Synthèse de presse

Le gouvernement du Canada a attribué à Airbus Defence and Space un contrat portant sur 4 A330 Multi Role Tanker Transport (MRTT) nouvellement construits et sur la conversion de 5 A330-200 d'occasion, dans le but de renforcer les capacités de défense continentale du Canada. Le contrat actuel a une valeur de commande d'environ 3 Md$ canadiens ou 2,1 Md€ (hors taxes), précise Airbus. Connue sous le nom de Capacité de transport stratégique de ravitailleurs (STTC), cette nouvelle flotte remplacera le CC-150 Polaris (A310 MRTT), exploité par l'armée de l'Air royale canadienne (RCAF). « En tant qu'avion ravitailleur multirôle le plus avancé au monde, l'A330 MRTT répond parfaitement aux besoins du Canada en matière de protection de sa souveraineté et d'amélioration des opérations au sein du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD) et de l'OTAN », a déclaré Mike Schoellhorn, PDG d'Airbus Defence and Space, qui souligné « la primauté technologique de l'appareil par rapport à la concurrence mondiale ». Les nouveaux A330-200 seront assemblés sur la chaîne d'assemblage final de l'A330 à Toulouse. La conversion dans les installations de l'A330 MRTT à Getafe, en Espagne, est prévue pour le milieu de l'année 2025, et le premier MRTT sera livré à l'armée de l’Air canadienne en 2027.

Air & Cosmos et Boursier.com du 26 juillet

Selon le rapport 2023 au Parlement sur les exportations d'armement de 2022 de la France, que La Tribune a pu consulter, 26,97 Md€ de systèmes d'armes ont été exportés en 2022 par le pays. Le précédent record des exportations d’armement, en 2015, s’élevait à 16,9 Md€. Le contrat d'acquisition par les Emirats arabes unis (EAU) de 80 avions de combat Rafale au standard F4, accompagné d'un contrat relatif à l'armement, signé en décembre 2021 et entré en vigueur en 2022, compte pour environ 16 Md€ (14 Md€ pour les avions et 2 Md€ pour les missiles), selon La Tribune, qui relève : « Au total, les EAU ont acheté pour 16,9 Md€ aux industriels français en 2022, soit plus de 60% du total des exportations françaises ». Le contrat d’acquisition des Rafale témoigne de la forte reconnaissance des qualités opérationnelles de l’avion de combat, souligne le ministère des Armées. La commande ferme de 6 Rafale par l'Indonésie (sur 42 commandés) et de 6 autres appareils par la Grèce confirme ce succès, après une année 2021 déjà riche en contrats (Grèce, Égypte et Croatie). « L'armement français n'est pas seulement apprécié au travers du Rafale, qui avec ses armements contribue très largement à ce chiffre, il s'impose comme une référence mondiale dans un large spectre capacitaire : missiles, frégates, sous-marins, artillerie, hélicoptères, radars, satellites d'observation », commente le ministre des Armées, Sébastien Lecornu.

La Tribune du 26 juillet

CS Group a livré, lors du Salon du Bourget, une démonstration d’une attaque multi domaine avec une solution de coordination à destination des forces armées. La solution logicielle Crimson fait appel à un moteur cartographique 2D/3D pour offrir une vue globale synthétique et exploiter le jumeau numérique du site à sécuriser. Elle est déjà utilisée par la majorité des centres de coordination des sapeurs-pompiers en France, et pourrait être déclinée pour les nouveaux besoins militaires. « Aujourd'hui, les armées peuvent faire face à des attaques dans 5 domaines : terrestre, maritime, aérien, spatial et dans le cyberespace. Et encore, cette typologie n'inclut pas le spectre électromagnétique avec ce que l'on appelle la guerre informationnelle. Au lieu de planifier en amont les opérations dans chacun des domaines, les militaires doivent désormais les exécuter toutes en même temps. En parallèle, le rythme des communications et de la circulation de l'information s'est accéléré ainsi que le tempo des opérations avec une numérisation du champ de bataille », explique Philippe Loviconi, conseiller opérationnel et porteur de l'offre protection multi domaine chez CS Group. En parallèle, le groupe a déjà déployé une quarantaine de systèmes de drone intercepteur de drones, nommés « Boréades », une solution qui pourrait apporter une valeur ajoutée pour la surveillance de grands événements comme les JO de Paris en 2024.

La Tribune du 26 juillet

A-NSE, société spécialisée dans le développement, la production et la mise en œuvre d’aérostats de surveillance terrestre et maritime pour des usages civils et militaires, basée à l’aéroport du Castellet (Var), se lance sur le marché des ballons stratosphériques. « Peu gonflés en hélium au sol, ces ballons évoluent à plusieurs dizaines de kilomètres d’altitude, permettant ainsi de réaliser des missions d'observation de très longue durée de la Terre avec discrétion. Les ballons stratosphériques A-NSE sont conçus pour un usage surveillance/renseignement terrestre et aussi maritime. Seule la charge utile change », explique Baptiste Regas, président d’A-NSE. A l’occasion du Salon du Bourget, l’entreprise a lancé Stratolab, une offre de service proposant des vols réguliers pour embarquer et tester des charges utiles spatialisées à moindre coût et réduisant considérablement l’impact environnemental par rapport à une fusée. « L’offre consiste à acheter un emplacement sous nos ballons, pour un ou plusieurs vols, sachant que nous mutualisons les vols pour réduire les coûts ». Les ballons stratosphériques d’A-NSE sont capables de voler de 15 à 40 km d’altitude. L’entreprise a également dévoilé, lors du Salon du Bourget, son nouveau concept « e-lium » de véhicule hybride de mobilité urbaine 100% décarboné, qui combine les technologies d’un e-VTOL multi-rotors, d’un dirigeable et d’une voilure fixe.

Mer et Marine du 19 juin