Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus livre 71 appareils en octobre et atteint les 559 livraisons en 2023
    Airbus a annoncé avoir livré 71 appareils en octobre, et engrangé 119 commandes. 55 avions avaient été livrés en septembre et 52 au mois d’août. Avec 559 livraisons cette année, l’avionneur dispose de 2 mois pour atteindre son objectif de 720 appareils livrés. Airbus est engagé dans une montée en cadence, visant à passer la production d'A320 de 40 appareils mensuels pendant la pandémie de Covid-19 à 75 exemplaires par mois à l'horizon 2026. Ces ambitions se heurtent néanmoins à des goulets d'étranglement chez ses fournisseurs. Le motoriste Safran, confronté à des difficultés chez les « forgerons et les fondeurs », a concédé le 27 octobre qu'il ne pourrait pas atteindre son objectif annuel de livrer 1 700 moteurs LEAP, équipant environ 60% des appareils de la gamme A320neo, et parviendrait à un nombre de 50 à 100 unités inférieur. Dans les faits, Airbus totalise fin octobre 1 334 commandes nettes depuis le début de l'année, déjà plus que les 820 commandes de 2022. Les commandes d'octobre ont surtout été le fait de la compagnie américaine United Airlines, pour 60 A321neo, et de Cathay Pacific, qui a signé pour 32 appareils.

    Ensemble de la presse du 8 novembre
  • Industrie
    Aura Aero signe un accord stratégique pour développer son avion régional ERA sur le marché nord-américain
    Aura Aero vient de signer un protocole d’accord avec Republic Airways, une compagnie aérienne régionale américaine basée à Indianapolis, dans l’Indiana. La compagnie devient ainsi conseiller stratégique sur le programme ERA, l'avion à propulsion hybride-électrique d'Aura Aero. Republic Airways fournira un support en termes de développement technique et commercial d’ERA. La compagnie aérienne opère plus de 200 avions Embraer E170/175 vers une centaine de destinations pour le compte de Delta Air Lines, d'American Airlines et de United Airlines et compte plus de 6 000 salariés. L'avion de transport régional hybride ERA totalise à ce jour près de 350 intentions d'achat. Capable de transporter 19 passagers ou 1,9 tonne de fret, l'appareil pourra aussi être configuré pour l'aviation d'affaires, indique l'avionneur dans son communiqué. Doté d’une cabine pressurisée, ERA affichera une distance franchissable de 1 600 km. Son entrée en service est prévue avant 2030. L'avion sera fabriqué sur l'aéroport de Francazal au sein d'une usine de 40 000 m2. La chaîne d'assemblage doit être opérationnelle fin 2025. Elle permettra de produire à terme 100 exemplaires par an.

    La Dépêche du 8 novembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Eva Airways prend 33 appareils Airbus supplémentaires
    Dans un avis transmis à la Bourse de Taiwan, la compagnie Eva Airways a indiqué qu'elle comptait acheter 33 appareils, comprenant 18 A350-1000 et 15 A321neo. Les A350-1000 devraient remplacer les B777-300ER vieillissants d'Eva Airways, qui compte actuellement 34 de ces avions dans sa flotte, dont une douzaine ayant près de 20 ans. Le président d'Eva Airways, Sun Chia-ming, a déclaré en novembre 2022 que le transporteur souhaitait s'orienter vers des gros-porteurs plus gros plutôt que des avions monocouloirs, et qu'il envisageait de retirer ses A330 d'ici 2029. Ceux-ci seront remplacés par des B787, dont le transporteur a récemment ajouté 5 exemplaires à son carnet de commandes.

    Ensemble de la presse du 8 novembre

Espace
  • Espace
    L’Agence spatiale européenne présente sa Charte Zéro Débris
    Lors d’une réunion des ministres de l’UE chargés des questions spatiales à Séville, l’Agence spatiale européenne (ESA) a présenté une Charte Zéro Débris pour aborder le problème des déchets spatiaux en orbite autour de la Terre, alors que les préoccupations concernant l’augmentation du nombre de déchets dans l’espace sont de plus en plus vives. La nouvelle Charte sur les débris spatiaux consiste en un engagement à désorbiter les objets spatiaux en fin de vie pour nettoyer l’espace extra-atmosphérique. Cette initiative avait été dévoilé en juin, lors du Salon aéronautique du Bourget, par Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA. Concrètement, il est prévu qu’Etats et industriels s’engagent, lors du lancement des satellites, à désorbiter les actifs spatiaux à la fin de leur vie, à partir de 2030. Plus de 35 140 débris sont actuellement suivis, a indiqué l’ESA le mois dernier. En 2010, l’ONU avait publié une série de lignes directrices sur la réduction des débris spatiaux, mais il n’existe pas d’accord contraignant en la matière. Les Européens sont les 1ers à proposer un accord international pour limiter les débris spatiaux. L’UE a notamment annoncé pour l’année prochaine une loi spatiale européenne établissant des règles pour la définition de la gestion du trafic spatial (STM). De grandes entreprises aéronautiques et spatiales ont déjà manifesté leur intérêt à s’engager à développer les technologies nécessaires à la désorbitation des engins spatiaux, notamment Dassault Aviation, Thales Alenia Space, Airbus Defence and Space, et OHB.

    Euractiv du 7 novembre
  • Espace
    Premières images d'Euclid, le télescope spatial européen parti en juillet
    Après son départ au mois de juillet dernier, le télescope Euclid a publié ses 1ères images mardi 7 novembre. Il doit cartographier un tiers du ciel pour créer ce qui a été présenté comme la carte en 3D la plus précise de l'Univers. Il s'agit de la 1ère mission mondiale visant à étudier les mystères de la matière noire et de l'énergie sombre. Après avoir rejoint un autre télescope spatial, le James Webb, à un point d'observation situé à quelque 1,5 million de kilomètres de la Terre, la sonde européenne a commencé à envoyer ses observations, révélées au Centre européen des opérations spatiales à Darmstadt, en Allemagne. La particularité d'Euclid est de posséder un large champ de vision « jamais vu dans l'histoire de l'astronomie », explique Jean-Charles Cuillandre, astronome au Commissariat à l'énergie atomique (CEA), membre du consortium Euclid. C'est grâce à cette large vue que le télescope, équipé de 2 appareils (optique et proche infrarouge), arrive à capturer des images aussi vastes, avec une « précision extrême ». Le tout très rapidement : la prise des 5 premières images n'ont pris qu'environ 8 h. La première livraison d'Euclid a déjà mis en évidence des « preuves indirectes » de l'existence de la matière noire, selon René Laureijs, responsable scientifique du projet. La mission européenne doit durer jusqu'en 2029 minimum.

    Ensemble de la presse du 8 novembre

Environnement
  • Environnement
    Virgin Atlantic va réaliser un 1er vol transatlantique avec 100% de SAF
    La compagnie Virgin Atlantic prévoit d'effectuer un vol entre Londres Heathrow et New York JFK le 28 novembre prochain, avec un B787-9 propulsé à 100% avec du SAF (carburants d’aviation durables). Pour ce vol historique, la compagnie britannique vient d'obtenir un feu vert de la Civil Aviation Authority, l’autorité de l'aviation civile britannique. L'obtention de cette autorisation est un grand pas franchi pour pouvoir opérer le vol, mais Virgin Atlantic devra obtenir des autorisations de survol de la Federal Aviation Administration, de l'Irish Aviation Authority et de Transports Canada. Pour l'instant, la limite d'emport autorisé de biocarburant sur un avion de ligne commerciale, et nécessite donc un mélange avec du carburant classique. L'autorisation délivrée par la Civil Aviation Authority suit un programme d'examens techniques effectués par le régulateur, qui a analysé différents aspects du projet de vol, incluant notamment un test réalisé au sol avec Rolls Royce en faisant fonctionner un moteur Trent 1000 avec 100% de SAF. La préparation du vol, menée par Virgin Atlantic, mobilise un consortium de compagnies incluant notamment Boeing, Rolls-Royce, et BP.

    Ensemble de la presse du 8 novembre

Défense
  • Défense
    MBDA signe un contrat de 4 Md£ pour renforcer le système de Défense aérienne de la Pologne
    La branche britannique de MBDA a signé un contrat de 4 Md£ pour fournir à la Pologne des systèmes de Défense aérienne basés au sol, a dévoilé le gouvernement britannique mardi 7 novembre. Ce partenariat a pour objectif de stimuler le programme de Défense aérienne Narew de la Pologne et contribuera à renforcer la sécurité européenne dans le contexte du conflit en Ukraine. Le système de défense aérienne doit être capable de lancer des missiles sur des menaces aériennes telles que des missiles de croisière et des avions de chasse à des distances de plus de 40 km, a précisé le ministère. La division britannique de MBDA a signé le contrat de sous-traitance avec l'entreprise polonaise PGZ dans le cadre d'un accord qui serait le plus important accord commercial jamais conclu entre la Grande-Bretagne et la Pologne. Le programme polonais Narew prévoit le développement et la livraison de composants pour 23 systèmes de missiles antiaériens à courte portée, selon PGZ. « L'accord prévoit également un important transfert de technologie garantissant la production de fusées et de lanceurs en Pologne », a déclaré le ministre polonais de la Défense, Mariusz Blaszczak.

    Reuters du 8 novembre

Innovation
  • Innovation
    Airbus mise sur le calcul quantique pour développer des avions moins polluants
    Alors qu’Airbus s’est penché sur les technologies quantiques il y a une dizaine d’années, aujourd’hui, une communauté de 200 personnes, réparties sur plusieurs pays, est associée au sein du groupe aux travaux dans ce domaine. Parmi les cas d’usage les plus prometteurs : le développement de solutions pour réduire l’empreinte carbone des avions. « Les technologies quantiques pourraient démultiplier la précision des calculs d’optimisation les trajectoires des avions », explique Jasper Simon Krauser, responsable des technologies quantiques au sein d’Airbus, qui imagine les premières applications commerciales d’ici 3 à 5 ans. Une analyse plus fine du comportement des matériaux à l’échelle microscopique et une aide à la résolution des équations de Navier-Stokes intervenant dans les calculs d’aérodynamisme, sont également dans le viseur. « L’ordinateur quantique va nous fournir une puissance de calcul supérieure à celle des supercalculateurs que nous utilisons aujourd’hui à Toulouse et à Hambourg », résume l’expert. Le calcul quantique pourrait également jouer un rôle dans le développement d’une pile à combustible pour le projet d’avion à hydrogène du groupe. Il promet d’améliorer la compréhension des réactions physico-chimiques en jeu, difficiles à modéliser en raison des nombreux échanges de particules. Les technologies quantiques sont aussi pressenties pour le remplissage des avions de fret afin de bien positionner le centre de gravité de l’ensemble des conteneurs, requérant là encore de nombreux paramètres.

    L’Usine Nouvelle du 8 novembre

Emploi
  • Emploi
    Les industriels des Pyrénées-Atlantiques à la recherche de « bras »
    La 12ème Semaine de l’industrie, qui débute jeudi 9 novembre, sera l’occasion de découvrir la variété du tissu industriel des Pyrénées-Atlantiques. Les dirigeants du département, où le chômage est très bas, peinent plus que jamais à recruter. 500 postes de travail sont disponibles dans les Pyrénées-Atlantiques et le Sud-Landes. « L’industrie va bien, très bien même, elle recrute », avançait le président de l’UIMM Adour Atlantique et hôte de la présentation, Evrard Willemaers, dirigeant de l’entreprise AD Industries Sheet Metal, à Serres-Castet. Les représentants du secteur, mais aussi des institutions partenaires (Éducation nationale, Pôle emploi, préfecture), ont présenté mardi 7 novembre les initiatives de cette 12ème édition de l’événement visant à remédier à un déficit d’attractivité. Soudeurs, contrôleurs, chaudronniers, ingénieurs : ces métiers sont souvent méconnus des jeunes et des personnes en recherche d’emploi. Le préfet Julien Charles a rappelé le « rebond » très net du secteur industriel après des années de désindustrialisation. L’aéronautique, la métallurgie, la construction mécanique ou autres représentent actuellement 12% des emplois du département. « L’enjeu est de dépoussiérer l’image, le sens que l’on donne à nos activités », assure le représentant de l’UIMM

    Sud-Ouest du 8 novembre

international
  • international
    Dassault Aviation va ouvrir un nouveau centre de maintenance près de Sao Paulo, au Brésil
    Dassault Aviation prévoit d'ouvrir un nouveau centre de services appartenant à la société à l'aéroport international Catarina Executive près de Sao Paulo, au Brésil, au début de l'année 2024. Le centre de service, qui remplacera l'installation actuelle de Sorocaba, représentera un espace assez grand pour accueillir jusqu'à 5 jets d'affaires Falcon à la fois. Il sera également assez grand pour accueillir le nouveau jet à très long rayon d'action Falcon 10X de Dassault Aviation. Le centre sera certifié par l'Agencia Nacional de Aviacao Civil (ANAC) du Brésil, la FAA et l'EASA, ainsi que par les autorités de navigabilité de l'Argentine, des Bermudes et de l'Uruguay. Il assurera la maintenance en ligne jusqu'aux contrôles pour les avions de la famille Falcon 7X et Falcon 2000 immatriculés au Brésil. Il effectuera également des évaluations avant achat, de la maintenance en ligne et la plupart des inspections majeures pour les modèles des séries Falcon 50, 900 et 2000, ainsi que pour les Falcon 7X et Falcon 8X. L'installation assurera également la maintenance en ligne des moteurs CFE-738, Honeywell TFE731 et Pratt & Whitney Canada PW307A, PW307D et PW308C, et disposera également d’une équipe d'intervention rapide au sol (Aircraft On Ground "Go Team").

    Aviation Week du 7 novembre