Synthèse de presse

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Bilan 2022 de l’aviation d’affaires après deux années exceptionnelles
    Après 2 années de forte croissance, le trafic des avions d'affaires en Europe a commencé à décroître depuis le mois d'août. La France n'échappe pas au phénomène, même si elle demeure la 1ère zone d'activité des avions d'affaires en Europe. Sur l'ensemble de l'année 2022, le trafic des avions d'affaires en Europe a encore augmenté de 11,8% par rapport à 2021, selon le baromètre mensuel de l'association européenne de l'aviation d'affaires (EBAA), malgré des reculs de 13,6% en octobre, 12,6% en novembre et 6,2% en décembre en comparaison avec 2021. L'impact de la guerre en Ukraine, l'inflation, la flambée du prix de l'énergie, le ralentissement de l'économie, et le retour progressif à la normale de l'activité des compagnies régulières ont certainement impacté le trafic des avions d’affaires. A l'exception du Royaume-Uni et de l'Italie, les principaux marchés européens accusent une baisse. Avec 271 381 vols d'affaires comptabilisés en 2022 (+12%), la France garde la tête du classement européen de l'EBAA. Le Bourget reste de loin le 1er aéroport d'affaires en Europe, avec 60 634 vols en 2022, selon l'EBAA, soit une croissance de 25%. L'aéroport de Nice occupe la 2nde marche du podium, avec près de 40 000 vols (+9%), devant Genève et les 2 aéroports londoniens de Farnborough et de Luton.

    Aviation Week et Les Echos du 12 janvier
  • Aviation Commerciale
    Une panne géante du système d’information « Notam » cloue des milliers d’avions au sol aux Etats-Unis
    Une défaillance du système d'information Notice To Air Missions System « Notam », essentiel aux pilotes et équipages pour organiser leur navigation et l'adapter à la météo, débutée dans la nuit du 10 au 11 janvier, a contraint la Fédération américaine de l'aviation civile (FAA) à suspendre les vols intérieurs. Il a fallu quelques heures au trafic aérien américain pour reprendre son cours normal, mercredi. La FAA a ensuite affirmé que certains systèmes étaient rétablis même si ses opérations restaient « limitées ». Ce sont près de 4 600 vols, qui ont été retardés sur la côte Est du pays, selon le site de suivi des vols Flight Aware. Au total, plus de 21 400 appareils étaient censés décoller, dont une grande majorité de vols intérieurs. Environ 2 millions de passagers auraient potentiellement été affectés par l'incident. La porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, a affirmé qu'il n'y avait à ce stade pas de signe qu'il s'agisse d'une cyberattaque.

    Ensemble de la presse du 12 janvier

Innovation
  • Innovation
    Tidav développe un drone résistant aux forts vents pour le marché offshore
    La startup toulousaine Tidav développe un nouveau type d'aéronef capable de garder une attitude neutre face à des vents allant jusqu'à 100 km/h. « Il suffit d'une petite brise de 20 à 30 km/h pour contraindre grandement les systèmes », explique Cédric Lefort, président de Tidav. La société veut mettre sur le marché dans 2 ans cet aéronef de 25 kg, capable de verrouiller les 6 degrés de liberté grâce à des automatismes et capable de se déplacer uniquement « à plat », grâce à des translations. Cela permettrait d'avoir des tenues au vent sans commune mesure avec les autres modèles sur le marché. Lancé en 2018, le projet a permis dès octobre 2020 de faire atterrir un drone de 15 kg malgré un vent de 50 km/h à une vitesse de cinq mètres par seconde et avec une précision de 50 centimètres. Tidav cible en priorité le marché offshore, à commencer par la surveillance des éoliennes en pleine mer. La technologie déployée par Tidav intéresse aussi de près le ministère des Armées. La solution a été reconnue notamment par l'Agence de l'innovation de défense (AID). La startup aimerait que son drone soit utilisé comme un outil supplémentaire d'observation à distance en plein mer. Incubée au sein de Nubbo début 2021, la startup a accumulé les marques de reconnaissance, elle est membre du programme StartAir du GIFAS et de celui de ESA Bic.

    La Tribune et L’Usine Nouvelle du 12 janvier

Espace
  • Espace
    Un vaisseau Soyouz « de secours » sera envoyé vers l'ISS pour ramener 3 astronautes
    La capsule Soyouz MS-22 arrimée à la Station spatiale internationale (ISS) a été endommagée, par un impact survenu le 14 décembre perforant son système de refroidissement. A la suite de cette ouverture de 4 mm dans l'enveloppe externe du radiateur et un trou de moins d'un millimètre dans l'un de ses tuyaux, une grande partie du liquide réfrigérant de la capsule, si ce n'est son intégralité, s'était alors échappée dans l'Espace. La température à bord du vaisseau était alors montée à 30°C puis 40°C avant qu'un système de ventilation de fortune ne soit mis en place par les astronautes. Les Russes attribuent l'incident à un impact de micrométéorite, l'hypothèse d'un microdébris d'origine humaine semble avoir été écartée, sans explication particulière. Après différents tests et scénarios, l'agence spatiale russe, Roscosmos, a annoncé qu'elle préférait renoncer à utiliser le vaisseau pour ramener sur Terre les 2 cosmonautes russes Sergueï Prokopiev et Dimitri Peteline ainsi que l'Américain Frank Rubio. C’est donc avec la capsule MS-23 que l'équipage rentrera sur Terre. Prévu le 16 mars prochain, son départ a été avancé au 20 février. En cas d’incident majeur avant l’arrivée de la nouvelle capsule, les ingénieurs étudient la possibilité de faire monter un ou deux passagers supplémentaires à bord de la capsule Crew Dragon de SpaceX pour limiter le nombre de passagers, et donc la température, à bord du Soyouz. Afin d'assurer la continuité de présence à bord de l'ISS, Sergueï Prokopiev, Dimitri Peteline et Frank Rubio devraient rester plusieurs mois supplémentaires en orbite. La NASA se laisse deux semaines pour réviser plus en détail le calendrier des prochaines missions.

    Ensemble de la presse du 12 janvier

Industrie
  • Industrie
    Sabena technics BGC, la filiale qui réunit d’anciennes compétences d’Aéroconseil, est désormais opérationnelle
    Sabena technics a annoncé que sa nouvelle filiale Sabena technics BGC était opérationnelle depuis le 1er janvier 2023. Elle permet d'intégrer au sein du groupe plusieurs activités auparavant réalisées par Aéroconseil AKKODIS : Fleet management et CAMO, Powerplant & APU boroscope, Aircraft Modifications et Flight Ops & OCC. Basée à Toulouse Blagnac, la nouvelle filiale, qui compte également des entités à Singapour, Dubaï et Montréal, est capable de couvrir tout le cycle de vie des appareils (avions et hélicoptères) qui lui sont confiés. Elle emploie près de 200 personnes et est dirigée par Francesco Aucelli. La nouvelle structure « complète parfaitement les savoir-faire de notre groupe avec une organisation adaptée à certains marchés que nous souhaitons développer. Couvrant les activités liées aux transitions d'avions, ils adressent en particulier le domaine des loueurs, les modifications d'avions civils et d'hélicoptères plus légères que celles réalisées par notre bureau d'études de Bordeaux, les opérations aériennes et un ensemble d'autres activités », a commenté Philippe Rochet, le CEO de Sabena technics.

    Le Journal de l’Aviation du 12 janvier

Formation
  • Formation
    Simaero signe un nouveau partenariat avec Air France
    Air France a confié à Simaero la mission de vendre à des clients tiers les créneaux de formation non utilisés sur les 10 simulateurs que la compagnie compte à Paris CDG, dans le cadre d’un partenariat exclusif à long terme. La flotte de simulateurs FFS (Full flight Simulator) d’Air France compte 4 FFS pour B777, 1 pour B787, 2 pour A320, 1 pour A330 et 2 pour A350. Tous sont déjà couverts par des certificats ATO (Organisme de formation agréé) de Simaero. Ce partenariat permettra à Simaero de proposer des formations sur une trentaine de FFS au total.

    Le Journal de l’Aviation du 12 janvier

Médiation
  • Médiation
    Une médiathèque-ludothèque inaugurée au musée de l'Air et de l'Espace du Bourget
    Une médiathèque-ludothèque a été inaugurée lundi 10 janvier au musée de l’Air et de l'Espace du Bourget par Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées. Ce nouvel espace, divisé en 3 zones en libre d’accès pour les visiteurs du musée, sur une superficie de 415 m², invite à voyager au cœur des savoirs de l'aéronautique et de l'Espace à partir du 31 janvier. Dès l’entrée de la « salle d’embarquement », des images d’aéronefs apparaissent et invitent les visiteurs, assis sur un nuage ou une aile d’avion, dans un voyage imaginaire. Dans l’espace « À bord », installés dans de véritables sièges d’avion A380, les visiteurs pourront consulter des documents audiovisuels sur l’aéronautique et l’Espace. Enfin dans la ludothèque, petits et grands pourront relever les défis proposés (faire décoller un ballon, réussir des loopings ou lancer un satellite). La médiathèque-ludothèque comprend aussi un espace de travail et de recherche mettant à disposition un patrimoine exceptionnel dans les 3 domaines du vol : aérostation, aviation et Espace. Une salle de lecture permet la consultation de documents et d’archives, notamment pour celles et ceux qui souhaiteraient s'orienter vers des métiers de l'aéronautique, de nombreuses bases de données seront ainsi mises à disposition. Une bibliothèque spécialisée, composée d’ouvrages du XVIe siècle à nos jours, de plus de 2 500 titres de revues anciennes et contemporaines et de plus de 10 000 notices techniques, est aussi accessible sur le site pour lecteurs et chercheurs.

    Sortir à Paris du 12 janvier

Défense
  • Défense
    Lynred lance son projet Heroic et pilotera un consortium de 10 partenaires européens
    L’entreprise grenobloise Lynred, spécialisée dans la conception de détecteurs infra-rouge pour caméra, a annoncé mardi 10 janvier le lancement de son projet Heroic (« high efficiency read-out integrated circuit »). La filiale de Thales et de Safran pilotera pendant 4 ans un consortium de 10 partenaires européens, pour un budget supérieur à 19 M€, dont 18 proviendront du Fonds européen de Défense. Les applications des capteurs infra-rouges visent notamment dans le domaine les imageurs thermiques, les systèmes de surveillance, les systèmes de ciblage ou les satellites d'observation. « Pour Lynred, ce projet devrait mobiliser 5 à 10 équivalents temps plein par an », détaille David Billon-Lanfrey, Directeur de la stratégie de l'entreprise. L'effort devrait être similaire pour les 2 autres acteurs principaux et concurrents : l'allemand AIM et le belge Xenics. Cette alliance vise à mutualiser les coûts de production sur les technologies silicium CMOS (Complementary metal oxide semi-conductor) avancées, c'est-à-dire pour des finesses de gravure à 65 nanomètres ou inférieures. Chacun produira ensuite ses premiers prototypes fin 2026. Les produits qui en découleront arriveront quant à eux entre 2030 et 2035, d'abord dans le domaine militaire, qui représente 40% des 232 M€ de chiffres d'affaires de Lynred en 2021. « Cela rayonnera à terme dans toutes nos gammes produits », anticipe David Billon-Lanfrey. En dehors de ce projet collaboratif, la société souhaite retrouver un rythme de croissance de 5 à 6% par an, et prévoit aussi de se développer dans les activités « grand public », tels que les drones ou l'automobile.

    Les Echos du 12 janvier

Covid-19
  • Covid-19
    L’EASA publie une liste de précautions sanitaires après la réouverture des frontières de la Chine
    L’Agence européenne pour la sécurité aérienne (EASA) et le Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (ECDC) ont publié conjointement une liste des précautions à prendre après la réouverture des frontières de la Chine, où sévit la pandémie de la Covid-19. Ces nouvelles recommandations de l’EASA et de l’ECDC « visent à minimiser les risques pour la sécurité sanitaire associés aux voyages en avion ». L’objectif est de réduire le risque de propagation géographique d’un nouveau variant potentiel ainsi que la probabilité de transmission lors d’un voyage en avion. Les mesures visent les vols entre la Chine et l’Union européenne, et comprennent « des mesures non pharmaceutiques pour réduire la propagation du virus, telles que le port de masques et le dépistage des voyageurs, ainsi que la surveillance des eaux usées comme outil d’alerte précoce pour détecter de nouvelles variantes ». Le tout élaboré « en consultation avec le Centre commun de recherche de la Commission européenne, les autorités nationales de l’aviation et de la santé publique, les compagnies aériennes et les aéroports ainsi que les avionneurs ». Ces mesures, définies selon le communiqué « de manière à ne pas introduire de retards de vol ni compromettre la sécurité des vols, seront réexaminées régulièrement.

    Air Journal du 12 janvier