale, sont en pleine transformation, avec des enjeux majeurs d’avenir, telle la décarbonation du secteur aérien et spatial », a déclaré Frédéric Parisot, délégué général du GIFAS. « Je me réjouis de l’arrivée au GIFAS et à la SIAE de Guillaume Bourdeloux, je suis convaincu que son expérience aéronautique apportera le dynamisme nécessaire à la bonne conduite de l’organisation de notre bel événement », se félicite Emmanuel Viellard, commissaire général du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace et Président de la SIAE.

    Ensemble de la presse du 2 février

international
  • international
    Les livraisons d’Embraer en hausse de 13% en 2023
    L’avionneur brésilien Embraer annonce avoir livré 181 avions en 2023, soit une augmentation de 13% par rapport à 2022 (160 appareils livrés en 2022). 75 avions ont été livrés au 4ème trimestre 2023, dont 49 avions d’affaires (30 légers et 19 moyens), 25 avions commerciaux et 1 avion militaire C-390. L’avionneur a indiqué qu’il continue de faire face à des retards dans la chaîne d’approvisionnement, qui ont affecté les livraisons de 2023. Le carnet de commandes au 31 décembre a augmenté de 1,2 Md$ par rapport à 2022, atteignant une valeur de 18,7 Md$ en 2023, le chiffre le plus élevé enregistré depuis 2018.

    Aerobuzz et Le Journal de l’Aviation du 2 février
  • international
    Boeing 737 MAX : la fragilité des nacelles, un problème non encore résolu
    L'Usine Nouvelle consacre un article au Boeing 737 MAX, rappelant que l’entrée d'air des nacelles de l’ensemble des appareils de cette famille présente un défaut potentiellement dangereux, selon la FAA. Cette dernière a publié, le 8 août 2023, un document faisant état d’une fragilité au niveau de l’entrée d’air des nacelles, qui pourrait entraîner un phénomène de surchauffe et endommager la structure lorsque le système anti-givrage fonctionne. « Le départ de l'entrée d'air peut endommager le fuselage et/ou les fenêtres, entraînant potentiellement une décompression de l’appareil et constituant un danger pour les passagers assis près des fenêtres à l'arrière de l'aile et/ou des dommages par impact au niveau de l'aile, des gouvernes et de l'empennage, ce qui pourrait entraîner une perte de contrôle de l'avion », envisage la FAA. Si Boeing avait jugé l’été dernier le scénario de la FAA « extrêmement improbable », ses déboires récents remettent en lumière ce problème. Les nacelles du 737 MAX, équipé du moteur LEAP 1-B de CFM International, sont conçues et fabriquées par Boeing lui-même.

    L’Usine Nouvelle du 2 février

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    La desserte subventionnée de Paris-Orly par Air Corsica et Air France sera maintenue
    La commission de Délégation des services publics a rendu un avis favorable à la reconduction du duo Air Corsica-Air France sur la desserte subventionnée de Paris-Orly, pour la période de 2024 à fin 2027. Le choix de la commission doit encore être entériné par le Conseil exécutif et l'Assemblée de Corse. Le vote est prévu le 29 février et l'ensemble de la classe politique corse et des syndicats locaux ont déjà pris position en faveur du renouvellement de la délégation de service publique (DSP) à Air Corsica et Air France.

    Les Echos du 2 février