Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    67 livraisons et 73 commandes pour Airbus en juin 2024
    Airbus a livré 67 avions neufs en juin 2024, revenant à son rythme du début de l'année après un mois de mai en repli. Depuis janvier, Airbus a remis 323 appareils à ses clients, dont une majorité d'A320neo et A321neo, soit 261 unités. Ses livraisons avaient atteint 53 appareils en mai, 61 en avril et 63 en mars. Le groupe avait prévenu fin juin qu'il livrerait moins d'avions que prévu sur l'année 2024, en raison de difficultés persistantes de sa chaîne de fournisseurs. Alors qu'il tablait sur la livraison de 800 avions cette année, soit le volume de 2018, il prévoit désormais d’en livrer 770. En 2023, il était parvenu à livrer 735 appareils. L'objectif de produire 75 avions par mois a été repoussé d'un an, à 2027. Airbus a également reçu 73 commandes en juin, dont 36 A321neo pour un client anonyme. Cela porte le total de commandes à 310 depuis le début de l'année. Au rythme actuel, le carnet de commandes du groupe industriel européen représente plus de 10 années de production, avec 8 585 appareils à livrer, dont 7 688 monocouloirs, une gamme qui comprend les A320neo et A321neo, mais aussi les plus petits A220.

    Ensemble de la presse du 9 juillet
  • Industrie
    Dedienne Aerospace compte doubler de taille d’ici 2028 et rachète l’usine FCT près d’Albi
    Dedienne Aerospace vient de racheter l’ancienne usine FCT, leader mondial des valves pour l’industrie gazière en eaux profondes, qui avait été abandonnée par son actionnaire chinois et liquidée en 2023 avec ses 70 salariés. Située à Saint-Juery près d’Albi, dans le Tarn, l’usine va rouvrir : 70 emplois vont être créés pour soutenir l’activité en pleine croissance de fabrication de containers de transport et de stockage de pièces aéronautiques. Les recrutements sont déjà en cours. « Nous venons de récupérer les clefs du site. La production doit débuter en septembre ou octobre », assure Cédric Barbe, président du directoire. Dedienne Aerospace est devenu un leader mondial de l’outillage aéronautique. L’entreprise, qui emploie 400 salariés dans le monde dont 200 en France et 150 à Toulouse, conçoit et fabrique des outils nécessaires à supporter la fabrication et l’assemblage de pièces d’avions ou de moteurs. Depuis son siège à Saint-Martin-du-Touch, près de Toulouse, Dedienne Aerospace a décroché les licences et habilitations pour intervenir auprès de tous les grands constructeurs (Airbus, Boeing…) et des motoristes (Safran, Rolls-Royce, CFM International, Pratt & Whitney…). Pour être au plus près de ses clients, le groupe a ouvert 4 sites de production (Toulouse, Mexique, USA, Chine) ainsi qu’une trentaine de sites support dans le monde. 2 nouvelles ouvertures auront prochainement lieu à Seattle et en Chine. « Nous doublerons encore de taille d’ici 2028 » affirme Cédric Barbe. 200 recrutements sont prévus, dont 100 en France déjà en cours.

    La Dépêche du 9 juillet
  • Industrie
    Airbus livre le 700ème avion de la famille A320 assemblé en Chine
    La ligne d’assemblage final Airbus (FALA) à Tianjin, en Chine, a livré son 700ème appareil de la famille A320. L’appareil en question, un A320neo doté de 180 sièges, a été livré à la compagnie Chengdu Airlines. La compagnie dispose désormais de 50 avions Airbus. Cette 700ème livraison « met en lumière la coopération approfondie de longue date entre Airbus et l'industrie de l'aviation de la Chine », a déclaré George Xu, PDG d'Airbus Chine. Inaugurée en 2008, la FALA de Tianjin est la 1ère ligne de production d'Airbus établie en dehors de l'Europe. Mise en opération il y a plus de 15 ans, elle est devenue un modèle de coopération Chine-Europe réussie. Le projet d'expansion d'Airbus à Tianjin, lancé en septembre 2023, devrait contribuer au plan global de l'avionneur visant à augmenter la capacité de production de la famille A320 grâce à son réseau mondial de production doté de 10 lignes d'assemblage final. Ce réseau de production comportera 2 lignes d'assemblage final à Tianjin – Chine, 2 à Toulouse - France, 2 à Mobile - Etats-Unis, et 4 à Hambourg - Allemagne.

    Le Journal de l’Aviation du 9 juillet

Espace
  • Espace
    The Exploration Company va tester sa capsule miniature sur le vol inaugural d’Ariane 6
    The Exploration Company (TEC) fait partie, avec sa capsule Nyx Bikini, des 11 passagers embarqués à bord d'Ariane 6 pour son vol inaugural ce mardi 9 juillet au soir. La startup franco-allemande, fondée en juillet 2021, a levé plus de 40 M€ en février 2023 puis décroché son 1er contrat avec l'américain Axiom Space. Au mois de mai, elle a été sélectionnée par l'Agence spatiale européenne (ESA), en concurrence avec Thales Alenia Space, pour mettre au point le futur cargo spatial réutilisable qui, à l'horizon 2028, ravitaillera la Station spatiale internationale (ISS). Nyx, la future capsule de The Exploration Company, mesure 4 m de diamètre et sera capable de transporter 4 tonnes de fret. Nyx Bikini, avec ses 60 cm de diamètre, en est un modèle réduit, qui doit permettre de tester la rentrée dans l'atmosphère. TEC n’écarte pas l'échec de son démonstrateur, Bikini ayant été développé en 9 mois seulement. Certains composants, issus du monde des drones, « n'ont pas été durcis pour résister aux radiations spatiales », prévient TEC. La petite capsule qui n'est pas motorisée compte uniquement sur sa forme pour se trouver en bonne position en entrant dans l'atmosphère. Faute de quoi elle se consumera en vol. « Nous avons donné la priorité à un apprentissage rapide avec peu de financement, plutôt qu'à la construction d'une capsule plus fiable pour des coûts 5 à 10 fois plus élevés et un apprentissage 3 à 4 fois plus lent », précise la startup. Cofondée et dirigée par la Française Hélène Huby, TEC souhaite apporter une solution pour diviser par 4 le coût du transport spatial. Son démonstrateur Mission Possible, d'un diamètre de 2,5 m, est déjà assemblé et pourrait être lancé d'ici la fin de l'année. Le 1er vol de Nyx est, lui, déjà prévu pour 2026.

    Les Echos du 9 juillet
  • Espace
    Avec 1 Md€ par an, où en est la stratégie militaire spatiale française ?
    La France, qui s’est dotée d’une stratégie militaire spatiale en 2019, y consacre 1 Md€ par an entre 2024 et 2030. Après 5 ans, les 1ers résultats sont là. À Toulouse, les bâtiments du nouveau Commandement de l’espace sortent de terre et accueilleront près de 500 militaires fin 2025. L’entité est chargée de planifier et conduire des opérations militaires spatiales grâce à un centre de pilotage des satellites, un datacenter pour stocker les données spatiales et une salle d’entraînement au combat spatial. L’Espace est devenu un lieu de confrontation, surtout depuis que la guerre en Ukraine a accentué les menaces spatiales. Le budget considérable dont la France s’est dotée lui permet de moderniser la flotte de satellites militaires et de lancer de nouveaux programmes, comme des satellites patrouilleurs. Néanmoins, faute de moyens, l’armée de l’Air et de l’Espace a dû abandonner le projet d’un 3ème satellite de télécommunications, le Syracuse 4C. Les armées devront aussi se contenter d’un seul radar de surveillance spatiale modernisé, qui coûte plusieurs centaines de millions d’euros. La bonne marche à suivre est toutefois lancée. L’OTAN a notamment choisi d’établir à Toulouse son futur centre d’excellence en matière de spatial militaire.

    L’Usine Nouvelle du 8 juillet
  • Espace
    4 scientifiques volontaires ont passé 378 jours dans le « Mars Dune Alpha »
    Une équipe de la NASA a vécu dans le « Mars Dune Alpha », un habitat construit dans un centre spatial à Houston, au Texas, afin d’étudier les défis d’une installation humaine sur la planète rouge. Anca Selariu, Ross Brockwell, Nathan Jones et la cheffe d’équipe, Kelly Haston, sont restés enfermés 378 jours, dans cette installation. Pour eux, cette expérience a pris fin samedi. Les 4 scientifiques volontaires ont fait pousser des légumes, marché sur du sable rouge et travaillé sous des « facteurs de stress supplémentaires » parmi lesquels l’isolement, le confinement, des simulations de pannes matérielles. Le plus difficile était peut-être le fait que la communication soit très ralentie avec la « Terre » et leurs familles, afin d’imiter les conditions réelles d’une expédition humaine sur Mars. L’équipe a passé toute sa mission à « conduire des recherches scientifiques cruciales, principalement basées sur la nutrition, et à déterminer ses effets sur leur performance, alors que nous nous préparons à envoyer des hommes sur la planète rouge », a expliqué Steve Koerner, directeur adjoint du Centre spatial Johnson de la NASA. Il s’agissait de la 1ère des 3 missions du projet Analogue d’exploration de la santé et des performances de l’équipage piloté par la NASA. Dans le cadre de son programme Artemis, les Etats-Unis prévoient de renvoyer des humains sur la Lune afin de préparer l’envoi d’astronautes sur Mars d’ici à la fin des années 2030, un voyage qui prendrait plusieurs années.

    Le Parisien du 9 juillet

Sécurité
  • Sécurité
    La FAA ordonne l'inspection des masques à oxygène de 2 600 Boeing 737 et NG
    L'Administration fédérale américaine de l'aviation (FAA) a annoncé lundi 8 juillet avoir demandé l'inspection de 2 600 Boeing 737 et NG, après plusieurs rapports faisant état de générateurs d'oxygène qui se déplacent, un problème qui pourrait entraîner l'incapacité de transporter de l'oxygène aux passagers en cas de dépressurisation de la cabine. Boeing avait effectivement publié le 17 juin une note à l'intention des compagnies aériennes leur demandant de procéder à des inspections visuelles des masques à oxygène. La FAA a précisé que sa consigne entrait immédiatement en vigueur et qu’elle exigeait des inspections et des mesures correctives dans un délai de 120 à 150 jours, en fonction du modèle. La FAA interdit également aux compagnies aériennes d'installer des pièces potentiellement défectueuses.

    Ensemble de la presse du 9 juillet

Ukraine
  • Ukraine
    Réunis à Washington, les membres de l’OTAN renouvellent leur soutien à l’Ukraine
    L'Alliance atlantique, qui tient un sommet cette semaine à Washington, veut coordonner les aides bilatérales à l’Ukraine. Jusqu'ici, le soutien à Kiev a prévalu, mais en ordre dispersé, et la convergence des alliés, avec la perspective des élections américaines, reste incertaine. Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, cherche à traduire les bonnes intentions en véritable coopération. Il a ainsi plaidé pour que l’OTAN reprenne l'organisation, la coordination et le suivi du soutien militaire. Depuis 2022, l'aide s'est organisée dans l'improvisation sous la tutelle du département de la Défense américain, qui s'est peu à peu imposé en leader du groupe « Ramstein ». Les alliés ont par ailleurs convenu d'accorder une aide militaire d'au moins 40 Md$ cette année, dans la continuité de 2022 et 2023. Jens Stoltenberg plaidait à l'origine pour une aide de 100 Md$. Chacun devra fournir sa part, selon une clé de répartition liée à son PIB. Pour la France, le montant s’élève à 2,3 Md$ d'aides en matériels ou formation, quel que soit le gouvernement à venir. 3 Md$ d’aide militaire à l’Ukraine avait déjà été prévu pour l’année 2024 par la France.

    Les Echos du 9 juillet

Environnement
  • Environnement
    TotalEnergies et Vinci Airports s’associent pour proposer du CAD à l’aéroport d’Annecy
    A compter d’octobre 2024, TotalEnergies et Vinci Airports mettront à disposition des compagnies à l’aéroport d’Annecy Haute-Savoie Mont-Blanc du carburant d’aviation durable (CAD) et installeront une borne de recharge pour avions électriques. Ce nouveau contrat d’avitaillement des aéronefs prévoit la distribution de carburant aérien alternatif contenant du CAD et la création d’une cuve semi-enterrée afin de permettre la distribution aux compagnies aériennes et aux usagers de la plateforme. Le CAD distribué sur la plateforme est produit en France par TotalEnergies à partir de déchets et de résidus issus de l’économie circulaire, comme les huiles de cuisson usagées. Il est ensuite mélangé à hauteur de 35% avec du carburant aérien conventionnel (Jet A-1). Vinci Airports prévoit également de mettre en place une borne de recharge pour avions électriques d’une puissance minimale de 22 kW. Celle-ci permettra de renforcer le maillage territorial des points de recharge électriques entre les plateformes gérées par Vinci Airports en région Auvergne-Rhône-Alpes.

    Aerobuzz du 9 juillet

Défense
  • Défense
    Célébration des 80 ans du DGA Essais en vol à Istres
    Le centre d’expertise et d’essais, héritier du Centre d’Essais en Vol (CEV), devenu DGA Essais en Vol (DGA EV) en 2010, a célébré ses 80 ans sur la base aérienne 125 d’Istres. Le CEV avait été créé au sortir de la Seconde Guerre mondiale à l’initiative de pilotes, ingénieurs et grands serviteurs de l’Etat, avec pour objectif de relancer la filière aéronautique française et de lui redonner les moyens de retrouver la place de 1er plan qui avait été la sienne avant-guerre. 80 ans plus tard, les moyens mis en œuvre dans les 1ères années se sont complexifiés, à l’image de l’industrie aéronautique dans son ensemble. DGA EV est aujourd’hui devenu le centre de référence des systèmes aéronautiques du ministère des Armées et il joue un rôle essentiel dans le développement des équipements aéronautique, aussi bien civils que militaires. DGA EV participe à la conception des équipements et systèmes d’armes futurs, mais aussi teste et évalue en vol tous les aéronefs avant leur livraison aux armées. DGA EV est aujourd’hui présent sur 2 sites : à Istres, dans les Bouches-du-Rhône, et à Cazaux, en Gironde. Parmi les programmes militaires en cours, se trouve le Rafale F4, l’hélicoptère Guépard ou encore les missiles de nouvelle génération MICA NG ou FMAN. A plus long terme, le programme SCAF (Système de Combat Aérien du Futur) occupe également les équipes qui travaillent déjà à l’étude des 1ères briques technologiques.

    Aerobuzz du 9 juillet

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Vietnam Airlines accueille son 1er A320neo
    Vietnam Airlines vient de recevoir son 1er A320neo. La compagnie aérienne doit recevoir 3 appareils du même type au total cette année. La mise en service de l'A320neo confirme l'engagement de Vietnam Airlines à investir dans une flotte d'avions modernes. La compagnie souhaite accroître sa capacité d'exploitation afin de répondre aux besoins croissants de déplacement des passagers, en particulier pendant la saison touristique estivale. L'A320neo livré assurera les liaisons intérieures telles que Hanoï-Dà Lat ou Phu Quôc et Hô Chi Minh-Ville -Thanh Hoa ou Chu Lai. Les A320neo qui rejoindront la flotte de Vietnam Airlines en 2024 contribueront à fournir près de 40 000 sièges pendant la haute saison estivale et près de 300 000 au 2nd semestre. En plus de 3 A320neo, Vietnam Airlines recevra prochainement des gros-porteurs Boeing 787-10 de dernière génération.

    Le Journal de l’Aviation du 9 juillet

Compétitivité
  • Compétitivité
    Inquiétante hausse des faillites de PME et ETI
    La Banque de France a publié lundi 8 juillet les chiffres des défaillances d’entreprises pour le mois de juin 2024. Au cours du 1er semestre, le nombre d’entreprises défaillantes a augmenté de 18% par rapport à la même période en 2023. Sur 1 an, le nombre des entreprises défaillantes se porte à 61 081, dépassant la moyenne de 59 342 enregistrée entre 2010 et 2019. Dépassant le simple rattrapage post-Covid, cette hausse inquiète les observateurs, et particulièrement la hausse significative des faillites de grosses PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI). La Banque de France dénombre 466 défaillances annuelles de PME à fin juin 2024, soit une hausse de 41,2% par rapport à la moyenne recensée entre 2010 et 2019, et une hausse de 69,7 % pour les ETI. Pour les ETI, les années 2022 et 2023 ont été favorables, mais c’est l’année 2024 qui a marqué le début d’une dégradation de la situation, plus marquée encore ce dernier trimestre. La moitié des ETI estiment ainsi que leur rentabilité d’exploitation s’est dégradée en 1 an, selon le dernier baromètre Palatine-Meti. En conséquence, 56% des dirigeants interrogés font état d’une baisse de confiance dans les perspectives de leur entreprise, contre seulement 36% en mars dernier.

    Le Figaro du 9 juillet