Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Sabena technics entrevoit un potentiel de croissance en Europe
    Après avoir consolidé plusieurs acteurs français de la maintenance, la société Sabena technics souhaite se tourner vers d'autres pays d'Europe. Selon Philippe Rochet, PDG de Sabena technics, une croissance hors de France dans des pays relativement proches permettrait de dégager des synergies. « Si vous restez en Europe, vous pouvez conserver un certain niveau de complémentarité entre vos sites », explique-t-il. « Nous savons aussi comment soutenir un partenaire en dehors de l'Europe, généralement sur le plan militaire ». La France représente actuellement 50% du chiffre d'affaires annuel de Sabena technics, qui s'élève à près de 700 M€. Les autres pays européens représentent 30% et les clients non européens les 20% restants. Par ailleurs, 80% des effectifs, soit environ 3 500 personnes, se trouvent en France. Depuis l'acquisition d'Heli-Union l'année dernière, la société a organisé la maintenance de ses hélicoptères militaires autour de l'expertise de l'opérateur en matière de MRO. Cela inclut les installations françaises d'Angoulême et de Marseille. Pour une partie de ces activités, Sabena technics a conclu un partenariat avec Airbus Helicopters. Dans un avenir proche, Sabena technics est prête à offrir des services de maintenance pour les drones des forces armées françaises. Sa nouvelle filiale, désormais connue sous le nom de Sabena technics BGC, est située à côté de l'aéroport de Toulouse Blagnac. Rachetée à Akka Technologies, elle apporte des compétences supplémentaires en matière de maintenance, de gestion du maintien de la navigabilité et d'opérations de vol grâce à un centre de contrôle des opérations sur site.

    Aviation Week du 23 mars
  • Industrie
    CFM International signe des accords CBSA avec ST Engineering et StandardAero
    CFM International a annoncé avoir signé 2 accords de licence de type CBSA (CFM Branded Service Agreement) pour les moteurs LEAP-1A (famille A320neo) et LEAP-1B (famille B737 MAX). Le premier concerne le groupe singapourien ST Engineering qui devient de fait le 1er fournisseur asiatique à rejoindre le réseau MRO LEAP dans le cadre d'un accord CBSA. Des services complets de MRO seront apportés au sein de ses installations de Singapour. Le second accord CBSA a été signé avec StandardAero qui devient quant à lui le 1er fournisseur MRO indépendant (hors compagnie aérienne) sur le continent américain à obtenir cette licence. Les services seront réalisés sur le site principal de révision et d'assemblage des moteurs de StandardAero, à San Antonio au Texas. La coentreprise formée par GE Aerospace et Safran Aircraft Engines précise qu'à ce jour, plus de 5 000 moteurs LEAP ont été livrés et que son carnet de commandes en comprend plus de 10 000 autres.

    Air & Cosmos et Le journal de l’Aviation du 23 mars
  • Industrie
    Airbus remporte un nouveau contrat FHS avec la compagnie T'way Air
    La compagnie low-cost sud-coréenne T'way Air a signé un contrat de maintenance à l'heure de vol de type FHS (Flight Hour Service) avec Airbus pour soutenir les opérations de ses 3 avions gros-porteurs A330-300. T'way Air était devenu un nouvel opérateur des avions Airbus en mars 2022 avec l'introduction d'un 1er A330 loué chez AerCap, suivis de plusieurs appareils pour développer son réseau moyen et long-courrier, notamment pour desservir Sydney. Airbus précise que la compagnie sud-coréenne bénéficiera de services intégrés sur les matériels, et notamment avec un stock positionné sur site à Gimpo et à Incheon, un accès aux pools de pièces de rechange mutualisés d'Airbus ainsi que des services d'ingénierie et de réparation d'équipements. L'avionneur garantira la disponibilité des pièces de rechange, ce qui générera « de la valeur grâce à une disponibilité accrue de la flotte et à des économies sur les coûts de maintenance opérationnelle ».

    Le Journal de l’Aviation du 23 mars
  • Industrie
    Aerospace Valley a soutenu 144 projets sur la période 2021-2022
    Le pôle de compétitivité aéronautique Aerospace Valley a indiqué, à l’occasion de la présentation de son bilan 2022, avoir soutenu 144 projets sur la période 2021-2022. Parmi eux, 64 ont été soutenus financièrement, à l'aide de 30,5 M€ d'aides publiques. Remplissant sa mission de promotion et de soutien de la filière dans le Grand Sud-Ouest, Aerospace Valley a par ailleurs organisé plus de 200 événements, notamment autour des sujets de décarbonation, de défense et d'émergence de projets. En 2023, le pôle entre dans sa phase 5, couvrant la période 2023-2026, et s'attache à poursuivre ses actions en accompagnant la filière aéronautique et spatiale dans sa transition. Elle présente pour cela 6 engagements : dynamiser l'innovation, être un acteur régional reconnu sur les plans national, européen et mondial, positionner les acteurs du territoire en pionniers de la transition écologique, accélérer la transformation numérique au profit de la compétitivité, contribuer à la disponibilité des compétences émergentes nécessaires, et enfin contribuer à la croissance et à la sécurisation du futur des filières sur le territoire. Dans le cadre du programme France Relance 2030 et en tant que lauréat de l'AMI CMA (Appel à manifestation d'intérêt Compétences & métiers d'avenir), Aerospace Valley mène 2 diagnostics du secteur axés sur la mesure des besoins en compétences et ressources humaines du tissu industriel et la cartographie des formations disponibles en Occitanie et Nouvelle Aquitaine.

    Le Journal de l’Aviation du 23 mars

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    RwandAir reçoit un A330-200, son 3ème gros porteur
    La compagnie aérienne RwandAir a reçu son 3ème gros-porteur, un A330-200. Basée à l’aéroport de Kigali, la compagnie nationale rwandaise a accueilli le 19 mars 2023 le nouvel appareil, qui lui permettra « d’étendre ses activités long-courriers, avec des vols supplémentaires entre l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique ». Il a décollé pour la 1ère fois en avril 2011 avant d’entrer en service chez Avianca ; il est en 2022 devenu la propriété de la société de leasing Merx Aviation. L’appareil, configuré pour accueillir 252 passagers, sera exploité vers ses principales destinations, notamment Londres, Bruxelles, Lagos et Dubaï. RwandAir opère déjà 1 A330-200 et 1 A330-300, aux côtés de 6 B737-700 et -800, de 2 Bombardier CRJ900 et de 2 De Havilland Canada Dash-8 Q400.

    Air Journal du 23 mars

Défense
  • Défense
    Les Forges de Tarbes investissent dans la production des corps creux de gros calibres pour obus
    Reprises en août 2021 par la société landaise Europlasma, les Forges de Tarbes, initialement connues sous le nom de Tarbes Industry, sont en pleine accélération. Un plan d'environ 15 M€ d'investissements sur 3 ans doit permettre d'accroître de façon significative ses capacités de production de grands corps creux destinés à la fabrication d'obus de 155 mm. Le projet devrait être en partie éligible au dispositif d'avances remboursables mis en place par la Direction générale de l'armement (DGA). L'usine de Tarbes se met en capacité de produire au moins 120 000 pièces par an à horizon de 2025, contre 40 000 actuellement et le site prévoit de doubler ses effectifs d'ici à la fin du mois de 2025, avec la création d'une trentaine d'emplois supplémentaires. « Notre projet d'accélération répond à l'urgence de fabriquer plus, à la fois pour accompagner les flux vers l'Ukraine et pour contribuer à la reconstitution des stocks stratégiques d'armements », souligne Jérôme Garnache-Creuillot, président du groupe Europlasma. Nexter demeure à ce jour l'unique client de la société, mais les Forges de Tarbes viennent de recevoir l’agrément du ministère de la Défense pour exporter des corps creux de gros calibre produits à Tarbes et utilisés dans la fabrication des obus de 155 mm, avec en perspectives la signature de nouveaux marchés.

    L’Usine Nouvelle du 23 mars
  • Défense
    Nexter veut multiplier par 3 sa production de munitions d'ici à 2025
    Les industriels de l'armement font tout pour accélérer la cadence mais certains goulets d'étranglement pèsent sur toute l'industrie munitionnaire mondiale. Le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, fait actuellement le tour de 15 usines de munitions répertoriées dans l'Union européenne pour avoir une « vision complète des capacités européennes ». Lundi 20 mars, il était sur le site de production de munitions de Nexter à La Chapelle-Saint-Ursin, alors que l'Union européenne finalise un plan à 2 Md€ pour financer dans l'urgence la production de munitions afin d'aider l'Ukraine. À ce stade, le manque de poudre pour les charges modulaires constitue le principal goulet d'étranglement à une hausse de production. « Je ne veux pas passer des commandes en pensant que l'industrie suivra » déclare Thierry Breton, qui dit souhaiter un dialogue continu et constructif avec les industriels. Le directeur général de Nexter, Nicolas Chamussy, souligne qu'il a déjà entamé maintes démarches depuis le printemps pour passer en « économie de guerre ». Notamment pour porter la production de canons Caesar à 6 par mois, contre 2 par mois avant la guerre. Nexter a engagé 120 M€ de trésorerie pour reconstituer ses stocks de poudre et matières premières, et a commandé de nouvelles machines. La société a également mis en œuvre de nouvelles formations en soudure et en pyrotechnie, et mise sur la création de réserves à destination des industries de la Défense. Le groupe estime pouvoir augmenter sa capacité de production de 50% d'ici mars prochain, et ensuite la doubler en 2025.

    Les Echos du 23 mars

Espace
  • Espace
    Virgin Orbit met en arrêt temporaire ses activités
    Entre difficultés industrielles et financières, Virgin Orbit voit son avenir s’assombrir. L’entreprise Virgin Orbit a annoncé le 15 mars qu’elle était contrainte de suspendre ses opérations. La société américaine, qui propose des lancements de satellites à bord d’une d’un lanceur embarqué via un B747, se trouve à court de liquidités. L’échec du 1er lancement de satellites, effectué début janvier depuis le sol britannique, a particulièrement entaché la confiance dans le projet. « Virgin Orbit est très en retard sur son programme et a déjà dépensé beaucoup plus que prévu », résume François Chopard, fondateur du premier incubateur mondial de startups aéronautiques et spatiales. L’entreprise fondée en 2017 par le milliardaire Richard Branson est désormais en quête de sources de financements. Alors que le New Space est entré dans une phase opérationnelle active, les acteurs industriels, mais aussi les investisseurs, prennent peu à peu conscience de l’étendue des difficultés, après plusieurs échecs au cours de l’année passée.

    Ensemble de la presse du 22 mars
  • Espace
    La première fusée imprimée en 3D échoue à atteindre son orbite
    La première fusée imprimée en 3D, par la startup californienne Relativity Space, a décollé mercredi 22 mars depuis Cap Canaveral en Floride, mais elle n’est pas parvenue à atteindre son orbite à cause d’une anomalie pendant la séparation du deuxième étage. Il s’agissait de la troisième tentative, deux précédents essais avaient été annulés à la dernière minute à cause de problèmes techniques. Cette mission, baptisée « Good luck, have fun », était pourtant scrutée de près car les fusées imprimées en 3D pourraient représenter une petite révolution dans l’industrie du lancement. La fusée Terran 1 devait recueillir des données et démontrer qu’une fusée imprimée en 3D pouvait résister aux rigueurs du décollage et des vols spatiaux. Au total, 85% de la masse de la fusée a été imprimée en 3D, et l’entreprise vise les 95% à l’avenir. Avec ses grands robots d’impression 3D, la compagnie affirme diviser par 100 le nombre de pièces par rapport à une fusée traditionnelle. Elle met aussi en avant la rapidité de la méthode : 60 jours, de la matière première au produit fini. La fusée utilisait du « méthalox » comme carburant pour ses 9 moteurs, un mélange d’oxygène liquide et de gaz naturel liquéfié (essentiellement du méthane). Si elle avait réussi à atteindre l’orbite, cela aurait fait d’elle la 1ère fusée utilisant ce carburant à y parvenir. Malgré cet échec de Terran 1, les données récoltées serviront aussi pour l’élaboration Terran R. Une plus grosse fusée, également développée par Relativity Space, qui devra être capable de transporter 20 000 kg jusqu’en orbite basse.

    Ensemble de la presse du 23 mars

international
  • international
    Aéroports de Paris consolide son implantation en Inde avec New GIL
    3 ans après le rachat de 49% du groupe aéroportuaire indien GMR Airports Ltd (GAL), le gestionnaire des aéroports parisiens, le groupe ADP, vient de conclure un nouvel accord avec ses partenaires indiens, qui ferait de GMR le tremplin des ambitions d'ADP dans tout le sud-est asiatique. L'accord conclu entre Aéroports de Paris et les actionnaires familiaux de GMR, qui doit encore être validé par les autorités, les actionnaires et les créanciers, permet, en fusionnant GIL et GAL, d'épurer le bilan du nouvel ensemble, baptisé « New GIL », en éliminant un résidu de passif, et de retrouver des marges de financement. Cette fusion permet aussi de donner une valeur précise au nouvel ensemble, ainsi qu'à la participation d'ADP, GIL étant déjà coté à la Bourse de Bombay. Rapportée à la valorisation actuelle de GIL à la bourse de Bombay, la valeur de ces 45,7% d'ADP dans New GIL serait donc de plus de 1,2 Md€. Par la suite, ADP table sur une contribution positive de New GIL aux bénéfices à partir de 2027/2028.

    Ensemble de la presse du 22 mars

Médiation
  • Médiation
    Blue JAAG crée Fly And Fight pour lancer la nouvelle édition du Trophée Aigle
    L'association Blue JAAG a annoncé la création de Fly And Fight pour professionnaliser le Trophée Aigle, qui vivra sa seconde édition cette année. Le Trophée Aigle est une compétition de simulation de vol, qui vise à inscrire cette discipline dans le paysage de l'E-sport et à diffuser la culture aéronautique et spatiale auprès des jeunes. L'association espère que le côté ludique permettra de mieux les toucher, tout en présentant des facettes très réelles du métier, la simulation de vol étant utilisée pour la formation du pilote. Les qualifications pour le Trophée Aigle 2023 auront lieu en ligne. Les candidats pourront s'inscrire à partir du 25 mars en se connectant sur le site Fly and Fight. Les finales se dérouleront en « LAN » au Salon International de l’Aéronautique et du spatial de Paris-Le Bourget, qui se déroulera du 19 au 25 juin 2023.

    Le Journal de l’Aviation du 23 mars