Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Entretien avec Patrice Caine (Thales) : « Avec le quantique, le monde change d’échelle »
    Le PDG de Thales, Patrice Caine, accorde une interview à La Tribune. Il évoque le saut technologique que représentent l'IA et le quantique pour la défense. « Avec le quantique, le monde va totalement changer d'échelle », insiste-t-il. « Pour Thales, par exemple, cette technologie va améliorer les performances de nos capteurs - qui font partie de nos produits phares - d'un facteur 100, 1 000 ou 10 000 ». Les conséquences de la révolution technologique induite par l'IA sont quant à elles déjà constatables : « Aujourd'hui, Thales est le numéro un mondial dans le domaine des sonars et des radars. Avec l'IA, Thales cherche à conserver ou à accroître son avance par rapport à la concurrence et à continuer à gagner quasiment toutes les compétitions dans le monde comme nous l'avons fait ces 10 dernières années. L'IA est un facteur différenciant qui décuple les performances de nos produits et systèmes et augmente nos chances de remporter les prochains appels d'offres ». Le dirigeant donne l’exemple du pod Talios, qui équipera le Rafale de Dassault Aviation au standard F4 dès 2026, « un exemple concret de l'utilisation de l'IA dans un capteur par Thales. Ce programme est en outre une combinaison entre de l'IA et un processeur neuronal. Nous avons en effet été un cran plus loin en mettant au point ce processeur dédié à des environnements parmi les plus contraints et les plus exigeants, notamment l'optimisation de la puissance de calcul à une consommation électrique aussi faible que possible ». La Tribune consacre par ailleurs un article à l’impact de l’IA sur les champs de bataille. Le traitement des données issues des théâtres d'opérations « est devenu une des meilleures garanties du maintien de la supériorité opérationnelle des armées », observe le quotidien.

    La Tribune du 11 juin
  • Défense
    L'Allemagne va commander des satellites à OHB pour un montant de 2,1 Md€
    Selon Bloomberg, l'Allemagne prévoit d'acheter 3 satellites pour ses forces armées auprès d’OHB, une commande d'une valeur de 2,1 Md€. Une commission budgétaire parlementaire devrait approuver la commande mercredi 12 juin. Ces achats s'inscrivent dans le cadre de la modernisation de la Bundeswehr. Les législateurs devraient également approuver l'achat de 2 frégates F126 supplémentaires, dans le cadre d'un plan annoncé la semaine dernière. Berlin commande également 20 avions de chasse Eurofighter supplémentaires, pour un montant de 4 Md€.

    Le Figaro du 11 juin

Espace
  • Espace
    Kinéis lancera ses 5 premiers satellites le 18 juin prochain
    La société Kinéis a annoncé que le lancement des 5 premiers nanosatellites qui composeront sa constellation doit avoir lieu mardi 18 juin, depuis la Nouvelle-Zélande. Le lancement sera assuré par la fusée Electron de Rocket Lab. 4 autres lancements sont prévus, pour une constellation composée de 25 nanosatellites. Celle-ci doit être complètement opérationnelle début 2025, pour une durée de 8 ans. Pour produire ses satellites, Kinéis s’appuie, notamment, sur Thales Alenia Space pour la charge utile, Comat pour l’antenne de communication, et Hemeria pour leur fabrication.

    La Dépêche du Midi du 11 juin

Industrie
  • Industrie
    Figeac Aéro signe 2 nouveaux contrats pour des pièces d’A220 et de Boeing 737 MAX
    Figeac Aéro annonce la signature de 2 nouveaux contrats portant sur des pièces de monocouloirs civils, pour une valeur totale d’environ 90 M€. « Portant sur de nombreuses références tant en titane qu'en aluminium pour les programmes monocouloirs récents de l'Airbus A220 et du Boeing 737 MAX, ces 2 contrats mobilisent l'ensemble des métiers du groupe et impliquent plusieurs de ses sites majeurs en France et à l'étranger », est-il précisé. La durée des 2 contrats s'étend jusqu'en 2032 et les ramp up de production sont respectivement programmés sur le 2ème semestre 2024 et en 2026. À l'horizon 2028, les 2 accords devraient générer un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 6 M€.

    La Dépêche du Midi et Fortuneo du 11 juin
  • Industrie
    Les sous-traitants d’Airbus accroissent leurs capacités
    La Tribune consacre un article aux sous-traitants d’Airbus, qui augmentent leurs capacités industrielles afin de répondre au succès commercial rencontré par l’avionneur. Mecachrome (600 M€ de chiffre d’affaires), qui compte plus de 4 000 salariés sur une vingtaine d'usines, devrait encore recruter 400 personnes cette année. « Les conditions de production sont plus difficiles qu'avant la crise sanitaire », relève Christian Cornille, président du groupe. Le groupe lotois Figeac Aéro (environ 400 M€ de chiffre d’affaires) devrait retrouver son niveau d'avant crise dès 2025. Dans le Tarn-et-Garonne, la PME familiale Celso, qui fabrique les coussins pour le cockpit des avions, constate l’émergence de nouveaux fronts de croissance. La filière mise sur la construction d’usines ultra-performantes. Liebherr Aerospace a ainsi lancé un plan d'investissement pour un nouveau bâtiment industriel de 12 000 m² sur son site de Campsas (Tarn-et-Garonne). « Cet investissement répond à notre objectif de croissance à terme de 50% de nos capacités industrielles. Il nous permet d'accompagner les ramp up de nos clients », explique Mathieu Tournier, directeur général de Liebherr Aerospace. La supply chain s’investit pour la décarbonation de l’aviation. « Nous menons des travaux de R&D sur des composites de nouvelle génération, à base de fibres végétales et naturelles, notamment de la fibre de lin. Cela pourrait à terme être utilisé pour l'aménagement cabine et du cockpit de l'avion », explique Stéphane Trento, PDG de ST Composites. L’intelligence artificielle (IA) présente par ailleurs un intérêt majeur. Dans l'Ariège le métallurgiste Aubert & Duval entend réaliser un saut technologique grâce à l’IA. Le projet ANITI (Artificial and Natural Intelligence Toulouse Institute) rassemble des universités, écoles d’ingénieurs et organismes de recherche scientifique et technologique de Toulouse et sa région, et une trentaine d’entreprises. Le responsable de la stratégie intelligence artificielle d’Airbus, Romaric Redon, a été nommé il y a quelques mois responsable opérationnel d'ANITI pour son volet industriel. Il explique : « L'intelligence artificielle transforme Airbus et sa supply chain. Des gains de productivité sont aussi très attendus sur la dimension industrie du futur, autour de l'amélioration de la qualité, la planification des opérations et l'apport de la robotique dans les usines ».

    La Tribune du 11 juin
  • Industrie
    Atos : le conseil d'administration choisit le consortium Onepoint
    Le conseil d'administration du groupe Atos a annoncé choisir l'offre de reprise du consortium mené par Onepoint, son principal actionnaire. « Atos travaillera avec le consortium Onepoint pour parvenir à un accord définitif de restructuration financière qui sera ensuite mis en œuvre par le biais d'une procédure accélérée dédiée d'ici juillet 2024 », a indiqué le groupe informatique français. L’offre du consortium a été considérée « mieux orientée en matière d'intérêt social de la société » que celle de l'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky.

    Ensemble de la presse du 11 juin
  • Industrie
    La strartup Destinus met en marche le moteur à hydrogène de son démonstrateur hypersonique
    La startup Destinus a mis en marche le turboréacteur à hydrogène gazeux de son futur avion hypersonique, sur son site de Payerne (Suisse). Le turboréacteur devrait équiper prochainement l’un des 4 prototypes d’avion hypersonique développé par Destinus. D’après la startup, le moteur a fait preuve d’une grande stabilité, avec des allumages répétés. La prochaine étape des tests du turboréacteur consistera dans l’augmentation du régime moteur, avec pour objectif d’atteindre le ralenti (50% du régime maximal du moteur) et d’atteindre la vitesse maximale de décollage.

    Aerobuzz du 11 juin

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Le transport aérien européen face au dynamisme des compagnies d'Asie-Pacifique
    Selon les prévisions de trafic présentées lors de l'assemblée annuelle de l'Association du transport aérien international (IATA) la semaine dernière à Dubaï, c'est en Asie que devrait avoir lieu la part la plus importante de la croissance du trafic aérien mondial, à un rythme de 5,3% par an. Sur les quelque 4 milliards de passagers supplémentaires attendus par l'IATA d'ici à 2043, 2,75 milliards auront pour origine ou destination l'Asie-Pacifique. La part de marché de l'aviation européenne devrait passer de 26% du trafic passager mondial en 2023 à 19,5% en 2043, tandis que celle de l'Asie devrait passer de 34,1% à 46%. La croissance du marché asiatique et des autres marchés mondiaux peut toutefois profiter aux compagnies européennes. Selon le directeur général de l'IATA, Willie Walsh, « la part de marché des compagnies européennes était de 27% en 2000 et elle est toujours de 27% aujourd'hui, alors que celle des compagnies américaines est passée de 38% en 2000 à 22% en 2023. En revanche, la part des compagnies d'Asie-Pacifique est passée de 20% à 35%, et celle des compagnies du Moyen-Orient, de 2,8% à près de 10%. On ne peut donc pas parler de déclin de l'Europe aujourd'hui, mais le risque est réel de voir la croissance se faire ailleurs ».

    Les Echos du 11 juin