Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus enregistre 902 commandes et livre 72 appareils au mois de juin
    Airbus enregistre au mois de juin une forte remontée de ses livraisons avec 72 avions et totalise également 902 commandes. Le Salon du Bourget a porté ces bons résultats, le constructeur a dévoilé à l’occasion de l’événement une série de contrats dont le plus important est celui signé avec Indigo. La compagnie indienne a commandé 500 avions : 125 A320neo et 375 A321neo. L’autre commande importante, qui vient également d’Inde, émane de la compagnie nationale Air India. Elle porte sur 140 A320neo, 70 A321neo, 6 A350-900 et 34 A350-1000. Les autres commandes se répartissent entre Flynas (30 A320neo), Qantas (9 A220-300), IAG (10 A320neo), Philippines Airlines (9 A350-1000) et 6 autres clients. Depuis le début de l’année 2023, Airbus a enregistré 1 044 commandes nettes et livré 316 appareils. Les livraisons du mois de juin se répartissent entre 6 A220-300, 25 A320neo, 32 A321neo, 2 A330-900, 4 A350-900 et 3 A350-1000.

    Ensemble de la presse du 10 juillet
  • Industrie
    Expliseat va ouvrir sa 1ère usine à Angers
    Expliseat, la startup créée en 2011, se transforme en PME industrielle. L’entreprise, spécialiste des sièges ultralégers en titane, implantée à Paris, va ouvrir sa première usine à Angers via un investissement de 5 M€. Ce changement de stratégie est permis par une levée de fonds réussie de 17 M€. Expliseat opérait jusqu’à présent en sous-traitance via un partenaire situé à Montauban assurant l’assemblage des sièges. Pour reprendre la main et augmenter ses capacités industrielles, Expliseat va donc réaménager un site existant laissé vacant. Le début de la production de série est prévu pour 2024. Alors que la société emploie aujourd’hui une trentaine de salariés, l’effectif de cette usine de 6 000 m² comptera une centaine de personnes d’ici à 2027. Expliseat conservera son usine en sous-traitance à Montauban d’une capacité de 12 000 sièges par an et gagne avec celle d’Angers une capacité supplémentaire de 25 000 sièges par an, soit un total de 37 000 sièges d’avion par an.

    L’Usine Nouvelle du 10 juillet
  • Industrie
    Daher se prépare à lancer un nouvel avion en 2027
    Daher prépare le lancement d'un 3ème modèle pour compléter son offre actuelle qui repose sur le TBM et le Kodiak, et pour faire entrer l’aviation générale, de manière opérationnelle, dans l’ère de l’aviation décarbonée. « Nous participons aujourd’hui à la 4ème révolution de l’aéronautique après les premiers vols, la sécurité et la démocratisation du transport aérien, la décarbonation est notre nouvelle frontière », affirme Didier Kayat, Directeur général de Daher. En partenariat avec Safran et Airbus et avec le soutien de l’Etat via France Relance et de l’Union Européenne via NextGenerationEU, Daher développe le projet EcoPulse. Le démonstrateur, qui était exposé au Salon du Bourget, doit débuter ses essais en vol avant la fin 2023. A partir de ce programme de démonstration, Daher prévoit d’élaborer sa future feuille de route Produit et d’établir les spécifications de l’avion hybride qui sera proposé au marché d’ici la fin 2027. Pendant le Salon, le groupe a annoncé le quadruplement de ses dépenses de R&D en 5 ans. Il s’est doté de 3 centres d’innovation : Shap’in, pour la conception de structures aéronautiques plus légères, plus performantes et recyclables, Log’in, pour diminuer l’empreinte environnementale de la logistique industrielle et Fly’in, dédié à l’avion hybride et décarboné de demain. Daher a également profité du Salon du Bourget pour déployer son nouveau programme d’open innovation : Imagineering by Daher. « Imagineering est un nouvel outil puissant et audacieux qui permettra d’explorer de nouvelles voies, de tisser davantage de liens, plus solides, et de tester et déployer plus vite des idées toujours plus audacieuses », résume Gabriel Raffour, responsable du programme Imagineering.

    Aerobuzz du 10 juillet
  • Industrie
    4 membres du gouvernement à Blagnac pour l'inauguration d'une nouvelle ligne d'A320
    Airbus inaugure une nouvelle ligne d'A320 ce lundi 10 juillet en présence de 4 membres du gouvernement. Cette nouvelle ligne de montage situé à Blagnac se concentrera principalement sur les A321. Elle remplace l'ancienne ligne de l'A380, dont la production a été arrêtée en 2021.Le président exécutif d'Airbus, Guillaume Faury, accueille donc le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, le ministre de l'Industrie, Roland Lescure, le ministre des Transports, Clément Beaune, et la ministre de la Cohésion des territoires, Dominique Faure. Ils seront accompagnés d'élus locaux et par la présidente de la région Occitanie, Carole Delga. Environ 400 employés d'Airbus travaillent déjà sur cette ligne mais ce nombre devrait augmenter jusqu'à 700 personnes en 2025. À l’heure actuelle, 3 avions sont en construction dans le hangar, dans le but de roder cette nouvelle ligne d'assemblage, même si cette ligne est plus automatisée et numérisée que ses prédécesseurs. Le premier de ces avions test, qui sera commercialisé, devrait être prêt fin 2023. L'objectif sera de produire un A321 en 8 semaines.

    La Dépêche du 10 juillet

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    KLM menacée par la réduction des vols à l'aéroport de Schiphol
    La cour d'appel d'Amsterdam a rendu son jugement en appel et a donné raison au gouvernement néerlandais qui avait annoncé il y a un an sa volonté de passer progressivement de 500 000 vols annuels à 440 000 vols sur la période fin 2023-fin 2024 à l’aéroport de Schiphol à Amsterdam. Il reste encore un recours possible devant la justice avant que la décision ne devienne irrévocable pour les compagnies lésées. Pour KLM, qui a installé son hub à Schiphol, l'enjeu est important. Elle y réalise 60 % de ses vols. Si le plafond est abaissé, le transporteur devra renoncer à 30 lignes (24 européennes et 6 long-courriers). Cette activité réduite à Schiphol demanderait de revoir en partie le modèle de KLM : beaucoup de ses clients font une étape à l'aéroport d'Amsterdam avant de repartir sur un long-courrier de la compagnie. La décision de la cour d'appel d'Amsterdam a pris à froid le monde du transport aérien, alors qu’en première instance, la justice avait retoqué le plan du gouvernement. En avril, le tribunal de Haarlem avait ensuite jugé que les Pays-Bas « n'avaient pas suivi la bonne procédure » et enfreint les règles de l'Union européenne sur la consultation des parties prenantes, dont les compagnies aériennes.

    Ensemble de la presse du 10 juillet
  • Aviation Commerciale
    Aéroports de Paris, prêt pour les grands départs de l’été
    Entre 330 000 et 340 000 passagers par jour étaient attendus ce week-end dans les aéroports parisiens, exactement 220 000 à Paris-CDG et 110 000 à Paris-Orly. « À Orly nous sommes au-dessus des chiffres de 2019, en revanche, à Charles-de-Gaulle il nous manque quelques passagers, notamment les passagers asiatiques. L’été va être, je crois réussi, nous avons beaucoup d’améliorations à proposer aux passagers cette année“, a indiqué Augustin de Romanet, PDG du groupe Aéroports de Paris (ADP), opérateur des aéroports Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Orly. « Nous avons porté beaucoup d’efforts sur l’organisation des files d’attente. Nos passagers vont pouvoir voir une très forte amélioration des conditions dans lesquelles ils attendent », a-t-il promis. Quant aux pertes de bagages, 35 000 avaient été égarés ou perdus l’an dernier à Paris-CDG, Augustin de Romanet a tenu à rassurer les voyageurs : « Nous avons augmenté de 20% les équipes de maintenance, nos équipes sont prêtes ». En mai, le trafic de passagers en France est revenu à 99,6% du niveau mensuel d’avant la pandémie, selon les chiffres de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Le trafic intérieur français est resté inférieur à celui de l’avant-Covid (91%), tandis que les liaisons internationales ont atteint 101,6% du niveau de 2019, dopées en particulier par les vols vers l’Afrique (150,3%).

    Air Journal du 10 juillet
  • Aviation Commerciale
    Cirium et Aireon partenaires pour le suivi spatial des avions
    Cirium une société d’analyse aéronautique, et Aireon, spécialiste de suivi spatial des avions étendent leur partenariat pour offrir des analyses en direct et l’historique de positionnement des aéronefs. Après avoir mené une étude de marché, Cirium a identifié Aireon comme le leader dans ce domaine avec les meilleures capacités en termes de capture, de couverture et de qualité des données. En tant que partenaire sélectionné par Aireon pour commercialiser ces analyses, Cirium intègre ses propres données d’horaires, de flotte, de statut de vol, de météo et d’émissions avec la couverture satellite mondiale des positions de vol d’Aireon pour créer un flux de données de bout en bout. Les données de position par satellite d’Aireon offrent une couverture complète de tous les aéronefs modernes équipés de l’ADS-B dans le monde, y compris les aéronefs volant à basse altitude, au-dessus des océans ou des régions montagneuses, qui ne peuvent pas être suivis via des récepteurs au sol. Ces informations donneront aux compagnies aériennes une visibilité complète sur leurs réseaux, contribuant à améliorer l’efficacité opérationnelle, à réduire la consommation de carburant et à atténuer les perturbations pour les passagers.

    Ensemble de la presse du 10 juillet

Compétitivité
  • Compétitivité
    L’IRA américain réussit à attirer 43 projets industriels de plus de 1 Md$ en 1 an
    Joe Biden a promulgué l’Inflation Reduction Act (IRA) l’été dernier pour faire face au défi du changement climatique et renforcer la puissance industrielle des États-Unis. Dans la série de mesures incluses dans l’IRA, au moins 369 Md$ sont prévus pour accélérer la transition énergétique, dont plus des trois quarts distribués sous forme de crédit d’impôt. Le plan s’inscrit dans une série de vastes programmes lancés depuis 2021, avec notamment le Bipartisan Infrastructure Deal (1 200 Md$) et le CHIPS and Science Act (39 Md$). L’IRA est d’autant plus intéressant pour les entreprises, qu’il attire davantage qu’il ne sanctionne l’activité, alors que les plans mis en place par Bruxelles pour contrer le programme américain manient surtout les normes. L’Union européenne redoute en effet des délocalisations d’entreprises et a du mal à apporter une réponse adaptée. Les crédits et les aides liées à l’IRA, qui s’étaleront sur plusieurs années, pourraient dépasser 1 000 Md$. Et le programme séduit par sa simplicité. « Nous avons rarement vu un dispositif aussi clair et simple, qui permet aux entreprises de comprendre facilement de quelles sommes elles peuvent disposer », résume Marc Lhermitte, associé du cabinet EY. La définition des activités ouvrant droit au crédit d’impôt est plus extensible que celle des plans de l’UE. Et la plupart des aides peuvent être utilisées pour la production comme pour la R&D. « L’IRA permet de faire venir des grands projets, représentant 1 à 5 Md$ d’investissements, alors qu’on pensait qu’ils étaient désormais réservés à l’Asie ou à des pays à bas coûts », pointe David Cousquer, gérant de Trendeo, consultant spécialiste de l’industrie. De 2020 à 2023, la Chine a capté 25% des grands projets d’investissement, les États-Unis 17% et l’Union européenne seulement 8%. Après un an d’IRA, 43 projets à plus de 1 Md$ ont été annoncés aux États-Unis, pour un total de 229 Md$, contre 23 projets dans l’Union européenne (54 Md$).

    Le Figaro du 8 juillet

Ukraine
  • Ukraine
    Les Etats-Unis confirment la fourniture d'armes à sous-munitions à l'Ukraine
    Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire en soutien à l'Ukraine face à la Russie dont des armes à sous-munitions, franchissant un nouveau seuil dans le type d'armements fournis à Kiev. Le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a assuré que le président Joe Biden avait pris la décision en consultation avec les alliés et après une « recommandation unanime » de son administration. Il a également rappelé que les Ukrainiens avaient fourni des garanties « par écrit » sur l'usage qu'ils feraient de ces armes pour minimiser les risques. Cette annonce intervient dans le cadre d'un nouveau paquet d'aide militaire à l'Ukraine d'un montant de 800 M$ et qui porte le total de l'aide militaire américaine depuis le début de la guerre en février 2022 à plus de 41 Md$. Outre les armes à sous-munitions, les Etats-Unis vont fournir des véhicules blindés, des munitions d'artillerie, des armes antichars et autres équipements. Jake Sullivan a par ailleurs indiqué que l'Ukraine ne rejoindrait pas l'OTAN à l'issue du sommet de Vilnius, prévu la semaine prochaine, même si cette question sera évoquée lors de l'événement. « L’Ukraine a encore de nombreuses étapes à franchir avant de pouvoir devenir membre » de l'Alliance atlantique, a-t-il précisé.

    Ensemble de la presse du 10 juillet

Innovation
  • Innovation
    Airbus s’inspire de l’albatros pour ses prochaines ailes
    Les pionniers de l’aviation ont de tout temps eu recours au biomimétisme. Imiter l'albatros pour faire voler plus efficacement les avions, c'est le projet engagé par Airbus avec son programme d'ailes ultra-performantes (extra-performing wings), qui vise à atteindre des ailes plus allongées et équipées de nouveaux mécanismes pour ajuster en permanence la forme de la voilure aux conditions de vol. « Nous voulons démontrer que nous pouvons augmenter de 30 à 40% l'envergure des ailes des avions. Les oiseaux qui ont besoin de planer très longtemps disposent d'ailes très allongées et très fines parce que c'est plus efficace dans l'air », décrit Sébastien Blanc, directeur technique du programme d'ailes ultra-performantes porté par Airbus UpNext, l’entité d’Airbus dédiée aux technologies de rupture. Des ailes allongées nécessitent une masse structurale assez forte pour pouvoir soutenir toutes les charges de l'appareil. « C'est la raison pour laquelle Airbus prévoit d'intégrer des technologies de contrôle, de nouvelles plumes, et de nouveaux petits muscles pour venir ajuster en permanence la forme de la voilure. Malgré cet allongement très fort, il faut être en mesure de réduire les charges et donc d'avoir une voilure qui soit très fine mais aussi très légère et donc très efficace », ajoute le directeur technique. L'objectif est d'ajuster en permanence la forme de la voilure pour améliorer la performance de l'appareil quelles que soient les conditions de vol. Airbus entend avec tous ces aménagements obtenir une réduction de 10% de la consommation de carburant. La démonstration sera menée sur un Cessna Citation 7, un aéronef qui fait le tiers de la taille d'un A320. Dans une première phase d'essais en vol prévue à partir de l'été 2023, l'avion avec les ailes originelles sera observé. Puis, dans un second temps, à l'horizon de fin 2024, les nouvelles ailes intégrées seront testées avec un aéronef sans pilote à son bord, dirigé depuis le sol à la base militaire de Cazaux en Gironde.

    La Tribune du 10 juillet