Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Safran : une « performance robuste » en 2022
    Safran publie ses résultats annuels 2022. Le groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 19 035 M€, en hausse de 24,8%, et de 15,8% sur une base organique. Le résultat opérationnel courant ajusté a augmenté de 33,4% sur un an en données publiées et de 28% en données organiques, à 2,41 Md€. Le flux de trésorerie libre s'est élevé à 2,67 Md€, le résultat net ajusté a atteint 1,18 Md€, (contre 760 M€ en 2021). Les livraisons de moteurs LEAP, qui équipent la totalité des B737 MAX et environ 60% des A320, ont atteint 1 136 exemplaires, en hausse d'un tiers. Safran anticipe pour 2023 une augmentation d'« environ 50% » du nombre de LEAP livrés, soit environ 1 700 moteurs. Pour 2023, le groupe prévoit « au moins 23 Md€ » de revenus et une progression d'un tiers de son bénéfice opérationnel courant à « environ 3 Md€ ». Olivier Andriès, directeur Général de Safran, a déclaré : « Porté par la poursuite de la reprise du trafic aérien, Safran a dégagé des résultats très satisfaisants, manœuvrant avec succès dans un environnement opérationnel difficile marqué par les contraintes capacitaires de la chaîne d'approvisionnement et la pression inflationniste. L’engagement de nos équipes a permis de réaliser une forte croissance du chiffre d’affaires et du résultat, et de générer un cash-flow libre supérieur à ce que nous avions anticipé. La demande des clients devrait être robuste en 2023 dans un secteur qui continuera à être confronté à des défis à court terme. Nous anticipons la poursuite de la croissance du trafic aérien mondial, notamment avec la réouverture progressive de la Chine, un bon catalyseur pour nos activités de services, alors que les compagnies aériennes rattrapent leur retard en matière de maintenance. L'augmentation des budgets de la Défense, notamment en France, offrira des opportunités de croissance. Grâce à la priorité donnée à l'excellence opérationnelle, à la décarbonation et à la souveraineté, nous sommes sur la bonne voie pour tenir nos engagements à l’horizon 2025 ».

    Ensemble de la presse du 17 février
  • Industrie
    Airbus confiant pour la montée en cadence en 2023
    Lors de la présentation des résultats 2022 d’Airbus, Guillaume Faury, CEO du groupe, a évoqué les montées en cadences prévues pour 2023, se disant confiant pour atteindre cette année la cible de 720 avions livrés. « Nous pensons que la situation sera bien meilleure que l'année dernière. Il nous aura fallu deux ans pour atteindre l'objectif que nous nous étions fixé en un an. La progression des cadences est très similaire à ce que nous avons réalisé en 2022 et même à ce que nous avons fait en 2021. Nous avons donc des ambitions beaucoup plus raisonnables pour cette année. Nous avons beaucoup travaillé avec les fournisseurs en 2022 pour surmonter les problèmes et nous avons une compréhension très profonde et granulaire de cette situation », a-t-il estimé. La montée en cadence la plus forte est portée par l'A320neo, actuellement l'avion commercial le plus vendu au monde. Airbus a confirmé son objectif de livrer 65 monocouloirs de la famille A320 (A319, A320 et A321) par mois « d'ici la fin 2024 » et 75 appareils par mois en 2026.

    Ensemble de la presse du 17 février

Environnement
  • Environnement
    Les objectifs de décarbonation d'Airbus validés par la Science Based Targets Initiative (SBTi)
    Airbus annonce avoir reçu l'approbation de l'initiative Science Based Targets (SBTi) pour ses objectifs de réduction à court terme des émissions de gaz à effet de serre. L'avionneur entend réduire ses émissions industrielles de Scope 1 (émissions directes) et Scope 2 (émissions indirectes) jusqu'à 63% d'ici 2030, par rapport à l’année de référence 2015, conformément à une trajectoire de 1,5 °C. Par ailleurs, Airbus s'est engagé à réduire de 46% d'ici 2035 (par rapport à 2015) l'intensité des émissions de gaz à effet de serre générées par ses avions commerciaux en service (Scope 3, Utilisation du produit vendu). Guillaume Faury, CEO d'Airbus, commente : « Chez Airbus, nous nous sommes engagés à mener la décarbonation du secteur aérospatial. L'évaluation et la validation indépendantes du SBTi démontrent notre volonté de définir des objectifs climatiques significatifs alignés sur la science. Avec nos partenaires et nos clients, nous sommes déterminés à atteindre ces objectifs et à investir dans les solutions qui contribueront à décarboner notre industrie et à faire en sorte que l'aviation puisse continuer à jouer son rôle précieux dans la société ».

    Le Journal de l’Aviation et Boursier.com du 17 février
  • Environnement
    Safran Helicopter Engines : premier essai du démonstrateur de turbopropulseur hybride électrique Tech TP ACHIEVE
    Safran Helicopter Engines a testé au sol une variante plus électrique de son turbopropulseur Tech TP, sur son site de Tarnos. Ce démonstrateur technologique, basé sur l'Ardiden 3, a été équipé de technologies issues du projet ACHIEVE de Clean Sky. ACHIEVE (Advanced mechatronics devices for a novel turboprop electric starter-generator and health monitoring system) est un projet Clean Sky coordonné par l'université de Nottingham en partenariat avec les sociétés NEMA Ltd et Power System Technology. Dans le cadre de ce projet, « une génératrice électrique innovante a été intégrée dans le réducteur d'hélice et le système d'entraînement des accessoires (PAGB) du Tech TP. Cette génératrice comprend une machine électrique, un convertisseur électronique de puissance et des contrôleurs associés », explique Safran Helicopter Engines. Ce dispositif permet d'entraîner l'hélice, au lieu d'utiliser la puissance provenant de la turbine à gaz, ce qui permet notamment le roulage au sol sans allumer le moteur thermique ou l'assistance électrique en vol, générant des économies de carburant et une réduction du bruit et des émissions de CO2. Didier Nicoud, Directeur Technique de Safran Helicopter Engines, a déclaré : « les technologies hybrides électriques sont un pilier important de notre stratégie de réduction de la consommation de carburant et des émissions de carbone. ACHIEVE Tech TP ouvre également la voie à un nouveau démonstrateur Clean Aviation géré par le consortium HE-ART (Hybrid-Electric propulsion system for regional AiRcrafT). A l'horizon 2025, HE-ART, qui réunit 38 partenaires, dont Safran Helicopter Engines comme coordinateur technique, prévoit de tester au sol un moteur à propulsion hybride électrique destiné aux avions turbopropulseurs régionaux ».

    Air & Cosmos du 17 février

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France-KLM renoue avec les bénéfices et dépasse les attentes en 2022
    Air France-KLM annonce ce vendredi son premier bénéfice annuel depuis 2019. Le groupe enregistre un bénéfice d'exploitation de 1,19 Md€, supérieur à celui de 2019, et un bénéfice net de 728 M€, contre 3,26 Md€ de pertes en 2021. Le chiffre d'affaires, en hausse de 84%, à 26,393 Md€, est proche des 27,2 Md€ enregistrés en 2019. Le groupe a réalisé le plus important chiffre d'affaires de son histoire au 4ème trimestre 2022. Il prévoit d’être libéré d’ici avril 2023 de toutes les obligations liées aux aides consenties par La France et les Pays-Bas, les États d’origine de ses deux principales compagnies, pendant la crise sanitaire.

    Ensemble de la presse du 17 février
  • Aviation Commerciale
    Entretien avec Benjamin Smith, directeur général d'Air France-KLM
    Dans un entretien aux Echos, le directeur général d'Air France-KLM, Benjamin Smith, détaille la stratégie de croissance du groupe. Il se félicite, notamment, de la fin des contraintes imposées par la Commission européenne en 2021, en contrepartie des 4,3 Md€ d'aides d'Etat accordées en raison de la crise sanitaire. La Commission européenne a accepté, jeudi 16 février, de requalifier en simple mesure de dédommagement, à titre d'indemnisation pour le préjudice subi durant la pandémie, 1,4 Md€ d'aide d'Etat. En vertu des sommes déjà remboursées, cette requalification juridique permet à Air France-KLM d’être libérée dès le mois d'avril, et en particulier de ne plus être sous le coup de l'interdiction de prendre plus de 10% d'une autre compagnie aérienne avant d'avoir remboursé au moins 75% des aides d'Etat. « Nous allons enfin pouvoir gérer notre entreprise sans avoir une main dans le dos », se félicite Benjamin Smith. « Nous avions déjà remboursé une partie de ces aides, mais il restait encore 6% à 7% à rembourser pour atteindre le seuil des 75% », explique-t-il. Benjamin Smith détaille différents leviers de croissance. « Nous sommes en passe de doubler la flotte de Transavia », indique-t-il. Quant à Air France, pour la première fois au 4ème trimestre 2022 le groupe a obtenu de meilleurs résultats que KLM, avec 144 M€ de bénéfices. « La simplification de la flotte d'Air France, avec la sortie des A380 et l'arrivée des nouveaux A350, ainsi que l'optimisation des cabines et une meilleure utilisation des avions, ont permis de réduire les coûts unitaires d'Air France », commente Benjamin Smith. Un vaste plan de renouvellement de la flotte prévoit l'arrivée de 41 A350 pour le long-courrier et de 60 A220, en remplacement des A318 et des A319 pour le moyen-courrier, offrant des gains de consommation de 20% à 25%.

    Les Echos du 17 février
  • Aviation Commerciale
    Le groupe ADP proche de ses résultats d’avant crise en 2022
    Le groupe ADP annonce un bénéfice net de 516 M€ en 2022, très proche de celui de 2019 (588 M€). Le chiffre d'affaires a augmenté de 68,8% à près de 4,7 Md€. Le groupe repasse ainsi dans le vert après deux ans de pertes liées à la pandémie de Covid-19, sous l'effet de la reprise vigoureuse du trafic, tant à Paris qu'à l'international. Le trafic total du groupe devrait se situer entre 95 et 105% du niveau de 2019, dès 2023. Au point de vue financier, le groupe ADP s'attend à un EBITDA (excédent brut d'exploitation) en 2023 au moins égal à celui de 2019. La précédente prévision n'envisageait cette situation que pour l'année 2024.

    Ensemble de la presse du 17 février

Défense
  • Défense
    Guerre en Ukraine : l'OTAN doit se préparer à une longue confrontation, selon Jens Stoltenberg
    Près d'un an après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, avertit dans un entretien à l'AFP que le conflit « peut durer de très nombreuses années », Vladimir Poutine ne montrant aucune volonté de paix. « Nous sommes là pour nous assurer que l'Ukraine gagne cette guerre et pour lui fournir des armes, des munitions et le soutien dont elle a besoin », explique-t-il. « Si le président Poutine gagne en Ukraine, ce sera une tragédie pour les Ukrainiens. Mais ce sera aussi dangereux pour nous tous, car lui et les autres dirigeants autoritaires seront convaincus que lorsqu'ils utilisent la force militaire, ils peuvent atteindre leurs objectifs ». En visite jeudi 16 février à Ankara (Turquie), il a appelé à intégrer « maintenant » la Finlande et la Suède, dont les candidatures à l'Alliance atlantique sont bloquées depuis mai par la Turquie. Lors d’une réunion ministérielle à Bruxelles, mercredi 15 février, Jens Stoltenberg avait par ailleurs ouvert la porte à une adhésion séparée de la Finlande et de la Suède. « La question principale n’est pas de savoir si les adhésions de la Finlande et de la Suède sont ratifiées ensemble, mais qu’elles soient toutes deux ratifiées dès que possible », a-t-il déclaré.

    Ensemble de la presse du 17 février
  • Défense
    Le partenariat Atos-Airbus serait en accord avec l’objectif d’autonomie stratégique de l’UE
    Airbus et Atos sont entrés en discussion en vue d’une prise de participation acquérir une participation minoritaire de 29,9% par l’avionneur de la future société Evidian. Guillaume Faury, CEO d’Airbus, a relevé, lors de la présentation des résultats annuels du groupe : « Nous avons beaucoup d’activités complémentaires et de synergies avec Evidian. L’aviation commerciale, la Défense et le spatial sont des secteurs de plus en plus digitalisés, pour les besoins liés à la connectivité, la sécurisation des données, le calcul à haute intensité, la simulation numérique ou bien encore le calcul quantique. Toutes ces technologies sont très importantes pour Airbus. Atos est un partenaire historique et nous cherchons à établir un partenariat renforcé, qui fasse du sens ». L’opération intéresse la souveraineté européenne : elle permettrait de créer un « acteur européen de premier plan dans le domaine de la cybersécurité et dans la digitalisation de la Défense, de la sécurité publique et des infrastructures nationales critiques », indique Atos, tout en permettant à Airbus de se renforcer dans le cloud de combat et le service aux compagnies aériennes.

    Le Monde et L’Usine Nouvelle du 17 février

Innovation
  • Innovation
    Thales est classée parmi les entreprises les plus innovantes au monde pour la 10ème année
    En 2023, Thales fait partie des 7 entreprises et institutions françaises les plus innovantes au monde, d’après le « Clarivate Top 100 Global Innovator », palmarès de référence mondiale en matière d’innovation, qui prend en compte la quantité mais également la qualité des brevets déposés : leur volume, leur succès et leur influence. « Ce 10ème prix récompense la stratégie unique de Thales en matière d’innovation, nourrie par son positionnement dual Civil – Défense, qui l’amène à adresser des systèmes critiques directement liés à la sécurité des personnes, des pays et des infrastructures », observe le groupe. 3 000 chercheurs et 30 000 ingénieurs de Thales sont impliqués dans la Recherche et le Développement, et 4 Md€ sont investis chaque année dans la R&D, dont 1 Md autofinancé. Le Groupe dépose entre 350 et 400 nouveaux brevets chaque année, et détient un total de 20 000 brevets. « En 2023, Thales va poursuivre ses efforts de recherche, notamment dans les domaines porteurs des capteurs radars et des caméras, des lasers pétawatts et du numérique, qui concerne 45% de nos innovations », commente Bernhard Quendt, directeur technique de Thales.

    Boursier.com du 17 février

Espace
  • Espace
    Première édition de l’Aerospace African Forum à Casablanca
    Jeudi 16 février, la première édition de l’Aerospace African Forum s’est tenue à Casablanca (Maroc). L’événement, conçu comme une plateforme continentale de réflexion sur le thème de la mobilité durable, était organisé par l’Africa Air Forum et le GIMAS (Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales, qui mobilise 140 entreprises). Deux tables rondes ont notamment été consacrées aux questions : « Militarisation de l’espace, quelles menaces ? » et « Quelles opportunités du spatial pour les Etats africains ? ». La première rassemblait Hervé Derrey, président de Thales Alenia Space, Sherif Sedky, président de l’Agence spatiale égyptienne, et Jean-Paul Paloméros, ancien commandeur suprême allié Transformation de l’OTAN. La seconde réunissait Riadh Cammoun, vice-président Affaires institutionnelles de Thales Alenia Space, Cheick Modibo Diarra, ancien Premier Ministre du Mali, ancien président de Microsoft Afrique et ancien navigateur planétaire au laboratoire JPL de la NASA, Driss El Hadani, directeur général du Centre royal de télédétection spatiale à Rabat (Maroc), et l’astronaute française Claudie Haigneré.

    Air & Cosmos du 17 février