Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    La compagnie australienne Qantas confirme une commande de 12 A350-1000, 20 A320neo et 20 A321XLR
    La plus grande compagnie aérienne australienne a confirmé ce lundi matin la commande de 12 A350-1000, 20 A320neo et 20 A321XLR. Avec ces appareils, le transporteur pourra relier d’ici 2025 Sydney à Londres en vingt heures, soit la plus longue liaison aérienne du monde, ou encore Sydney à New-York. Le montant de ce contrat géant n'a pas été révélé, mais en vertu des prix catalogue sur une commande d'un tel volume, cette transaction porte sur 22 Md€. Les A350-1000 sont un pas de plus dans la stratégie zéro carbone de Qantas, propulsés par des turboréacteurs Rolls-Royce Trent XWB-97, ils sont conçus pour être 25% plus économes en carburant que la génération précédente d'avions. La compagnie australienne, qui s'est par ailleurs déjà engagée à acquérir 109 avions de la gamme A320neo pour le renouvellement de la flotte de sa compagnie à bas coûts, Jetstar, a confirmé avec cette commande qu'Airbus était désormais son partenaire privilégié.

    Ensemble de la Presse du 2 mai
  • Industrie
    Le Technocentre d’Airbus Atlantic monte en puissance sur la fabrication de composants
    Le Technocentre d’Airbus Atlantic a bien résisté à la crise et monte en puissance sur les programmes d’avions commerciaux actuels et futurs. L’activité de cette structure d’une cinquantaine de personnes s’est accrue à la faveur de trois éléments : nécessité d’accompagner la montée des cadences par la mise en œuvre d’innovations autour des nouveaux matériaux et procédés, extension du périmètre d’intervention en prolongement de la création récente d’Airbus Atlantic et préparation de l’avion de demain. Le travail mené au Technocentre consiste donc à implémenter des processus de fabrication moins énergivores, permettant d’optimiser l’utilisation des autoclaves et à réduire fortement le taux de chute global des matières, et à réduire tous les produits d’environnement pour fabriquer ces composants. L’objectif est donc de disposer de produits qui pourront être des complexes réutilisables intégrant, par exemple, des tissus de drainage et des bâches de polymérisation. Stéphane Vacher, responsable Recherche et Développement du site Airbus Atlantic de Nantes, explique : « Cela permet de démontrer l’intérêt de la solution à petite échelle et de disposer, ainsi, d’une solution éprouvée lorsqu’apparaîtra la nouvelle génération d’avion. Tirant parti de l’expérience acquise avec l’A350 qui est composé à 53% de matériaux composites, nous cherchons désormais à dupliquer la mise en œuvre de ces composites préimprégnés pour être capables de les produire à des cadences élevées telles que celles du programme A320 ». Pour Airbus Atlantic, les matériaux biosourcés constituent également une voie de progrès, quelques solutions incorporant du lin autour de résines thermodurcissables. Si ces matériaux prouvent leur efficacité, ils pourraient trouver place au sein d’aménagements cabine ou de cockpit. Airbus Atlantic présentera notamment lors du salon JEC World (du 3 au 5 mai 2022 à Villepinte) un démonstrateur d’aménagement cockpit représentatif d’un A320 réalisé avec une nouvelle génération de matériaux composites, compatibles avec les exigences REACH et les fortes cadences de ce type d’avion.

    Air & Cosmos du 2 mai
  • Industrie
    Rebond de Safran au 1er trimestre 2022 qui confirme ses objectifs
    Le motoriste et équipementier aéronautique français Safran a réalisé au 1er trimestre un chiffre d'affaires d'un peu plus de 4 Md€ (+16,9% en organique, +22% avec les effets de change et de périmètre). Le groupe a vu ses ventes s'envoler et confirme ses objectifs, malgré l'invasion russe qui pèse sur ses marges et son approvisionnement en titane. Portée par une reprise soutenue du trafic aérien aux Etats-Unis, encourageante en Europe, la branche aviation civile a vu ses ventes bondir de 53% en rythme annuel, avec de solides commandes pour le moteur LEAP, les pièces détachées du CFM56 et les opérations de maintenance. L'objectif annuel d'un chiffre d'affaires compris entre 18 et 18,2 Md€ et d'une marge opérationnelle à 13% est maintenu, « en ligne avec nos prévisions annuelles dans un contexte difficile, avec un trafic aérien volatile en Chine, le conflit en Ukraine, des tensions sur la chaîne d'approvisionnement et une pression inflationniste », a précisé le directeur général Olivier Andriès. L’approvisionnement du titane, essentiel à la fabrication de certaines pièces (les aubes de turbines basse pression du LEAP-1A, par exemple) et dont l'approvisionnement dépend à 50% de la Russie, a été sécurisé par Safran pour ses besoins 2022, qui « développe d'autres sources pour 2023 » aux Etats-Unis et au Japon, indique Olivier Andriès.

    Ensemble de la Presse du 2 mai

Défense
  • Défense
    Thales remporte une commande de systèmes de lutte anti-drones par le ministère des Armées
    La Direction générale de l'armement (DGA) a attribué mardi 26 avril le marché Parade (Protection déployable modulaire anti-drones) au consortium associant Thales et CS Group à l’issue d’un appel à concurrence européen qui date de mai 2021. Le programme Parade consiste en l’achat de systèmes capables de détecter de jour comme de nuit des mini-drones et micro-drones menaçants, les identifier et les neutraliser. Le montant maximal du marché s’élève à 350 M€ sur une durée de 11 ans, dont 33 M€ fermes à date. La première commande porte sur l’acquisition de six systèmes de lutte anti-drones Parade qui commenceront à être livrés au début de l’année prochaine. Les Armées avaient testé en juillet 2021, dans le centre d’essais à Biscarosse, des armes lasers capables de détruire des drones en plein vol. L’acquisition de systèmes opérationnels intervient moins d’un après ces essais et ces systèmes seront livrés en début d’année prochaine. « Cela permet de neutraliser des drones qui sont soit pilotés par le biais d’ondes électromagnétiques, soit des drones autonomes qui bénéficient de signaux de géolocalisation », a précisé Hervé Grandjean, porte-parole du ministère des Armées, lors de l’officialisation de ce contrat. En plus de la protection des sites militaires, ce dispositif pourra également être déployé pour protéger les sites des grands événements internationaux qui auront lieu sur le territoire national. Thales et CS Group soulignent que leur offre s’appuie sur la technologie de différents partenaires, notamment les PME tricolores telles CerbAir, Exavision et MC2 Technologies ainsi que l’entreprise néerlandaise Robin.

    L’Usine Nouvelle et la Tribune du 2 mai

Innovation
  • Innovation
    Inauguration de QTech, un laboratoire dédié aux applications de la physique quantique par l’Onera
    L'Office national d'études et de recherches aérospatiales (Onera) a inauguré début février un laboratoire dédié aux applications de la physique quantique, appelé QTech. Une structure hors-les-murs qui va regrouper une trentaine d’experts répartis aujourd’hui sur les sites de Palaiseau (Essonne), Châtillon (Hauts-de-Seine) et Toulouse (Haute-Garonne). L’Onera, qui se penche sur les technologies quantiques depuis une vingtaine d’années, vise quatre axes prioritaires : les communications quantiques, l’optronique quantique, le calcul quantique et les capteurs atomiques. L’inauguration de cette structure promet des retombées séduisantes pour l’industrie aéronautique et spatiale. « L’objectif est de fédérer les différentes équipes de l’Onera qui travaillent à distance sur le quantique et à favoriser les synergies », détaille Sylvain Schwartz, le responsable de QTech.

    L’Usine Nouvelle du 2 mai
  • Innovation
    Daher se positionne idéalement pour répondre aux enjeux de l’avion de demain
    Le groupe français Daher, expert reconnu du thermoplastique, présent dans le secteur des matériaux composites depuis plus de vingt ans, a su se différencier de ses concurrents par la mise en œuvre de composites thermoplastiques. Grâce au rachat de l’atelier thermoplastique d’Airbus en 2009, l’usine de Bouguenais, près de Nantes, est ainsi devenue la plus importante au monde dans sa catégorie. Fort de cette avance, le groupe se positionne donc idéalement pour adresser les besoins des avionneurs souhaitant augmenter les cadences de production des avions commerciaux et répondre aux enjeux de l’avion décarboné sur fond de ruptures technologiques. Dans le programme de Recherche et Développement d’Airbus Wing of Tomorrow, préfiguration de la voilure devant équiper le successeur de l’A320neo, Daher, présent dans le programme depuis 2018, en est le seul représentant français. Pour le projet Ecoprop débuté en 2021 et mené avec Airbus et Safran, le groupe travaille sur l’environnement moteur du futur NSA (New Single-Aisle), Daher peut notamment s’appuyer sur l’expertise acquise dans le cadre de la production de lots RSS (Rear Secondary Structure) pour les programmes A320ceo et neo. Daher pilote finalement le plus gros projet de recherche français actuel sur le thermoplastique depuis 2020, du nom de TRAMPOLINE 2 (TheRmoplAstic coMPosite for hOrizontal tall plaNE). Ce projet constitue une nouvelle rupture technologique, il s’agit d’introduire la soudure thermoplastique par induction, c’est-à-dire sans rivetage. Il en découlera à la fois un gain de masse, de l’ordre de 5 à 10%, et une réduction significative du temps d’assemblage des sous-ensembles. Le groupe Daher semble donc être bien positionné pour embarquer sur tout ou partie des nouveaux programmes développés par les avionneurs et motoristes civils à l’avenir.

    Air & Cosmos du 2 mai

Environnement
  • Environnement
    Airbus à la recherche de composites performants pour l’avion à hydrogène
    Pour la mobilité des futurs avions à hydrogène, des composites à haute performance deviendront indispensables notamment pour contenir et canaliser l’hydrogène liquide à très basse température. De nombreux constructeurs envisagent des moteurs pour l’aviation commerciale alimentés avec ce futur carburant. L’ancien directeur des lanceurs du CNES, Eric Dautriat, explique que « seulement neuf tonnes d’hydrogène liquéfié à -253°C seraient nécessaires pour obtenir la même énergie que 23 tonnes de kérosène à bord d’un A320. Le problème, c’est que l’hydrogène liquide occupe un volume quatre fois plus important que le kérosène. Autrement dit, quatre litres d'hydrogène liquide équivalent à un litre de kérosène standard ». Par ailleurs, manipuler l’hydrogène liquide n’est pas simple. Au sol, il faut le réceptionner, le stocker et le gérer en quantité puis définir un réseau spécifique de distribution et d’alimentation des avions. En étroite collaboration avec Airbus, le CETIM (Centre Technique des Industries Mécaniques) est en première ligne pour relever ce défi majeur. Lancé en octobre 2021, le centre d’ingénierie et d’essais sur les matériaux liés à l’hydrogène Hymeet (Hydrogen Material and Equipement Engineering and Testing Center) a été installé dans les Pays de la Loire. Le nouveau centre d’ingénierie, représentant un investissement de 11 M€ cette année, porté à 25 M€ sur quatre ans, cherche à dimensionner et à optimiser l’architecture des futurs réservoirs embarqués et des systèmes de distribution au sol et en vol. Pour atteindre cet objectif, Airbus a créé trois centres ZEDC (Zero Emission Development Center) à Nantes, à Brême (Allemagne) et en Espagne. Le but commun sera de développer les technologies de stockage et de distribution de l’hydrogène liquide. En plus des nombreuses exigences techniques, le défi est double pour Airbus : « Nous devrons proposer aux compagnies aériennes un avion et son environnement qui soit économiquement compétitif avec ces nouvelles technologies qui devront se montrer sûres et fiables à l’horizon 2035 », précise Loïc Buffet, Ingénieur chef de projet ZEDC Groupe Airbus.

    Air & Cosmos du 2 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    La compagnie aérienne French Bee étoffe son réseau
    French Bee, la compagnie low-cost du groupe Dubreuil, dessert une nouvelle ligne, Los Angeles, au départ de Paris avec un A350 qui poursuit ensuite sa route vers Papeete. En décembre prochain, à la livraison de son deuxième A350-1000, elle ajoutera Miami à son catalogue, ce qui portera à quatre ses destinations aux États-Unis en plus de Punta Cana, La Réunion et Tahiti. « Nous sommes présents sur trois océans, cela peut paraître ambitieux pour une petite compagnie comme la nôtre », remarque Jean-Paul Dubreuil, patron du groupe vendéen du même nom. French Bee aura lors atteint l'objectif fixé par Jean-Paul Dubreuil à son lancement, en mai 2016, d'une flotte de six gros-porteurs long-courriers de nouvelle génération. Ils s'ajoutent aux 10 appareils de sa grande sœur Air Caraïbes, soit seize avions au total, à raison d’environ 348 M€ pour un A350-1000. La compagnie a été le premier acteur français à recevoir ce modèle : « il consomme 25% de kérosène de moins que les avions de sa catégorie. Quand le prix du carburant flambe, comme c’est le cas aujourd’hui, on ne peut que s’en féliciter. C’est ce qui en fait une compagnie résiliente », souligne Marc Rochet, directeur général d’Air Caraïbes et président de French Bee. Selon lui, l’été 2022 s’annonce excellent pour la compagnie. « La reprise est là. Nous revenons au niveau d’engagement de 2019 et nous le dépassons même sur certaines destinations ».

    Ensemble de la presse du 2 mai 2022
  • Aviation Commerciale
    Le groupe Air-France-KLM aimerait lever 4 Md€ dans une prochaine recapitalisation
    La nouvelle recapitalisation d'Air France sera probablement la prochaine opération financière d'envergure de l'Etat, au plus tard d'ici à la fin de l'année. Le groupe voudrait lever jusqu’à 4 Md€, entre émission d'action et obligation, pour restaurer son bilan, réduire son endettement et satisfaire aux conditions posées par la Commission européenne. Les dirigeants du groupe ont déjà obtenu le feu vert de leurs actionnaires pour procéder aux émissions nécessaires, dès qu'ils le jugeront opportun. La seule question qui se pose encore, est donc celle de la date de lancement de cette opération, même si les dirigeants Air-France-KLM s'étaient pourtant eux-mêmes fixés comme échéance de procéder à cette nouvelle recapitalisation avant l'assemblée générale des actionnaires du 24 mai 2022. « On pourrait avoir le lancement d'un 1er volet après les résultats trimestriels, qui devraient permettre de vérifier que la réduction des coûts constatée sur les trimestres précédents est bien durable », estime ainsi Yan Derocles, analyste chez Oddo Securities.

    Les Echos du 2 mai

Espace
  • Espace
    HyPrSpace lève 1,1 M€ pour tester son mini-lanceur OB-1 en 2023
    La startup bordelaise HyPrSpace, qui a breveté un micro-lanceur spatial à propulsion hybride et réutilisable, vient de boucler une levée d'amorçage de 1,1 M€ auprès du fonds Geodesic et de Bpifrance. Cette première levée de fonds doit désormais permettre la démonstration d'OB-1 à l'échelle un, soit quatre mètres de long sur un mètre de diamètre, début 2023. Doté d'une architecture résolument différente, le lanceur OB-1, présenté comme moins coûteux et moins polluant, utilise la propulsion hybride, en associant comburant solide et carburant liquide, comme le SpaceShipTwo de Virgin Galactic. Le micro-lanceur OB-1 doit être capable d'emporter en orbite une charge utile de 250 kg. L'entreprise, actuellement installée sur le campus de Talence et qui déménagera dans quelques semaines au Haillan, à 500m du site d’ArianeGroup, devrait atteindre un effectif de vingt salariés en fin d'année.

    La Tribune du 2 mai