Synthèse de presse

Défense
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    « Pas d’économie de guerre sans numérique » : tribune de Laurent Giovachini (Sopra Steria)
    Laurent Giovachini, directeur général adjoint de Sopra Steria, s’exprime dans La Tribune. Il souligne que le numérique est aujourd'hui omniprésent et irremplaçable dans les armées, ce qui impose de lui consacrer des ressources importantes : « Les systèmes d'information doivent bénéficier des ressources nécessaires à leur réalisation dans le cadre de la future Loi de programmation militaire. C'est à ce prix que nos armées pourront demain remplir les missions qui leur seront assignées pour défendre notre pays ». Il salue la création de l’Agence du Numérique de Défense (AND) et souligne que « dans le domaine du numérique, l'industrie n'est pas en reste. Rassemblés au sein du groupement Licorn, les acteurs français du numérique sont désormais en ordre de bataille. Les maîtres d'œuvre de Licorn, Sopra Steria et Thales, coopèrent avec leurs partenaires Airbus, Cap Gemini et Atos, ainsi qu'avec le tissu français des ETI, PME et startups du numérique, pour apporter aux armées le meilleur de leurs expertises et savoir-faire ». Le programme de Système d'Information des Armées (SIA), qui vise notamment à remplacer et à unifier les systèmes de commandement en service dans chacune des trois armées et au niveau interarmées, « est emblématique de ce nouveau mode de travail entre la jeune Agence du Numérique de Défense (AND) et une industrie du numérique pleinement mobilisée dans le cadre de l'économie de guerre ».

    La Tribune du 20 décembre
  • Défense
    Focus sur le SCAF, futur système d’avion de combat européen
    Les Echos consacrent un article au SCAF, pour lequel la signature d’un premier contrat de 3,2 Md€ a été annoncée le 16 décembre. Le SCAF est un « système de systèmes », innovant et 100% européen. Les industriels doivent travailler sur plusieurs technologies de rupture, « notamment sur les interfaces hommes machine, l'intelligence artificielle (IA), les armes laser, afin d'interconnecter l’avion de chasse à ses drones d'accompagnement, mais aussi de mobiliser toutes les capacités aériennes, navales, terrestres ou spatiales, grâce au cloud de combat », détaille le quotidien. Dassault Aviation, Airbus et l'entreprise espagnole Indra sont chargés de la cohérence du programme et de son architecture globale. Dassault Aviation sera le maître d'œuvre pour la France de l'avion de nouvelle génération (NGF), avec Airbus comme partenaire principal pour l’Allemagne et l’Espagne. Le moteur du nouvel avion de chasse sera mis au point par une joint-venture conclue entre les motoristes français Safran et allemand MTU, avec l'Espagnol ITP. Pour les drones, Airbus assure la maîtrise d'ouvrage, avec MBDA et Satnus, un consortium de PME espagnoles, comme partenaires principaux. Airbus sera aussi responsable du « cloud de combat », en association avec Thales et Indra. « Le projet SCAF permettra aux forces armées françaises, allemandes et espagnoles de répondre dans la troisième dimension aux menaces à l'horizon 2040 + », se félicite la Direction générale de l’armement (DGA).

    Les Echos du 20 décembre

Industrie
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    En Wallonie, Safran Aero Boosters crée une usine d’aubes de compresseur pour moteurs aéronautiques
    Safran Aero Boosters annonce la création d’une nouvelle usine de production d’aubes de compresseur pour moteurs d’avion, en Wallonie, dans la province de Liège. Ce centre d’excellence de 10 000 m2, représentant un investissement de 50 M€, produira des aubes de compresseur en titane, entre autres pour le moteur LEAP, et viendra renforcer l’expertise industrielle de Safran Aero Boosters dans son produit phare, le compresseur basse pression. Portant le nom de Safran Blades, il est créé en partenariat avec les pouvoirs publics fédéraux belges et wallons, la Société Régionale dʼInvestissement de Wallonie (SRIW) et la Société Fédérale de Participations et d'Investissement (S.F.P.I.M). Safran Aero Boosters est majoritaire, avec 56%, les deux partenaires détenant chacun 22%. « Les aubes sont les ailettes présentes par centaines dans le compresseur. C’est un composant clé dans notre chaine d’approvisionnement. Maîtriser leur production aussi bien en termes techniques que logistiques permettra de garantir notre performance », explique François Lepot, CEO de Safran Aero Boosters.

    Air & Cosmos du 20 décembre

Espace
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    Airbus Defence and Space a livré à l'ESA le premier instrument de surveillance de l'air Sentinel-4
    Airbus Defence and Space a livré le premier modèle de vol de l'instrument multispectral Sentinel-4/UVN (ultraviolet, visible et proche infrarouge) à l'Agence Spatiale Européenne (ESA). Il sera intégré au satellite MTG-S1 l'année prochaine. L'instrument surveillera en permanence les principaux gaz à l'état de traces (notamment dioxyde d'azote (NO2), ozone (O3), dioxyde de soufre (SO2) et formaldéhyde) et les aérosols impactant la qualité de l'air au-dessus de l’Europe et de l’Afrique du Nord, depuis une orbite géostationnaire. Le développement et la fabrication du spectromètre Sentinel-4 pour le programme Copernicus ont été menés par Airbus à Ottobrunn/Munich, en Allemagne. « Les mesures de l'instrument Sentinel-4 aideront les décideurs à façonner les politiques européennes en matière de santé publique et de sécurité du trafic aérien afin de protéger les citoyens Européens », a déclaré Philippe Pham, directeur de l'observation de la Terre et des sciences chez Airbus. « La combinaison d'un satellite géostationnaire et d'un instrument tel que Sentinel-4 permet de quantifier les gaz à l'état de traces dans l'atmosphère terrestre au-dessus de l'Europe en un temps record d'environ 1 heure ». L'instrument Sentinel-4 est un spectromètre à haute résolution avec un temps de revisite rapide, fonctionnant dans trois bandes couvrant les longueurs d'onde de l'ultraviolet (305-400 nm), du visible (400-500 nm) et du proche infrarouge (750-775 nm).

    Air & Cosmos du 20 décembre
  • Espace
    Entretien avec Stanislas Maximin, président de l’Alliance NewSpace France
    Stanislas Maximin, président de l’Alliance NewSpace France et CEO de Latitude, accorde un entretien à Cap’IDF, magazine publié par le MEDEF Ile-de-France. La filière regroupe une centaine d’organisations, allant de la startup à la PME en passant par des organismes de recherche, explique-t-il. Cette filière est en croissance exponentielle. Sa place est stratégique au sein du tissu spatial industriel français, « car ces nouveaux acteurs innovent très vite, vont croître à l’international quasiment dès le départ, et offrent des solutions parfois souveraines ». Le dirigeant souligne que le spatial est une brique fondamentale des technologies d’aujourd’hui : « chaque jour, un Français utilise environ 47 satellites ».

    Cap’IDF de décembre 2022
  • Espace
    ISS : fuite de liquide de refroidissement sur le vaisseau Soyouz MS-22
    Une fuite de liquide de refroidissement sur le vaisseau spatial Soyouz MS-22, arrimé à la Station spatiale internationale (ISS), est survenue mercredi. Elle serait potentiellement due à un impact de micrométéorite. L’agence spatiale russe Roscosmos a reconnu vendredi 16 décembre une « légère » hausse de la température à bord du vaisseau arrimé à la Station spatiale internationale (ISS), selon elle sans danger. « Un certain nombre de tests » ont été effectués sur le vaisseau spatial Soyouz MS-22, selon Roscosmos, « notamment en mesurant la température dans l’espace de vie du vaisseau ». Elle est désormais de 30° C, a précisé l’agence spatiale russe sur Telegram. « Il s’agit d’un léger changement de température », a poursuivi Roscosmos, qui affirme que cette situation « n’est pas critique pour le fonctionnement des équipements et le confort de l’équipage de la station ». L’enjeu est de déterminer si le vaisseau sera toujours capable de ramener sur Terre deux cosmonautes russes et leur collègue américain Frank Rubio, dont la fin de mission est prévue en mars 2023. La température dans le vaisseau est actuellement maintenue « au moyen du segment russe de l’ISS », a précisé Roscosmos.

    Le Monde et AFP du 20 décembre
  • Espace
    Aux Etats-Unis, L3Harris souhaite racheter Aerojet Rocketdyne, spécialiste de la propulsion spatiale
    L’équipementier de défense américain L3Harris a annoncé un accord pour racheter le fabricant de moteurs de fusée Aerojet Rocketdyne (Californie), à raison de 58 $ par action, ce qui valorise la société à 4,7 Md$. En 2020, Lockheed Martin avait déposé une offre de rachat, bloquée par les autorités fédérales de la concurrence, qui avaient craint que Lockheed Martin ne soit en trop grande position de force par rapport aux armées américaines, son principal client. Aerojet Rocketdyne fabrique une gamme de moteurs de fusées, y compris des moteurs hypersoniques et des systèmes d'alimentation électrique pour la NASA, mais aussi pour Boeing, Raytheon et Lockheed Martin. « Avec cette acquisition, nous utiliserons les talents combinés de plus de 50 000 employés pour répondre au mieux aux besoins de la NASA et du DOD », a commenté le CEO de L3Harris, Christopher Kubasik.

    Les Echos et Financial Times du 20 décembre

international
  • international
    Boeing : échéance pour la certification des B737 MAX 7 et 10
    Boeing fait face à une échéance imminente pour certifier les B737 MAX 7 et 10. Une loi spécifie en effet que tous les jets certifiés après 2022 doivent posséder un système modernisé permettant d'alerter le personnel navigant en cas de danger. Pour l’heure, le B737 MAX n’est pas équipé d’un tel système. Boeing souhaite obtenir une prolongation, qui permettrait de certifier les B737 MAX 7 et 10 selon les anciennes règles, sans quoi l'avionneur devra redessiner les cockpits des jets pour répondre aux nouvelles normes modernes d'alerte de l'équipage, ou annuler les plans de fabrication des avions.

    Financial Times du 20 décembre
  • international
    Avio Aero lance un démonstrateur de technologie hybride électrique en Europe
    Avio Aero (GE Aviation) lance un nouveau démonstrateur technologique, baptisé AMBER, pour développer des technologies de propulsion électrique hybride destinée au transport aérien. Le projet est soutenu par le programme « Clean Aviation » de la Commission européenne. L'objectif est de faire mûrir, d'intégrer et de valider les technologies clés nécessaires à un système de propulsion hybride-électrique de classe mégawatt (MW) alimenté par des piles à combustible à hydrogène. Le démonstrateur AMBER étudiera l'intégration de composants électriques hybrides - y compris un moteur/générateur, des convertisseurs de puissance et des systèmes de transmission de puissance - avec des piles à combustible pour des essais sur banc au milieu de la décennie, en utilisant le turbopropulseur Catalyst d'Avio Aero.

    Air & Cosmos du 20 décembre

Environnement
  • Environnement
    Virgin Atlantic lancera le premier vol transatlantique Londres-New York à 100% de SAF en 2023
    Le gouvernement britannique a annoncé, vendredi, qu'un Boeing 787 de la compagnie Virgin Atlantic, propulsé uniquement avec du carburant d'aviation durable (SAF), décollera de l'aéroport d'Heathrow, à Londres, pour rejoindre celui de JFK, à New-York, de l'autre côté de l'Atlantique. La date précise n’a pas été communiquée. Un précédent vol propulsé par 100% de SAF avait été opéré le mois dernier par la Royal Air Force. « Non seulement les SAF seront déterminants pour décarboner l'aviation mais ils pourront créer un secteur d'activité au Royaume-Uni avec un chiffre d'affaires annuel de 2,4 Md£ d'ici 2040, ce qui pourra générer 5 200 emplois au Royaume-Uni d'ici 2035 », a déclaré le ministère des Transports. Le gouvernement britannique investira jusqu'à 1 M£ pour soutenir le trajet Londres-New-York.

    La Tribune et Air & Cosmos du 20 décembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Face à l'afflux de voyageurs, des solutions technologiques pour les aéroports
    Les grands aéroports ont recours massivement aux nouveaux outils technologiques susceptibles de les aider à gérer les afflux de voyageurs. « Il y a trois grandes voies pour réduire les problèmes en aéroport », explique Sergio Colella, président de Sita Europe, le numéro 1 mondial de ces solutions technologiques dédiées au transport aérien. « La première, c'est la digitalisation, avec les applications mobiles et la biométrie. La deuxième est l'automatisation et la robotisation de certaines tâches. La troisième voie est celle de l'intermodalité, qui consiste à mieux associer le train et l'avion, mais aussi à déporter certains process hors de l'aéroport, en permettant, par exemple, d'enregistrer ses bagages en gare ou à l'hôtel ». Des freins à l’adoption des nouvelles technologies perdurent toutefois, liés à leur coût et aux réglementations, notamment, de nombreux pays n'autorisant pas ou limitant étroitement l'utilisation de la biométrie.

    Les Echos du 20 décembre
  • Aviation Commerciale
    L’Asie, nouvel épicentre du transport aérien
    Selon l’Association du transport aérien international (IATA), le nombre de passagers dans les avions devrait doubler d’ici à 2043. Airbus estime qu’un peu moins de 40 000 appareils devront être livrés d’ici là, un chiffre que Boeing évalue à 43 000. Un nouvel afflux de passager qui devrait venir d’Asie, devenue l’épicentre de l’aéronautique. La concurrence entre les grands aéroports va principalement se concentrer sur les liaisons entre l’Europe et l’Asie. Dernièrement, toutefois, « le Covid a beaucoup affecté les grands hubs d’Asie, au bénéfice de ceux du Golfe », relève Singapore Airlines. A peine quatre ans après son ouverture, le nouvel aéroport international d’Istanbul est déjà devenu, selon le classement du Conseil international des aéroports (ACI), le numéro deux mondial en 2021, avec 26,46 millions de passagers, juste derrière les 29,11 millions de passagers de Dubaï, mais devant Amsterdam-Schiphol (25,48 millions), Francfort (22,69 millions) et Paris-Charles-de-Gaulle (22,61 millions).

    Le Monde du 20 décembre