Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    L’opérateur italien Air Corporate commande 43 hélicoptères à Airbus
    Air Corporate, le principal opérateur italien d'aviation d'affaires, a passé une commande ferme de 43 hélicoptères auprès d'Airbus, lors de la dernière journée du salon de l'aviation d'affaires EBACE à Genève. Il s'agit de 40 hélicoptères monoturbines (H125/H130) ainsi que de 3 ACH160, la version d'Airbus Corporate Helicopters en configuration Line. Ce contrat est la plus importante commande d'hélicoptères commerciaux enregistrée par Airbus en Italie. Les livraisons sont programmées dans les prochaines années. Cette dernière annonce vient s'ajouter aux 28 commandes supplémentaires passées par Air Corporate, dans le cadre de l'expansion continue de sa flotte. Au cours des 2 dernières années, Air Corporate a pris livraison de 17 hélicoptères Airbus, dont le 1er des 2 bimoteurs H135.

    Ensemble de la presse du 26 mai
  • Industrie
    Figeac Aero engagé dans un cycle de croissance grâce à la remontée des cadences
    Figeac Aero a annoncé qu'il avait atteint ses objectifs en termes de chiffre d'affaires durant son année fiscale 2022-2023, clôturée le 31 mars dernier. Le sous-traitant aéronautique a enregistré 341,4 Md€ de recettes, soit un chiffre d’affaires en augmentation de 21,1%. Cette hausse est principalement portée par son activité Aérostructures (+ 22,7%), qui bénéficie de l'augmentation des cadences des avionneurs sur tous leurs programmes. La société estime que les perspectives sont très bonnes pour l'année prochaine, malgré les difficultés de recrutement et les perturbations dans la chaîne d'approvisionnement. Selon elle, le secteur est de nouveau engagé dans un cycle de croissance, même s'il reste en phase de rattrapage pour le moment.

    Ensemble de la presse du 26 mai
  • Industrie
    Safran investit 6 M€ pour la réparation de pièces en composite dans la Meuse
    Safran prévoit d’investir 6 M€ sur le site Albany Safran Composites de Commercy, dans la Meuse, sur la période 2023-2027, pour accroître ses capacités de production en aubes et carters de soufflante pour le moteur Leap, mais aussi dans la réparation de pièces en composite. L’usine rattachée à la filiale Safran Aéro Composite, mais exploitée en partenariat avec le spécialiste américain du tissage industriel Albany International, va procéder en parallèle au recrutement d’une centaine de salariés, d'ici 2027. 480 personnes constituent les effectifs du site actuellement. Safran anticipe désormais un passage de 200 pièces réparées dans la Meuse en 2022 à plus de 3 500 pièces en 2026. Le groupe prévoit donc d’augmenter la surface de son atelier de réparation et d’intégrer de nouvelles technologies. « Le développement de l’activité de réparation constitue pour Safran Aéro Composite une opportunité supplémentaire de contribuer à la décarbonation du transport aérien. Il s’agit de définir, d’industrialiser et de mettre en œuvre les procédés permettant de réparer nos composants, une alternative plus durable à leur remplacement », explique Pierre Guillaume, nommé en novembre 2022 à la direction de Safran Aéro Composite.

    L’Usine Nouvelle du 26 mai
  • Industrie
    L’Electric Regional Aircraft de Aura Aero se prépare pour le salon du Bourget
    Aura Aero se prépare au Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris-Le Bourget, qui se tient du 19 au 25 juin. L’entreprise, basée sur l’ancienne base aérienne de Toulouse-Francazal, est un des constructeurs les plus avancés pour créer un avion décarboné. Cette PME de 200 personnes achève la mise au point de 3 avions de voltige d’entraînement et d’instruction, et de son projet d’avion régional, un appareil de 19 places dont le coût d’achat et d’exploitation sera réduit de moitié par rapport à ceux du marché actuel. Dénommé ERA, pour Electric Regional Aircraft, l’avion hybride produira 80% de CO2 en moins grâce à son fuselage en aluminium et ses ailes en carbone, conçus pour réduire le poids. Ses 8 petits moteurs électriques, fournis par Safran, seront alimentés par 4 batteries et ses deux turbogénérateurs par du carburant durable. Sur la distance moyenne de 500 km, celle des voyages régionaux, ERA effectuera 155 km grâce à ses batteries rechargeables en 30 minutes et les turbogénérateurs prendront le relais pour le reste du parcours. Grâce à ses coûts d’exploitation moindres, il permettra aux compagnies aériennes de réduire le prix des billets. Les loueurs d’avions lui font déjà confiance, Amedeo en a d’ores et déjà précommandé 200 exemplaires. Les besoins mondiaux pour ce type d’avion de 19 places sont estimés à 2 000 appareils.

    Le Figaro du 26 mai

Espace
  • Espace
    Plus de 100 commandes pour les propulseurs de ThrustMe
    La startup ThrustMe, créée en 2017 à Paris-Saclay, dans l’Essonne, a annoncé jeudi 25 mai avoir dépassé les 100 commandes pour deux de ses unités propulseurs à gaz froid I2T5 et propulseurs ioniques à grille NPT30-I2. Une nouvelle étape importante pour la startup, qui emploie désormais plus de 30 personnes et a lancé l’an dernier sa ligne de production par lots pour les clients en 2022. Le 15 avril dernier, un démonstrateur technologique américano-norvégien, NorSat-TD, équipé du système de propulsion électrique NPT30-I2, était embarqué par la mission Transporter 7 de SpaceX. L'objectif est désormais de fabriquer plus de 365 systèmes de propulsion par an, la capacité de production devant progressivement augmenter tout au long de cette année. Après bientôt 6 ans d’existence, ThrustMe considère avoir démontré « avec succès l'utilisation de l'iode dans l'Espace », mais également établi dans l'industrie « une nouvelle norme en matière d'innovation et de qualité ».

    Air & Cosmos du 26 mai
  • Espace
    La fusée sud-coréenne Nuri a décollé, embarquant le 1er satellite commercial du pays
    La Corée du Sud a lancé jeudi 25 mai, depuis le centre spatial de Naro, sa fusée de conception nationale, baptisée Nuri, avec à son bord « un satellite de type commercial ». « Une avancée qui devrait donner un avantage concurrentiel à la Corée du Sud dans la course mondiale à l'Espace », a souligné le président sud-coréen, Yoon Suk Yeol. Les satellites que Nuri transporte se sont séparés avec succès, selon les images officielles, et le satellite commercial a pu communiquer avec la King Sejong Station, la station sud-coréenne dans l'Antarctique. Cet engin de 180 kg, NEXTSat 2, a été créé par l'Institut supérieur coréen des sciences et des technologies (KAIST). Il doit être mis sur orbite à quelque 550 km d'altitude. L'appareil est équipé d'un petit radar à synthèse d'ouverture qui permet d'obtenir des images de haute résolution quelles que soient les conditions météorologiques. Il a fallu une dizaine d'années pour créer cette fusée de 47 m de haut et d'un poids de 200 tonnes, pour un coût de 2 000 milliards de wons (1,4 Md€). 3 autres lancements de Nuri sont prévus d'ici à 2027. Le 1er essai s'était soldé par un échec avant un succès en 2022 au 2ème lancement de cette fusée qui avait mis en orbite quelques satellites d'essai.

    Les Echos et Le Point du 26 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Le groupe Lufthansa reprend 41% d'ITA Airways
    Le groupe Lufthansa et les ministères italiens de l'Economie et des Finances sont parvenus à un accord concernant l'acquisition d'une part minoritaire dans ITA Airways par Lufthansa. Dans un premier temps, le transporteur aérien allemand en prendra une part minoritaire (41%) pour 300 à 320 M€. Ensuite, Lufthansa devrait poursuive sa montée au capital d'ITA Airways à moyen terme. Le gouvernement italien s'est également engagé à participer à une augmentation du capital de la compagnie à hauteur de 250 M€. ITA Airways deviendra alors la 5ème marque dans le groupe Lufthansa et lui apportera un marché important. « L'Italie est le 2ème marché international le plus important pour nous en Europe, affirmait l'année dernière Carsten Spohr, PDG de Lufthansa. Notre expérience avec Air Dolomiti nous permettra d'être le bon partenaire d'ITA Airways ». Le groupe allemand entre toutefois au capital d'une compagnie en difficulté, l'année dernière, la compagnie italienne a perdu 486 M€.

    Ensemble de la presse du 26 mai
  • Aviation Commerciale
    Clément Beaune annonce une « contribution supplémentaire » du transport aérien lors du congrès de la FNAM
    En clôture du congrès de la Fédération nationale de l'aviation (FNAM), le jeudi 25 mai à Paris, le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, a annoncé une « contribution » supplémentaire du transport aérien, qui devrait aller à la rénovation du réseau SNCF. « Nous engagerons des discussions dans les prochaines semaines sur la contribution du secteur à la construction de nouvelles infrastructures », a-t-il déclaré devant des dirigeants du secteur. Les intervenants du congrès avaient pourtant souligné la nécessité d'un soutien de l'Etat, notamment pour faciliter le passage progressif aux carburants d'aviation durable, le principal outil de réduction des émissions de CO2. « Nous demandons au gouvernement de stabiliser le cadre réglementaire et fiscal, sachant que le transport aérien français devra absorber un surcoût de 1 Md€ en 2025 et de 3 Md€ à l'horizon 2030 », a souligné le président de la FNAM et PDG de Corsair, Pascal de Izaguirre. La taxation du transport aérien représente déjà un bon tiers du prix du billet. En plus de financer ses propres investissements et sa transition énergétique, le secteur aérien devra-t-il aider la SNCF à financer la remise en état de ses infrastructures ? « Il est très important qu'il n'y ait pas de fiscalité nouvelle, alors que le transport aérien va être confronté à des coûts supplémentaires considérables », a de son côté déclaré le président de l'association des aéroports français, Thomas Juin. Parallèlement, le gouvernement a assuré travailler en même temps sur des incitations fiscales en faveur des carburants durables. Ces mesures pourraient être dévoilées par le Président de la République lors du prochain Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris-Le Bourget, qui se tient du 19 au 25 juin.

    Les Echos du 26 mai
  • Aviation Commerciale
    Lufthansa célèbre l’arrivée de son 600ème Airbus
    La compagnie nationale allemande Lufthansa a marqué mercredi 24 mai la livraison de son 600ème Airbus dans les installations du constructeur à Hambourg-Finkenwerder. Le fuselage de l’A321neo de 215 sièges, baptisé « Münster » arborait justement le nombre 600. Au total, plus de 10 types d’avions Airbus différents ont été fournis depuis lors à presque tous les opérateurs aériens du groupe. La compagnie de Star Alliance a également servi de client de lancement pour un nouveau type d’Airbus à 4 reprises à ce jour : pour l’A310, l’A340, l’A220 et en 2016 l’A320neo. La famille A320 « n’est pas la seule pierre angulaire de la flotte actuelle de Lufthansa » : l’A350-900, qui est arrivé pour la 1ère fois en 2016, est également devenu un élément clé de sa flotte long-courrier, souligne le groupe. Lufthansa a commandé « toutes les familles d’avions développées par Airbus au cours des 5 dernières décennies. Et plus de 90% des 600 Airbus dont nous avons pris livraison pendant cette période sont toujours au service du groupe Lufthansa aujourd’hui. Nous souhaitons également accueillir notre 700ème Airbus dans notre flotte dans le cadre des célébrations du centenaire de Lufthansa en 2026 », a déclaré Carsten Spohr, président du directoire du groupe Lufthansa. Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, a souligné de son côté que Lufthansa et l’avionneur européen « sont partenaires depuis que nous avons livré le 1er A300 de Lufthansa en février 1976. Depuis lors, Lufthansa a pris livraison d’un avion Airbus en moyenne tous les mois ».

    Air Journal du 26 mai

Environnement
  • Environnement
    L’hydrogène pourrait être plus compétitif que le carburant fossile en 2035
    Selon une étude de l'organisation Transport & Environment, l'exploitation d'avions à hydrogène pourrait coûter moins cher que les avions utilisant du carburant fossile à partir de 2035. Créée il y a 30 ans, Transport & Environment s’est donné pour but de convaincre les différents acteurs de la mobilité, tels les Etats, collectivités, industriels, entreprises et citoyens, de mettre en œuvre des politiques visant à décarboner les transports d’ici 2050. Le groupe de recherche Steer, pour le compte de Transport & Environment, a mené cette étude démontrant que l’exploitation d’avions à hydrogène pourrait être 8% plus cher que d’opérer avec des appareils alimentés au kérosène. En appliquant une taxe « adéquate » sur le kérosène, « conformément à la proposition de directive sur la taxation de l’énergie de la Commission européenne » soit environ 0,37 €/L, faire voler un avion à hydrogène pourrait s'avérer moins cher qu'un avion alimenté en carburant classique, dès 2035. Une date qui correspond à la potentielle mise en service d’un appareil issu du programme ZEROe d’Airbus. Le coût de l’exploitation d’avions à hydrogène est estimé par cette étude à près de 300 Md€ d’ici à 2050 sur les liaisons intra européenne. Le développement seul des avions à hydrogène ne représente, lui, que 15 Md€. Pour le rendre possible, il faudra une nouvelle réglementation, des investissements, une baisse des prix, suivie d’une plus forte adoption de la technologie hydrogène. L’utilisation d’hydrogène liquide limitera toutefois le rayon d’actions des avions à des missions de transports régionaux ou court-courriers, qui représentent actuellement 50 % des émissions de l’aviation en Europe selon l’étude.

    L’Usine Nouvelle et Aerobuzz du 26 mai

Innovation
  • Innovation
    L’informatique quantique arrive dans les grandes entreprises
    Le calcul quantique, qui exploite les étranges propriétés de la matière à l’échelle de l’infiniment petit, révolutionne au vrai sens du terme la façon de concevoir l’informatique et ouvre la voie à des puissances de calcul inatteignables avec les supercalculateurs « classiques ». Les grandes entreprises se préparent dès maintenant à la prochaine grande disruption technologique et entrevoient les premiers bénéfices de ces technologies sur des cas d’usage concrets. La demande accélère nettement ces derniers mois. Les cas d’utilisation ont triplé au cours des 3 dernières années, avec plus de 100 preuves de concept actives en 2022, selon une étude du Boston Consulting Group (BCG). Les budgets consacrés grossissent eux aussi, malgré les incertitudes macroéconomiques. En France, le Crédit agricole a travaillé sur 2 projets pilotes qui lui ont permis d’évaluer concrètement le potentiel et la réalité du calcul quantique sur des cas concrets, dont la prédiction de la dégradation de la note de crédit des clients de la banque sur un horizon de 6 à 15 mois. Dans d’autres secteurs, EDF (pour renforcer la structure des barrages hydroélectriques), RTE (pour optimiser la distribution d’énergie), Total (pour trouver de nouveaux matériaux capables de capturer du CO2), Thales, Airbus, ou Air liquide travaillent aussi sur des expérimentations concrètes avant l’arrivée de l’ordinateur quantique « idéal ».

    Le Figaro du 25 mai