Synthèse de presse

Espace
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    Solaris : Thales Alenia Space a été choisi par l’ESA pour mener une étude de faisabilité
    Thales Alenia Space (TAS) a été sélectionné par l’Agence spatiale européenne (ESA) pour mener l’étude de faisabilité de l’initiative Solaris, visant à établir la viabilité d’un projet d’exploitation de centrales solaires en orbite pour les besoins terrestres en énergie propre. Ce projet intervient dans le cadre de l’objectif « Net Zéro » de l’Europe, qui vise la neutralité des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. « Les défis technologiques sont énormes mais passionnants, en particulier la question du stockage de l'énergie solaire et de son acheminement sur Terre », explique Patrice Caine, PDG de Thales, au Figaro. TAS prend la tête d'un consortium qui vise à trouver des solutions pour recueillir l'énergie solaire en orbite, puis l'envoyer sans fil vers la Terre. Les résultats de l’étude nourriront la réflexion de l'UE qui doit décider, d’ici à 2025, de lancer ou non un programme de commercialisation de l'énergie spatiale, après avoir testé un démonstrateur en orbite à petite échelle. TAS devra, avec ses partenaires, imaginer de nouveaux concepts et équipements de fourniture d'énergie solaire tels que de nouveaux panneaux solaires spatiaux à haut rendement, la transmission d'énergie sans fil et l'assemblage robotisé des centrales et stations relais en orbite. Dans ce cadre, le consortium bénéficiera de l'expertise de plusieurs acteurs leaders dans leur métier : Dassault Aviation dans l’aéronautique, Air Liquide, Enel et Engie dans l’énergie, ainsi que du cabinet Arthur D.Little dans le conseil en stratégie. Parallèlement, TAS travaille depuis quelques mois sur un projet de data centers dans l'Espace, relève Le Figaro. La Commission européenne a confié au groupe une étude de faisabilité portant sur l'installation de telles infrastructures en orbite. Dans le cadre de cette étude, baptisée Ascend (Advanced Space Cloud for European Net zero emission and Data sovereignty), TAS a pris la tête d'un consortium impliquant notamment les sociétés Airbus Defence & Space, ArianeGroup, Carbone 4, Hewlett Packard Enterprise Belgique et Orange.

    Le Figaro du 24 juillet

Industrie
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    Aviation d’affaires : Dassault Aviation préoccupé par « l’hyper réglementation européenne »
    A l’occasion de la présentation, jeudi 20 juillet, des résultats semestriels de Dassault Aviation, Eric Trappier, le PDG du groupe, a regretté que l’aviation d’affaires ne soit pas incluse dans la taxonomie verte européenne. « On est un peu surpris que l’aviation d’affaires ait été exclue de la taxonomie verte définie à Bruxelles, qui n’a pris en compte que l’aviation commerciale », a-t-il déclaré. « Nous avons pourtant déjà engagé la décarbonation du secteur puisque nous utilisons des SAF (carburants d'aviation durables) », observe-t-il. Selon le groupe, ses avions d'affaires volent déjà avec 30% de SAF. Ils pourraient voler dès maintenant avec 50% si ces mélanges étaient disponibles. « Le Falcon 10X sera le 1er Falcon compatible 100% SAF », précise l'avionneur. Dassault Aviation indique envisager des recours juridiques pour rupture du principe d’égalité. « Cela ne nous gêne pas nous directement mais cela peut handicaper certains de nos sous-traitants, principalement les PME en France », a souligné Eric Trappier, qui a relevé que l’aviation mondiale est responsable à hauteur de 2% des émissions mondiales de CO2 et l’aviation d’affaires à hauteur de 2% de ces 2%, soit 0,04%. « Pour une année d’utilisation de tous nos Falcon en vol, soit une flotte d’environ 2 000 appareils, cela équivaut à 24h de flux mondial de streaming vidéo, 5h de trafic mondial de camions, ou 2,5 jours de fonctionnement des centrales thermiques de nos voisins allemands », a déclaré le dirigeant.

    L’Usine Nouvelle du 24 juillet
  • Industrie
    Comment Safran renforce son autonomie stratégique
    La Tribune analyse la stratégie de Safran, qui vient d’annoncer le projet d'acquisition des activités de commandes de vol et d’actionnement de Collins Aerospace. « La résilience est un enjeu clé pour Olivier Andriès, directeur général du groupe, qui compte, via de nombreuses opérations de croissance externe, réduire les dépendances et in fine renforcer l'autonomie stratégique de Safran », relève le quotidien. La réinternalisation de certaines activités, l'accès mieux garanti aux matières premières et la robustesse de sa supply chain, font également partie des leviers cruciaux pour Safran. Les acquisitions, ces dernières années, d’Orolia, de Syrlinks, et, en partenariat avec Airbus et Tikehau Capital, d’Aubert & Duval, en témoignent notamment. « Nous avons développé une stratégie de résilience de notre chaîne de fournisseurs, en prenant en compte la montée des tensions géopolitiques dans le monde. Nous ne voulons pas nous retrouver dans une situation difficile parce que, tout d'un coup, il y a une crise qui s'ouvre comme celle qui a pu arriver le 24 février 2022. Nous avons décidé de mettre en place un programme de résilience de notre chaîne d'approvisionnement, notamment de limiter notre dépendance à certains pays de manière à être résilient et résistant à ces crises », avait expliqué Olivier Andriès en juin au Paris Air Forum organisé par La Tribune.

    La Tribune du 24 juillet
  • Industrie
    Le projet de loi Industrie verte adopté à l'Assemblée nationale
    Les députés ont adopté en première lecture le projet de loi sur l'industrie verte, qui vise à accélérer la réindustrialisation et à « faire de la France le leader de l'industrie verte en Europe », selon le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, qui le portait avec le ministre chargé de l'Industrie, Roland Lescure. Les mesures phares doivent notamment permettre « une vraie libération des procédures » pour simplifier l'implantation des industriels. Bercy anticipe une division par deux des délais d'ouverture ou d'agrandissement d'usines, « de 17 mois réels à 9 mois réels » ; pour les projets qui seront considérés comme « d'intérêt national majeur », qui seront désignés par décret, des dérogations au code de l'environnement pourront être autorisées. D'autres mesures visent à intégrer des critères environnementaux dans la commande publique, via un label. Le gouvernement compte de plus, avec cette loi, mobiliser davantage l'épargne des particuliers pour financer le verdissement de l'industrie, notamment avec la création d'un « plan d'épargne Avenir climat ». Les députés ont par ailleurs adopté un amendement pour définir une « stratégie nationale » sur l'industrie verte jusqu'en 2030, ainsi que la généralisation du « say on climate », pratique qui consiste à demander leur avis aux actionnaires sur la stratégie climat des entreprises.

    Les Echos du 24 juillet

Défense
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    H160 : un nouvel hélicoptère de la Marine pour le sauvetage en mer
    Le troisième H160 de la flotte intérimaire des hélicoptères de la Marine nationale, livré fin mai par Airbus, vient d'arriver à Maupertus, près de Cherbourg (Manche). C'est la première base à être dotée de cet appareil, affecté au secours en mer. Le H160 dispose d’une sûreté accrue grâce à ses systèmes de stabilisation et d'aide au pilotage. Il est doté de 2 moteurs de 1300 cv lui permettant de voler à 255 km/h. De larges surfaces vitrées assurent une bonne visibilité à l'équipage. L'hélicoptère est équipé d'un treuil et d'une boule de vision, ainsi que d’un radar.

    France Info du 20 juillet

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Ryanair annonce un bénéfice record au T1 2023, mais réduit sa prévision annuelle de passagers
    Ryanair annonce un bénéfice après impôts de 663 M€ sur la période d'avril à fin juin 2023, mais a revu à la baisse ses prévisions de croissance du nombre de passagers pour 2023 en raison des retards de livraison d'avions Boeing. La compagnie irlandaise a annoncé avoir reçu des indications de Boeing selon lesquelles certaines livraisons de B737-8-200 pourraient être retardées d'avril 2024 à juin 2024, avec un probable impact sur cet hiver et le printemps prochain. Ryanair indique s’attendre désormais à ce que le trafic augmente de 9% d'ici mars 2024 et atteigne environ 183,5 millions de passagers, moins que les 185 millions initialement prévus.

    Les Echos Investir du 24 juillet

Environnement
  • Environnement
    ZeroAvia achève sa première campagne d'essais en vol du Dornier 228
    ZeroAvia anonce avoir terminé avec succès les essais en vol d'un Dornier 228 équipé de son prototype de moteur électrique-hydrogène ZA600. Cette phase de tests a été réalisée à l'aérodrome de Cotswold (Gloucestershire, Angleterre). « Le dixième et dernier vol d'essai de l'appareil, qui a eu lieu il y a quelques jours, a permis d'effectuer des projections pour les futures applications du système », explique ZeroAvia. « Les prochains tests seront axés sur des vols transnationaux ». Au cours des 6 derniers mois, ZeroAvia a testé successivement différents domaines de performance après le premier vol mondial du système en janvier. Au cours de cette campagne, l'avion a volé à 5 000 pieds (1 500 m), effectué un test d'endurance de 23 minutes, fonctionné dans une large gamme de températures allant d'un peu plus de zéro à près de 30°C, et atteint la vitesse maximale autorisée par l'autorisation de vol délivrée par l'Autorité de l'aviation civile du Royaume-Uni (CAA).

    Air & Cosmos du 21 juillet
  • Environnement
    Consortium SAF+ va fournir du carburant durable à Air France-KLM
    L’entreprise canadienne Consortium SAF+, dont l’usine de production est basée à Montréal, va fournir du carburant d’aviation durable (SAF) à Air France-KLM. Les premières livraisons sont prévues d’ici 2030, comme le prévoit un protocole d’accord signé lors du Salon du Bourget entre les deux partenaires. « Consortium SAF+ est fière d’appuyer la stratégie du Groupe Air France-KLM, qui va au-delà du mandat européen dans l’incorporation de carburant durable », commente Jean Paquin, président de Consortium SAF+.

    Air Journal du 24 juillet