Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Safran prévoit de livrer environ 1 700 moteurs LEAP en 2023
    Safran, qui a présenté la semaine dernière d’excellents résultats pour 2022, prévoit un chiffre d'affaires d'au moins 23 Md€ et un résultat opérationnel d'environ 3 Md€ en 2023. Une performance que Safran compte atteindre en raison d'une augmentation d'environ 50% du nombre de livraisons de moteurs LEAP, soit environ 1 700 moteurs. Safran a notamment remporté le contrat pour équiper de moteurs LEAP les 400 Airbus et Boeing commandés par Air India, c’est-à-dire plus de 800 moteurs. Safran prévoit également une hausse entre 20% et 22% du chiffre d'affaires des activités de services des moteurs civils en 2023.

    Ensemble de la presse du 20 février
  • Industrie
    Le projet de loi pour une « industrie verte » en cours d’élaboration
    Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, en visite, vendredi 17 février, sur le site de l’entreprise Saipol, à Sète, a déclaré : « Nous voulons donner un grand coup d’accélérateur à la réindustrialisation, grâce à l’industrie verte qui est l’avenir du pays ». Le projet de loi sur l’industrie verte vise à « donner l’opportunité à notre industrie de se décarboner et dans le même temps à développer de nouveaux secteurs industriels comme l’hydrogène, l’électrolyse, les panneaux solaires, tout ce qui est lié aux énergies renouvelables, l’électricité nucléaire, les semi-conducteurs », a commenté le ministre. Annoncé début janvier par Bruno Le Maire lors de ses vœux, le texte devrait être présenté en Conseil des ministres entre mai et juin, avant d’être débattu à l’Assemblée nationale en juin ou juillet, indique Le Figaro.

    Le Figaro du 20 février
  • Industrie
    Entretien avec Olivier Andriès, directeur général de Safran
    Olivier Andriès, directeur général de Safran, est l’invité du Podcast du Journal de l’Aviation. Il commente les résultats annuels du groupe, qui témoignent d’une nouvelle année de croissance. Safran enregistre « des résultats très satisfaisants dans un contexte macro-économique difficile », marqué par la forte reprise de la demande accompagnée d’une « crise de l’offre », souligne-t-il. 2022 a vu la signature d’importants contrats, le moteur LEAP, codéveloppé avec GE, totalisant notamment « 70% des commandes pour l’A320neo » en 2022. D’importantes commandes ont également été enregistrées dans le domaine des équipements, dont le remplacement de tous les freins acier par des freins carbone pour le compte de la compagnie American Airlines. Le secteur Défense a également été très dynamique, Olivier Andriès se félicitant particulièrement de la signature du contrat de Phase 1B du Système de combat aérien du futur (SCAF). Safran a mené en 2022 des cessions et acquisitions pour renforcer ses activités, avec en particulier l’acquisition d’Orolia, qui a fait de Safran « l’un des grands acteurs européens pour le temps résilient », et celle de Cilas dans le domaine des lasers. Le groupe a massivement recruté : « 17 000 personnes ont été recrutées en 2022, dont 4 500 en France », souligne Olivier Andriès. En 2023, 12 000 recrutements sont prévus à l’échelle du groupe, dont à nouveau environ 4 500 en France.

    Le Journal de l’Aviation du 17 février

Défense
  • Défense
    Safran : la DGA certifie le drone Patroller
    La Direction générale de l'armement (DGA) a certifié, mercredi 15 février, le drone tactique de reconnaissance et surveillance Patroller, dont Safran est maître d’œuvre. L'armée de Terre en a commandé 14 exemplaires en 2016. Doté de la boule optronique Euroflir 410 et de capteurs, notamment un système d'écoute et un radar, le Patroller offrira « une image d'une qualité exceptionnelle », déclare Olivier Andriès, directeur général de Safran (cité par le Figaro), dans les domaines du visible et de l'infrarouge. Possédant 20 heures d'autonomie, il volera à plus de 7 000 mètres d'altitude à la vitesse maximum de 314 km/heure, dans un rayon d'action de 180 km. Egalement certifié par l'agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) pour voler dans l'espace aérien civil, il pourra être utilisé dans le cadre de la sécurisation de grands évènements tels que les JO de Paris en 2024. « Le Patroller répond aux besoins des armées. C'est une plateforme modulaire qui pourrait accueillir d'autres charges utiles. Nous sommes d'ailleurs prêts à développer une version armée en un temps record », indique Olivier Andriès.

    Ensemble de la presse du 20 février
  • Défense
    La Corée du Nord procède à un nouveau tir de missiles balistiques, le second en moins de 48 heures
    La Corée du Nord a tiré deux missiles balistiques à courte portée lundi 20 février, a annoncé Séoul. Ce lancement intervient moins de 48 heures après que Pyongyang a effectué ce qu'il a qualifié d'exercice « surprise » de tir d'un missile balistique intercontinental (ICBM), samedi 18 février. Le Japon a précisé que l’ICBM lancé le 18 février a volé pendant 66 minutes avant de retomber dans sa zone économique exclusive (ZEE). En réponse, la Corée du Sud et les Etats-Unis ont organisé des exercices aériens conjoints dimanche, mobilisant un bombardier stratégique et des avions de chasse furtifs.

    Ensemble de la presse du 20 février
  • Défense
    Entretien avec Sébastien Lecornu, ministre des Armées
    Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a accordé un entretien au Parisien, dimanche 19 février. Il évoque l'incertitude de la situation en Ukraine sur le court terme : « Nul ne sait comment la situation peut évoluer », déclare-t-il. Réaffirmant le soutien militaire de la France à l'Ukraine face à la Russie, il indique ne pas exclure de former des pilotes ukrainiens. Il rappelle la complexité logistique des transferts d'avion. La livraison de chars légers AMX-10 est annoncée et devrait intervenir « dès la fin de la semaine prochaine ». « Un engagement majeur comme en Ukraine nous montre l’importance de renforcer le renseignement, la capacité des états-majors à bien fonctionner ensemble, le rôle des frappes en profondeur, de la défense sol-air, etc. Autant de priorités de notre prochaine loi de programmation militaire », explique Sébastien Lecornu, qui souligne « l’équilibre à trouver entre d’une part la rusticité et la masse et d’autre part le niveau de sophistication technologique » : « j’ai demandé à la Délégation générale pour l’armement (DGA) de réfléchir, en plus de nos programmes plus sophistiqués, à des armements plus rustiques, moins technologiques, ne coûtant pas très cher, pour certains non réutilisables. Pour les drones, on va débloquer 5 Md€ dans la prochaine loi de programmation militaire (LPM 2024-2030), ce qui est colossal ».

    Le Parisien du 19 février

Ukraine
  • Ukraine
    La guerre en Ukraine au cœur de la Conférence de Munich sur la sécurité
    La Conférence de Munich sur la sécurité a débuté ce vendredi 17 février. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'est exprimé à distance. Le président français, Emmanuel Macron, et le chancelier allemand, Olaf Scholz, ont ensuite pris la parole. « La Russie ne peut et ne doit pas gagner cette guerre, sinon c'est la stabilité mondiale qui serait remise en cause », a prévenu Emmanuel Macron. « Nous sommes prêts à intensifier notre soutien à l'Ukraine et nous sommes prêts à un conflit prolongé », a-t-il assuré. Samedi, dans un entretien au Journal du Dimanche, au Figaro et à France Inter, il a souligné vouloir « la défaite » de Moscou face à l'Ukraine, tout en mettant en garde ceux qui veulent « avant tout écraser la Russie ». « Ce ne sont pas nos livraisons d'armes qui prolongent la guerre », a de son côté déclaré Olaf Scholz. « Plus tôt le président Poutine comprendra qu'il n'atteindra pas son objectif impérialiste, plus grandes seront les chances d'une fin de guerre rapide et d'un retrait des troupes de conquête russes », a-t-il ajouté. Samedi 18 février, le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, a présenté son pays comme un champion de « la paix ». La vice-présidente américaine, Kamala Harris a de son côté déclaré que les États-Unis sont « troublés par le fait que Pékin a approfondi ses relations avec Moscou depuis le début de la guerre ». La vice-présidente a également accusé pour la première fois la Russie d’avoir perpétré des « crimes contre l’humanité » depuis le début de son invasion de l’Ukraine.

    Ensemble de la presse du 20 février
  • Ukraine
    Entretien avec Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN
    Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, accorde une interview à quatre médias européens, dont Le Figaro. « Moscou est prêt à payer un prix humain très élevé », estime-t-il. « Ce dont la Russie manque en qualité, elle essaie de le compenser en quantité », souligne Jens Stoltenberg. Interrogé sur l’opportunité pour l’Europe de conquérir davantage son autonomie en matière de Défense, vis-à-vis des États-Unis, et d’intensifier ses propres efforts militaires, il répond : « Je soutiens les efforts supplémentaires des alliés européens pour renforcer leur Défense, mais il ne s’agit pas d’une alternative. Ce que nous avons vu avec la guerre en Ukraine, c’est l’importance pour l’Amérique du Nord et l’Europe de se tenir ensemble. Nous devons nous rappeler que 80% des dépenses de l’OTAN proviennent d’alliés non européens et les pays qui ont apporté le principal soutien à l’Ukraine depuis 2014 sont les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni ». « L’important est le lien transatlantique entre l’Amérique du Nord et l’Europe. Cette solidarité stratégique a été démontrée par la guerre », souligne-t-il.

    Le Figaro du 20 février
  • Ukraine
    A l’Ecole militaire, un colloque pour tirer les leçons de la guerre en Ukraine
    Jeudi 16 février, un colloque intitulé : « Guerre en Ukraine : un an après, quelles leçons ? » s’est tenu à l'Ecole militaire, à Paris. Le conflit russo-ukrainien a notamment été marqué par l'irruption massive des drones, y compris civils. « On assiste à un emploi massif de drones, chargés d'aller frapper dans la profondeur », a souligné le général Pierre-Joseph Givre, du Centre de doctrine et d'enseignement du commandement. Si l'aviation n'est plus déterminante, elle reste centrale, a souligné le général d'aviation Vincent Breton. Cette guerre se joue, de plus, pour la première fois, « dans les sept milieux de la conflictualité moderne : terre, air, mer, espace, cyber, informationnel et électromagnétique », souligne l’armée. L’importance de l’« agilité » semble également cruciale : « Ce qu'on a appris en Ukraine, c'est l'importance d'avoir des systèmes de commandement décentralisés au plus près des hommes, le tout avec l'appui d'un très bon renseignement satellitaire », estime le général Schill, chef d'état-major de l'armée de Terre.

    Les Echos et Le Figaro du 20 février

Espace
  • Espace
    Constellations de satellites : un algorithme pour mieux évaluer les risques de collision en orbite
    Des chercheurs toulousains du LAAS-CNRS (Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes) ont conçu, en collaboration avec le LIP (Laboratoire de l'Informatique du Parallélisme) de Lyon, un algorithme capable de calculer avec précision le risque de collision en orbite. Après des tests au sol, l'algorithme a été intégré au logiciel Asteria (Autonomous Collision Risks Management) développé par le CNES, qui vise à mettre en œuvre des stratégies d'évitement autonomes, par des satellites capables de rectifier leur trajectoire seuls en cas de besoin. Le logiciel a été embarqué en juin 2021 à bord d'OPS-SAT, un cubesat expérimental de l'Agence spatiale européenne (ESA). « Ces dernières années, une multitude de nouveaux acteurs se sont positionnés sur la surveillance de l'espace ou les opérations en orbite, à l'instar de Share My Space ou Aiko, récemment installés à Toulouse », observe La Tribune. Le LAAS a également participé à un projet collaboratif financé par le CNES et impliquant Thales Services et Thales Alenia Space, sur le thème de la gestion des risques de collisions dans l'espace avec l'essor des constellations, indique le quotidien.

    La Tribune du 20 février

Emploi
  • Emploi
    Des milliers de postes à pourvoir dans le secteur aéronautique en France
    Dans un contexte de reprise spectaculaire de l’industrie aéronautique, les entreprises recrutent et forment : « Airbus a près de 10 ans de production devant lui. Cela veut dire aussi que ses milliers de sous-traitants dont des centaines en France, ont eux aussi du travail pour les 10 ans à venir », souligne Aerobuzz. Le GIFAS a mis en service récemment un site internet qui recense des emplois proposés par ses membres : laerorecrute.fr. C’est l’un des outils de l’opération L’Aéro Recrute. Le salon du Bourget sera placé, du 19 au 25 juin 2023, sous le signe de la décarbonation de l’aviation et sous celui du recrutement et de la formation.

    Aerobuzz du 20 février