Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus finalise l’acquisition d’Aerovel et de son drone Flexrotor
    Airbus Helicopters a finalisé l’acquisition de la société américaine Aerovel, qui développe le drone Flexrotor. Avec cet achat annoncé en début d’année, Airbus renforce son offre en matière de drones. Aerovel est une PME installée dans l’état de Washington qui emploie une trentaine de personnes. Développé depuis plusieurs années, le Flexrotor est un drone de reconnaissance tactique original, qui décolle et atterrit verticalement, posé sur sa dérive. L’appareil évolue ensuite à l’horizontale pendant la durée de son vol. Il pèse 25kg en ordre de marche et affiche une autonomie supérieure à une vingtaine d’heures. Son empreinte au sol est très réduite et permet une mise en œuvre depuis des endroits confinés ou des navires de petite taille.

    Aerobuzz du 15 mai
  • Industrie
    Lilium en discussions pour installer une usine d’eVTOL en Nouvelle Aquitaine
    Le constructeur allemand Lilium, développeur d’un avion électrique à décollage et atterrissage vertical (eVTOL) pour la mobilité aérienne régionale (RAM), a annoncé être en discussions avancées avec le gouvernement français sur son projet d’étendre sa capacité de production à grande échelle, avec une usine en Nouvelle-Aquitaine. La création d’une usine en France avait été annoncée juste avant la 7ème édition du sommet Choose France. Lilium évalue donc plusieurs implantations possibles, notamment dans les pôles aéronautiques et de production de batteries de Nouvelle-Aquitaine, pour étendre sa présence industrielle. L’investissement futur total est estimé jusqu’à 400 M€ sur plusieurs années. Lilium espère ainsi renforcer ses capacités de production de série, et honorer son carnet de commandes, déjà riche de 780 appareils Lilium Jets. Elle indique qu’elle aurait le potentiel de créer jusqu’à 850 nouveaux emplois directs grâce à cette expansion de sa présence industrielle. La société de taxis volants fondée en 2015 espère d’éventuelles subventions gouvernementales et garanties de prêts de la part de la France.

    Ensemble de la presse du 15 mai

Médiation
  • Médiation
    Le musée de l'Air et de l'Espace investit pour s’agrandir avant l'arrivée du métro
    Anticipant un afflux de visiteurs que devrait générer la nouvelle gare du Grand Paris Express en 2026, le musée de l'Air et de l'Espace du Bourget investit pour se moderniser et créer de nouveaux espaces d'exposition. Il espère notamment passer de 300 000 à 500 000 visiteurs annuels. En 2019, l'aérogare historique, construite en 1937, avait été entièrement rénovée à l'identique. Dès l'année prochaine, « Navaca », un nouvel espace consacré à la navigation et au contrôle aérien, devrait ouvrir dans la tour de contrôle de l'ancien aéroport. Sous tutelle du ministère des Armées, le musée travaille sur un nouveau bâtiment d'environ 4 000 m2 où des pièces uniques de l'aviation civile post-1945 seront dévoilées dès 2027. « Nous recevons énormément de donations de pièces, et n'avons pas assez d'espaces pour toutes les exposer », explique Anne-Catherine Robert-Hauglustaine, directrice du musée. Le déplacement d'un de ses hangars de réserve, reconstruit plus loin, permet de laisser de la place à la construction du nouvel espace. En plus de dévoiler des appareils supplémentaires, il comportera également un nouveau planétarium. L’équipement actuel, vieillissant, sera transformé en salle d'exposition de l'expédition spatiale Ariane 5. Le nouveau planétarium aura un dôme de 14 mètres de haut, contre 8 actuellement, et pourra accueillir jusqu'à 100 personnes en simultané. Au total, le projet devrait coûter environ 22 M€, principalement financé par le ministère des Armées, avec une participation de la région Ile-de-France pour le planétarium. Il s'inscrit dans un plan pluriannuel d'investissement 2020-2024 de 50 M€.

    Les Echos du 15 mai

Emploi
  • Emploi
    Airbus Atlantic recrute 600 CDI et 600 intérimaires en 2024 pour ses sites de Loire-Atlantique
    Airbus Atlantic compte recruter cette année 600 CDI, en plus de 600 intérimaires, pour les sites de Montoir, Nantes et Saint-Nazaire. Le Campus aéronautique d’Airbus Atlantic à Saint-Nazaire, qui fédère depuis 2008 les industriels et les sites de formation de l’Ouest, dispose notamment d’un outil de formation pointu. « Étant donné les perspectives de recrutement d’Airbus, il est important d’avoir une filière de formation bien structurée pour attirer des jeunes », explique Yves-Olivier Lenormand, responsable des relations institutionnelles chez Airbus Atlantic. Tous les profils sont recherchés, mais en particulier des ouvriers pour des postes d’ajusteurs. « Nous travaillons beaucoup avec France travail, les missions locales et les Cap emploi pour faire de la reconversion de demandeurs d’emploi », précise Yves-Olivier Lenormand. En 2024, Airbus remonte toujours ses niveaux de cadence, après avoir livré 735 avions en 2023.

    Ouest France du 15 mai

Formation
  • Formation
    Le pôle formation UIMM Sud d'Istres et Airbus poursuivent leur rapprochement
    Airbus et le pôle formation UIMM Sud ont signé, lundi 13 mai, une convention de partenariat pour l'apprentissage et inauguré une nouvelle zone de formation en mécanique aéronautique, afin d'accompagner la transformation de la filière hélicoptère dans la région et les besoins croissants du secteur aéronautique. Déployée autour de la bannière Sud Avenir Hélico, cette convention sera également signée cette semaine avec d'autres partenaires. Pascal Kuhn, directeur du site Airbus Helicopters de Vitrolles-Marignane et président de l'UIMM Alpes-Méditerranée, assure que la filière hélicoptère s’affirme dans la région, où le secteur rassemble 250 entreprises et 18 000 salariés. « Nous avons un réel potentiel de croissance devant nous sur le marché de l'hélicoptère. Pour cela, il faut transformer les entreprises en les rendant plus agiles et efficaces et les fédérer. On veut rendre la filière hélicoptère plus compétitive pour qu'elle gagne des parts de marché et embauche encore plus », a-t-il détaillé. Après la signature de la convention, la nouvelle zone de formation en mécanique aéronautique a été inaugurée. Située dans le hall aéronautique du pôle formation UIMM Sud d'Istres, cette station de montage mécanique universelle permet le montage et le démontage des ensembles dynamiques d'hélicoptères (boîtes de transmission et rotors) dans un environnement propre, sécurisé et digital, à l'avant-garde technologique au sein de l'industrie connectée.

    La Provence du 15 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Ryanair annonce la fermeture de sa base de Bordeaux
    En négociation depuis plusieurs mois avec l'aéroport de Bordeaux, la compagnie Ryanair a annoncé mardi 14 mai la fermeture de sa base et le départ de ses 3 avions à partir du mois de novembre 2024. « Nous sommes déçus que l'aéroport de Bordeaux n'ait pas accepté l'extension de notre base low-cost à partir de novembre 2024 », explique la compagnie dans un communiqué, qui invoque « une augmentation des coûts ». Ryanair dit n’avoir pas d’autres alternative financière et cherche à relocaliser ses 3 appareils ainsi que 90 emplois de personnels navigants et d'ingénieurs « dans des bases moins coûteuses », ailleurs en Europe. L'aéroport ne dément pas une hausse des coûts, mais invoque d'abord un différend commercial. Ryanair a par ailleurs annoncé également la perte de 40 lignes Ryanair au départ et à destination de Bordeaux. L'aéroport, qui a vécu une croissance très importante de son trafic à bas coût, 70% des passagers aujourd’hui, est désormais déterminé à rétablir un certain équilibre en encourageant l'essor des compagnies premium, notamment Air France, Lufthansa, Turkish Airlines ou KLM.

    Les Echos du 15 mai
  • Aviation Commerciale
    IndiGo en pourparlers avec ATR, Embraer et Airbus pour 100 appareils
    IndiGo, la plus grande compagnie aérienne indienne, est en pourparlers avec les 3 avionneurs ATR, Embraer et Airbus pour commander au moins 100 avions plus petits dans le cadre de l’élargissement de son réseau régional. Exploitant actuellement 45 avions ATR-72 d’une capacité de 78 sièges chacun, IndiGo devrait recevoir 5 appareils supplémentaires de ce type au cours de cette année. IndiGo avait initialement passé une 1ère commande de 50 avions ATR72 en 2017, ce qui marquait l’entrée du transporteur sur le marché de l’aviation régionale, auparavant dominé par SpiceJet avec les turbopropulseurs Bombardier Q400. L’A220 d’Airbus et l’E-175 d’Embraer sont également considérés par la compagnie. IndiGo a récemment acheté 30 A350-900, marquant une expansion significative sur les marchés locaux et internationaux, alors que l’Inde détient actuellement le titre de marché aéronautique à la croissance la plus rapide au monde. A ce jour, la flotte d’IndiGo comporte plus de 350 avions, mélangeant ceux de la famille A320 et ATR et attend près de 1 000 autres appareils, dont 260 A320neo, 608 A321neo, 69 A321 XLR, 5 ATR et 30 A350-900.

    Air Journal du 15 mai

Espace
  • Espace
    Comment le Commandement de l’Espace (CDE) s’arme face à la multiplication des menaces spatiales
    Le Commandement de l’Espace (CDE) français veut se doter de nouveaux systèmes de surveillance en orbite et de satellites patrouilleurs, capables de défendre les infrastructures militaires. « Les menaces sont permanentes et multiples », résume le général Adam, commandant de l’Espace. Pour se préparer à défendre activement ses infrastructures spatiales, la France s’est dotée d’un Space Command en 2019. Ses moyens ont été renforcés dans le cadre de la loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030, à 6 Md€, contre 2,83 Md€ au cours de la LPM 2019-2023. Dans le cadre du programme Ares (action et résilience spatiale), un des objectifs est d’améliorer la connaissance de la « situation » en orbite via l’analyse de données collectées par des capteurs au sol. Le CDE s’appuie sur le radar de surveillance GRAVES et bientôt sur son successeur. Le radar GRAVES de nouvelle génération doit être mis en service entre 2025 et 2030. Une autre priorité du CDE est de comprendre les intentions des mouvements en orbite, avec des satellites « patrouilleurs ». Les 2 démonstrateurs Yoda, d’Hemeria, en orbite géostationnaire préfigurent les satellites dits de « défense active » Egide, prévus à horizon 2030. Ils seront destinés à protéger les satellites militaires français (Syracuse, Ceres, CSO). Afin de monter en puissance, le CDE recrute des profils d’ingénieurs, de data analystes et autres spécialistes réseaux. Fortes de 400 personnes, ses équipes devraient atteindre plus de 500 spécialistes, recrutés au sein des autres forces armées, des écoles d’ingénieurs et des entreprises, d’ici à 1 an. Fin 2025, le Space Command français prévoit de regrouper au sein de son nouveau QG à Toulouse, construit pour 80 M€, des activités et des équipes dispersées sur plusieurs sites.

    Le Figaro du 15 mai

Sécurité
  • Sécurité
    Boeing passible de poursuites aux Etats-Unis pour ses 2 accidents de 2018-2019
    Le ministère américain de la Justice a notifié dans une lettre mardi 14 mai à un juge fédéral que Boeing n'avait pas respecté certaines conditions d'un accord qui lui évitait d'être poursuivi au pénal pour 2 accidents de son 737 Max fin 2018 et début 2019. Le ministère dit être en train d'étudier la possibilité d'effectivement poursuivre, ou non, l'avionneur américain, après plusieurs incidents récents. Les autorités fédérales « ont déterminé que Boeing a violé ses obligations » de l'accord « faute d'avoir prévu, mis en place et fait respecter un programme » visant à se conformer aux lois américaines « sur l'ensemble de ses opérations », relève la lettre du ministère. « Nous estimons avoir honoré les conditions de cet accord », a de son côté réagi Boeing dans un communiqué, disant se tenir prêt à répondre sur ce dossier géré par un juge fédéral au Texas. Boeing avait conclu en janvier 2021 un accord avec les autorités américaines pour un montant de 2,5 Md$. Par cet accord financier, le constructeur avait reconnu avoir commis une fraude, en échange de l'abandon de certaines des poursuites le visant depuis les 2 accidents qui avaient entraîné l'immobilisation du 737 Max pendant 20 mois.

    Ensemble de la presse du 15 mai