Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    L’EuroDrone a terminé sa phase de conception préliminaire
    Lancé par Airbus Defence & Space, Dassault Aviation et Leonardo, le projet de drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance), appelé EuroDrone, en a terminé avec la revue de conception préliminaire ont annoncé Airbus d’un côté et l’OCCAr (Organisation Conjointe de Coopération en Matière d’Armement) de l’autre. Les partenaires vont maintenant pouvoir s’attaquer à la conception détaillée de l’appareil. L’EuroDrone aura une masse d’environ 10 tonnes pour une envergure de 26 m, une longueur de 16 m et une hauteur de 6 m. Il sera équipé de 2 turbopropulseurs « Catalyst », fournis par Avio Aero, la filiale italienne de General Electric. Le projet pourrait bénéficier d’une seconde subvention de 100 M€ du Fonds européen de Défense (FED). La France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne se sont pour l’instant engagées pour un total d’une soixantaine d’appareil. Selon la Loi de programmation militaire 2024-30, l’armée de l’Air et de l’Espace pourrait être dotée d’au moins 6 systèmes d’EuroDrone, chacun d’entre eux étant composé de 3 vecteurs aériens et de 2 stations au sol. Le 1er vol de l’appareil est prévu pour 2027.

    Ensemble de la presse du 17 mai

Industrie
  • Industrie
    Airbus Helicopters envisage de construire les futurs hélicoptères militaires européens sur les bases du Racer
    Devant ses partenaires européens, Airbus a présenté mercredi 15 mai son nouvel hélicoptère expérimental, le Racer. Lors de l’évènement qui s’est déroulé à Marignane, Bruno Even, PDG d’Airbus Helicopters, a soutenu que l’industrie européenne devait collaborer à la construction d'un futur hélicoptère. « Nous pensons que ce qui est vraiment essentiel à long terme, c'est d'avoir une solution européenne pour un programme européen », a-t-il déclaré. Dans le cadre du programme NGRC (Next Generation Rotorcraft Capability), 6 membres européens de l'OTAN sont actuellement engagés dans un processus visant à définir une future solution de transport vertical pour les décennies à venir. Airbus cherchait à collaborer avec Leonardo, mais la société anglo-italienne a annoncé en février dernier qu'elle travaillait avec Bell sur une proposition commune basée sur un aéronef muni de rotor basculant. Bruno Even a également affirmé que l'architecture composée démontrée sur le Racer serait la base d’une proposition pour le NGRC, tout en soulignant que le processus serait guidé par les exigences du client. « Si l'accent est mis sur la vitesse, nous pourrions opter pour ce concept », a-t-il estimé. L'Agence OTAN de Soutien et d'Acquisition prévoit d'attribuer en juillet des contrats d'une valeur de 5,7 M€ chacun à 3 soumissionnaires, ce qui permettra de livrer des études conceptuelles à la fin de l'année 2025.

    Flight Global du 16 mai
  • Industrie
    Le Gulfstream G700 certifié par l’EASA
    Le Gulfstream G700 vient de recevoir sa certification de type de l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), après celle de la Federal Aviation Administration (FAA), il y a 2 mois. Gulfstream a déjà débuté les livraisons du G700 fin avril 2024. 20 G700 sont désormais prêts à être livrés et 7 à 8 autres biréacteurs seront prêts le mois prochain. Gulfstream vise un rythme de 13 livraisons de G700 par trimestre et entre 50 et 52 G700 pour l’année 2024. Le prix de base du G700 est d’environ 75 M$.

    Aerobuzz du 17 mai
  • Industrie
    Boeing livre son 1 500ème 737 MAX dans un contexte de ralentissement de la production
    Boeing a annoncé avoir livré son 1 500ème avion de la famille 737 MAX. C’est Ryanair, plus gros client européen du constructeur, qui a reçu l’appareil. Boeing est parvenu à livrer 16 appareils en avril, alors que le groupe fait toujours l’objet d’une surveillance accrue de la FAA après des problèmes de fiabilité de ses avions, notamment le MAX. Boeing a livré 107 avions à ses clients sur les 4 premiers mois de l’année. Ses commandes sont en baisse, avec 7 commandes brutes : 5 Boeing 787 Dreamliner et 2 Boeing 777-9. En outre, il enregistre 33 annulations pour le mois, dont 29 sont dues à la suspension des opérations de la compagnie aérienne canadienne Lynx Air. Le constructeur américain a également annoncé avoir livré le mois dernier le 25 000ème avion commercial depuis que le 1er exemplaire de la gamme des 700, un Boeing 707, a été livré en 1958 à la compagnie Pan Am.

    Air Journal du 17 mai

Environnement
  • Environnement
    Airbus lance le projet GOLIAT
    Airbus a annoncé jeudi 16 mai le lancement du projet GOLIAT pour réaliser des démonstrations d’opérations au sol d’avions à hydrogène liquide à petite échelle. Initié pour une durée de 4 ans, le projet GOLIAT recevra un financement européen de 10,8 M€ au titre du programme Horizon Europe. Il démontrera comment les technologies de manipulation et de ravitaillement en hydrogène liquide à haut débit (LH2) peuvent être développées et utilisées de manière sûre et fiable pour les opérations aéroportuaires. Le consortium est composé de 10 partenaires issus de 8 pays : Airbus, Chart Industries, l’Université technique de Delft, l’Université Leibniz de Hanovre, le Royal Schiphol Group, l’aéroport de Stuttgart, Vinci Airport et l’aéroport de Budapest. Le projet se déroulera dans 3 aéroports européens : Budapest, Rotterdam-La Haye et Stuttgart. Airbus souhaite, avec cette initiative, encourager l’adoption par l’industrie aéronautique de solutions de transport et de stockage d’énergie adaptées à l’hydrogène.

    L’Opinion indépendante et Air & Cosmos du 17 mai
  • Environnement
    L'aviation européenne aura besoin de 28 millions de tonnes de CAD en 2050
    Un rapport publié mercredi 15 mai par l'Académie de l'Air et de l'Espace (AAE) pointe les besoins en carburants d’aviation durable (CAD) à l’horizon 2050. Pour remplir les objectifs européens de décarbonation, les avions décollant depuis le sol européen auront besoin de 40 millions de tonnes de carburant par an pour voler, et donc de 28 millions de tonnes de CAD. Le règlement RefuelEU impose en effet une proportion croissante de CAD, à raison de 2% en 2025, 20% en 2030, 70% en 2050. Le rapport souligne la nécessité de développer massivement des e-fuels, alternatives complémentaires aux biocarburants. « Complètement synthétiques, issus du gaz carbonique prélevé dans l'atmosphère et d'hydrogène électrolytique, ils ne demandent que de l'énergie mais le rendement de 50-55% entre l'énergie requise et l'énergie stockée dans l'e-fuel, mène d'une part à une considérable demande d'électricité verte, d'autre part à un coût élevé de 2 à 3 € par litre », explique l’AAE, qui poursuit : « Les procédés de fabrication existent mais l'industrialisation massive n'a pas commencé ». Outre l'industrialisation, tenir les objectifs européens de CAD nécessitera « 650 TWh d'électricité, soit de l'ordre de 11% de l'ensemble des besoins du reste des usages de la société ». Enfin, le rapport s’inquiète du risque « fortement probable d'une concurrence féroce entre usages pour l'accès à la ressource électrique bas carbone disponible sur le marché ». L’AAE appelle donc à des investissements massifs dans le développement d'une filière industrielle locale de production de ces nouveaux carburants, pour un montant estimé annuellement au minimum à 40 M€ pendant 25 ans.

    La Tribune et l’Usine Nouvelle du 17 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Début de la Michelin Cup Challenge Revival
    Michelin a lancé le 1er mai la Michelin Cup Challenge Revival, qui fait référence aux défis aéronautique des débuts de l’aviation. La compétition qui s’adresse à tous les pilotes des aéro-clubs français, repose sur une application. Chaque pilote peut ainsi participer à la compétition depuis son aérodrome et avec l’avion qu’il souhaite. En vol, il doit effectuer un enchainement de 6 épreuves qui font appel à son sens du pilotage. Au 15ème jour de la compétition organisée en partenariat avec la Fédération Française Aéronautique (FFA), de Kristal.air et Vinci Airports, 74 aéro-clubs se sont engagés et une quarantaine ont déjà « implanté » le circuit à proximité de leur aérodrome. Les pilotes ont jusqu’au 30 juin 2024 pour participer, autant de fois qu’ils le souhaitent, seul le meilleur score sera retenu. Les prix seront remis le 27 juillet à Clermont-Ferrand.

    Aerobuzz du 17 mai
  • Aviation Commerciale
    Easyjet annonce le départ de son directeur général et publie des résultats financiers optimistes
    La compagnie aérienne easyJet a annoncé que son directeur général, Johan Lundgren, quittera l'entreprise au début de l'année prochaine après 7 ans en poste, et sera remplacé par Kenton Jarvis, actuel directeur financier du groupe. La compagnie a par ailleurs publié ses résultats financiers pour la période de 6 mois se terminant le 31 mars 2024. Sur cette période, easyJet a annoncé une perte globale avant impôt de 350 M£, mais une amélioration de 61 M£ en glissement annuel, stimulée par une croissance de capacité de 12% et un coût unitaire, hors carburant, stable. Selon la compagnie, « la demande estivale positive devrait entraîner une forte croissance des bénéfices au cours de l’exercice financier 2024 ». L’augmentation de capacité est en bonne voie pour l’exercice 2024, easyJet attendant la livraison de 16 avions de la famille A320neo comme prévu. Au 2ème semestre 2024, il est prévu environ 59 millions de sièges en vente, et la capacité pour l’année devrait être d’environ 100 millions de sièges. La compagnie low-cost s’estime « en bonne voie » pour atteindre son objectif à moyen terme de plus de 1 Md£ de revenu avant impôt.

    Le Figaro et Air Journal du 17 mai
  • Aviation Commerciale
    Transavia France recrute 600 personnes en 2024
    Transavia France a annoncé qu'elle comptait recruter près de 600 personnes cette année. Dans le détail, plus de 100 postes sont ouverts au sol, dans plusieurs services, notamment la maintenance ou l'informatique. Une centaine de postes sont proposés en CDI, auxquels s'ajoutent une trentaine d'offres en alternance et une autre trentaine en stage. Transavia recherche également 150 pilotes, qu'elle compte trouver à travers la filière de recrutement d'Air France. Depuis le début de l'année, plus de 300 stewards et hôtesses de l'air ont déjà été intégrés, dont 180 en alternance. La filiale low-cost d'Air France travaille par ailleurs à faire croître sa flotte de 10 appareils cette année.

    Le Journal de l’Aviation du 17 mai

Ukraine
  • Ukraine
    Les Etats Unis pourraient autoriser l’Ukraine à frapper le sol russe avec des armes occidentales
    En visite à Kiev mercredi 15 mai, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a laissé entendre que les forces ukrainiennes pourraient frapper le territoire russe avec des armes fournies par les Etats-Unis, ouvrant la voie à l’utilisation de matériels occidentaux contre les unités russes situées au-delà des frontières ukrainiennes. Cette déclaration a été nuancée, le lendemain, par le Département d’Etat, qui a affirmé ne pas encourager de frappes sur le territoire russe. Depuis le début du conflit, les alliés de l’Ukraine interdisent le bombardement de cibles situées hors du territoire souverain du pays. Seul le sol ukrainien, y compris la Crimée et la partie du Donbass occupée, peut être visé. L’offensive lancée le 10 mai par Moscou dans la région de Kharkiv pourrait néanmoins changer la donne. Selon les autorités ukrainiennes, 30 000 soldats russes auraient passé la frontière et 50 000 autres se trouveraient en réserve pour les soutenir. Le 3 mai dernier, David Cameron, ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni s’était dit prêt à autoriser des frappes sur le sol russe avec des armes livrées par Londres. Depuis ses 1ères livraisons à l’Ukraine, la France prend soin que ses armes ne soient pas utilisées sur le sol russe. Les cibles et les trajectoires des missiles Scalp fournis aux Ukrainiens sont par exemple systématiquement validées par Paris. A défaut de modifier sa position, la France examinerait par ailleurs la possibilité de déployer de petites unités militaires pour garder la frontière séparant l’Ukraine de la Biélorussie, afin de soulager les forces ukrainiennes.

    Le Monde du 16 mai

Espace
  • Espace
    1ère détection d’une atmosphère sur une planète rocheuse
    Des astronomes ont réussi pour la 1ère fois à détecter la présence d’une atmosphère autour d’une exoplanète rocheuse, marquant un tournant symbolique historique dans l’étude des mondes situés en dehors de notre Système solaire. 3 des 4 planètes rocheuses de notre Système solaire (Vénus, la Terre et Mars) ont une atmosphère, seule Mercure en est dépourvue. C’est grâce à la sensibilité du télescope spatial James Webb (JWST) que les scientifiques ont réussi ce tour de force. L’exoplanète 55 Cancri est bien connue car relativement peu lointaine (41 années-lumière). Il s’agit d’une des 1ères « superterres » jamais identifiées, et la 1ère autour d’une étoile similaire au Soleil. Elle fait un peu moins de 2 fois le rayon de la Terre et plus de 8 fois et demi sa masse. 60 fois plus proche que la Terre ne l’est du Soleil, elle ne met que 18 heures à boucler une révolution. À cette distance, le flux d’énergie qu’elle reçoit est tel, que les astronomes estiment ainsi que la température de surface devrait y avoisiner les 2000 °C côté jour. C’est d’ailleurs en tentant de mesurer ce paramètre qu’ils ont trouvé son atmosphère.

    Le Figaro du 17 mai