Synthèse de presse

Espace
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    Lancement du satellite Biomass de l’ESA le 29 avril 2025
    Le satellite Earth Explorer Biomass de l'ESA, construit par Airbus Defence and Space*, sera lancé le 29 avril 2025. Cette mission vise à fournir des données précises et détaillées sur la biomasse forestière, permettant aux scientifiques de surveiller la déforestation. Ces données améliorent la compréhension du cycle mondial du carbone et optimisent les prévisions des modèles climatiques. « Le rôle des forêts dans le cycle mondial du carbone n'est pas entièrement compris. Nous manquons de données sur les stocks et les flux de carbone, la dynamique des forêts (croissance, régénération, mortalité) et leur réaction au changement climatique », explique Björn Rommen, scientifique de la mission Biomasse à l'ESA. Le satellite Biomasse cartographiera avec précision la biomasse aérienne sur de vastes zones, grâce à un radar qui fonctionnera de jour comme de nuit. Les données du satellite pourront, par ailleurs, être utilisées pour mesurer la vitesse et la structure de la glace souterraine en Antarctique, cartographier la géologie souterraine des déserts et déterminer la topographie sous une végétation dense.

    Aerocontact du 25 avril 2025
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    Portrait de l’astronaute Jean-François Clervoy
    Jean-François Clervoy, astronaute de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et fondateur d’Air Zero G, a marqué de son empreinte l’histoire de l’exploration spatiale. Diplômé de l'Ecole Polytechnique de Paris et de l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique et de l'Espace à Toulouse, il devient ingénieur Navigant d'Essai. En juin 1992, il intègre le corps des astronautes de l'ESA et volera 2 fois à bord de la navette spatiale Atlantis, puis une 3ème fois à bord de Discovery, totalisant 675 heures dans l’espace. Jean-François Clervoy est aujourd’hui le président d'honneur de Novespace qui a pour vocation de promouvoir la micropesanteur en tant qu’outil d’expérimentation scientifique.

    Aerocontact du 25 avril 2025
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    Essai réussi pour le P160C, futur moteur des lanceurs Ariane 6 et Vega
    Le moteur de qualification P160C a été testé avec succès le 24 avril 2025 au Port spatial de l’Europe en Guyane française. Développé conjointement par ArianeGroup* et Avio, le P160C est une évolution du moteur P120C. Composant commun aux 2 lanceurs européens, il équipera les boosters d’Ariane 6 et le 1er étage de Vega-C et Vega-E. Il s’agit d’un des plus gros propulseurs à poudre monobloc en fibre de carbone au monde. Il contient 157 tonnes de propergol. Le programme de développement est géré et financé par l’Agence Spatiale Européenne (ESA).

    Aerocontact du 25 avril 2025
  • Espace
    Jean-Christophe Fromantin, délégué général du programme Anticipations, donne sa vision du secteur spatial
    La France est la 1ère puissance spatiale européenne, avec la création de l'ESA, d'Arianespace, d'Airbus*, de Thales*, de Safran* et de grands programmes comme Galileo ou Copernicus. L'Europe compte ainsi parmi les grands acteurs malgré un budget relativement modeste, d’environ 14 Md€ par an. Le 1er succès du lanceur européen Ariane 6 en témoigne, annonce Jean-Christophe Fromantin, délégué général du programme Anticipations. Un programme dont l’objectif est de fournir à des dirigeants des outils de décryptage et d’anticipation pour adapter leurs réflexions, leurs stratégies et leurs décisions aux évolutions du monde. Si les Etats-Unis dominent avec un budget de plus de 73 Md€ en 2023 (dont 2/3 du département de la Défense), elle est en rivalité avec la Chine, l'autre puissance spatiale, qui a posé avec succès des robots sur la Lune et Mars et dispose d'une grande station orbitale habitée « Tiangong ». L'avenir de l'espace est d'autant plus complexe qu'il est encore très faiblement réglementé et ouvert à toutes les perspectives de conquête. La sphère numérique est au 1er rang des opportunités. L'autre enjeu est celui des échanges physiques dont le développement suit la baisse des coûts d'accès à l'espace. Dans cette compétition mondiale, la France et l'Europe ont à choisir entre l'audace ou le déclin.

    Les Echos du 25 avril 2025

international
  • international
    Plus de 100 pays ont accru leurs budgets de défense en 2024
    En 2024, les dépenses militaires globales ont bondi de 9,4 %, leur plus forte augmentation depuis la fin de la Guerre froide, pour atteindre 2700 Md$. Celles-ci ont particulièrement augmenté en Europe et au Moyen-Orient. La Russie a consacré 149 Md$ à son armée en 2024, en hausse de 38 % sur un an. Le budget militaire de l'Ukraine a lui progressé de 2,9 %, atteignant 64,7 Md$. En 2024, 18 des 32 pays ont atteint l'objectif de 2 % du PIB consacré aux dépenses militaire, inédit depuis la fondation de l'OTAN. La facture aura un profond impact socio-économique et politique car les pays doivent faire des arbitrages dans leurs choix budgétaires.

    Les Echos du 28 avril 2025

Industrie
  • Industrie
    Safran détaille les mesures prises pour réduire l’impact des droits de douane américains
    « La situation est très mouvante et les droits de douane peuvent changer très rapidement. La Chine a décidé d'exonérer de taxe toutes les livraisons de moteurs, de nacelles, de trains d'atterrissage ou de pièces détachées aéronautiques. Et nous ne savons pas encore quelle sera l'issue des négociations entre l'Union européenne et l'administration américaine », a déclaré Olivier Andriès, le directeur général de Safran*. Mais le groupe a déjà pris des mesures pour minimiser l'impact des droits de douane. « Nous optimisons nos flux logistiques, en évitant autant que possible de faire transiter des pièces par les Etats-Unis, si cela n'est pas nécessaire », explique-t-il. « Nous utiliserons aussi les zones franches et les entrepôts sous douane partout où cela est possible. » Concernant le cas spécifique des moteurs LEAP, produits à 50/50 avec GE, Olivier Andriès a également précisé que l'accord avec GE prévoit bien « un partage des coûts de transport et de douane » sur les parties de moteurs expédiées de part et d'autre de l'Atlantique.

    Les Echos du 25 avril 2025
  • Industrie
    Airbus se tourne vers l’Arabie saoudite pour s’approvisionner en titane
    Le titane, métal stratégique dans l’industrie aéronautique, est devenu plus rare en raison des sanctions internationales contre la Russie, grand pourvoyeur de ce matériau léger. Selon l’agence Bloomberg, Airbus* envisage de s’approvisionner en Arabie Saoudite dans le cadre d’un accord avec Saudia Group qui prévoit en outre la commande de 20 A330neo par la compagnie aérienne nationale saoudienne.

    Air Journal du 25 avril 2025
  • Industrie
    Thales investit dans son site de Troyes
    Thales* a investi 10 M€ pour agrandir son site de Troyes, spécialisé dans la fabrication de cartes électroniques et de calculateurs embarqués pour l’avionique et la connectivité avion-sol. Les travaux, représentant 10 M€, devraient s’achever au 2nd semestre 2026 pour une ouverture au 1er semestre 2027. « La connectivité des aéronefs est en pleine croissance et ce segment évolue plus vite que le reste du secteur aéronautique et que les autres métiers », estime Nicolas Bonleux, le vice-président de Thales Aerospace Communications*. Le groupe prévoit de recruter une dizaine de personnes pour porter l’effectif du site de Troyes à 110 personnes.

    L’Usine Nouvelle du 27 avril 2025
  • Industrie
    United Airlines investit dans JetZero
    Soutenue par la NASA, la FAA et l’US Air Force, la startup américaine JetZero vient d’obtenir un nouvel investissement de la part de la compagnie United Airlines. L’entreprise, fondée en 2021, vise à concevoir un avion capable d’embarquer 250 passagers, au design fusionnant les ailes et le fuselage en une seule structure. Et ce dans le but d’abaisser la consommation de carburant. Le 1er vol d’essai est prévu en 2027. JetZero a déjà annoncé une option d’achat de 200 avions. L’appareil doit effectuer un 1er vol d’essai en 2027.

    01.net du 26 avril 2025

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Retour sur le 1er vol de l’A380
    Il y a 20 ans, le 27 avril 2005, avait lieu le vol inaugural de l’Airbus A380 à Toulouse. Ce vol d’essai s’est déroulé sans encombre, confirmant le bon fonctionnement des principaux systèmes de bord et le comportement en vol de l'appareil de 80 mètres d’envergure qui offrait des capacités inédites : environ 550 passagers dans une configuration tri-classe, et jusqu’à 850 en haute densité. Bien que sa production ait été arrêtée en 2021 faute de demande suffisante, des compagnies aériennes comme Emirates, Singapore Airlines et British Airways continuent de l'utiliser. Global Airlines, nouvelle compagnie aérienne britannique, a pris livraison d'un ancien Airbus A380 pour lancer des vols entre Londres-Gatwick et New York. Le vol inaugural aura lieu le 15 mai prochain.

    Sud-Ouest, Aeroweb et Sud Radio du 27 avril 2025
  • Aviation Commerciale
    Selon le directeur de l’EASA, le C919 de Comac ne sera pas certifié en Europe avant 3 à 6 ans
    Florian Guillermet, directeur de l’EASA, a annoncé que l’avionneur chinois Comac devra attendre entre 3 et 6 ans avant d’obtenir la certification européenne pour son monocouloir, le C919. « Nous devons encore réaliser des tests de validation du design de l’appareil et de certains composants. Des vols d’essais doivent également être effectués », précise Florian Guillermet. Environ 80% des fournisseurs du C919 sont américains et européens et livrent des équipements déjà éprouvés, dont les moteurs Leap, mais c’est la conception globale et le travail de l’intégration de cet appareil qui doivent être évalués. Le directeur de l’EASA confie que l’avionneur chinois n’a pas demandé à faire certifier le C919 par l'autorité américaine de l'aviation civile (FAA), reflet des tensions géopolitiques entre les 2 pays.

    L’Usine Nouvelle du 28 avril 2025
  • Aviation Commerciale
    Greenerwave veut révolutionner le Wi-Fi dans les avions
    Chaque opérateur, à l'image de Starlink, Intelsat ou encore Panasonic,impose ses équipements de connectivité. Un manque d'adaptabilité auquel Greenerwave** se propose de remédier. « Notre antenne est capable de s'adapter à n'importe quelle constellation, via le changement d'une simple carte », assure Geoffroy Lerosey, le PDG de la startup française créée en 2016. Greenerwave a effectué une levée de fonds de 15 M€ début 2024, à laquelle ont notamment participé Safran* et Intelsat. L’entreprise cherche aujourd'hui à faire certifier son antenne et poursuit l'objectif de la mettre en œuvre sur un avion d'ici 2 à 3 ans.

    L’Usine Nouvelle du 26 avril 2025