Synthèse de presse

Airbus Defense and Space* a présenté un plan d'économie de plusieurs centaines de millions d'euros et un objectif de diminution de ses effectifs de 2 500 emplois en Europe d’ici mi-2026. Airbus DS compte 3 branches principales : espace, aéronautique militaire et intelligence connectée (communications sécurisées, cybersécurité, renseignement), qui emploient quelque 35 000 salariés dont 7 300 en France. Bien que numéro 1 mondial de la fabrication des satellites de télécommunication, le groupe subit la pression des coûts de production de plus en plus élevés, de fortes contraintes budgétaires et doit aussi faire face à une vive concurrence américaine et chinoise. Fin 2023, Airbus DS affichait un chiffre d'affaires de 11,5 Md€ et un carnet de commandes de 42,2 Md€. Des chiffres confortables à condition de ne pas produire à perte. Au 1er semestre, avec de nouvelles charges passées sur son activité spatiale, Airbus a vu son bénéfice divisé par 2. Les modalités de ces réductions d’effectifs n’ont pas été précisées. A ce stade, les négociations restent ouvertes.

Ensemble de la Presse du 16 octobre

Dans le cadre de l'évolution du Rafale, récemment annoncée par le ministère des Armées, la France et les Émirats Arabes Unis discutent d’un financement commun pour développer le futur standard F5. Les parties les plus critiques de l’appareil resteraient exclusivement souveraines. Le pays est un partenaire privilégié de la France au regard des 80 Rafale achetés fin 2021. En outre, les EAU pourraient en commander 20 supplémentaires ; des négociations sont en cours entre les deux pays et Dassault Aviation*.

La Tribune du 16 octobre

En décembre 2023, des drones d’origine inconnue ont survolé la base aérienne de l’US Air Force de Langley en Virginie. L’État-major, le FBI et les différents services officiels se sont penchés sur le sujet. Pendant 17 jours, après le coucher du soleil, ils arrivaient, volaient, puis rebroussaient chemin. Certains étaient équipés de petites lampes. Ce que mettent en lumière ces survols, c’est la difficulté à protéger le sol américain de ce type d’incursions. Et 10 mois après ces incidents, les autorités militaires cherchent toujours si cette flotte, composée d’une dizaine de drones, appartenait à des amateurs éclairés ou à des forces hostiles.

The Wall Street Journal du 17 octobre

Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé mercredi 16 octobre le « succès des essais de la 1ère munition téléopérée française ». Ce 1er drone suicide ou drone kamikaze français, baptisé Colibri, peut agir à une portée de 5 km, principalement sur les véhicules légers. Sa précision est annoncée métrique et son autonomie de 45 minutes. Il a été conçu et fabriqué par le groupe d'armement franco-allemand KNDS et le droniste français Delair. Son tarif est annoncé à moins de 20 000 € l’unité. Les 100 premiers exemplaires de cette nouvelle arme 100% française seront destinés à l’Ukraine dans les prochaines semaines. Ces drones seront ensuite livrés à l’armée française.

Le Figaro du 17 octobre