Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus présente son prototype électrique CityAirbus NextGen
    Airbus a présenté au public son prototype CityAirbus NextGen entièrement électrique, avant son 1er vol prévu dans le courant de l'année. Le CityAirbus, qui pèse 2 tonnes et possède une envergure d'environ 12 mètres, est développé pour voler avec une autonomie de 80 km et atteindre une vitesse de croisière de 120 km/h, « ce qui le rend parfaitement adapté aux opérations dans les grandes villes pour une variété de missions », précise Airbus. La présentation a coïncidé avec l'ouverture du nouveau centre d'essais CityAirbus à Donauwörth, qui sera consacré aux essais de systèmes pour véhicules électriques à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL). Le centre a commencé ses opérations avec la mise sous tension du CityAirbus NextGen en décembre 2023 et sera désormais utilisé pour les tests restants nécessaires avant le vol inaugural du prototype. « Le déploiement du CityAirbus NextGen pour la toute première fois est une étape importante et très concrète que nous franchissons vers la mobilité aérienne avancée et notre futur produit et marché », a déclaré Balkiz Sarihan, responsable de la mobilité aérienne urbaine chez Airbus.

    Air & Cosmos et Zone-Bourse.com du 8 mars
  • Industrie
    Airbus a livré 49 avions en février 2024
    Airbus a fait le point sur son activité commerciale du mois de février 2024. Le groupe a livré 49 avions commerciaux le mois dernier, à 28 clients. 2 commandes ont été enregistrées. Depuis début 2024, Airbus a déjà livré 79 avions à 32 clients. Le groupe anticipe 800 livraisons en 2024.

    Les Echos Investir et ABC Bourse du 8 mars
  • Industrie
    Eric Trappier est l’invité du Podcast du Journal de l’Aviation
    Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, est l’invité du Podcast du Journal de l’Aviation cette semaine. Il revient sur les résultats annuels 2023 du groupe, présentés le 6 mars, soulignant « une très bonne année de prises de commandes », et le succès du Rafale, dont atteste particulièrement la commande indonésienne. Le dirigeant évoque les difficultés affectant la supply chain, et ses conséquences, notamment sur la production du Falcon. Dassault Aviation déploie d’importantes actions auprès de ses sous-traitants, avec l’envoi d’équipes (managers et compagnons), ainsi qu’un soutien pour veiller à la bonne santé financière des sociétés. Eric Trappier estime que l’Europe de la défense devrait monter en puissance dans le contexte géopolitique actuel, mais reste encore dans l’ombre de l’OTAN. En ce qui concerne le développement du SCAF, pour lequel Dassault Aviation a le leadership pour le pilier 1 (l’avion de combat), il rappelle que les équipes travaillent actuellement sur les études détaillées d’un démonstrateur. Un 2ème contrat de fabrication devrait arriver en 2026, pour un 1er vol en 2029. Le dirigeant revient aussi sur les conditions de la taxonomie verte européenne : « ne pas intégrer l’aviation d’affaires est incohérent », souligne-t-il, rappelant la volonté forte de décarboner l’aviation d’affaires, comme l’aviation générale, portée par Dassault Aviation.

    Le Journal de l’Aviation du 8 mars

Défense
  • Défense
    Safran Aircraft Engines et les forces armées du Qatar signent un contrat de services pour les moteurs M88 des Rafale
    Dans le cadre du Doha International Maritime Defence Exhibition and Conference (DIMDEX), Safran Aircraft Engines et les forces armées du Qatar ont signé un contrat de services couvrant les moteurs M88 propulsant la flotte de 36 Rafale du Qatar. Selon les termes du contrat, les forces armées du Qatar disposeront d’un large panel de services, comprenant la fourniture de pièces de rechange, des opérations de réparation et de révision ainsi qu’une assistance technique sur site de pointe. En 2015, le Qatar est devenu le 2nd client export du Rafale et de ses moteurs M88 produits par Safran.

    Boursier.com du 8 mars
  • Défense
    L’exercice AsterX se déroule jusqu’au 15 mars à Toulouse
    La Dépêche du Midi consacre un dossier à la guerre spatiale, à l’occasion de la 4ème édition de l’exercice spatial militaire français AsterX, qui se tient jusqu’au 15 mars sur le site toulousain du CNES. 15 pays partenaires étrangers y participent, ainsi que des partenaires industriels (Agenium, ArianeGroup, Crisotech, Exotrail, MBDA, Safran et Sopra Steria). L’objectif est de se confronter aux menaces émergentes « pour développer une culture commune des opérations spatiales militaires, fondement d’une solidarité stratégique renforcée », selon le Commandement de l’Espace (CDE). Le quotidien aborde notamment le développement des lasers, un domaine dans lequel la France est en pointe. Le projet du consortium emmené par Cilas, baptisé TALOS (Tactical Advanced Laser Optical System), a pour objectif de développer une filière laser européenne, en vue d’un futur programme de réalisation d’effecteur laser pour des applications de défense à l’horizon 2025. Le projet BLOOMLASE, conçu par ArianeGroup, est consacré à la détection, la poursuite et le tir précis de laser à grande distance.

    La Dépêche du Midi du 8 mars
  • Défense
    La France et la Moldavie signent un accord de coopération de défense
    En visite en France, la présidente de la Moldavie, Maia Sandu, a signé, jeudi 7 mars, avec le président français, Emmanuel Macron, un accord de coopération de défense, qui prévoit notamment l’envoi d’un représentant militaire français sur place. La dirigeante accorde un entretien au Monde. « Cet accord remplace un autre, signé en 1998, entre les 2 ministères. Celui-ci s’étend à la politique de défense, à la formation et aux technologies de l’information. C’est un cadre de travail beaucoup plus large, précise-t-elle. « Ce n’est pas un accord de sécurité comme celui passé entre la France et l’Ukraine. C’est une 1ère étape, pour aider à renforcer la sécurité de la Moldavie et de la région ».

    Le Monde et Ensemble de la presse du 8 mars
  • Défense
    Le ministre des Armées annonce la création d’une agence dédiée à l’IA de défense
    Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, s’exprime dans Les Echos. Il annonce la création d'une nouvelle agence ministérielle pour l'IA de défense, l'Amiad, qui aura pour rôle de « conceptualiser, voire fabriquer l'intelligence artificielle dans les grands programmes militaires, actuels comme futurs ». Un pôle recherche sera établi à Palaiseau, sur le site de l'Ecole polytechnique, tandis qu'un pôle technique sera situé à Bruz, à côté de Rennes, sur le site spécialisé dans la maîtrise de l'information et la cyber de la Direction générale de l'armement (DGA). L'agence sera dotée d’une enveloppe d'environ 300 M€ par an. « On va consacrer 2 Md€ pour l'intelligence artificielle en matière de défense entre 2024 et 2030 », précise Sébastien Lecornu. Elle sera dotée de son propre super calculateur classifié, qui permettra de traiter souverainement des données secret-défense. « L'IA réinterroge tous les équipements de l'armée, du Rafale au sous-marin nucléaire jusqu'au drone miniaturisé des forces spéciales. J'ai la conviction que la France sera le numéro 1 en Europe de l'IA militaire et dans le Top 3 mondial », déclare le ministre.

    Les Echos du 8 mars

Espace
  • Espace
    Internet des objets : focus sur le français Kinéis
    Kinéis, startup française qui développe la 1ère constellation européenne dédiée à l’internet des objets (IoT), doit lancer, entre le 10 juin et le 9 juillet 2024, un 1er lot de 5 nanosatellites, de 30 kg chacun, à bord du microlanceur Electron de la société américano-zélandaise Rocket Lab, depuis la côte Pacifique de la Nouvelle-Zélande. 3 autres missions sont ensuite prévues d’ici à la fin 2024 et une 5ème au 1er trimestre 2025. À cet horizon, Kinéis, qui possède déjà 9 satellites en orbite polaire, à 650 km de la Terre, pourra apporter de nouveaux services avec une flotte de 34 nanosatellites. Le développement de la plateforme des nanosatellites et leur industrialisation ont été confiés à Hemeria, tandis que Thales Alenia Space et Syrlinks (groupe Safran) fournissent la charge utile et le centre de mission, et Comat, les antennes de communications entre la constellation et la Terre. Le projet bénéficie de l’expertise du CNES. « Nous comptons 17 actionnaires dont les 3 plus importants sont CLS, avec 32% du capital, le CNES, avec 26%, et Bpifrance, avec 20% », précise Alexandre Tisserant, président de Kinéis. Une fois déployée entièrement, la constellation récoltera les données toutes les 10 à 15 minutes (contre plus de 2 heures actuellement). Elle couvrira l’intégralité de la Terre, y compris dans les zones blanches qui ne sont pas reliées à internet par les réseaux terrestres.

    Le Figaro du 8 mars
  • Espace
    Le 1er lancement d’Ariane 6 approche
    Martin Sion, président exécutif d’ArianeGroup, a confirmé, jeudi 7 mars, devant l’Association des journalistes professionnels de l’aéronautique et de l’Espace, que la fusée européenne devrait effectuer son 1er vol entre la mi-juin et le 31 juillet prochain, comme annoncé en décembre 2023. Il y a 3 semaines, les 2 étages du lanceur ont été transférés par bateau au centre spatial guyanais de Kourou et sont en cours d’assemblage. La fusée sera ensuite emmenée sur son pas de tir. Une revue de qualification commencera alors, pour vérifier chaque élément. Les lancements commerciaux doivent débuter 6 mois après le vol inaugural. La montée en puissance sera progressive, pour atteindre le rythme de 9 lancements par an, dont 4 seront réservés aux Etats européens pour leurs besoins institutionnels, militaires ou scientifiques.

    Le Monde du 8 mars

Ukraine
  • Ukraine
    Les alliés de l'Ukraine s’engagent à lui fournir 800 000 obus
    A l'issue d’une visioconférence organisée par la France, réunissant 27 alliés de l'Ukraine (les Etats membres de l'Union européenne sauf 3, ainsi que les Etats-Unis, le Canada et le Royaume-Uni), le président tchèque, Petr Pavel, a annoncé un engagement à livrer « dans quelques semaines » 800 000 obus à l’Ukraine. « Nous avons réuni la somme complète pour acheter l'ensemble » des munitions, a-t-il déclaré. L’origine des munitions, achetées hors de l’UE, n’est pas révélée. Le coût de l'opération serait d'environ 1,38 Md€, selon le Financial Times. La Belgique, le Royaume-Uni, le Danemark, la France, l'Allemagne, la Lituanie, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède font partie des pays contributeurs. L'Union européenne s'était engagée à livrer à Kiev 1 million d'obus d'ici mars mais seuls 30% d'entre eux ont été livrés, selon les autorités ukrainiennes.

    Les Echos du 8 mars
  • Ukraine
    Sébastien Lecornu : « Nous voulons produire des armes sur le sol ukrainien »
    Dans une interview accordée ce vendredi à BFM TV, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a déclaré : « Nous avons proposé de construire des usines françaises ou européennes sur le sol ukrainien, cela a fait l'objet d'un consensus européen ». « Des entreprises françaises vont créer des partenariats avec des entreprises ukrainiennes pour produire sur le sol ukrainien des pièces détachées, peut-être même des munitions demain », a-t-il précisé. Le ministre a cité la PME toulousaine Delair, qui fournit à l'armée ukrainienne des drones de renseignement depuis 2016.

    BFM TV du 8 mars

international
  • international
    Un Boeing 777 perd une roue peu après son décollage
    Un Boeing 777 de la compagnie américaine United Airlines, à destination du Japon, a dû atterrir en urgence, jeudi 7 mars, à Los Angeles, après avoir perdu une de ses roues juste après son décollage de San Francisco. Le pneu est retombé dans un parking de l’aéroport ; personne n’a été blessé. L’appareil a atterri en toute sécurité. La responsabilité de Boeing dans l’incident ne serait pas en cause. La FAA va enquêter, a déclaré son porte-parole.

    Le Monde du 8 mars