Synthèse de presse

Innovation
  • Innovation
    Thales prépare la prochaine vague du contrôle aérien
    Thales est leader mondial des systèmes de contrôle du trafic aérien. Son système TopSky de contrôle du trafic aérien présent, en partie ou en totalité, dans 180 pays, gère 40% du trafic mondial, « 2 avions sur 3 dans le monde décollent ou atterrissent grâce à des équipements Thales », annonce Marc Dufourmantelle, directeur stratégie et innovation de la branche mobilité aérienne. La gamme des produits Thales couvre en effet toute la chaîne, du cockpit des avions aux tours de contrôle, en passant par les radars. Sur les quelque 300 grands espaces aériens qui composent la carte du ciel mondial, les systèmes AT de Thales en contrôlent 82, contre 48 pour l’espagnol Indra et 41 pour l'américain Leidos. Et le groupe continue d’innover avec l’annonce d'une nouvelle version de TopSky. « Nous passons d'un système personnalisé pour chaque client, comme le système 4-Flight en France, à un produit unique, avec un système ouvert et partagé par plusieurs pays, qui permettra une meilleure interconnexion des systèmes nationaux », explique Philippe Brochet, chargé de l'offre ATM de Thales. Dans la gestion des drones, Thales offre aussi une solution clé de gestion du trafic pour les activités légales et de détection des vols illégaux. Enfin, le 1er grand aéroport à déployer la solution d'identification biométrique « Fly to Gate », développée par Thales, sera celui de Singapour. La France, de son côté, doit combler son retard technologique. Le déploiement de Topsky a pris 10 ans de retard et les 60 radars de l'armée de l'Air et de l’Espace doivent être remplacés. Une 1ère commande de 10 radars a été passée à Thales, qui devrait être suivie par une commande de 7 puis 6 autres, dans une 2ème phase.

    Le Figaro et Les Echos du 9 avril

Industrie
  • Industrie
    Elixir Aircraft va ouvrir une nouvelle usine à l'aéroport de Sarasota en Floride
    Elixir Aircraft, vient d'annoncer l'ouverture d'une usine aux Etats-Unis, à l'aéroport de Sarasota en Floride. L’avion de 4ème génération du constructeur, basé à La Rochelle, léger, peu gourmand en carburant, et capable de voler avec du bio carburant, reçoit de nombreuses commandes, plus de 200 sur le marché américain. Le site sera consacré au réassemblage initial des avions livrés aux clients américains. En plus du site de Sarasota, Elixir Aircraft va ouvrir des installations en Arizona et dans le Midwest américain. Environ 200 personnes seront employées à Sarasota, portant l'effectif total à 400 collaborateurs. Pour rappel, Elixir Aircraft va également construire une nouvelle usine de 14 000 m² sur l'aéroport de La Rochelle, avec une mise en service en 2025.

    France Bleu du 9 avril
  • Industrie
    Airbus anticipe une forte croissance du marché de la maintenance en Amérique du Nord
    Le marché des services après-vente dans le secteur aéronautique devrait croître de près 50% en Amérique du Nord d'ici à 2042, estime Airbus. L'augmentation des flottes des compagnies aériennes devrait conduire ce marché à passer de 31 Md$ à 45 Md$. Le seul marché de la maintenance des avions de ligne est attendu à 37,8 Md$ en 2042. Les services de modernisation et de perfectionnement pourraient quant à eux plus que doubler, à 4,1 Md$ au lieu de 1,9 Md$ actuellement. Au cours des 2 prochaines décennies, le secteur aura besoin de recruter 366 000 professionnels qualifiés dans la région, a calculé Airbus, dont 104 000 pilotes et 120 000 techniciens. Le marché de la formation devrait progresser à 3 Md$ sur la période, contre 2,5 Md$ l'année dernière.

    Les Echos du 9 avril
  • Industrie
    L’E-Jet converti en cargo effectue son 1er vol
    Un E190F, un biréacteur de transport régional converti du transport de passagers au transport de fret (E-Freighter), a effectué avec succès son 1er vol le 5 avril à São José dos Campos, au Brésil. Ce 1er vol de l’E190F fait partie d’une série d’évaluations menées par Embraer avant l’entrée en service des E-Freighter. L’avion a déjà passé avec succès les tests de pressurisation au sol et de chargement de fret. Si l’on combine la capacité sous le plancher et le pont principal, la charge utile structurelle maximale est de 13 500 kg pour l’E190F et de 14 300 kg pour l’E195F. Le programme P2F (Passenger to Freight Conversions) des E190F et E195F a été lancé en 2022. Il vise le marché des « expressistes ».

    Ensemble de la presse du 9 avril
  • Industrie
    Livraison du 400ème Airbus depuis la chaîne de production de Mobile
    Airbus a célébré la livraison du 400ème avion produit sur sa chaîne d’assemblage de Mobile, en Alabama. L’appareil en question est un A320neo, livré à la compagnie American Spirit Airlines. La chaîne d’assemblage Mobile a joué un rôle crucial dans l’expansion de la présence d’Airbus sur le marché nord-américain et dans le renforcement de ses relations avec les compagnies aériennes américaines. La livraison du 400ème avion témoigne du succès de l’usine de Mobile. En 2015, le site de Mobile est devenu le siège de la 1ère usine de fabrication d’avions commerciaux d’Airbus aux États-Unis. L’usine emploie aujourd’hui plus de 1 600 personnes et produit des avions de la famille A320 et A220.

    Air Journal du 9 avril

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Spirit Airlines trouve un accord avec Airbus pour retarder de 5 ans des livraisons d’A320neo
    Spirit Airlines a annoncé lundi 8 avril dans un communiqué avoir décalé de 5 ans la livraison d'A320neo qu'elle devait recevoir d'ici fin 2026, ce qui lui permet d'améliorer ses liquidités d'environ 350 M$ sur les 2 prochaines années. Dans le cadre de l’accord trouvé avec Airbus, « il n’y a aucun changement dans les commandes d'appareils dont la livraison est prévue en 2027-2029 », assure la compagnie, qui n’a pas précisé le nombre d’avions concernés par ce décalage. Airbus avait annoncé en janvier 2020 une commande de 100 monocouloirs de la famille A320neo, A319neo, A320neo et A321neo, pour un montant dépassant les 10 Md$ au prix catalogue. Spirit Airlines a également fait part de son intention de licencier environ 260 pilotes à compter du 1er septembre, en raison de l'immobilisation d'appareils due à des problèmes de disponibilité des moteurs Pratt & Whitney GTF, ainsi que du report des livraisons d'appareils. En conséquence, elle a conclu un accord de compensation avec Pratt & Whitney concernant les moteurs qui, selon ses estimations, améliorera ses liquidités de 150 M$ à 200 M$ sur la durée de cet accord.

    Ensemble de la presse du 9 avril
  • Aviation Commerciale
    Bombardier et Gulfstream absents de la prochaine convention EBACE à Genève
    2 grands acteurs de l'aviation d'affaires nord-américains, le canadien Bombardier et l'américain Gulfstream, ont décidé de ne pas participer au plus important salon dédié à l'aviation d'affaires en Europe, la prochaine convention EBACE, qui se tiendra à Genève du 28 au 30 mai. Gulfstream avait déjà fait l’impasse sur le Salon NBAA-BACE à Las Vegas en octobre, mais il s’agit d’une initiative nouvelle pour Bombardier, l’avionneur canadien voulant pour sa part étudier divers concepts de marketing au niveau régional dans le cadre d'un projet d'entreprise plus large. La prochaine convention EBACE sera notamment orientée vers la thématique d'une aviation plus durable, en droite ligne avec les objectifs du Net Zéro Carbone pour 2050. Les 2 avionneurs ont peut-être voulu se prémunir de tout risque, alors que l’année dernière, une centaine d’activistes s’étaient introduits sur les aires de l’aéroport de Cointrin durant le salon.

    Le Journal de l’Aviation du 9 avril

Espace
  • Espace
    La mission ExoMars relancée après un accord avec la NASA
    Avec pour objectif de trouver des traces de vie passées, en analysant le sol, l’Europe a relancé la mission ExoMars grâce à un accord avec la NASA. L’ESA avait annoncé en octobre, avoir attribué à Thales Alenia Space (TAS) un contrat de 522 M€ pour développer le module de rentrée, de descente et d’atterrissage (EDLM), l’altimètre-radar mais aussi intégrer sur le rover le laboratoire (ALD) qui réalisera des analyses chimiques, physiques et biologiques in situ des échantillons, et concevoir l’ordinateur de bord. Le programme ExoMars, lancé en 2001, aurait dû décoller en septembre 2022, à bord d’une fusée russe (Proton) et embarquer un module d’atterrissage, destiné à poser un rover, de fabrication russe également. Afin de ne pas perdre les 1,8 Md€ investis depuis 20 ans, les États membres de l’ESA ont accepté d’engager 320 M€ supplémentaires, en novembre 2022, qui ont permis la poursuite du programme, en attendant de nouveaux financements européens prévus pour 2025. La NASA fournira donc le lanceur, et devra organiser une sélection entre SpaceX, Blue Origin, et ULA. ExoMars devra décoller à bord d’un de ces 3 lanceurs depuis le centre spatial Kennedy, en Floride, entre octobre et décembre 2028. Les États-Unis fourniront également les moteurs de freinage du module d’atterrissage et des petits générateurs isotopiques. Hors lanceur, plus de 80% des équipements de la mission sont confiés à l’industrie européenne. Maître d’œuvre, TAS prend la tête d’un consortium qui compte Airbus Defence & Space au Royaume-Uni, en charge de la conception du rover martien et des systèmes mécaniques, thermiques et propulsifs ; ArianeGroup, responsable du bouclier avant et de la protection thermique de la capsule de rentrée ; l’allemand OHB pour le module de transfert, et Altec, société italienne codétenue par TAS Italie et l’Agence spatiale italienne, qui pilotera le centre de contrôle opérationnel du rover. A l’issue d’un voyage d’au moins 260 jours, ExoMars devrait rejoindre l’orbiteur (TGO), qui tourne autour de Mars depuis octobre 2016.

    Le Figaro du 9 avril
  • Espace
    « La Terre, future nouvelle frontière de l’économie spatiale », selon un rapport
    Selon un rapport sur le « nouvel horizon de l’économie spatiale », publié mardi 9 avril par le cabinet McKinsey, en partenariat avec le Forum économique mondial, les infrastructures spatiales sont de plus en plus à l’origine de nouveaux services destinées aux industries terrestres. En 2023, les ventes mondiales cumulées des industriels historiques faisaient, avec 330 Md$, jeu égal avec celles générées par les industries non spatiales 300 Md$. L’économie spatiale devrait générer 1 160 Md$ de chiffre d’affaires en 2030, dont 525 Md$ réalisés par les pure players, selon le rapport. En 2035, les industries non spatiales représenteront 60% des ventes cumulées (1 800 Md$) et 12 filières industrielles s’appuieront sur les données spatiales, pour booster leur croissance et leur productivité. La mutation de l’économie spatiale marque le passage d’un monde dominé par les équipements, vers un monde dominé par les logiciels, où la fusion, la valorisation et l’interprétation des données prennent le pas sur leur captation, note le rapport. Les fusées et satellites deviennent des « consommables » dont les coûts baissent tandis que la valeur est créée par les services. Dans ce contexte, de plus en plus de pays voient dans le spatial un levier de croissance économique. Il sera donc crucial de s’assurer d’un accès autonome à l’Espace, pour les besoins liés à la sécurité et à la défense, mais aussi pour bénéficier de ses retombées économiques. L’Europe doit plus que jamais soutenir les fusées Ariane 6 et Vega C, garantes de son accès autonome, mais aussi stimuler la création de nouveaux services liés aux données spatiales.

    Le Figaro du 9 avril
  • Espace
    La Corée du Sud lance avec succès son 2ème satellite espion
    La Corée du Sud a placé en orbite un 2ème satellite militaire espion, fabriqué sur le territoire national et embarqué dans une fusée Falcon 9 de SpaceX, a annoncé lundi 8 avril le ministère de la Défense. En décembre 2023, le pays avait confirmé le lancement réussi de son 1er satellite militaire espion. Pour Séoul, ce succès participe à une montée en puissance dans l'Espace. En juin 2022, le pays est devenu le 7ème membre du club très fermé des puissances spatiales capables de lancer de gros satellites en s'appuyant sur des technologies nationales. En janvier, l'Assemblée nationale sud-coréenne a adopté une série de projets de loi devant permettre la création de la KASA (Korean Aeronautics and Space Administration), homologue de la NASA. Ces 2 lancements traduisent aussi et surtout une intensification de la course à l'espace dans la péninsule coréenne. En novembre dernier, la Corée du Nord avait annoncé avoir lancé son 1er satellite espion, après 2 tentatives infructueuses. La Corée du Sud entend, de son côté, lancer 5 appareils espions d'ici à 2025, pour mieux surveiller le Nord.

    Les Echos du 9 avril

Compétitivité
  • Compétitivité
    La France, l’Allemagne et l’Italie à la recherche d’un sursaut de compétitivité pour l’industrie européenne
    Les ministres de l’Économie français, allemand et italien ont appelé à un sursaut de compétitivité pour l’industrie européenne, lundi 8 avril lors d’un sommet à Meudon, dans les Hauts-de-Seine. Pour la 3ème édition de ce sommet trilatéral, les ministres se sont retrouvés dans le Hangar Y, qui accueillait les 1ers ballons dirigeables, les Giffard français, Nobile italiens et Zeppelin allemands. Parmi les pistes évoquées, celle de la simplification administrative fait l’unanimité. L’adoption par la nouvelle Commission d’une directive « omnibus » pour réviser et simplifier toutes les normes de l’UE existantes, a été proposée, tout comme le relèvement du seuil définissant les PME de 250 à 500 salariés. Le ministre allemand s’est toutefois montré sceptique quant à l’appel français et italien pour un « Buy European Act », qui exigerait pour les appels d’offres publics au moins 50% de produits fabriqués en Europe. L’Allemagne est en revanche alignée sur la revendication d’une prolongation d’un régime temporaire sur les aides d’État, autorisant les gouvernements à subventionner leurs entreprises. Dans leur communiqué, les 3 ministres soulignent finalement un « besoin urgent d’agir afin de libérer le potentiel technologique et d’innovation des entreprises européennes ».

    Ensemble de la presse du 9 avril