Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Éric Trappier évoque au Sénat les futures livraisons du Rafale et dit son opposition à un élargissement du SCAF
    Auditionné par la commission des affaires étrangères et de la Défense du Sénat mercredi 24 mai, en vue de l’arrivée du texte à la Haute assemblée fin juin, le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier, a pu détailler les futures livraisons de Rafale à l’armée française et faire le point sur le système de combat aérien du futur, le SCAF. En comptant le remplacement des 12 avions vendus à la Grèce, et les 12 d’occasion livrés à la Croatie, Éric Trappier a égrainé les livraisons à venir pour l’armée française : « 13 avions en 2023 », « 13 avions en 2024, 12 en 2025 et 1 avion en 2026, qui clôturera les avions français que nous avons dans notre carnet de commandes depuis bien longtemps ». Ils avaient été retardés pour « raison budgétaire », a-t-il rappelé. Pour la suite, « normalement, en 2023, une commande de 42 avions devrait arriver », avec « le gros des livraisons arrivant plutôt à partir de 2029 ». Le dirigeant a assuré être capable de monter en charge s’il le fallait, mais avec un certain délai. S’il y a du chômage, « le paradoxe, c’est que les industriels ont du mal à recruter », explique-t-il. Concernant le SCAF, Éric Trappier s’est vivement opposé à un possible élargissement à d’autres pays. Le programme a démarré avec 3 pays (France, Allemagne, Espagne). « C’est la phase 1B, qui a démarré en début d’année avec nos amis allemands et espagnols à Saint-Cloud, dans notre bureau d’études ». « Notre objectif est de faire voler un démonstrateur. Il faudra encore passer un contrat, qui s’appelle la phase 2 », explique le PDG. Tout élargissement réduirait la part de la France. Du point de vue de Dassault Aviation, ce serait une mauvaise idée : « Rajouter des gens au SCAF, c’est compliqué. Si on veut rajouter du monde, les discussions seront plus longues » a-t-il mis en garde, tout en rappelant que la Belgique, évoquée par Sébastien Lecornu pour rejoindre le programme, avait récemment fait le choix du F-35. Enfin, Éric Trappier a évoqué la livraison avant 2035 de 3 Archange de guerre électronique, une partie des 12 Albatros de surveillance maritime, dans le cadre de la prochaine LPM, et qu’il comptait bien poursuivre la fourniture de la marine en avions de patrouille maritime. La future solution de Dassault Aviation est le Falcon 10X « qui satisferait la marine nationale en volume et en capacité », avec notamment une autonomie de 7 500 nautiques.

    Public Sénat et Air & Cosmos du 25 mai
  • Défense
    Les programmes européens concurrents de chasseurs de 6ème génération partagent certaines technologies
    Des responsables des programmes concurrents européens d'avions de combat de 6ème génération ont déclaré qu'ils participaient à des échanges de technologies et à des collaborations en matière d'armement. Lors d'un sommet sur l'aviation de combat future organisé par la Royal Aeronautical Society à Londres mardi 23 mai, le général de division Jean-Luc Moritz, chef du Système de combat aérien du futur (SCAF) au sein de l'armée de l'Air et de l’Espace, a déclaré « Mon rêve est que demain, le Tempest puisse prendre le contrôle d’un élément du NGWS (Next Generation Weapon System). Je rêve que le Rafale et le Tempest volent ensemble lors d'une opération. Je rêve que le Rafale, le Typhoon et le NGF (Nex Generation Fighter) volent ensemble. Pour réaliser ce rêve, nous avons besoin de tout ce que l'industrie peut nous offrir ». Le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon ont lancé leur propre Global Combat Air Program (GCAP) qui vise à mettre en service un avion de combat de 6ème génération d'ici 2035. Richard Berthon, directeur du programme Future Air Combat au ministère britannique de la Défense, a déclaré qu'une « coopération technologique solide » se poursuivait entre les partenaires du GCAP et le personnel du SCAF, couvrant « certaines technologies de communication » et les armes futures, mais il a confirmé que les exigences en matière d'armement n'avaient pas encore été définies pour le GCAP. La France et le Royaume-Uni se sont engagés à livrer un nouveau missile de croisière conçu par MBDA en 2030 dans le cadre du programme Future Cruise and Anti-Ship Weapon, mais il reste à savoir si le GCAP et le SCAF finiront par partager une famille d'armes commune.

    Breaking Defense du 25 mai

Médiation
  • Médiation
    Le Rocketry Challenge se tient dans les Landes du 25 au 28 mai
    Le Rocketry Challenge, un concours amateur de fusées proposé pour les jeunes de la 6ème à la terminale, en club ou dans le cadre scolaire, se déroule du jeudi 25 au dimanche 28 mai, à Biscarrosse, dans les Landes. Plus de 50 équipes françaises participeront à cette compétition qui consiste à construire et tirer une mini-fusée depuis l’aérodrome des Grands Lacs, avec la mission d’atteindre l’altitude de 850 pieds en 42 secondes et de ramener intact au sol l’œuf qu’elle transporte. Ce concours, qui se déroule à Biscarosse depuis 2017, a pour ambition de faire pratiquer les sciences de manière expérimentale et collective aux jeunes, tout en valorisant l’industrie aéronautique et spatiale. Il est organisé par Planète Sciences, le GIFAS, le CNES et ArianeGroup, en coopération avec le département des Landes, la Communauté de Communes des Grands Lacs et les associations Culture Scientifique et Lacq Odyssée. Les vainqueurs disputeront ensuite la finale internationale regroupant les équipes gagnantes des challenges nationaux (Etats-Unis, Royaume-Uni, Japon etFrance), le 23 juin au Salon du Bourget.

    Sud-Ouest du 24 mai
  • Médiation
    Portrait d’Anne-Catherine Robert-Hauglustaine, directrice du musée de l’Air et de l’Espace
    Le Figaro dresse un portrait de Anne-Catherine Robert-Hauglustaine, la directrice du musée de l’Air et de l’Espace depuis 2018. Historienne et une des rares femmes élues à l’Académie des technologies, elle a su donner un nouveau souffle au musée qui expose sur 125 000 m2 au Bourget, où se tiendra, du 19 au 25 juin, la 54ème édition du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace. Il s’agit du plus ancien salon de ce type, né en 1909 au Grand Palais, et déplacé au Bourget en 1975. Anne-Catherine Robert-Hauglustaine a consacré sa carrière à transmettre le goût des sciences, aux plus jeunes en particulier « et surtout aux toutes jeunes filles, celles qui menacent de décrocher », explique-t-elle. « Je n’aime pas le mot vulgarisation, comme si c’était simplifier. En réalité, c’est donner accès, faire comprendre » conclu-t-elle finalement.

    Le Figaro du 25 mai
  • Médiation
    Le projet Tarmaq se situera à l’entrée de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac
    Prévue initialement à Beaudésert, non loin de l’usine de Dassault Aviation, la future Cité des savoirs dédiée à l’aéronautique et au spatial devrait finalement être édifiée près de l’entrée de l’aéroport à Mérignac. Le projet fonctionnera comme une vitrine, mettant en valeur l’histoire, le patrimoine et le savoir-faire aéronautique. Le projet Tarmaq est soutenu par le GIFAS, ArianeGroup, Dassault Aviation, l’armée de l’Air et de l’Espace, la Région Nouvelle-Aquitaine, Bordeaux Métropole et la ville de Mérignac. Cette réalisation d’envergure doit voir le jour en 2026-2027. « Cette Cité des savoirs n’aura rien d’un musée », assure Jérôme Darsouze, directeur général du projet. Il s’agit de mettre en lumière un modèle économique tourné vers l’avenir, l’idée étant de présenter les nombreuses professions des filières de l’aéronautique, du spatial et de la Défense pour « attirer les talents ». Il sera question de formation et de médiation scientifique. Un « hub des métiers » est évoqué ainsi que des visites d’entreprises. Le pari consiste à créer « un lieu unique et hybride ». « Nous voulons raconter la trajectoire de l’aéronautique dans le temps », résume Jérôme Darsouze.

    Sud-Ouest du 25 mai

Formation
  • Formation
    Airbus et Ynov Campus créent un mastère en cybersécurité pour le secteur aéronautique
    Airbus s'est associé à l'école Ynov Campus pour lancer un mastère spécialisé en cybersécurité dans les problématiques de l'industrie aéronautique, spatiale et de défense à Toulouse. Ynov Campus est une école supérieure formant aux métiers du digital et des nouvelles technologies, qui a fait de la cybersécurité un axe majeur de développement. Le cursus débutera en septembre 2023 et sera ouvert aux étudiants ayant validé la formation en cybersécurité créée par Airbus (l'Airbus Cybersecurity School) et de niveau licence. Il s'appuiera sur des cours spécialisés et des projets pratiques dans le cadre d'un programme en apprentissage. Alors que les besoins sont de plus en plus importants dans la cybersécurité, « avec Ynov Campus, Airbus offre à ses collaborateurs l'opportunité de nouvelles compétences et d'une plus grande performance », a commenté Anil Benard-Dende, le directeur général de l'école.

    Le Journal de l’Aviation du 25 mai

Industrie
  • Industrie
    Collins Aerospace dévoile son système de communication satellitaire Iridium Certus 700
    L'équipementier américain Collins Aerospace, du groupe Raytheon Technologies, a profité de la convention EBACE à Genève pour présenter son nouveau SATCOM Iridium Certus 700 IRT NX. Cette solution se base sur la connectivité en bande L proposée par Iridium avec une constellation de plus de 66 satellites et promet des débits pouvant aller jusqu'à 704 Kbps. Bombardier sera le client de lancement du nouveau SATCOM en venant équiper tous ses Challenger 3500 en standard. « La nouvelle solution Iridium SATCOM de Collins Aerospace procurera aux exploitants de Challenger 3500 de plus hautes vitesses de transmission des données, un plus faible poids et une plus petite empreinte d'antenne que ceux des systèmes SATCOM des générations précédentes, ce qui permettra de réduire la traînée et l'utilisation d'énergie tout en fournissant des services de connectivité plus efficaces aux passagers en cabine » a déclaré dans un communiqué Nate Boelkins, vice-président directeur général, Avionique d'affaires et régionale de Collins Aerospace. L'avionneur canadien proposera aussi le nouveau système de communication de Collins Aerospace en rétrofit pour ses Challenger 300 et Challenger 350.

    Le Journal de l’Aviation du 25 mai
  • Industrie
    Le nouveau HondaJet Elite Il certifié par l’EASA
    Honda Aircraft a annoncé à Genève, lors de la convention EBACE, que son Hondajet Elite Il venait d'être certifié par l'EASA. L'appareil était justement présent au salon aéronautique genevois, venant d'effectuer un vol de convoyage depuis Greensboro, en Caroline du Nord, en faisant appel à l'initiative SAFC (Sustainable Aviation Fuel Book and Claim), qui fait la promotion de l'usage des carburants d'aviation durables (CAD). Cette nouvelle variante du Honda avait été dévoilée durant la dernière édition de la convention NBAA qui s'était tenue en octobre à Orlando, en Floride. Il succède au Hondajet Elite et dispose d'un rayon d'action désormais porté à 2 865 km avec 4 occupants à bord, grâce à une augmentation de sa capacité d'emport de carburant. Sa masse maximale au décollage a d'ailleurs été augmentée de 200 kg pour atteindre plus de 5 tonnes. Honda Aircraft a également précisé que la flotte mondiale de ses jets ultralégers était désormais constituée de 230 appareils, dont 20 en Europe, totalisant plus de 170 000 heures de vol.

    Air & Cosmos et le Journal de l’Aviation du 25 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Plusieurs commandes d’Embraer pour Scoot et Royal Jordanian Airlines
    Scoot, la filiale low-cost de Singapore Airlines, a confirmé que 9 E190-E2 rejoindront sa flotte basée à l’aéroport de Singapour-Changi, dans le cadre d’un accord de location avec Azorra. La 1ère livraison de l’E190-E2 est prévue pour 2024. Tous les appareils proviendront du carnet de commandes existant d’Azorra avec Embraer et seront configurés pour accueillir 112 passagers. « L’accord visant à inclure 9 nouveaux avions E190-E2 dans notre flotte nous permet de continuer à exploiter une flotte moderne et économe en carburant, et de soutenir notre stratégie de croissance du réseau », a déclaré Leslie Thng, CEO de Scoot. La flotte de Scoot est actuellement composée de 22 A320, 6 des 18 A320neo commandés, 9 des 16 A321neo attendus, ainsi que de 10 B787-8 et 10 B787-9 Dreamliner. L’E190-E2 fait partie de la dernière famille d’avions commerciaux E-Jets E2 d’Embraer, qui est entrée en service en 2018. « Des compagnies aériennes telles que KLM, Porter et Azul exploitent la famille d’avions E-Jets E2, et de nouveaux opérateurs dont Royal Jordanian Airlines, Salam Air et TUI, ont récemment été annoncés », a rappelé le constructeur. Embraer et Azorra venaient d’annoncer un nouvel accord avec Royal Jordanian Airlines, portant sur 8 appareils, soit 4 E190-E2 et 4 E195-E2, pour une valeur de 635 M$ au prix catalogue, dont la livraison débutera au 4ème trimestre 2023.

    Air Journal et Aerobuzz du 25 mai

Espace
  • Espace
    Les actifs de Virgin Orbit répartis entre 3 entreprises pour 35 M$
    Une cour fédérale du Delaware a annoncé mardi que les actifs de Virgin Orbit seront partagés entre 3 entreprises : Rocket Lab, Stratolaunch et Launcher, les enchères n'ayant pas permis de faire émerger une offre de reprise globale, les actifs vont être répartis pour un montant total de 35 M$. Depuis son 1er tir réussi en janvier 2021, la société n'avait enregistré que 3 succès sur 2 ans. Sa dernière mission, en janvier, devait lui servir de tremplin médiatique pour enfin accélérer, mais a précipité sa chute. Sur l'ensemble de son existence, l'entreprise a utilisé, selon l'agence Bloomberg, plus d’1 Md$, ponctionnés en grande partie auprès du groupe Virgin. Depuis l'été 2022, elle avait réalisé 4 levées de fonds successives, pour un montant total de 60 M$, auprès de Virgin Investment Limited. L'entreprise avait dans un premier temps suspendu ses activités, en mars, le temps de trouver un financeur, avant d'annoncer quelques jours plus tard, le licenciement de la quasi-totalité de ses effectifs et de se placer sous la protection de la loi américaine sur les faillites. Le principal site de production de Virgin Orbit à Long Beach, en Californie, va être repris par Rocket Lab pour 16 M$. La firme, dont le siège est installé dans la même ville, compte sur cette acquisition pour accélérer la production de son nouveau lanceur Neutron, dont le 1er vol est prévu pour l'an prochain. Le B747 modifié, baptisé « Cosmic Girl », va quant à lui être acheté pour 17 M$ par Stratolaunch, qui développe sa propre solution de lancement à partir d'un avion et se concentre désormais sur les essais d'aéronefs hypersoniques. Le dernier lot a été attribué pour 2,7 M$ à la firme Launcher, qui développe la fusée légère Light, et qui reprendra les actifs de Virgin Orbit sur le site d'essais de Mojave, en Californie.

    Ensemble de la presse du 25 mai