Synthèse de presse

Défense
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    Airbus livre le premier C295 à l'Inde
    Airbus Defence and Space a officiellement remis à l'armée de l'Air indienne (IAF) le premier des 56 avions C295 destinés à remplacer sa flotte d'Avro 748. Le C295 quittera le site de production d'Airbus à Séville, en Espagne, pour New Delhi, en Inde, dans les prochains jours, piloté par un équipage commun IAF-Airbus. « Il y a seulement deux ans, nous avons signé ce contrat avec l'Inde, la plus grosse commande de l'histoire du C295 », a déclaré Jean-Brice Dumont, Vice-Président exécutif des systèmes militaires d'Airbus, lors d'une cérémonie de livraison qui s'est déroulée à Séville en présence du maréchal Vivek Ram Chaudhari, chef de l'aviation de l'IAF. « Aujourd'hui, nous renforçons les capacités de l'armée de l'Air indienne et modernisons sa flotte de transport en livrant le premier appareil dans les délais prévus. C'est le début d'une aventure passionnante et de longue haleine avec l'armée de l'Air indienne ». Les 16 premiers C295 des 56 appareils en commande seront assemblés sur le site de San Pablo Sur à Séville, en Espagne, le deuxième appareil devant être livré en mai 2024 et les 14 suivants déployés au rythme d'un par mois jusqu'en août 2025. Les 40 C295 restants de la commande de l'IAF seront fabriqués et assemblés - en partenariat avec Tata Advanced Systems Limited (TASL) - sur une ligne d'assemblage final (FAL) à Vadodara, dans l'ouest de l'Inde. « Avec 283 commandes émanant de 41 opérateurs, le C295 est le leader incontesté de son segment », souligne Airbus.

    Boursier.com du 14 septembre

Environnement
  • Environnement
    SAF : le Parlement européen a voté le plan Refuel EU Aviation
    Le parlement européen réuni en séance plénière a voté ce mercredi, à une large majorité, le plan Refuel EU Aviation, qui fixe les principales étapes réglementaires de la décarbonation du transport aérien. Un accord était intervenu en avril dernier entre les représentants de la Commission européenne, du Conseil de l'Union européenne et du Parlement. Les dispositions n’ont pas changé : le règlement prévoit que les carburants disponibles dans les aéroports de l’UE compteront en 2025 dans leur composition au moins 2% de carburants aériens durables (SAF), puis 6% en 2030, avec une augmentation progressive jusqu’à 70% d’ici 2050. Ces « carburants durables » incluent les carburants de synthèse (fabriqués à partir d’hydrogène et de CO2), l’hydrogène renouvelable, les carburéacteurs à base de gaz résiduaires et déchets plastiques, ou encore les biocarburants issus de résidus agricoles, d’algues, de biomasse, ou d’huile de cuisson usagée (mais pas ceux issus de cultures vivrières ou de sous-produits d’huile de palme). L’accord fixe par ailleurs une part minimale de 1,2% de carburants de synthèse dans le kérosène fourni par les aéroports européens en 2030-2031, puis 5% en 2035, avant d’atteindre 35% en 2050. Cette nouvelle législation pourrait réduire d’environ 2/3 les émissions de CO2 du transport aérien européen d’ici 2050 par rapport au scénario où aucune mesure ne serait prise, selon la Commission européenne.

    Les Echos et Sud-Ouest du 14 septembre
  • Environnement
    Safran et Cuberg annoncent un accord de collaboration sur les systèmes de batteries pour l’aviation électrique
    Safran Electrical & Power a signé avec Cuberg, filiale du fabricant suédois de batteries Northvolt, un accord de collaboration industrielle, technique et commerciale pour développer conjointement un système de stockage d’énergie pour les futurs avions tout électriques et hybrides. « Safran Electrical & Power et Cuberg vont combiner leurs technologies et leur expertise complémentaires pour créer un système de stockage d'énergie propulsive haute performance destiné aux futures générations d'avions », précise Safran. « Cuberg, fournisseur de batteries très intégré verticalement, fabriquera et fournira des systèmes de batteries rechargeables pour l'aviation basés sur ses propres cellules, modules et packs lithium métal, tandis que Safran Electrical & Power développera des systèmes de stockage d'énergie en gérant la conception du système, les composants de protection haute tension, l'intégration, la certification et le support en service ».

    Le Figaro du 14 septembre
  • Environnement
    Hydrogène bas carbone : accord entre Air Liquide et TotalEnergies en Normandie
    Air Liquide a annoncé ce jeudi qu'il allait construire un électrolyseur afin de livrer à la raffinerie de TotalEnergies située à Gonfreville (Seine-Maritime) de l'hydrogène renouvelable et bas carbone. La construction de cet électrolyseur, d'une capacité de 200 mégawatts (MW), représente un investissement de 400 M€ de la part d’Air Liquide. « La coopération entre Air Liquide et TotalEnergies s'inscrit dans le développement d'une filière hydrogène renouvelable et bas carbone sur l'Axe Seine, afin de contribuer à décarboner le secteur de l'industrie sur le territoire », indique le groupe. L'électrolyseur Normand'Hy d'Air Liquide livrera sur le long terme à la raffinerie de Gonfreville de TotalEnergies de l'hydrogène renouvelable et bas carbone, correspondant à une capacité d'électrolyse de 100 MW, à partir du second semestre 2026. TotalEnergies lance par ailleurs un appel d'offres pour la fourniture de 500 000 tonnes par an d'hydrogène « vert ».

    Les Echos Investir du 14 septembre

Industrie
  • Industrie
    Thibaut Liblin devient Président de l’OSAC
    Le 12 septembre, Thibaut Liblin a pris la tête de l'OSAC (Organisme pour la Sécurité de l'Aviation Civile), en remplacement de Guy Tardieu, qui prend sa retraite. Ingénieur des Arts et Métiers, Thibaut Liblin a occupé plusieurs fonctions opérationnelles et de direction de projets au sein d’entreprises majeures du secteur de l’aéronautique et de la Défense, notamment Air France Industries, HOP et Sabena Technics. Depuis 2018, il a dirigé des activités dans le domaine de la transformation digitale, notamment pour Airbus Commercial Aircraft. Il poursuivra la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre de la troisième habilitation remportée en juillet 2022 par l’OSAC pour l'exercice de missions de contrôle dans le domaine de la sécurité aérienne.

    Aerobuzz du 14 septembre
  • Industrie
    Latécoère investit 5 M€ à Toulouse dans un centre de R&T dédié aux matériaux composites
    Le Centre de Développement Composites (CDC) de Latécoère a été inauguré le 11 septembre 2023. Situé dans le quartier de Montredon à Toulouse, le centre est opérationnel depuis le début de l’été, précise le groupe. Ce nouveau centre, dont l’investissement global représente 5 M€, a pour ambition de développer de nouvelles solutions d'accompagnement pour les avionneurs et acteurs du transport aérien, face à des problématiques de montées en cadence et de réduction d'impact environnemental. Initié au printemps 2021, le projet a été soutenu par le plan France Relance. D'une superficie de 700 m², le CDC est équipé d'un robot de drapage AFP (Automated Fiber Placement) Coriolis, d'une thermopresse Pinette PEI de 1000 tonnes, d'une étuve de polymérisation des composites et d'un atelier d'ajustage/montage. « Le CDC représente un atout concurrentiel décisif pour renforcer notre position de leadership sur le marché des portes. Le futur de l’aviation décarbonée exige la remise en question de nos approches techniques et industrielles. En pionnier, c’est ce que nous faisons avec cette nouvelle installation », déclare Thierry Mootz, PDG de Latécoère. « Les axes stratégiques de développement technologique chez Latécoère sont le composite et l’optique, deux contributeurs essentiels à la décarbonation du transport aérien au travers de l’allègement des aéronefs », ajoute Serge Bérenger, vice-président exécutif et Recherche & Technologie (R&T).

    L’Usine Nouvelle et AFP du 14 septembre

Espace
  • Espace
    La startup toulousaine CLS va aider le Sri Lanka à lutter contre les marées noires
    La startup toulousaine de services satellitaires CLS, filiale du CNES et de la holding belge CNP, a signé un contrat avec le gouvernement du Sri Lanka pour déployer le projet OSDS (Oil Spill Detection Sri Lanka), un service de détection des pollutions hydrocarbures en mer. « Ce système de détection a porté ses fruits dans différentes régions du monde qui ont fait confiance à CLS. En Europe par exemple, le service CleanSeaNet opéré par l'EMSA (European Maritime Safety Agency), avec l'appui des équipes et des services de CLS, a permis, grâce à son effet dissuasif, de diviser par 2, en 10 ans, le nombre de pollutions détectées dans les eaux européennes », précise le groupe. Le gouvernement Indien fait lui aussi appel à CLS pour lui livrer un centre complet de surveillance du domaine maritime par satellite reposant sur un service de détection et de surveillance des menaces en mer, déjà utilisé par les douanes et la Marine française mais aussi l'Équateur. L'accord prévoit également la création sur place d'un data center et la formation d'analystes. CLS a également remporté un contrat avec la Thaïlande pour doter le pays d'un système de surveillance similaire afin notamment de lutter contre les activités illicites en mer.

    La Tribune du 13 septembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France Industries KLM E&M inaugure son nouvel atelier Moteurs à Orly
    Le 13 septembre, Air France Industries KLM E&M a inauguré son nouvel atelier Moteurs sur la plateforme d’Orly. L’installation est une pièce centrale du projet Single Roof, dont l’ambition est de « renforcer la position d’AFI KLM E&M sur les meilleurs standards de l’industrie en matière d’entretien moteurs et de soutenir son développement sur les produits de nouvelle génération – LEAP (A320neo et 737 MAX), Trent XWB (A350), PW1500G (A220) », précise le groupe. Lancé en 2019, le projet Single Roof présente une vocation à la fois industrielle et organisationnelle. Il inclut une restructuration des processus afin de gagner en efficience dans le traitement des moteurs. Ce projet devrait être finalisé début 2024.

    Aerobuzz du 14 septembre

Emploi
  • Emploi
    « L’étonnant paradoxe de la réindustrialisation » : comment remédier à la pénurie de compétences en France ?
    Olivier Lluansi, membre du Conseil d’orientation de la Fabrique de l’industrie, s’exprime dans Les Echos. Il observe que le « potentiel de réindustrialisation considérable » de la France est « bridé par une pénurie généralisée de compétences », et souligne qu’il existe un important taux d’« évaporation », terme désignant la proportion de jeunes qui ne s’insèrent pas sur le marché de l’emploi, ou pas dans des métiers industriels correspondant à leur formation. « Pour 2 jeunes formés aux métiers industriels, un seul exercera un métier industriel ». Face à ce constat, « nous recommandons une territorialisation des outils de formation et la mutualisation à grande échelle des plateaux techniques, qui s’adresseraient ainsi à tous les parcours, afin de privilégier la proximité domicile-formation-emploi », indique-t-il : « Il s’agit de passer d’une logique par publics (apprentis, jeunes ou seniors), qui a structuré historiquement nos politiques de formation et d’emploi, à une stratégie de territoire ».

    Les Echos du 14 septembre