Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Thales multiplie par 5 la production de roquettes guidées de 70 mm en Belgique
    Thales a inauguré une chaîne d'assemblage afin de multiplier par 5 la production de roquettes guidées laser de calibre de 70mm sur son site d'Herstal, en Belgique. Il s'agit de l'aboutissement d'un vaste programme de recherche et développement soutenu par la région Wallonne et l’Union européenne, dans le cadre du plan « Act in Support of Ammunition Production » (ASAP). Ce plan d'investissements de 20 M€ a été lancé en 2023. Thales Belgique est le seul producteur en Europe de systèmes de roquettes de 70mm. Il s’agit notamment du calibre répondant aux standards de l'OTAN, actuellement utilisé sur les théâtres d'opérations en Ukraine. En augmentant la cadence de production de ses systèmes, Thales participe au renforcement des capacités munitionnaires des forces armées en Europe. Grâce à plus de 50 recrutements, au renforcement de la chaîne d'approvisionnements et à la verticalisation d'activités supplémentaires, la capacité de production des roquettes guidées va passer de 1 000 à 5 000 unités d'ici 2025.

    L’Echo du 2 juillet
  • Défense
    Nicolas Chamussy devient le nouveau président du GICAT
    A l’issue de son Assemblée générale qui s’est tenue le 1er juillet, le nouveau conseil d’administration du GICAT (Groupement des Industries Françaises de Défense et de Sécurité terrestres et aéroterrestres) a élu président Nicolas Chamussy, directeur général de KNDS France. Il succède à Marc Darmon, senior vice-président Europe de Thales, et devient ainsi le 14ème président du groupement. Il prend ses fonctions ce jour pour une période de 2 ans, renouvelable une fois. Après être passé par la Direction du budget au ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie en charge du secteur de l’énergie, il rejoint le secteur industriel, où il occupe divers postes de direction générale et de programme chez EADS dans les branches spatiales (Astrium) et Défense (Cassidian). En 2012, il devient directeur de cabinet du CEO du groupe Airbus. Il est nommé en 2016 directeur de la branche « espace » d’Airbus Defence & Space. Enfin, en avril 2021, il rejoint Nexter. Il est actuellement membre du comité exécutif du groupe KNDS et responsable des opérations.

    Theatrum Belli du 2 juillet
  • Défense
    Augmentation des opérations d’ingérences étrangères chez les sous-traitants de la BITD
    Auditionné le 25 juin 2024 au Sénat, Sébastien Lecornu, ministre des Armées, a révélé des statistiques sur les opérations d’ingérences étrangères dans l’industrie de Défense française. Il a ainsi révélé qu’en 2022 et 2023, une cinquantaine d’entreprises ont subi des « intrusions, cambriolages, tentatives d’approches ». Ces agissements s’ajoutent aux tentatives d’attaques cybercriminelles, qui sont en hausse de 25% par rapport à 2021. Cette pression sur l’industrie militaire française, « c’est quelque chose qui n’a jamais disparu et qui reprend une force particulière depuis 2 ans » a-t-il affirmé. Cette situation est « clairement » liée à l’Ukraine, a soutenu le ministre qui a précisé que « la France est nettement plus épargnée que ses voisins ». 80% de ces actions ont touché des entreprises sous-traitantes, composées de TPE, PME ou d’ETI. Les grands groupes de la BITD (base industrielle et technologique de Défense), tels que Dassault Aviation, Safran et Thales, ont davantage de moyens de se défendre, contrairement au « petit sous-traitant en province ». Pour lutter contre ces agressions et ingérences, la Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense (DRSD) déploie 1 700 agents civils et militaires. La mission de cet organe spécialisé dans la contre-ingérence est d’identifier, éduquer et protéger les entreprises civiles ou militaires ciblées par des menaces. Son budget, en hausse de 97% entre 2019 et 2025, va continuer d’augmenter pendant encore 6 ans.

    Ouest France du 2 juillet

Industrie
  • Industrie
    Airbus pourrait également devenir propriétaire de certains actifs de Spirit AeroSpace en Écosse et en Malaisie
    Alors qu’Airbus a accepté de reprendre les activités principales de 4 des usines de Spirit AeroSpace aux États-Unis, en Irlande du Nord, en France et au Maroc, le constructeur européen pourrait également devenir propriétaire de certains actifs en Ecosse et en Malaisie si le fournisseur transatlantique n'est pas en mesure de trouver un acquéreur. Spirit AeroSpace a déclaré qu'il prévoyait de vendre les activités de Prestwick, en Écosse, et de Subang, en Malaisie, ainsi que celles de Belfast, en Irlande du Nord, mais le contrat avec Airbus, appelé « Projet Sparrow », laisse la porte ouverte à l'avionneur, si les actifs ne sont pas achetés par une tierce partie avant la mi-2025. Airbus recevra 559 M$ de compensation de la part de Spirit AeroSpace, tandis qu'il paiera au fournisseur 1$ symbolique pour les actifs. Spirit Aerospace doit par ailleurs 122,1 M€ à Airbus dans le cadre d'un accord de prêt.

    Boursorama du 2 juillet
  • Industrie
    Focus sur Demgy group dans l’Eure
    Demgy group, implanté à Saint-Aubin-sur-Gaillon, dans l’Eure, connaît un regain d’activité. Le groupe spécialiste de la fabrication de pièces en plastique, a fêté fin 2023 les 10 ans du Campus Dedienne, où travaillent 148 salariés. En mars, le groupe anciennement Dedienne Multiplasturgy, a présenté son projet Reborn au JEC World à Paris, avant d’annoncer une alliance avec le groupe américain Drake Plastics. Il a récemment fait la démonstration de solutions innovantes en matière de déminage lors du Salon Eurosatory 2024. Des représentants de Demgy ont également participé au Salon Aircraft interior Expo à Hambourg pour évoquer ses dernières innovations dans le domaine aéronautique. « Notre chiffre d’affaires s’élève à 100 M€. C’est un objectif que nous n’espérions pas atteindre si tôt », a indiqué Pierre-Jean Leduc, PDG du groupe. Les technologies développées par Demgy permettent notamment de remplacer des pièces métalliques ou en verre par des pièces disposant des mêmes propriétés, mais en plastique, cela permettant d’alléger le poids de certains appareils. Après plusieurs opérations de croissance externes ces dernières années, le groupe compte 800 salariés, répartis dans 4 pays, dont 400 en France.

    Actu.fr du 2 juillet
  • Industrie
    Eve Air Mobility annonce 94 M$ de nouveaux capitaux pour soutenir le développement de son ADAVe
    Eve Air Mobility a annoncé un nouveau financement par actions de 94 M$ de la part de plusieurs investisseurs. Le financement, qui comprend l'émission de nouvelles actions ordinaires et de bons de souscription, inclut la participation d'un groupe diversifié de sociétés industrielles mondiales, dont Embraer, Nidec et d'autres investisseurs financiers. Ce nouveau financement soutiendra la poursuite du développement et de la fabrication de l'ADAVe (Aéronef à Décollage et Atterrissage Verticaux électrique) de l'entreprise. Eve Air Mobility revendique un carnet de précommandes de 2 900 aéronefs. La société achève actuellement l'assemblage de son 1er prototype grandeur nature, qui sera suivi d'une campagne d'essais. L'appareil utilise 8 hélices dédiées pour le vol vertical et des ailes fixes pour le vol de croisière, sans basculement d'un de ces composants pendant le vol. Parallèlement, la société continue de développer un portefeuille de services agnostiques et de solutions d'exploitation, notamment Vector, un logiciel unique de gestion du trafic aérien urbain qui permet d'optimiser et d'étendre les opérations de mobilité aérienne avancée dans le monde entier.

    Air & Cosmos du 2 juillet

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France constate une baisse du trafic avant les JO 2024 de Paris et revoit à la baisse ses prévisions estivales
    Air France-KLM a annoncé lundi 1er juillet une perte de recettes estivales, en soulignant que les voyageurs évitaient Paris pendant les mois d'été pour échapper à d'éventuelles perturbations et à des prix élevés pendant les Jeux Olympiques. « Air France et Transavia France constatent actuellement une pression sur les recettes unitaires attendues pour la saison été, attribuable aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Le trafic au départ et à destination de la capitale française est inférieur à celui attendu de et vers d'autres grandes villes européennes », avertit la compagnie. Air France prévoit ainsi une baisse de ses recettes unitaires pour un montant compris entre 160 et 180 M€ pour la période allant de juin à août 2024. La compagnie estime qu'après les Jeux Olympiques, les voyages au départ et à destination de la France reviendront probablement à la normale. Selon un baromètre du tourisme parisien, les arrivées aériennes internationales prévues entre le 1er juillet et le 30 septembre sont en recul de -3,8% par rapport à l'an dernier. Les arrivées vont diminuer de près de 14,8% avant les JO mais augmenter de quelque 11% du 26 juillet au 11 août. Les Jeux pourraient également avoir un impact négatif sur les agences de voyages et les tour-opérateurs. Ces derniers observent un attentisme pour le mois de juillet, qui se traduit pour l'instant par une baisse de plus de 6% des réservations.

    Le Figaro et Les Echos du 2 juillet

Espace
  • Espace
    Le CNES fait voler un ballon stratosphérique au-dessus de l’Atlantique Nord
    Entre le 22 et le 26 juin, un ballon stratosphérique du CNES a traversé l’Atlantique Nord, d’Est en Ouest, au gré des vents, avec à son bord des instruments scientifiques. Il s’agit d’une première, organisé dans le cadre de la campagne scientifique « Transat 2024 ». Le vol a démarré le 22 juin depuis la base Esrange de Kiruna, en Suède, à 200 km au nord du cercle polaire arctique. Il s’est achevé dans le nord du Canada, 3 j et 17 h plus tard. Le ballon de 800 000 m3, fourni par la société toulousaine Hemeria, est capable d’emporter une charge utile de 900 kg, soit 25 instruments scientifiques, à une altitude moyenne de 40 km. L’activité BSO (Ballon Stratosphérique Ouvert) du CNES a démarré en 1964, avec la création d’un centre d’opérations à Aire-sur-l’Adour, dans les Landes. Plusieurs dizaines de ballons y étaient alors lâchés chaque année, puis leur nombre a progressivement diminué, jusqu’à s’arrêter en 2007, en raison de la réglementation et de la densité croissante de population dans la région.

    Air & Cosmos du 2 juillet
  • Espace
    Simera Sense s'installe à Toulouse pour développer ses caméras optiques haute résolution
    La société sud-africaine Simera Sense s’installe à Toulouse pour développer des caméras optiques haute résolution à destination des petits satellites. Fondée en 2018 à Cape Town où elle emploie une cinquantaine de personnes, l'entreprise a levé 13,5 M€ au printemps. Elle a déjà fabriqué une soixantaine de caméras, dont 19 sont déjà en orbite, et 43 livrées et en attente de lancement pour Loft Orbital, Prométhée Earth Intelligence, AAC Clyde Space, Open Cosmos, OHB Systems AG, etc. Ses clients sont en majorité basés en Europe, à l'image de la startup californienne Loft Orbital qui a dépassé la centaine de collaborateurs à Toulouse ou de l'Aixois Prométhée. Actuellement, le marché de l'imagerie très haute résolution est dominé par Airbus, avec Pléiades Neo, et l'Américain Maxar, qui ont déjà envoyé des satellites d'une résolution de 30 centimètres. Simera Sense s’adresse aux petits satellites, là où les poids-lourds du spatial parient sur des satellites plus imposants (920 kg pour un Pléiades Neo). La société compte recruter 4 à 7 collaborateurs d'ici la fin de l'année et les effectifs devraient ensuite doubler en 2025. Kammy Brun, directrice générale de la filière française, qui a notamment été co-présidente de l'antenne parisienne de l'association Women In Aerospace espère attirer un certain nombre de femmes dans ses effectifs.

    La Tribune du 2 juillet

international
  • international
    La Corée du Sud commande un 1er lot de KF-21 Boromae
    Korea Aerospace Industries a reçu du gouvernement sud-coréen une commande de 20 chasseurs de nouvelle génération KF-21 Boromae, pour un peu plus de 1,4 Md$. Ces avions viendront remplacer les derniers F-5 encore en service dans la force aérienne coréenne ainsi que les F-4 qui ont été retirés du service ces dernières semaines. Les livraisons sont attendues entre la fin 2026 et la fin août 2027. Les KF-21 seront, dans un 1er temps, cantonnés dans les missions air-air. Il faudra attendre un futur lot, dont le développement pourrait débuter en 2026, pour donner à l’avion une 1ère capacité air-sol.

    Aerobuzz du 2 juillet

Sécurité
  • Sécurité
    Boeing déploie son « plan de sécurité et de qualité de la production »
    Pour sortir de la crise où l'ont plongé les défaillances répétées sur ses avions, Boeing a engagé un vaste plan de transformation. Les Echos consacrent un reportage au cœur du chantier, dans l'usine de Renton, aux Etats-Unis, d'où sont sortis les 737 MAX à l'origine de la crise. L'avionneur a pris conscience de la nécessité de changer ses méthodes de travail, mais aussi les mentalités, en redonnant la priorité à la qualité et à la sécurité sur la productivité. « Nous avons commencé par des mesures d'urgence, afin de nous assurer qu'aucun avion ne quitte la chaîne d'assemblage avec un risque pour la sécurité », explique Elizabeth Lund, directrice de la qualité de la branche « avions commerciaux ». Le « plan de sécurité et de qualité de la production » recouvre 4 grands domaines, allant du renforcement de la formation des employés à des incitations à signaler les problèmes de la qualité, en passant par la simplification des procédures et des mesures de lutte contre les défauts de fabrication. La mesure la plus importante est la décision de Boeing de ralentir provisoirement les cadences de production pour favoriser la mise en place de ces nouvelles procédures. Aucun chiffre n’est avancé, mais le rythme de production des B737, qui était officiellement de 38 par mois fin 2023, est passé à 66 en 3 mois au 1er trimestre 2024 et à 19 en mai. Boeing doit également relever le défi de la formation. Si le groupe a formellement reconstitué ses effectifs après la pandémie, en embauchant plus de 55 000 personnes depuis 2022, les ouvriers ayant plus de 6 ans d'ancienneté ne représenteraient plus que 25% des effectifs aujourd’hui.

    Les Echos du 2 juillet