Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    La filière aéronautique et spatiale appelle au soutien des parties prenantes
    A l'occasion des vœux du GIFAS, Guillaume Faury, président du GIFAS et CEO d’Airbus*, a rappelé que la filière aéronautique et spatiale était toujours " le 1er secteur contributeur à l'excédent commercial de la France avec 30,8 Md€ en 2023 ". Toutefois, elle subit une ponction fiscale particulièrement lourde. Sans un soutien fort de la part des pouvoirs publics, elle ne pourra relever les défis mondiaux auxquels elle doit faire face, comme la décarbonation. Guillaume Faury a appelé, entre autres, à maintenir le financement du CORAC ainsi que de la Loi de programmation militaire et à ne pas accroître les taxes et impôts : " ne reproduisons pas pour notre filière ce qui s'est produit pour la filière automobile" qui connaît une baisse de la production significative depuis 2000.

    Ensemble de la presse du 9 janvier 2025
  • Industrie
    Guillaume Faury conteste le projet d’augmentation des taxes de l’aérien
    Guillaume Faury, Président du GIFAS et CEO d’Airbus* s’oppose vivement à l'augmentation des impôts et des taxes prévus dans le prochain budget. En France, le secteur de l’aéronautique et du spatial emploie plus de 200 000 salariés et tire la croissance du PIB. Alors « il n’est pas question de devenir des boucs émissaires ou des vaches à lait avec le risque pour la filière de connaitre à terme les mêmes difficultés que la filière automobile », déclare-t-il. « Je suis très préoccupé de voir que la charge fiscale qui pèse sur notre secteur rend l’attractivité en France plus défavorable que ce qu’elle a été. J’appelle fortement à ce qu’il y ait un ressaisissement pour ne pas freiner, mais aider et débloquer l’activité ».

    France Inter du 9 janvier 2025
  • Industrie
    Airbus a livré 766 avions et reçu 826 commandes nettes en 2024
    Airbus* a annoncé avoir livré 766 avions commerciaux en 2024 (602 avions de la famille A320, 57 appareils de type A350, 75 A220 et 32 A330), contre 735 l'année précédente, ce qui représente une hausse de 4,2% sur un an. L'avionneur a ainsi manqué de peu son objectif de livraison pour 2024, à savoir 770 appareils. Son carnet de commandes à la fin de l'année 2024 s'élevait à 8 658 avions. Ses résultats annuels pour l'exercice 2024 seront publiés le 20 février.

    Ensemble de la presse du 9 janvier 2025
  • Industrie
    Dassault Systèmes, le géant français de l'édition de logiciels
    Le journal Les Echos revient sur la naissance et le succès de Dassault Systèmes, filiale du groupe Dassault. Dans les années 1970, Dassault Aviation* reçoit ses 1ers ordinateurs du fabricant IBM, dans le but est d’optimiser un avion. Les ingénieurs comprennent que la combinaison des données géométriques des avions et des écrans graphiques permet de visualiser les formes des futurs engins. Ils viennent de créer leur propre logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO), baptisé CATIA. En 1981, Dassault Systèmes voit le jour, dirigée par Francis Bernard. Il convainc IBM de distribuer CATIA avec chaque ordinateur vendu. Dassault Systèmes est aujourd'hui un des principaux fournisseurs mondiaux de logiciels de conception 3D et est présent dans quasiment tous les secteurs de l'ingénierie. Sa capitalisation boursière dépasse les 40 Md€.

    Les Echos du 9 janvier 2025

Espace
  • Espace
    Les 1ères assises de l’histoire spatiale
    Le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) à Paris accueillera les 11 et 12 février prochains, les 1ères Assises de l’histoire spatiale. Organisé par l’Institut français d’histoire de l’espace (IFHE) et le CNES, ce colloque évoquera la sauvegarde et la valorisation de la mémoire orale et écrite du spatial en France. A l’issue de l’événement, l’IFHE élaborera une feuille de route avec des recommandations.

    Air&Cosmos du 9 janvier 2025

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    L’aviation privée doit faire face à un dilemme
    L’aviation privée est au cœur de vives controverses, son empreinte carbone suscitant de nombreux débats, notamment en France. Le débat mérite d’être nuancé, car pour certaines situations, son usage reste indispensable et l’empreinte écologique d’un vol en jet privé est parfois inférieure à celle de solutions plus lourdes. Cependant, cette demande incompressible ne doit pas masquer l’urgence environnementale. Le secteur doit désormais concilier des attentes contradictoires, à savoir répondre à une demande croissante tout en réduisant son impact écologique.

    Le Figaro du 8 janvier 2025
  • Aviation Commerciale
    Le Syndicat des compagnies aériennes autonomes demande une exonération de la TSBA
    Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a déclaré que l’augmentation de la Taxe de Solidarité sur les Billets d’Avion (TSBA) est une « mesure de justice fiscale et écologique ». Le Syndicat des Compagnies AéRiennes Autonomes (SCARA) qui regroupe 50% des compagnies aériennes françaises, basées en métropole et dans les territoires ultra-marins ainsi que des sociétés d’assistance aéroportuaire et de formation, déplore le retour de cette taxe, dans les débats sur le projet de Loi de finance 2025, et réitère sa demande d’exonération.

    Aeromorning et Air&Cosmos du 9 janvier 2025
  • Aviation Commerciale
    L'EASA inquiet des risques dans l'espace aérien russe
    L'EASA, l'Agence européenne de sécurité aérienne a publié le 9 janvier un bulletin d'information sur les zones de conflit pour l'espace aérien de la Fédération de Russie. Elle déconseille d'opérer dans l'espace aérien russe à l'ouest de la longitude 60° Est, à tous les niveaux de vol. La recommandation est valable jusqu'au 31 juillet 2025. L'EASA, en coopération avec la Commission européenne, continuera à suivre de près la situation afin d'évaluer l'exposition au risque des opérateurs. " Il est important de noter qu'aucune compagnie aérienne de l'UE n'effectue actuellement de vols à destination, en provenance ou au-dessus de l'espace aérien de la Fédération de Russie. Toutefois, un certain nombre de transporteurs de pays tiers continuent à le faire, malgré les risques liés à la guerre ", mentionne l’EASA.

    Air&Cosmos du 9 janvier 2025

Formation
  • Formation
    La filière aéronautique française mise sur la formation
    Avec des acteurs majeurs comme Airbus*, Safran*, et Dassault Aviation*, l’aéronautique est l’un des secteurs clés de l’économie française. Pour répondre aux besoins d’une main-d'œuvre hautement qualifiée, un réseau éducatif s’est développé, proposant des formations variées. De la maintenance des aéronefs à la production industrielle, la filière offre un éventail de formations. La brochure 2024 du GIFAS intitulée " Formations pour un métier dans l'industrie aéronautique et spatiale " met en lumière les parcours classiques, tels que le CAP Aéronautique, ainsi que le Bac Pro Aviation Générale. A partir de cette année, des certificats de spécialisation refléteront une adaptation continue des cursus aux besoins industriels, afin de renforcer l’employabilité des diplômés en s’alignant sur les standards européens.

    Aerocontact du 9 janvier 2025

Environnement
  • Environnement
    Verso Energy veut construire une usine de production de SAF
    Verso Energy projette d’investir 1,3 Md€ pour construire, près de Rouen, une usine de production de carburants d’aviation durables (SAF). Sa capacité devrait atteindre 81 000 tonnes par an et fournir les aéroports parisiens à horizon 2030. « De quoi satisfaire la moitié des besoins français », annonce Antoine Huard, le directeur général et co-fondateur du groupe. En 2030, les compagnies aériennes desservant l'Europe devront incorporer 1,2% de carburant e-saf dans leurs réservoirs. Ce taux atteindra 35% en 2050.

    Ensemble de la presse du 10 janvier 2025