Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    L'Indonésie se donne les moyens d'acquérir une nouvelle tranche de Rafale
    Une nouvelle tranche de 18 Rafale devrait être prochainement mise en vigueur par l’Indonésie auprès de Dassault Aviation, qui présente ses résultats annuels pour 2022 ce jeudi 9 mars. « Nous ferons venir des chasseurs Rafale de France », a annoncé mercredi le ministre de la Défense indonésien, Prabowo Subianto, sur la base aérienne Halim Perdanakusuma lors de la livraison d'un appareil Lockheed C-130J Super Hercules. La dernière tranche pourrait ainsi être mise en vigueur avant la fin de l'année, ou peut-être glisser au début de l'année 2024. L'avionneur français avait signé en février 2022 un contrat pour la fourniture de 42 Rafale F3R (30 monoplaces et 12 biplaces) à Jakarta pour un montant total de 8,1 Md$ en incluant les armements. Le contrat était découpé en trois tranches (6 + 18 + 18). Les livraisons de 6 premiers Rafale doivent intervenir à partir de la fin 2026, selon la presse indonésienne. Par ailleurs, l’Indonésie prévoit d’acquérir les 12 avions de combat Mirage 2000-5 appartenant à l'armée de l'Air du Qatar, actuellement retirés du service, qui avaient été livrés entre 1997 et 1998.

    La Tribune du 9 mars

Industrie
  • Industrie
    Airbus Helicopters confirme sa place de leader et anticipe un rebond d’activité en 2023
    Le marché de l’hélicoptère à turbine, civil et militaire, a connu une forte reprise en 2021 avec 1 057 appareils vendus, suivi en 2022 d’une petite progression supplémentaire de 2% avec 1 082 appareils. Airbus Helicopters a ainsi confirmé en 2022 sa place de leader sur le marché des hélicoptères à turbine, et est bien placé pour confirmer cette première place en 2023. En 2022, la situation politique en Europe a favorisé le marché militaire : les appareils civils qui représentaient les deux tiers des ventes au niveau mondial en 2021 n’en représentaient en 2022 qu’un peu plus de la moitié, soit 584 appareils civils contre 498 militaires. En 2023, le groupe espère la concrétisation de plusieurs contrats publics attendus en 2022, mais qui furent repoussés de plusieurs mois en raison de l’incertitude économique. L’offre sur le marché de l’occasion a aussi connu une spectaculaire contraction : après un plus haut atteint en 2020, 1 327 appareils disponibles à la vente, le niveau est aujourd’hui revenu à 748 appareils. Ce qui favorise le marché des appareils neufs. Sur l’ensemble de ce marché civil, Airbus Helicopters consolide aujourd’hui sa position de leader mondial, tous secteurs d’activités confondus, avec 55% du marché, et une hausse de 14% depuis 2019. Son service marketing prévoit justement pour les 20 ans à venir la vente de plus de 1 620 appareils neufs pour une valeur d’environ 120 Md$. La moitié des ventes à venir d’ici 2042 devraient concerner des monomoteurs. Un domaine dans lequel Airbus Helicopters domine le marché avec la famille H125, dont il a vendu 216 appareils en 2022.

    Aerobuzz du 8 mars
  • Industrie
    Safran signe un contrat de support à l’heure de vol avec Coldstream Helicopters Ltd.
    Safran Helicopter Engines a signé un contrat avec Coldstream Helicopters Ltd pour le support des moteurs Makila équipant sa flotte de Super Puma AS332L1. Ce contrat de support à l'heure de vol formalise un accord de maintenance, de réparation et de révision, et de services portant sur des moteurs Makila 1A1. Il sera géré par Safran Helicopter Engines Canada, à Mirabel, qui fournit aux clients nord-américains des services et du support pour les moteurs Arrius, Arriel et Makila, ainsi que la réparation et la révision des moteurs, modules et accessoires. Stewart Noel, directeur général de Safran Helicopter Engines Canada, s’est déclaré « fier que Coldstream Helicopters Ltd fasse confiance à Safran Helicopter Engines et à son contrat de service SBH ». Coldstream, un opérateur d'hélicoptères utilitaires lourds opérant dans des environnements difficiles, est le client de lancement mondial du programme SBH que Safran Helicopter Engines a spécialement conçu pour les opérateurs de services publics de la famille Airbus Super Puma.

    Air & Cosmos du 9 mars

Environnement
  • Environnement
    La biomasse pour décarboner le transport aérien
    L’Académie des technologies s’est penchée sur les possibilités d’atteindre une production massive de kérosène durable pour le secteur aérien. En France, la stratégie nationale bas-carbone prévoit une trajectoire de substitution à court terme du kérosène fossile par des biocarburants durables de 2% en 2025 et de 5% en 2030. Ainsi, la décarbonation du transport aérien est envisageable d’ici à 2050, conformément aux objectifs européens, à condition de se pencher dès maintenant sur la production massive de kérosènes de synthèse, à base de biomasse, de carbone, d’hydrogène ou d'électricité. Or, selon un rapport de l’Académie des technologies, la France a les atouts électriques pour amorcer une des premières filières mondiales. L’Académie s’est concentrée sur une hypothèse de carburants de synthèse à base de biomasse, qu’on sait produire et qu’il faut massifier. « A terme, pour décarboner le secteur aérien, mais aussi le transport maritime et la route, il va falloir doubler la production d'électricité décarbonée », explique Daniel Iracane, qui dirige le pôle Energie de l’Académie. La France, avec son mix électrique déjà très décarboné, a les moyens d’initier une filière dès 2030. « Nous avons 30 ans de visibilité, il faut commencer vite. L’originalité de notre rapport est de parler de 2050, mais de détailler aussi ce qu’il faut faire dès 2030-2035, au cours de la prochaine décennie, pour permettre une montée en puissance » souligne Daniel Iracane.

    L’Opinion du 9 mars
  • Environnement
    Le changement climatique menacera-t-il la sécurité aérienne ?
    Les conséquences du dérèglement climatique sur les phénomènes atmosphériques risqueraient de favoriser les épisodes de turbulences dans les avions. Des travaux sont menés depuis 2019 au sein de l’Université de Reading, au Royaume-Uni, démontrant des risques accrus de turbulences au niveau des routes aériennes dans le nord de l’Atlantique. En cause : le cisaillement du vent, des variations importantes de vitesse, générant des perturbations atmosphériques. Même par temps clair, de fortes secousses pourront être ressenties à bord. Cette étude rappelle celle menée par de grands acteurs français de l’aéronautique tels qu’Airbus, le centre français de recherche aérospatiale (ONERA), l’Ecole Nationale de l'Aviation Civile (ENAC), le Centre Européen de Recherche et de Formation Avancée en Calcul Scientifique (CERFACS) et Météo France. Dévoilés en juin 2021, les premiers résultats associaient même d’autres périls au dérèglement climatique, tels que l’augmentation probable des phénomènes de givre et de foudre. Il est pour l’heure difficile de dire si le réchauffement de la planète a déjà un véritable impact sur la sécurité aérienne. L’industrie aéronautique cherche à y faire face, premièrement en limitant son empreinte carbone, mais aussi en essayant de mieux comprendre les complexes phénomènes physiques qui sont à l'œuvre. Ce qui nécessite de développer de puissants outils de modélisation numériques. Une partie de la réponse pourra se trouver dans les solutions architecturales et les nouveaux matériaux déployés dans les futurs avions, et par ailleurs les outils de communication entre les différents acteurs impliqués dans la gestion du trafic aérien seront également essentiels.

    L’Usine Nouvelle du 9 mars

Compétitivité
  • Compétitivité
    Les premières pistes pour le projet de loi de Bercy sur l’industrie verte
    La réponse française à l'offensive américaine sur l'industrie verte se précise. Le projet de loi gouvernemental sur le sujet est attendu en juin, mais les groupes de travail, qui réunissent parlementaires et acteurs de la société civile, ont donné mercredi 8 mars leurs premières pistes. L’objectif stratégique de la future loi est de « faire regrimper la part de l'industrie dans la richesse nationale », tombée de 20% à 10% en 20 ans. Pour cela, les groupes de travail veulent dégager de nouveaux financements, qui pourraient passer par « des nouveaux crédits d'impôts » pour soutenir « le verdissement de l'industrie existante et favoriser l'émergence des énergies du futur », selon Thierry Deau, le directeur général de Meridiam, chargé du groupe de travail fiscalité avec le député Mathieu Lefèvre. Déjà évoquée, la création d'un nouveau livret d'épargne vert a été proposée. « Il s'agit de flécher l'épargne des Français vers la décarbonation de l'industrie ». De plus, la loi comportera aussi un volet concernant l'empreinte foncière, les friches et les démarches administratives pour « raccourcir les procédures de 9 mois à 6 mois ». Enfin, il est aussi proposé d’intégrer le coût du carbone dans un nouveau standard baptisé par exemple « Excellence Environnementale Européenne », qui serait utilisé pour pondérer les produits avec le coût du carbone engendré par leur fabrication. Ce qui permettrait aux produits « made in France » de bénéficier d'un avantage, notamment dans les commandes publiques.

    Les Echos du 9 mars

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Forte augmentation des prix des billets d’avion
    Après une augmentation de 22% l’année dernière, les tarifs poursuivent leur remontée, d’après les chiffres dévoilés par le comparateur Liligo.com. L’inflation, alimentée par la forte augmentation du cours du kérosène en même temps que celle du baril de pétrole, pèse sur le coût du carburant, qui représente entre 30 et 45% du prix du billet, en fonction de la durée du vol. Ainsi les billets d’avion au départ de la France ont gonflé de 22,5% sur un an, en janvier 2023, selon « l’indice de prix du transport aérien de passagers » (IPTAP), développé par la direction générale de l’aviation civile (DGAC). Cette augmentation s’explique aussi, en partie, par un effet de « rattrapage » après la baisse en 2020 et 2021. Ces augmentations ne semblent cependant pas freiner l’envie de voyager. Des Français, qui continueront à prendre l’avion, selon Liligo.com.

    Le Parisien du 9 mars

Innovation
  • Innovation
    Airbus participe au lancement des vols d'essai du projet HERON
    Airbus participe au lancement des vols d'essai du projet HERON, aux côtés de 25 partenaires répartis dans 10 pays, représentant l'ensemble de l'écosystème de l'aviation, notamment les compagnies aériennes, les aéroports, les organismes de contrôle du trafic aérien et les fournisseurs de services. L’objectif du projet HERON, qui est une suite élargie du programme SESAR, est de poursuivre le déploiement de solutions contribuant à la réalisation du « zéro émission nette de carbone d'ici 2050 », tel que fixé par l'IATA, l'ATAG et l'OACI. L'un des axes du projet est la gestion des opérations au sol des aéronefs économes en carburant. Il s'agira notamment de faire rouler les avions sans utiliser les moteurs pour donner de l'élan et d'optimiser les mouvements des avions dans les aéroports en évitant les temps d'attente inutiles sur les voies de circulation et les aires de stationnement. Un autre groupe de travail sera chargé de mettre en œuvre des profils de descente plus fluides et plus continus lorsque les avions approchent de leur destination.

    Le Journal de l’Aviation et Air & Cosmos du 9 mars
  • Innovation
    Le Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace de Paris-Le Bourget et Aviation Week Network annoncent le Paris Air Mobility
    Aviation Week Network, le fournisseur d'informations et de services multimédias pour les industries mondiales de l'aviation, de l'aéronautique, de l’espace et de la Défense, et le Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace (SIAE) de Paris-Le Bourget, ont annoncé le 6 mars un partenariat pour organiser le Paris Air Mobility pendant le Salon qui se déroulera du 19 au 25 juin 2023. Paris Air Mobility présentera, sur un espace de 1 000 m2, les dernières innovations et technologies émergentes dans le domaine de l'eVTOL et réunira les principaux acteurs de cette communauté. Situé dans le Hall 5, l'événement combinera une zone d'exposition, où les fabricants et startups pourront présenter leurs produits et services, avec un programme de conférences, où des intervenants fourniront des analyses et des perspectives sur l'état actuel du marché de la mobilité aérienne avancée (AAM) et sur la façon de faire progresser l'industrie. « Nous sommes fiers d'organiser pour la première fois au monde la plus grande exposition d'eVTOL et de lancer cette formidable initiative avec le partenariat d'Aviation Week Network », a déclaré Patrick Daher, commissaire général du SIAE.

    Aviation Week du 8 mars
  • Innovation
    Airbus Helicopters veut développer les futures missions médicales aériennes de CityAirbus NextGen en Norvège
    Airbus Helicopters s'est associé à la Fondation norvégienne des ambulances aériennes pour développer les futures missions médicales aériennes de CityAirbus NextGen en Norvège. Les deux parties mesureront conjointement la valeur ajoutée des avions à décollage et atterrissage verticaux électriques (eVTOL) pour une sélection de cas d'utilisation des services médicaux à travers le pays. Airbus Helicopters et la Fondation élaboreront ainsi une feuille de route complète visant à réduire le temps de réponse aux urgences grâce aux scénarios étudiés en Norvège. Afin d'améliorer les résultats pour les patients et les performances globales du système norvégien de services médicaux d'urgence, les partenaires suivront une approche stratégique à long terme pour étudier la complémentarité des actifs existants, tels que les hélicoptères conventionnels, et les eVTOL lorsque la technologie entrera en service. Cette approche pourrait être élargie dans la région par le biais d'une collaboration avec d'autres pays afin d'optimiser les opérations au-delà du système national de soins de santé.

    Boursorama du 9 mars

Espace
  • Espace
    Eutelsat s'allie à l'américain Intelsat pour fournir Internet par satellite
    Eutelsat va s'allier avec son homologue américain Intelsat pour lui fournir des capacités de connectivité en Europe, au Moyen-Orient et dans le Pacifique, et l'accès au réseau de OneWeb, a annoncé jeudi l'opérateur européen de satellites dans un communiqué. Ce partenariat d'une durée de 7 ans « représente plusieurs millions d'euros » et est « une parfaite illustration des débouchés potentiels offerts par le projet de rapprochement entre Eutelsat et OneWeb », explique le communiqué. La fusion entre Eutelsat et le britannique OneWeb, annoncée en juillet et qui doit être finalisée courant 2023, doit donner naissance à un géant européen dans la course à l'internet depuis l'Espace, notamment pour faire face à Starlink. Eutelsat avait déjà noué un partenariat en 2019 avec Gogo Commercial Aviation, une société dont Intelsat a fait l'acquisition en 2020. Le nouveau contrat est « multi-orbites », c'est-à-dire qu'il associe la constellation de satellites en orbite basse de OneWeb avec les satellites géostationnaires d'Eutelsat. « Cette approche véritablement hybride prépare la voie à la mise en œuvre de solutions de connectivité complètes, que ce soit dans le ciel, en mer ou au sol », ont déclaré Cyril Dujardin, directeur général de la branche connectivité d'Eutelsat et Ben Griffin, vice-président mobilité de OneWeb.

    Le Figaro du 9 mars