Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Les banques françaises militent pour un statut d'exception en faveur de l’industrie de Défense
    Dans sa réponse à la consultation de la Commission sur la nouvelle stratégie de l'industrie de Défense européenne (EDIS), la Fédération bancaire française (FBF) se dit favorable à un régime « d'exception stratégique », en faveur des industriels de l'armement afin de répondre à leurs enjeux d'investissements croissants. Jusqu’à présent en conflit avec l'industrie de Défense sur leur accès au financement, et sous pression croissante en raison de la guerre en Ukraine, les banques françaises ont donc fait des propositions concrètes à la Commission. Dans leur réglementation, les agences de notation ESG devraient se voir interdire de baisser la note d'une entreprise de Défense, du seul fait de son appartenance à ce secteur. De plus si une taxonomie sociale est adoptée, pendant de la taxonomie verte, elle devrait viser à favoriser l'investissement dans des entreprises à impact social positif, « la Défense ne devrait pas y être considérée comme une activité nocive en soi », dit la FBF qui fait exception des armes non-autorisées. Les banques françaises poussent pour un effet d’entraînement européen et plaident pour faire évoluer le mandat de la Banque européenne d'investissement (BEI) sur le financement de la Défense. Elles estiment qu'il faut donner la faculté à la BEI d'émettre des « obligations de souveraineté » au même titre qu'elle le fait sur les « green bonds ». Cela pourrait même devenir « une nouvelle classe d'actif », explique la FBF.

    Les Echos du 19 janvier
  • Défense
    Le Japon finalise l'achat de 400 missiles américains Tomahawk
    Le Japon a signé jeudi 18 janvier son contrat d'acquisition de 400 missiles de croisière américain Tomahawk pour un montant de 1,8 Md$. Cette vente avait été approuvée par les Etats-Unis en novembre dernier, pour une somme maximum de 2,35 Md$. La livraison devrait commencer en 2025-2026, a précisé un responsable du ministère japonais de la Défense devant la presse. Le Japon continue d'augmenter ses capacités de Défense face aux tensions géopolitiques grandissantes, entre les velléités de la Chine d'un côté et l'agressivité croissante de la Corée du Nord de l'autre. La signature de ce contrat intervient alors que le Japon a prévu de porter son budget de la Défense à 2% du PIB d'ici 2027, auparavant à environ 1% du PIB national. Tokyo cherche ainsi à se doter de missiles de plus longue portée que ceux dont il dispose actuellement. Cela passe par les Tomahawk américains, d'une portée de 1 600 km, mais aussi par le développement de nouveaux missiles japonais.

    La Tribune du 19 janvier
  • Défense
    L’OTAN lance ses plus grandes manœuvres militaires en Europe depuis 1988
    Comptant 31 pays membres et bientôt 32 avec la Suède, l’Alliance atlantique (OTAN) va lancer la semaine prochaine en Europe du Nord l’exercice Steadfast Defender. Avec 90 000 soldats, marins et aviateurs impliqués, il s’agit des plus importantes manœuvres militaires conduites depuis la fin de la Guerre froide. Steadfast Defender impliquera pas moins d’une cinquantaine de navires, 1 100 véhicules et une centaine d’aéronefs. « Ce sera une démonstration claire de notre unité, de notre force et de notre détermination à nous protéger les uns les autres », a déclaré le général américain Christopher Cavoli, commandant suprême des forces alliées en Europe. Ces grandes manœuvres, qui vont intégrer d’autres exercices comme Joint Warrior et Nordic Response, organisés habituellement par le Royaume-Uni et la Norvège, vont se dérouler en plusieurs phases et lieux géographiques, de février à mai. Elles débuteront dans la région de la Baltique et de la Scandinavie. La posture de dissuasion et les plans de défense de l’OTAN, face à la Russie mais aussi plus globalement dans un monde de plus en plus instable, ont d’ailleurs été au cœur de la session annuelle des chefs d’état-

    Ensemble de la presse du 19 janvier

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    30 ans de mise en service de l’A330
    La famille A330 vient de franchir une nouvelle grande étape avec les 30 ans de sa mise en service. Le 1er A330-300 entrait en service commercial le 17 janvier 1994 sous les couleurs d'Air Inter. L'ancienne compagnie française dédiée aux vols intérieurs, dans le giron d'Air France, a opéré avec 4 A330 jusqu'en 1996. La carrière commerciale de l'A330, dans l'ombre de son frère aîné A340, a bénéficié de l'arrivée des certifications ETOPS-120 à partir des années 1990. La politique d'innovation d'Airbus a favorisé le développement commercial de l'appareil avec le lancement de l'A330-200 quelques années plus tard. Le constructeur européen n'a d'ailleurs eu de cesse d'améliorer les performances de l'A330 tout au long de sa carrière. Sa masse maximale au décollage est passée de 212 tonnes lors de son entrée en service chez Air Inter, jusqu’à 242 tonnes en 2015. Aujourd'hui, les A330neo, versions remotorisées avec le Trent 7000 de Rolls-Royce qui affichent une réduction de consommation en carburant de 14% par rapport aux précédentes versions, sont même proposés avec une masse maximale au décollage de 251 tonnes, augmentant encore le rayon d'action de la famille A330 (13 334 km pour l'A330-900, et plus de 15 000 km pour l'A330-800).

    Le Journal de l’Aviation du 19 janvier
  • Aviation Commerciale
    Akasa Air officialise sa commande pour 150 B737 MAX supplémentaires
    La compagnie aérienne indienne Akasa Air a annoncé une commande pour 150 B737 MAX supplémentaires. Cette commande passée en décembre dernier était d'ores et déjà inscrite dans le carnet de commandes de Boeing. En juin 2023, le transporteur avait signé pour 4 B737 MAX 8 de plus. La nouvelle commande comprend un mix des 2 modèles MAX 8 et 8-200 auxquels s'ajoute cette fois le B737 MAX 10. Akasa Air exploite actuellement en flotte 22 B737 MAX. Avec les commandes passées, la compagnie aérienne en attend donc 204 de plus sur 8 ans. Alors que le B737 MAX 9 est sous la lumière des projecteurs, il faut noter que le B737 MAX 8-200 et le B737 MAX 10 sont aussi équipés de ces 2 portes d'évacuation passagers supplémentaires demandées par les autorités de l'aviation civile pour respecter les délais maximums d'évacuation passagers dans l'hypothèse où la compagnie utilise ses avions avec le nombre de passagers associé.

    Ensemble de la presse du 19 janvier

Espace
  • Espace
    La mission Ax-3 a bien décollé vers l’ISS avec des Européens à son bord
    Une fusée de SpaceX a décollé jeudi 18 janvier vers la Station spatiale internationale (ISS) pour y emmener 4 passagers (Suédois, Italien, Turc et Espagnol), sponsorisés par les agences spatiales nationales. Le lancement a eu lieu comme prévu à 16h49 locales (21h49 GMT) du Centre spatial Kennedy, en Floride. La mission, nommée Axiom Mission 3 (Ax-3) est la 3ème organisée par l'entreprise américaine Axiom Space. Les passagers, qui s'entraînent depuis des mois, doivent passer environ 2 semaines dans la station où ils doivent arriver samedi. Ils rejoindront 7 personnes déjà à bord du laboratoire volant : 2 astronautes américaines, 1 Danois, 1 Japonais, et 3 cosmonautes russes. Les détails des différents contrats, dont les prix payés à Axiom Space pour chaque siège, ne sont pas rendus publics. Ces missions privées sont réalisées en partenariat avec la NASA, qui facture à Axiom Space l'utilisation de la station. Pour l'entreprise, ces missions sont une 1ère étape avant la construction de sa propre station spatiale. Un programme encouragé par la NASA, qui prévoit de mettre l'ISS à la retraite vers 2030, et d'envoyer ensuite ses astronautes dans des stations privées.

    Ensemble de la presse du 19 janvier

Industrie
  • Industrie
    Cobham Aerospace Communications multiplie par 5 ses capacités de production de cartes électroniques à Troyes
    Fournisseur de systèmes de communication pour les cockpits, Cobham Aerospace Communications (AeroComms), a inauguré jeudi 18 janvier sur son site de Troyes une nouvelle ligne d’assemblage de cartes électroniques, en présence de François Baroin, président de Troyes Champagne Métropole, d’Éric Segura, vice-président du constructeur d’avions ATR et de Nicolas Bonleux, président d’AeroComms. L’investissement de 2 M€ va permettre de remplacer la ligne existante et de multiplier ainsi par 5 les capacités industrielles du site troyen où travaillent 100 personnes. Mise en route en décembre 2023 et actuellement en phase de test, la nouvelle ligne est largement automatisée, notamment sur la partie contrôle des soudures, un élément essentiel pour la fiabilité des cartes électroniques. La nouvelle ligne d’assemblage sécurise la production du site qui sous-traitait une partie de l’assemblage de ses cartes électroniques, afin de répondre à la hausse des commandes. Le chiffre d’affaires d’AeroComms a en effet crû de 25% en 2023 pour s’établir à 200 M€. L’usine se prépare par ailleurs à entrer dans le giron de Thales, en négociation exclusive avec le fonds Advent, propriétaire du groupe Cobham, en vue de la reprise de sa filiale AeroComms. Thales espère boucler cette opération au 1er semestre 2024 et faire ainsi entrer dans son périmètre le fabricant français de systèmes de communication par satellite et ses 7 sites industriels de Troyes, Rungis, et Dourdan en France, ainsi qu’en Afrique du Sud, Danemark, Etats-Unis et Canada.

    L’Usine Nouvelle du 19 janvier
  • Industrie
    Airbus va doubler son approvisionnement auprès de l'Inde pour atteindre 1,5 Md$
    Airbus prévoit de doubler la valeur totale des pièces qu'il achète en Inde pour atteindre 1,5 Md$ dans les années à venir, a déclaré Rémi Maillard, président d'Airbus Inde et Asie du Sud, lors de l'événement « Wings India » à Hyderabad. L'Inde est le marché de l'aviation qui connaît la croissance la plus rapide au monde : la taille totale de la flotte de ses compagnies aériennes devrait passer de 700 aujourd'hui à plus de 2 000 d'ici à 2030. Le gouvernement indien investit également près de 12 Md$ dans la construction de nouveaux aéroports et la rénovation des aéroports existants. Les transporteurs indiens IndiGo, Air India et Akasa devraient recevoir des livraisons de centaines de nouveaux avions au cours de la prochaine décennie, ce qui donnera un coup de pouce aux fabricants de composants locaux qui fournissent des pièces aux avionneurs et aux motoristes. Airbus compte notamment plus de 40 fournisseurs en Inde, dont Tata Advanced Systems et Mahindra Aerospace, qui fournissent des composants et des services pour ses avions commerciaux et de Défense, ainsi que pour ses plates-formes d'hélicoptères.

    Boursorama du 19 janvier
  • Industrie
    Emmanuel Macron accompagné de dirigeants de startups à Davos
    En visite mercredi 17 janvier au World Economic Forum (WEF) de Davos, Emmanuel Macron a participé à la « French soirée » organisée par Business France, accompagné d’une vingtaine de dirigeants de la French Tech. « L'intérêt de Davos, c'est que l'on peut rencontrer des acteurs de toutes les industries », se réjouit Jean-Christophe Lambert, PDG et cofondateur d'Ascendance flight technologies, membre de StartAir du GIFAS, qui développe un avion à décollage vertical, dont le 1er vol d'un prototype est prévu en décembre. Le dirigeant a ainsi multiplié les rendez-vous en face-à-face avec des dirigeants de l'aviation, de l'énergie et de l'automobile. Un atout dans la recherche de partenaires technologiques, industriels et financiers, afin de préparer une levée de fonds en vue de l'ouverture d'une usine en 2025. Pour favoriser les contacts, des déjeuners étaient également organisés par Business France. Philippe Gautier, président d’Hemeria, explique voir réussi à approcher le président Sri Lankais : « Je lui ai posé une question sur les problématiques d’accès à l’électricité de son pays. Il m’a tout de site mis en relation avec le conseiller qui l’accompagnait et nous avons rendez-vous ».

    Le Figaro du 19 Janvier

Formation
  • Formation
    Les ambassadeurs de l’industrie font la promotion de l’alternance
    Les ambassadeurs de l’industrie du Pôle Formation Adour se confient dans un entretien avec La République des Pyrénées sur leur choix de se former en alternance. Tous volontaires, ils ont également pour rôle de promouvoir les métiers de l’industrie auprès des jeunes, de parler de l’apprentissage. Ils postent des vidéos sur les réseaux sociaux, participent à des forums, des salons, aux portes ouvertes du Pôle Formation Adour. Les sites de Lanne, Assat et Tarnos accueillent 630 apprentis, du CAP au diplôme d’ingénieur, dans les domaines suivants : chaudronnerie soudage, aéronautique, maintenance-électrotechnique, productique et informatique industrielle. « Le taux d’insertion en fin de cursus est de 93%. Nos industriels recrutent et recherchent des apprentis », souligne le Pôle Formation Adour. Laurianne Sarrat, actuellement en BTS Conception et réalisation en chaudronnerie industrielle (CRCI), a d’abord effectué un bac pro Technicien en chaudronnerie industrielle (TCI). Elle explique avoir commencé dès 15 ans : « Dès cet âge-là, on a des responsabilités car on a un patron. On grandit et on mûrit plus vite. On apprend pour quelque chose que l’on aime ». Christelle Egou Lawson effectue elle une reconversion. Elle est en 2ème année de Bac Pro Aéronautique option Systèmes, en apprentissage dans l’entreprise Tarmac Aerosave d’Azereix : « Je me suis rendu compte que je voulais travailler dans l’aéronautique qui est ma passion. Je me suis décidée à recommencer et à partir en premier sur des compétences techniques et ensuite de devenir ingénieur aéronautique ».

    La République des Pyrénées du 19 janvier

Sécurité
  • Sécurité
    L’AESA propose le 1er règlement à l’échelle européenne sur l’assistance en escale
    L’Agence de la sécurité aérienne de l’Union européenne (AESA) a publié la toute première proposition visant à réglementer l’assistance au sol dans les aéroports de l’Union européenne, à accroître la sécurité, la cybersécurité et la cohérence de toutes les actions qui se déroulent au sol avant et après un vol, offrant ainsi des avantages aux passagers et aux compagnies aériennes. Cet avis propose un règlement qui affectera environ 300 000 travailleurs du secteur de l’assistance en escale, l’un des plus grands groupes de salariés de l’aviation. Le règlement garantira également que l’assistance en escale soit couverte par le règlement (UE) 2022/1645 sur la cybersécurité. Jusqu’à présent, ce secteur majeur de l’aviation était largement autorégulé. Dans la plupart des cas, les accords opérationnels sont pris en compte uniquement dans les accords de services bilatéraux entre les prestataires de services d’escale et les exploitants d’aéronefs auxquels ils fournissent des services. Les processus d’assistance au sol se sont développés de manière organique à mesure que l’aviation commerciale se développait, sans réglementation centrale. Le règlement sur l’assistance en escale devrait être publié fin 2024 ou début 2025. L’avis propose une période de transition de 3 ans pour sa mise en œuvre après la publication du règlement.

    Air Journal du 19 janvier