Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    Airbus et ACI World ensemble pour décarboner l’aviation
    Airbus et ACI World (Airport Council International), l’association internationale des aéroports, ont signé un accord de coopération visant à diminuer l’impact environnemental de l’aviation. Ensemble, ils vont se pencher sur l’utilisation des carburants d’aviation durables (SAF), les technologies à l’hydrogène, la mobilité aérienne avancée, l’efficacité opérationnelle et la gestion du bruit des avions. L’objectif est d’améliorer la durabilité du secteur, mais également d’harmoniser les pratiques et les politiques environnementales à travers le monde. L’adoption accrue des SAF pourrait réduire l’empreinte carbone jusqu’à 80 % par rapport au kérosène traditionnel. L’hydrogène est aussi un levier majeur pour la propulsion des avions, ainsi que pour les opérations aéroportuaires. L’accord prévoit également le développement des technologies électriques et l’amélioration des pratiques opérationnelles afin de réduire la consommation de carburant, les émissions et les nuisances sonores. Les futures normes de l’industrie en matière de durabilité pourraient découler de cette coopération.

    Media 24 et Le Journal de l’Aviation du 22 juillet

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Farnborough 2024 : 2 A321XLR pour Drukair
    Outre 3 Airbus A320neo, la compagnie aérienne nationale du Bhoutan a passé commande de 2 A321XRL, la nouvelle version de l’A321neo, à long rayon d’action. Les derniers-nés d’Airbus, livrés à partir de 2030, opèreront depuis le futur aéroport international de Gelephu Mindfulness City, situé dans le sud du pays frontalier avec l’Inde. Le roi du Bhoutan prévoit d’y créer un hub économique et administratif de 1000 km2, véritable cité futuriste, exemplaire sur le plan environnemental. Drukair opère déjà 3 A319 et 1 A320neo, depuis l’aéroport de Paro, enclavé dans la chaîne himalayenne. Avec ses futurs monocouloirs long-courriers, la petite compagnie pourra proposer des vols vers l’Europe et l’Australie.

    Le Journal de l’Aviation du 23 juillet
  • Aviation Commerciale
    Farnborough 2024 : des contrats pour Boeing
    Dès le 1er jour du Salon aéronautique international de Farnborough, le constructeur américain a annoncé la signature de 4 contrats, dont 2 de taille. La compagnie nationale sud-coréenne Korean Air s'est engagée pour 20 Boeing 777-9 et 20 Boeing 787-10. Le contrat compte également une option pour 10 avions 787 supplémentaires, soit une commande d’un montant de plus de 15 Mds$. De son côté, Japan Airlines a passé commande de 10 Dreamliner 787-9, avec 10 appareils supplémentaires en option. Dans le carnet de commande de Boeing s’ajoutent 2 appareils 737 MAX-10, pour la compagnie luxembourgeoise Luxair, ainsi que 2 autres en option. Quant à la compagnie américaine National Airlines, elle s’est engagée à acquérir ses 4 premiers 777F, ce qui lui permettra d’accroître sa flotte cargo.

    Ensemble de la presse du 22 juillet
  • Aviation Commerciale
    Préavis de grève dans les aéroports parisiens pour vendredi
    Le syndicat Force Ouvrière a déposé un préavis de grève pour le jour de la cérémonie d’ouverture des JO. Certains salariés exigent davantage de concessions salariales que celles prévues par un accord, signé le 16 juillet entre la direction du Groupe ADP et une majorité des syndicats. Le préavis de grève courra « du vendredi 26 juillet (à partir de 5h) au samedi 27 juillet (à 7h) », selon FO qui réclame notamment que la prime de 300 € prévue soit portée à 1 000 €. Un autre conflit social touche en outre le secteur, avec des préavis de grève de 2 syndicats de pilotes et de personnels navigants commerciaux d'Air France qui protestent contre la décision de la compagnie de largement quitter Orly d'ici deux ans.

    Ensemble de la presse du 22 juillet

Innovation
  • Innovation
    De nouveaux essais pour le programme RISE
    Le programme RISE, pour Revolutionary Innovation for Sustainable Engines (Innovation révolutionnaire pour des moteurs durables), de CFM International, dont l’ambition est de réduire d'au moins 20 % l'impact environnemental des moteurs des avions commerciaux, poursuit ses tests. Plus de 200 heures d'essais en soufflerie ont déjà été effectuées. Une campagne d'essais de turbine à basse pression (LPT) à grande vitesse, avec des pales de turbine avancées a également eu lieu. « Nous avons réalisé des progrès significatifs, ce qui confirme les avantages du système propulsif Open Fan pour la prochaine génération d'avions monocouloirs », a déclaré Pierre Cottenceau, Directeur Technique et R&T de Safran Aircraft Engines. Par ailleurs, GE Aerospace, une des 2 sociétés mères de CFM International, a entamé une 2ème campagne d'essais d'endurance de l'aube de la turbine à haute pression. Des essais sur les technologies de compression et de combustion ont également commencé, afin de faire progresser les capacités des matériaux.

    Air&Cosmos du 22 juillet

Défense
  • Défense
    BAE dévoile une maquette du GCAP
    Au Salon de Farnborough, le britannique BAE Systems présente une maquette grandeur nature du futur avion de combat de sixième génération, Global Combat Air Program, co-développé avec l’italien Leonardo et le japonais Mitsubishi. Le projet, concurrent du SCAF (système de combat aérien du futur) d’Airbus et Dassault Aviation, a été lancé fin 2022 et un premier vol est envisagé à l’horizon 2035. Du côté d’Airbus, on estime que pour réduire les coûts, des technologies communes (armes, cloud, drones, etc.) pourront être développées.

    Ensemble de la presse du 23 juillet
  • Défense
    L'IA pour les missiles de croisière SPEAR de MBDA
    A l’occasion du Salon de Farnborough, MBDA présente sa solution d’effecteurs de combat collaboratif Orchestrike, équipée de missiles et de nouvelles transmissions de données optimisées par l’intelligence artificielle. Les missiles SPEAR seront les premiers missiles de croisière à intégrer des fonctions collaboratives optimisées par l’IA, tout en conservant un opérateur dans la boucle. Grâce à l’IA, Orchestrike permettra aux missiles SPEAR, ainsi qu’au pilote, de réagir face aux menaces pour s’adapter à la situation tactique. Ces capacités augmenteront à la fois la survivabilité des missiles et des plateformes, ainsi que la performance globale des missions. La solution Orchestrike pourra être étendue à d'autres effecteurs, avec des capacités de transmission de données en réseau.

    Aviation Week, Aeroflat et Air&Cosmos du 22 juillet

Industrie
  • Industrie
    Des résultats en hausse pour Thales
    « Le 1er semestre se caractérise par la poursuite d'une dynamique commerciale soutenue, avec un montant de commandes record incluant 3 contrats de montant unitaire supérieur à 500 M€ », a déclaré Patrice Caine, le président-directeur général de Thales. Pour les 6 premiers mois de 2024, le groupe a enregistré 10,8 Mds€ de commandes, soit une hausse de 26%. Au total, le carnet de commandes de Thales atteint 47 Mds€, par rapport à son niveau de fin 2023, déjà qualifié d'« historique » par la société. Son bénéfice net est de plus de 1 Md€, contre 649 M€ lors du 1er semestre 2023, soit une hausse de 57%. Le groupe vise une croissance organique de 5% à 6%, correspondant à un chiffre d'affaires de 19,9 Mds€ à 20,1 Mds€.

    Les Echos Investir, Challenges et BFM TV du 23 juillet
  • Industrie
    12 Canadair pour l’Europe
    L’Union européenne et 6 Etats membres (France, Italie, Grèce, Espagne, Portugal et Croatie) ont décidé d’acheter 12 bombardiers d’eau à l’avionneur canadien De Havilland, soit 2 par pays. Le contrat s’élève à environ 600 M$ soit près de 50 M$ par appareil. 10 appareils complémentaires ont été commandés par la Grèce, l’Italie et le Portugal. Soit un total de 22 DHC 515. D’autres pays d’Europe, en particulier ceux victimes d’incendies récurrents, ont également décidé d’accroître leur flotte. La France, qui détient actuellement 12 Canadair, souhaite à moyen terme en posséder 4 de plus. Plus de 10 ans de production semblent ainsi garantis pour l’avionneur installé à Calgary, qui comptabilise aujourd’hui 160 appareils en service dans le monde. Comme le mentionne Jean-Philippe Côté, vice-président du programme de Havilland Canada, ces commandes profiteront à des entreprises françaises, puisque « les hélices des bombardiers d’eau sont fabriquées à Figeac [Lot] » par le sous-traitant Ratier Figeac, une filiale du géant américain Collins Aerospace. Et l’entreprise Sabena technics, basée à Nimes (Gard), assure la maintenance d’une partie des Canadair, notamment ceux de la flotte française.

    Le Monde du 22 juillet
  • Industrie
    Entretien de Guillaume Faury avec Aviation Week
    Dans une interview donnée avant l’ouverture du Salon de Farnborough, Guillaume Faury, revient sur les problèmes dans la chaîne d’approvisionnement. Selon le CEO d’Airbus, ces problèmes pourraient être à l’avenir, géopolitiques et des restrictions pourraient avoir lieu à l’exportation, en raison des tensions entre les États-Unis et la Chine. Concernant le rachat d’une partie des activités de Spirit Aerosystems et l’acquisition des productions de section de fuselages pour l’A350 et l’A220, cela permet au groupe de sécuriser ses productions et de ne pas dépendre de Boeing. Mais le groupe est confronté à une pénurie de moteurs, tant de CFM International que de Pratt & Whitney. Ce qui les contraint à réduire considérablement le rythme de montée en puissance des prochaines années. Pour le successeur de l’A320neo, Airbus est en phase de conception et examine de nouvelles technologies et architectures, tel que l’open rotor, avec le programme RISE. Une entrée en service d’un appareil nouvelle génération est envisagée d’ici une quinzaine d’années. Et concernant les activités d’Airbus Defence and Space, l’objectif est de les faire croître de manière plus rentable. Il est important de résoudre les questions relatives à l’A400M afin que ce programme ne soit plus une charge pour toute l’activité de la branche.

    Aviation Week du 15-28 juillet

Espace
  • Espace
    Une sonde franco-chinoise pour découvrir les premières étoiles
    Le 22 juin, un lanceur chinois Longue Marche 2-C a mis en orbite un satellite de la mission franco-chinoise SVOM, bardé d’instruments, conçu pour étudier les sursauts gamma, particules lumineuses qui constituent les phénomènes les plus brillants survenus dans l'Univers depuis le big bang. Ces sursauts longs seraient une manifestation directe de la mort des toutes premières étoiles de l'Univers. Leur étude pourra permettre de mieux comprendre ces astres, ainsi que l'évolution des galaxies. Cette sonde est une sorte de machine à remonter le temps qui nous dévoilera notre passé cosmique…

    Le Point du 18 juillet