Synthèse de presse

Plan Aéronautique
  • Plan Aéronautique
    La France lance un « réarmement aérien d’urgence » pour mieux lutter contre les incendies
    Emmanuel Macron a annoncé que la France allait intégralement renouveler sa flotte de bombardiers d'eau « Canadair » pour renforcer les moyens de lutte contre les incendies de la Sécurité Civile. Ce plan de « réarmement aérien d'urgence » représente un investissement de 250 M€ pour l'acquisition de 16 DHC-515 d'ici 2027. Les moyens aériens de la Sécurité Civile comprennent aujourd'hui 12 CL-415 (alors que 3 appareils ont été perdus dans des accidents) et 7 Dash-8 Q400. « Nous allons investir massivement pour que d'ici la fin du quinquennat ces 12 » Canadair déjà en service « soient remplacés et que leur nombre soit porté jusqu'à 16 », a déclaré le chef de l’Etat le 28 octobre, lors d'un discours à l'Élysée. La Cour des comptes avait récemment estimé de son côté le renouvellement complet de la flotte aérienne de la Sécurité civile à 1,3 Md€. En matière d'hélicoptères lourds, la France louera « dès l'année prochaine 10 hélicoptères » (des SuperPuma), contre 2 au début de l'été dernier loués à RTE, a-t-il ajouté tout en indiquant que la sécurité civile allait « également en acquérir 2 pour qu'ils s'intègrent durablement à la flotte nationale ». Par ailleurs, Emmanuel Macron souhaite poursuivre les essais de l'A400M, l'avion de transport militaire, dans une version de bombardier d'eau. Cet été, Airbus a réalisé une campagne d'essais en vol en Espagne de l'A400M équipé d'un prototype de kit amovible pour la lutte contre les incendies. Réalisés de jour, ces essais ont consisté à larguer jusqu'à 20 tonnes d'eau à partir du réservoir actuel en moins de dix secondes, à basse altitude et faible vitesse.

    Ensemble de la presse du 2 novembre

Industrie
  • Industrie
    Vers une recomposition du marché aéronautique chinois ?
    Si la Chine est un marché d’avenir, il va devenir le 1er au monde, avec un besoin, estimé par Airbus, à 8 420 nouveaux avions entre 2022 et 2041, plus que l’Europe occidentale et orientale (8 141) et que l’Amérique du Nord (6 990), Airbus et Boeing font face à un regain de tensions géopolitiques dans le pays. La Chine a longtemps équilibré ses commandes entre Airbus et Boeing, en contrepartie, les deux avionneurs ont investi en Chine, suivis par leurs sous-traitants. Cela représente un quart du carnet de leurs commandes. Leurs chaînes d’assemblage sont donc dépendantes de ces contrats. « Notre plan de remontée en cadence de production du 737 Max dépend du rythme de reprise des livraisons en Chine », admet David Calhoun, PDG de Boeing. De même, Guillaume Faury, Président exécutif d’Airbus, compte sur son usine de Tianjin, à côté de Pékin, qui assemble 5 A320neo par mois, pour atteindre l’objectif mondial de 65 A320neo par mois en 2024. Pour se protéger, les acteurs de la filière ont mis en place une politique multisource : plusieurs sous-traitants basés dans des pays différents livrent un même composant. « Notre exposition à la Chine est importante. Nous souhaitons continuer à y travailler. Nous n’anticipons pas de problème à court terme, mais suivons la situation de près », indique Guillaume Faury. Par ailleurs, l’arrivée du Comac C919, certifié cet automne, avec 6 ans de retard, dont les premières livraisons sont attendues début 2023 est une menace sur le marché national. Soutenu par l’agence d’État qui gère les achats d’avions au nom des compagnies locales, Comac vise, avec le C919, un tiers du marché chinois. Même si l’avion, lancé avec des technologies occidentales (notamment les moteurs Leap fournis par Safran), ne concurrencera pas l’A320neo ou le Max à l’international, il faudra à l’avenir partager le « gâteau chinois ».

    Le Figaro du 2 novembre
  • Industrie
    Optima Aero s’installe à Anglet et fournira des pièces d’hélicoptères reconditionnés
    La société canadienne Optima Aero s’installe à Anglet, pour faire du démantèlement d’hélicoptères en fin de vie. Dans la zone de Maignon, Optima Aero Europe fournira des pièces d’hélicoptères reconditionnées pour les marques Airbus Helicopters, Leonardo et Bell Flight. « Nous proposons de prolonger la durée de vie des hélicoptères avec des pièces de seconde main, permettant à leurs propriétaires de faire des économies et à l’industrie de baisser son empreinte carbone en réduisant les volumes de pièces neuves », précise Toby Gauld, son Président fondateur. L’entreprise se donne comme objectif d’innover dans les services destinés aux différents acteurs de l’industrie aéronautique afin de réduire l’empreinte carbone dans le monde de l’hélicoptère. « L’installation de pièces réparables au lieu de pièces neuves équivaut à éviter jusqu’à 16 fois le poids des pièces en émissions de carbone » ajoute l’entreprise » explique Toby Gauld. L’usine d’Anglet débutera avec 3 personnes, mais Optima Aero compte implanter dans les prochains mois un site de 5 000 m2.

    Sud Ouest du 31 octobre
  • Industrie
    Les Etats-Unis poussent l’Ukraine à être une alternative à la Russie pour la production de titane
    Alors que la Chine est le plus grand producteur d’éponge de titane, avec 57% de la production mondiale l’année dernière, bien que seule une petite partie réponde aux normes aérospatiales occidentales, et que la Russie est le 1er fabricant de titane pour l’aéronautique et le spatial, les Etats-Unis s’inquiètent des sources d’approvisionnement de ce métal stratégique. Boeing possède toujours une coentreprise avec VSMPO-Avisma, le plus grand exportateur de titane au monde, mais a interrompu ses commandes cette année après le déclenchement de l’invasion de l’Ukraine. Si l’avionneur américain dispose d’importants stocks de titane, sous forme brute ou finie, ces réserves finiront par s’épuiser. Certains espèrent donc que l’Ukraine, l’un des principaux producteurs de titane, pourra jouer un rôle pour atténuer cette dépendance. Les mines ukrainiennes ont en effet extrait l’année dernière environ 5% de la production mondiale d’ilménite, un minerai utilisé pour fabriquer du titane, et le pays possède également la seule usine de production d’éponge de titane à l’ouest de l’Oural. Il lui faudra du temps et de l’argent pour que ses produits finis répondent aux normes aérospatiales. La nationalisation en août dernier de Velta, un producteur ukrainien privé de titane, signe la volonté du pays de moderniser sa production. L’installation se trouve néanmoins à Zaporijia, près de la ligne de front, et est à l’arrêt depuis l’invasion de la Russie, sans perspective claire de réouverture. La guerre a également entravé les démarches du gouvernement, toujours à la recherche d’investisseurs stratégiques dans le secteur de l’extraction et de la transformation du titane.

    L’Opinon du 2 novembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Très bons résultats du groupe ADP sur 9 mois
    Les chiffres sur 9 mois du groupe ADP montrent un très fort rétablissement de l'activité, comme beaucoup d'autres entreprises du secteur aérien. Ainsi, de janvier à septembre 2022, le groupe ADP a réalisé un chiffre d'affaires global de 3,38 Md€, en augmentation de 81,1% par rapport à la même période de 2021. Le niveau de trafic passagers de l'ensemble du groupe est en hausse de 92,4%, à 204,7 millions de passagers, soit 76,6% du niveau du trafic du groupe sur la même période de 2019. A Paris Aéroport, le niveau de trafic passagers est en hausse de 142,6% par rapport aux 9 premiers mois de l'année 2021, à 63,8 millions de passagers, les mouvements d'avions augmentent eux de 80,3%. Sur la période, Paris-CDG a accueilli 42,2 millions de passagers (+162%) et Paris-Orly, 21,6 millions de passagers (+111,9%). Compte tenu de ces bons résultats, le groupe ADP a relevé ses prévisions pour l'ensemble de l'année et prévoit pour le trafic global un retour au niveau du trafic de 2019 entre 2023 et 2024.

    Ensemble de la presse du 2 novembre
  • Aviation Commerciale
    Starlux Airlines réceptionne son 1er A350-900
    Starlux Airlines a pris livraison de son 1er A350-900 le 28 octobre à Toulouse. Le PDG de la compagnie, Chang Kuo-Wei, lui-même pilote de ligne, était ensuite aux commandes du vol de convoyage à destination de sa base de Taipei. Le transporteur taiwanais, qui a lancé ses opérations en janvier 2020 prévoit de déployer ses A350 sur le marché transpacifique, visant la côte ouest des États-Unis à partir d'avril 2023. Starlux Airlines dispose des droits d'exploitation pour desservir 15 villes américaines. La compagnie a un carnet de commandes de 17 A350-900 et doit encore recevoir 5 nouveaux appareils avant la fin de l'année (3 A321neo, 1 A330neo et 1 A350-900), qui s'ajouteront à ses 10 A321neo et 4 A330neo déjà livrés.

    Ensemble de la presse du 1er novembre

Défense
  • Défense
    Airbus Helicopters livre ses premiers H135 aux forces de l’ordre espagnoles
    Airbus Helicopters a livré ses premiers H135 à la Guardia Civil et à la Police nationale espagnoles dans le cadre du contrat de 36 hélicoptères signé avec la Direction générale de l'armement et du matériel (DGAM) fin 2021 pour équiper le ministère de la Défense et le ministère de l'Intérieur. Ces nouveaux hélicoptères H135 remplaceront les hélicoptères BO105 dans un large éventail de missions, notamment les activités de police, de surveillance et de sauvetage. Au total, le ministère de l’Intérieur espagnol recevra 18 appareils, l’armée de l’Air et la Marine espagnoles recevront respectivement 11 et 7 H135. Les livraisons débuteront l’année prochaine et s’ajouteront aux 16 hélicoptères déjà exploités par l’armée espagnole pour les missions de formation et de soutien de son Unité militaire d’urgence (UME). « Le H135 s’est révélé être un hélicoptère très apprécié en Espagne, où plus de 80 unités effectuent déjà toutes sortes de missions essentielles depuis plus de 25 ans » explique Bruno Even, PDG d’Airbus Helicopters.

    Aerobuzz du 2 novembre

Environnement
  • Environnement
    Lufthansa transforme un A320 en laboratoire pour l’hydrogène
    Un A320 de la compagnie aérienne Lufthansa a été transformé en laboratoire pour tester la maintenance et les processus au sol des futurs avions à hydrogène. Sa présentation, le 28 octobre 2022 par Lufthansa Technik devant ses hangars de Hambourg, marque le début de l’installation des composants hydrogène « dans les mois à venir ». L’industrie aéronautique s’efforce de réduire ses émissions de carbone, l’hydrogène étant « largement censé jouer un rôle en tant que futur vecteur énergétique ». Cette évolution nécessite donc de nouveaux avions mais également de nouvelles infrastructures au sol. Hambourg trace la voie vers une telle infrastructure hydrogène : Lufthansa Technik, DLR, ZAL et l’aéroport de Hambourg ont récemment uni leurs forces pour concevoir et tester la maintenance et les processus au sol pour la technologie hydrogène. Le projet est notamment financé par le ministère des Affaires économiques et de l’Innovation de Hambourg ainsi que par la banque d’investissement et de développement de la ville (IFB Hambourg).

    Air Journal et Air & Cosmos du 2 novembre

Espace
  • Espace
    Airbus et l'ESA partenaires dans le projet Solaris pour capter l’énergie solaire depuis l’Espace
    L’Agence spatiale européenne (ESA) a l'ambition d'exploiter l’énergie solaire depuis l'Espace. Elle mène avec Airbus le projet Solaris qui vise à capter l’énergie solaire dans l’Espace via des panneaux photovoltaïques, à l’envoyer sur Terre sous forme de micro-ondes et à la transformer en électricité. D’imposantes fermes solaires, situées en orbite géostationnaire pourraient ainsi transmettre de l’électricité sur Terre pour alimenter des villes entières. « Ce n’est plus de la science-fiction, mais un concept qui pourrait très bientôt faire partie de notre futur », s’enthousiasme Sanjay Vijendran, le physicien responsable, à l’Agence spatiale européenne (ESA), du projet Solaris. Alors que Siemens Energy vient tout juste de s’associer à ce projet européen que l’ESA cherche à financer, Airbus assure avoir entamé des discussions avec plusieurs acteurs de l’énergie. Le projet prévoit un démonstrateur aérien dans 3 ans et un autre dans l’Espace dans 5 ans, puis une première ferme solaire spatiale dans 10 ans et une installation de puissance équivalente à une centrale nucléaire en 2040. Une course mondiale s’est engagée sur ce sujet, dont le concept date des années 1970, mais le défi climatique et la baisse du coût des lanceurs spatiaux l’ont remis au goût du jour.

    L’Usine Nouvelle du 2 novembre
  • Espace
    La Chine lance le dernier module de sa station orbitale
    D'après les images de la télévision publique chinoise, le pays a lancé, lundi 31 octobre, le dernier module de sa station spatiale. Baptisé « Mengtian » (« rêve des cieux »), le module a été lancé à 15h27 heure chinoise (07H27 GMT) par une fusée Longue Marche 5B, depuis l'île tropicale de Hainan. Il est le 3ème et dernier élément majeur de la station spatiale chinoise « Tiangong » (« Palais céleste »). Il va permettre à la Chine d'y acheminer des équipements scientifiques de pointe. La station Tiangong doit rester en basse orbite, entre 400 et 450 km au-dessus de la Terre, pour au moins dix ans, avec l'ambition de maintenir une présence chinoise de long terme dans l'Espace. Pékin investit dans son programme spatial depuis plusieurs décennies. Après avoir envoyé son 1er astronaute dans l'Espace en 2003, le pays a posé en 2019 un engin sur la face cachée de la Lune. En 2020, la Chine a rapporté des échantillons lunaires et a, l'année suivante, réussi à faire atterrir un petit robot sur Mars. Son prochain grand objectif spatial sera d'envoyer des hommes sur la Lune à l'horizon 2030.

    Les Echos du 1er novembre

Sécurité
  • Sécurité
    Thales visé par une nouvelle attaque du groupe russophone de ransomware LockBit 3.0
    Le groupe d'électronique français Thales a confirmé l'ouverture d'une enquête interne sur une allégation de vol de données. « Nous avons eu connaissance d'une allégation de vol de données par LockBit 3.0 ciblant des données qui appartiendraient au groupe Thales », a indiqué le porte-parole à l'AFP, précisant que « le groupe d'extorsion et de ransomware LockBit 3.0 a annoncé vouloir publier les données le 7 novembre 2022. Le groupe de pirates informatiques russophones a par ailleurs revendiqué la cyberattaque contre Thales dans une communication sur le darknet, il est également à l’origine de l’attaque contre le centre hospitalier sud-francilien (CHSF) de Corbeil-Essonnes en août. Il avait demandé une rançon de 10 M$, puis avait publié des données de patients, de personnels et de partenaires sur son site internet. Thales reste cependant prudent sur une éventuelle fuite de données, et si c'était le cas, sur le degré de criticité des données, au sein du groupe ou chez un de ses fournisseurs.

    La Tribune du 2 novembre