Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    « Des retrouvailles et une fête » : le Salon du Bourget prépare son retour après quatre ans d’absence
    Dans un entretien accordé au Parisien, Patrick Daher, commissaire général du Salon du Bourget (Salon international de l'aéronautique et de l'espace, SIAE), présente l’événement, organisé du 19 au 25 juin. L’édition de 2021 ayant été annulée en raison de la crise sanitaire, il s’agit du grand retour du Salon, 4 ans après la dernière édition. « Le Salon du Bourget est une très grosse opération, on reçoit plus de 300 000 visiteurs, il y a 2 500 exposants », souligne Patrick Daher. L’édition de juin s’annonce donc comme « des retrouvailles et une fête », selon lui. « L’aviation est le moyen de contacts entre les cultures du monde. Il faut que l’aviation continue à faire rêver, et quand on fait rêver, on a des gens qui viennent, des jeunes ingénieurs, des compagnons qui seront cette nouvelle génération qui va créer l’avion de demain ». Le secteur aéronautique recrute 25 000 personnes en 2023. Au Salon, un « avion des métiers » servira de démonstrateur tandis que l’opération « L’Aéro-recrute » se déroulera pour la première fois sur le site, pendant les trois journées grand public. Le hall 5 accueillera le « Paris Air Mobility », où seront présentées, sur 1 000 mètres carrés, les nouvelles mobilités aériennes, notamment les eVTOL. Le « Paris Air Lab » sera consacré à l’enjeu majeur de l’aviation : la décarbonation, avec l’objectif d’une neutralité carbone en 2050, au niveau planétaire. « On est en train de vivre un foisonnement d’idées et d’expériences. Des centaines et des centaines de projets sont en cours dans le monde entier », décrit Patrick Daher. « Nous tous dans l’aéronautique, nous sommes très fiers de ce que nous sommes en train de développer en matière de décarbonation ».

    Le Parisien du 10 mai
  • Industrie
    Latécoère annonce un accord de recapitalisation avec une augmentation de capital d'au moins 100 M€
    Latécoère a conclu un accord de principe avec son actionnaire majoritaire, la Banque Européenne d'Investissement, et ses prêteurs (Prêts Garanti par l'Etat, « PGE »). Cet accord global de recapitalisation a été négocié sous l'égide du Comité Interministériel de Restructuration Industrielle (CIRI). « Cet accord garantit à Latécoère une structure de capital solide pour continuer à soutenir ses clients tout au long de la montée en cadence de l'industrie actuellement prévue en 2023 et au-delà », explique la société. L’accord de recapitalisation comprend : un financement, par le biais d'un prêt immédiat de 45 M€ accordé par son actionnaire de référence Searchlight Capital Partners (SCP) ; une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription pour un montant minimum de 100 M€, entièrement souscrite par SCP, qui sera réalisée avant la fin de l’année 2023 ; et une réduction de la dette de 183 M€. La dette maintenue sera remboursée en 2027. Les prêteurs concernés resteront associés à la création de valeur future par le biais d'un mécanisme de Retour à Meilleure Fortune (RMF). Est également prévue une conversion en capital d’un montant limité de la dette résiduelle de PGE selon des modalités restant à convenir. « Avec un capital considérablement renforcé, Latécoère est solidement positionné pour mener à bien sa stratégie de développement entamée en 2021. Dans cette nouvelle phase, le Groupe confortera son implantation toulousaine, avec d'autres investissements prévus pour son site industriel de Montredon, en se concentrant sur les activités à forte valeur ajoutée. Nous continuerons à étendre l'activité, en nous appuyant sur les affaires récemment remportées et à venir, tant dans le secteur commercial que dans celui de la défense, et nous envisagerons de nouvelles alliances stratégiques avec des partenaires industriels. Enfin, le groupe, attaché à la souveraineté industrielle, entend se positionner comme un partenaire stratégique de l'État français et un contributeur clé de l'industrie aérospatiale française en renforçant son empreinte industrielle dans les régions Occitanie et Nouvelle Aquitaine », déclare Thierry Mootz, Directeur général du groupe.

    Ensemble de la presse du 10 mai
  • Industrie
    Ryanair commande 300 B737 MAX-10
    La compagnie low cost irlandaise Ryanair a commandé 300 B737 MAX-10, dont 150 fermes et 150 en option, pour un prix catalogue « évalué à plus de 40 Md$ », selon un communiqué. Il s’agit de la nouvelle version du B737 MAX, encore en développement et prévue pour 2024. Michael O'Leary, à la tête de Ryanair, a indiqué en conférence de presse que la compagnie entend recevoir ses premiers exemplaires en 2027 avec des livraisons jusqu'en 2033. D'une capacité de 228 sièges, les B737 MAX-10 offrent 21% de sièges supplémentaires par rapport aux B737 NG (189 sièges), et « consomment 20% de carburant en moins », a fait valoir Michael O'Leary. Ryanair a transporté 168 millions de passagers lors de son exercice 2022-2023, qui s'est achevé en mars, soit 15 millions de plus que lors de l'exercice 2018-2019. Elle vise une croissance de 80% de son trafic sur les 10 années à venir, avec 300 millions de passagers par an d'ici mars 2034.

    Ensemble de la presse du 10 mai
  • Industrie
    Les livraisons d'Airbus en hausse en avril
    En avril, Airbus a livré 54 avions à 32 clients (contre 48 en avril 2022), pour atteindre 181 appareils livrés depuis janvier 2023 (contre 190 sur les quatre premiers mois de 2022). Airbus a par ailleurs enregistré 5 nouvelles commandes en avril, pour atteindre un solde de 144 commandes, une fois déduites les annulations et conversions. Le groupe a maintenu l’objectif de 720 livraisons cette année, ainsi que ses prévisions financières pour 2023.

    ABC Bourse et Air Journal du 10 mai
  • Industrie
    SkyReal réalise une levée de fonds, Sopra Steria entre au capital
    La société parisienne SkyReal, qui entend accélérer le déploiement des technologies 3D et de réalité virtuelle dans le monde industriel, annonce avoir achevé une levée de fonds de série A, à hauteur de 2,5 M€. L'opération marque l'entrée au capital de Sopra Steria, qui investit 60% du montant levé, dans le cadre du partenariat signé avec SkyReal début avril. « Ce partenariat avec le leader européen de la transformation digitale va permettre de créer des offres de services afin d'accompagner les industriels dans l'intégration et la personnalisation de nos solutions, et ainsi d'augmenter nos ventes », explique Hugo Falgarone, président-fondateur de SkyReal. « On conçoit des applications métiers mises en œuvre chez nos clients pour des usages de conception, de validation ou de formation », détaille-t-il. Par exemple, SkyReal permet aux ingénieurs d'Airbus ou d'ArianeGroup de disposer d’un prototype en grandeur réelle. Pour ATR, elle développe des outils 3D permettant de s'immerger dans une cabine et de la configurer sur mesure. « Le logiciel est conçu de manière ouverte afin que chaque industriel puisse y intégrer ses propres développements », explique Hugo Falgarone. La société, qui a atteint l'équilibre financier en 2022 avec un chiffre d'affaires de 1 M€, prévoit de le doubler à 2 M€ en 2023, ainsi que son effectif, qui passerait alors de 18 à 35 personnes.

    Les Echos du 10 mai
  • Industrie
    Alexandre Ziegler nommé directeur de la division Défense de Safran Electronics & Defense, Philippe Errera nommé Directeur International et Relations Institutionnelles de Safran
    À compter du 1er juin 2023, Alexandre Ziegler est nommé directeur de la division Défense et membre du comité exécutif de Safran Electronics & Defense, en remplacement de Frédéric Mazzanti, appelé à d’autres fonctions. Philippe Errera le remplace au poste de Directeur Groupe International et Relations Institutionnelles. Agrégé d'histoire, ancien élève de l'ENS Lettres et Sciences humaines, diplômé de Sciences-Po Paris et ancien élève de l'École Nationale d'Administration, Alexandre Ziegler a rejoint Safran en 2019 et occupait depuis le poste de directeur Groupe International et Relations Institutionnelles. Philippe Errera est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et ancien élève de l’Ecole Nationale d’Administration. Ambassadeur, il a été représentant permanent auprès de l’OTAN de 2011 à 2013, avant de rejoindre le ministère de la Défense comme directeur des Affaires stratégiques en 2013. Il est le premier directeur général des Relations internationales et de la Stratégie du ministère de la Défense, de 2015 à 2018. Depuis 2019, il était directeur général des Affaires politiques et de Sécurité du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

    Capital du 10 mai
  • Industrie
    Philippine Airlines choisit l'A350-1000 pour sa future flotte long-courrier
    Philippine Airlines (PAL) a signé un protocole d'accord avec Airbus pour l'achat de 9 A350-1000. Les nouveaux appareils rejoindront les 2 A350-900 déjà en service au sein de la compagnie. Ils seront opérés pour des liaisons entre Manille et l'Amérique du Nord. Le capitaine Stanley Ng, président et directeur des opérations de Philippine Airlines, a indiqué que le rayon d'action de l'A350-1000 permettrait à la compagnie d'assurer des liaisons transpacifiques et transpolaires sans escale, dans les deux sens, tout au long de l'année. Il s'agira notamment de certains des vols commerciaux les plus longs au monde, comme ceux reliant les Philippines à New York et à Toronto. Avec une flotte d'A350 élargie, PAL pourra à nouveau offrir une liaison directe entre les Philippines et l'Europe. Christian Scherer, directeur commercial d'Airbus, a déclaré : « En transportant les passagers plus loin et dans un plus grand confort, l'A350 apporte un changement radical en termes d'efficacité énergétique et une contribution immédiate et significative à la réduction des émissions. Ce sont ces caractéristiques qui ont fait de l'A350 le choix des principales compagnies aériennes du monde entier. Nous nous réjouissons de travailler en étroite collaboration avec Philippine Airlines, notre client de longue date, dans le cadre de son programme de modernisation de sa flotte long-courrier ». L'A350 offre le plus long rayon d'action de tous les avions de ligne actuellement en production et peut parcourir 8 700 milles nautiques ou 16 100 kilomètres sans escale. À la fin du mois d'avril 2023, la famille A350 avait enregistré 928 commandes fermes de la part de 54 clients dans le monde entier, « ce qui en fait l'un des gros-porteurs les plus performants de tous les temps », souligne Airbus.

    Ensemble de la presse du 10 mai

Défense
  • Défense
    Airbus livre son premier H135 à l'armée de l'Air espagnole
    Airbus a livré son premier H135 à l'armée de l'Air espagnole, à Albacete. Il s'agit du 8ème hélicoptère livré dans le cadre du contrat de 36 unités, signé fin 2021, pour approvisionner les forces armées espagnoles. Cette livraison intervient avec 6 mois d'avance sur le calendrier, ce qui facilitera la formation des équipages et l'entrée en service du H135 pour la 78ème Escadre de l'Ecole militaire d'hélicoptères d'Armilla (Grenade), où s'effectueront les formations avancées de pilotes militaires, précise Airbus Helicopters. « Une fois la flotte de 11 hélicoptères livrée à l'armée de l'Air espagnole, le H135 deviendra l'hélicoptère de référence pour la formation des pilotes espagnols de l'armée de l'Air, la Marine et la Garde civile, mais également pour les autres pays demandeurs de cette formation auprès de la base de Grenade », indique le constructeur. Le H135 est « un hélicoptère polyvalent, fiable et efficace, idéal pour la transition vers des appareils plus complexes, avec plus de 400 000 heures de vol de formation militaire pour 12 clients militaires », souligne Fernando Lombo, directeur général d'Airbus Helicopters Espagne. Le H135 est équipé des technologies les plus avancées, dont la suite avionique Helionix d'Airbus Helicopters. Environ 1 400 hélicoptères H135 sont exploités par plus de 300 opérateurs dans 65 pays. La flotte a accumulé plus de 6,5 millions d'heures de vol.

    Boursier.com du 10 mai
  • Défense
    L'Espagne se tourne vers le missile Mistral pour renforcer ses capacités anti-aériennes
    D’après le média espagnol Infodefensa, l’Espagne va acquérir auprès de la France la dernière version du missile anti-aérien Mistral développé par MBDA, pour un montant de 330 M€. Entré en service en 1988 au sein de l’armée française, le Mistral est un missile de défense anti-aérienne de très courte portée, pouvant atteindre des cibles jusqu’à 6km de distance avec une vitesse de 800 m/s. Il est aujourd’hui présent dans 24 armées, dont celle de l’Espagne. La dernière version, Mistral 3, entrée en service en 2010, permet d’atteindre des hélicoptères, des avions ou encore des drones volant à basse altitude, avec une portée accrue à 7km de distance. « Cette commande confirme la confiance des armées envers MBDA dans un secteur stratégique dont les stocks militaires ont été largement amputés par la guerre en Ukraine », relève Air & Cosmos. L’Espagne deviendra la quatrième nation à se doter de la dernière version du Mistral à l’export, aux côtés de l’Estonie, de la Serbie et de la Croatie.

    Air & Cosmos du 10 mai

Espace
  • Espace
    Arianespace propulsera une mission d’élimination des déchets spatiaux menée par ClearSpace en 2026
    La startup suisse ClearSpace a signé un contrat avec Arianespace, pour le lancement de la mission ClearSpace-1, première mission d’enlèvement actif d’un débris spatial de plus de 110 kg. Le lancement sera effectué à bord du lanceur léger européen Vega C, à partir du second semestre 2026. L’opération permettra de récupérer le débris « Vespa », l’étage supérieur d’une fusée Vega lancée en 2013. Pesant 112 kg, ce débris oscille entre 660 et 800 km d’altitude. « D’une masse similaire à celle d’un petit satellite, la forme simple de ce débris permettra de démontrer l’efficacité des technologies embarquées à bord de ClearSpace-1, en particulier de son système de pince composé de quatre bras robotiques, ouvrant ainsi la voie à des missions plus ambitieuses d’enlèvements multiples au cours d’un même vol », détaille ClearSpace.

    Le Temps du 9 mai
  • Espace
    La startup PLD Space s’apprête à faire de l'Espagne une nation spatiale
    L’Usine Nouvelle consacre un article à la startup espagnole PLD Space, qui prévoit de tester d’ici à la fin juin un mini lanceur réutilisable, baptisé Miura 1, qui devrait à terme pouvoir mettre sur orbite des satellites de 450 kg. « 70% des satellites pèsent moins de 500 kg. Nous espérons réaliser à terme un chiffre d’affaires de 150 M€ par an sur ce marché », indique Raul Verdu, cofondateur de la société. Si le tir est réussi, l’étape suivante sera le lancement, depuis le centre spatial guyanais, d’ici à 2024, de Miura 5, un véhicule spatial à deux étages, pouvant mettre en orbite des satellites. Environ 70% des composants mis au point en interne pour Miura 1 seront utilisés pour Miura 5. PLD Space espère être opérationnel d’ici deux à trois ans pour assurer, d’ici à 2027, une dizaine de lancements par an. La startup a été soutenue financièrement par les autorités espagnoles et l'Agence spatiale européenne (ESA). « Nous voulons placer l’Espagne à l’avant-garde du transport spatial », a déclaré récemment le chef du gouvernement, Pedro Sanchez.

    L’Usine Nouvelle du 10 mai
  • Espace
    La Cour des Comptes publie son rapport sur le CNES
    La Cour des Comptes a rendu public son rapport consacré au CNES (Centre National d'Etudes Spatiales). La Cour des Comptes relève « une situation financière stable et une gouvernance satisfaisante ». Elle note toutefois que le CNES n'est pas suffisamment préparé aux nouveaux enjeux du spatial et qu'un « changement de culture » est nécessaire. La Cour évoque notamment le dispositif Connect by CNES et le fonds Cosmicapital, via lesquels le CNES apporte des conseils techniques aux startups, avec des accompagnateurs bénévoles, des industriels et des personnalités académiques, afin de mener à bien des levées de fonds. Cet accompagnement n'est pas facturé, une « anomalie » selon la Cour des Comptes, qui s’inquiète aussi du vieillissement des effectifs et du risque d’« obsolescence » du matériel informatique. Elle s'alarme également de la baisse d'activité du centre spatial guyanais. La Cour des Comptes s'interroge enfin sur la nécessité pour le CNES de maintenir un niveau d'expertise technique de pointe, comparable à celui des grands industriels du secteur comme ArianeGroup, Airbus Defense & Space et Thales Alenia Space, qui sont désormais capables de maîtriser l’intégralité des compétences technologiques sous-jacentes. L'atout principal du CNES, indique la Cour, semble plutôt résider dans son positionnement très en amont de la chaîne de la valeur spatiale (climat, action dans l'espace, exploration…).

    BFMTV du 5 mai
  • Espace
    ThrustMe sélectionné pour fournir à Turion Space des capacités de propulsion vitales
    ThrustMe et Turion Space annoncent la sélection du système de propulsion électrique à l'iode de ThrustMe pour le vaisseau spatial DROID.002. Turion Space, entreprise américaine spécialisée dans les vaisseaux spatiaux durables, intégrera plusieurs propulseurs NPT30-I2-1.5U de ThrustMe « afin d'assurer la manœuvrabilité nécessaire à la mise en orbite et à l'élimination en fin de vie de sa mission innovante d'observation et de caractérisation des débris spatiaux ». La mission DROID.002 est le premier élément d'une petite constellation conçue pour fournir des services de surveillance continue des débris spatiaux et d'alerte, dits services de « résilience ». En outre, la mission vise à approfondir les connaissances sur les débris spatiaux, afin d'aider les opérateurs en orbite basse et d'autres entreprises spécialisées dans la réduction des débris. « L'intégration de la propulsion de ThrustMe dans nos satellites nous permettra de manœuvrer efficacement vers des orbites plus élevées où les débris sont plus nombreux et moins suivis », déclare Ryan Westerdahl, cofondateur et PDG de Turion Space. « Nous sommes très heureux de fournir nos systèmes de propulsion à Turion Space. Leur mission est très importante pour l'industrie et correspond à notre ambition de permettre une utilisation durable de l'espace », déclare Ane Aanesland, cofondatrice et PDG de ThrustMe.

    SatNews du 9 mai

Environnement
  • Environnement
    Des associations demandent un plafonnement du trafic aérien
    Des manifestations sont organisées cette semaine à travers l'Europe pour demander une limitation du nombre de vols dans les aéroports et leur imposer un couvre-feu nocturne. Le 9 mai, des manifestants français se sont réunis devant le ministère des Transports. Plusieurs autres rassemblements sont prévus jusqu'à vendredi autour d'aéroports français et européens. En Europe, le gouvernement néerlandais a décidé de réduire le trafic à Amsterdam Schiphol, l'aéroport européen le plus fréquenté, dès 2023. Le nombre annuel de rotations doit passer de 500 000 à 460 000 en fin d'année, puis à 440 000 fin 2024, accompagné d'une limitation des mouvements la nuit. C'est le modèle prôné par les militants français, qui souhaitent, hors couvre-feu, voir les aéroports plafonner leur nombre de vols à un seuil inférieur à 12% de leur trafic pré-Covid. En France, de telles mesures existent déjà à Paris Orly, soumis à un couvre-feu de 23h30 à 6 heures du matin, et à un plafonnement à 250 000 vols par an (pour 218 000 vols effectifs en 2019), indique Paris Aéroports au Figaro. « Nous avons pris par ailleurs l'engagement de réduire de six décibels le bruit sur le créneau 22h-23h30 », souligne l’aéroport. À Roissy Charles-de-Gaulle, le trafic n'est limité que la nuit, à environ 17 000 créneaux par an. En journée, le gestionnaire estime toutefois que « le trafic est plafonné par un indice de bruit [...], 30% plus faible aujourd'hui qu'il y a 15 ans malgré la hausse du trafic », et en dessous du seuil fixé.

    Le Figaro et La Tribune du 10 mai