Synthèse de presse

Environnement
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    « Décarbonons l’aérien au lieu de l’entraver » : tribune de Guillaume Faury, Pascal de Izaguirre et Thomas Juin
    Guillaume Faury, président du GIFAS, Pascal de Izaguirre, président de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM), et Thomas Juin, président de l’Union des aéroports français (UAF), s’expriment dans une tribune au Journal du Dimanche. Ils dénoncent l’idée de taxer davantage le transport aérien pour financer le ferroviaire, une politique qui, selon eux, freinerait la transition écologique du secteur. « Le secteur aérien a récemment publié sa feuille de route de transition écologique. Les objectifs de décarbonation seront atteints », soulignent-ils : « ce plan doit permettre d’éliminer 80 à 90% des émissions directes de CO2 du transport aérien français à l’horizon 2050 ». Toutefois « la transition écologique du secteur aérien sera très coûteuse. Plusieurs milliards d’euros par an sont nécessaires à cette décarbonation, qui peut avoir un impact déterminant à l’échelle mondiale du fait de la place occupée par l’aéronautique française. Nous y sommes prêts et comptons essentiellement sur les capacités de financement du secteur pour y parvenir », insistent les dirigeants. Ils redoutent que la taxation du transport aérien au profit de la SNCF « ne [fasse] en rien avancer la lutte contre le changement climatique ». « Les modes de transport aérien, ferroviaire, routier et maritime sont largement complémentaires et répondent à des attentes et des besoins de mobilité différents. Il n’existe pas d’alternative efficace à l’avion pour les déplacements long-courriers et même pour les déplacements interrégionaux. Tous les modes de transport (ferroviaire inclus) doivent se décarboner ». Ils rappellent que la liberté d’aller et venir « constitue un droit fondamental », qui doit certes « s’exercer de manière raisonnée », mais n’en doit pas moins « être préservé pour tous les modes, y compris le transport aérien ». « L’aviation a la capacité de réduire fortement ses émissions de CO2. Elle offre un mode de transport rapide, sûr, flexible et beaucoup moins coûteux pour la collectivité que le train. Priorité doit être donnée à encourager son développement durable et sa décarbonation, plutôt qu’à les freiner », conclut le texte.

    Le Journal du Dimanche du 8 mai

Défense
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    Le premier C295 destiné à l'Inde effectue son vol initial
    Le premier C295 destiné à l'Inde a effectué avec succès son premier vol, étape importante vers sa livraison au second semestre 2023. L'avion tactique a réalisé un vol de 3 heures après avoir décollé de Séville (Espagne), le 5 mai. « L'armée de l'Air indienne (IAF) étant appelée à devenir le plus grand opérateur de C295 au monde, ce programme illustre notre engagement à améliorer [ses] capacités opérationnelles », a déclaré Jean-Brice Dumont, responsable des systèmes aériens militaires au sein d’Airbus Defence and Space. L'Inde a acquis 56 C295 en septembre 2021 pour remplacer la flotte AVRO de l'IAF. Les 16 premiers appareils seront assemblés à Séville et livrés au client en état de vol. Les 40 appareils suivants seront fabriqués et assemblés par Tata Advanced Systems (TASL) en Inde, dans le cadre d'un partenariat industriel entre les deux entreprises. Ce premier vol représente donc un accomplissement important pour le programme « Make in India ».

    Air & Cosmos du 9 mai

Espace
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    Airbus LOOP, module spatial du futur
    Airbus Defence and Space a présenté fin avril l’Airbus LOOP, un module orbital innovant, qui présente de nombreuses évolutions, notamment en termes de confort et de flexibilité. D’un diamètre et d’une profondeur de 8 mètres environ, le module « offre un volume d’occupation sans précédent à ses habitants », souligne l’Usine Nouvelle. Il est prévu pour abriter un équipage de 4 personnes, mais peut en accueillir temporairement jusqu’à 8. Il est compatible avec tous les véhicules de transports d'équipage et de fret d'aujourd'hui et de demain, précise Airbus Defence and Space. Il est aussi adapté à la nouvelle génération de lanceur lourds. Le module pourra faire partie de tout type d’infrastructure post-ISS, de nature commerciale ou institutionnelle.

    L’Usine Nouvelle du 9 mai
  • Espace
    Startups du spatial : focus sur l’incubateur TechTheMoon
    Les Echos consacrent un reportage à TechTheMoon, « seul incubateur européen consacré aux startups de la Lune », créé en 2021 par le CNES, à Toulouse. L'objectif est de faire émerger des innovations françaises indispensables à l'exploration spatiale. « Nos technologies doivent prouver leur utilité pour être présentes d'office dans la Lunar Gateway [future station en orbite autour de la Lune, ndlr] », indique Alexis Paillet, chef du projet Spaceship, le réseau européen consacré à l'exploration spatiale au CNES. TechTheMoon permet aux startups de bénéficier pendant 12 mois des laboratoires et des compétences du CNES, et d'une enveloppe de 50 000 € accordée par Nubbo, l'incubateur deeptech toulousain financé par la région Occitanie. 10 startups ont déjà été sélectionnées, parmi lesquelles Spartan Space, Orius ou Lumetis. 10 autres sociétés doivent rejoindre le programme d'ici la fin 2023.

    Les Echos du 9 mai
  • Espace
    Virgin Galactic va reprendre ses vols commerciaux
    Virgin Galactic, l'entreprise de tourisme spatial du milliardaire britannique Richard Branson, annonce reprendre ses activités. Un vol d'essai est prévu fin mai, et le début des vols commerciaux, fin juin 2023. La mission Unity 25, qui aura lieu « à la fin mai », transportera 4 employés de la société. Le dernier vol spatial de Virgin Galactic avait eu lieu y a presque deux ans, en juillet 2021. Depuis, la compagnie a réalisé des modifications sur son avion porteur et son vaisseau, destinées à améliorer les performances des appareils et leur capacité à voler plus fréquemment. Unity 25 constituera « la dernière évaluation du système spatial complet et de l'expérience vécue par les astronautes avant que le service de vols commerciaux n'ouvre à la fin juin », a déclaré Virgin Galactic.

    Ensemble de la presse du 9 mai

Industrie
  • Industrie
    Bolloré Logistics accepte la promesse d’achat de l’armateur CMA CGM
    Bolloré Logistics, entité regroupant les activités de transport et de logistique du Groupe Bolloré, a indiqué, lundi 8 mai, avoir accepté la promesse d’achat de l’armateur français CMA CGM (Compagnie maritime d’affrètement Compagnie générale maritime), sur la base d’une valeur d’entreprise de 5 Md€. « Le Groupe Bolloré a accepté cette promesse en tant qu’offre », fait savoir l’entreprise, qui entend se recentrer sur les médias. « Les procédures d’information et de consultation des instances représentatives du personnel (…) vont être à présent engagées. La décision sur l’exercice de cette promesse interviendra à l’issue de ces procédures », ajoute le groupe. Cette acquisition, « si celle-ci venait à se réaliser, renforcerait considérablement l’activité logistique du groupe CMA CGM et placerait sa filiale Ceva Logistics parmi les cinq premières entreprises mondiales du secteur du transport et de la logistique », avec près de 24 Md$ de chiffre d’affaires (22 Md€), a déclaré CMA CGM.

    Ensemble de la presse du 9 mai
  • Industrie
    Pour Patrick Martin, candidat à la présidence du MEDEF, « le pays ne produit pas assez »
    Patrick Martin, dirigeant du groupe Martin Belaysoud Expansion, actuel président délégué du MEDEF et candidat à la présidence du syndicat patronal, accorde un entretien aux Echos. Selon lui, en France, « l'essentiel de nos problèmes résulte du fait que le pays ne produit pas assez, avec pour conséquence que notre PIB par habitant régresse comparativement à nos principaux concurrents ». Il appelle de ses vœux « tout ce qui contribue à accroître notre quantité de travail ». La transition climatique « devrait nous inciter à introduire dans notre protection sociale une part de retraite par capitalisation », défend-il par ailleurs.

    Les Echos du 9 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Pour partir en vacances, les 18-34 ans privilégient la voiture et l’avion, selon un sondage
    Selon un sondage Ipsos mené auprès des 18-34 ans, l’avion est le deuxième moyen de transport le plus cité par les jeunes pour partir en vacances. L’étude a été réalisée pour l’Alliance France Tourisme (AFT). Au cours des trois prochaines années, 89% des personnes de cette tranche d’âge comptent partir en vacances au minimum cinq jours. Plus de la moitié des 18-34 ans (53%) assure choisir toujours ou souvent ses moyens de transport en fonction de l’impact écologique. La voiture reste le moyen de transport le plus cité (65%), suivie par l’avion (54%) et le train (35%). 87% accepteraient, sûrement ou probablement, un billet d’avion gratuit pour passer un week-end dans une destination européenne. 84% choisissent toujours ou souvent leur moyen de transport en fonction du prix.

    Le Journal du Dimanche du 8 mai
  • Aviation Commerciale
    Air France -KLM dégage des fonds pour ses acquisitions
    Afin d’améliorer encore son bilan et de dégager des fonds qui pourraient lui permettre de procéder à des acquisitions, Air France-KLM va filialiser une partie de l'activité pièces détachées d'Air France, et « proposer des obligations perpétuelles à un investisseur qui, en contrepartie, lui apportera 500 M€ sur cette division », indique Le Figaro. « Air France-KLM entre en discussions exclusives avec Apollo Global Management en vue d'un financement en quasi-fonds propres de 500 M€ au capital d'une filiale propriétaire d'actifs d'ingénierie et de maintenance (MRO) », a expliqué la compagnie lors de la présentation de ses résultats du T1 2023. Avec ces fonds supplémentaires, le groupe compte assainir son bilan, obtenir des prêts à meilleur taux, et participer à la consolidation du transport aérien en Europe. Air France-KLM pourrait notamment être intéressée par la reprise de la compagnie portugaise TAP, dont le gouvernement portugais devrait lancer la privatisation avant l'été.

    Le Figaro du 9 mai
  • Aviation Commerciale
    Les compagnies aériennes confrontées à une pénurie d'avions et de pièces détachées
    Le trafic aérien connaît une forte reprise, qui représente un défi organisationnel pour les compagnies aériennes, également confrontées à une pénurie d’avions et de pièces détachées. Les retards de livraisons d'Airbus et Boeing, ainsi que le manque de pièces détachées obligent certaines compagnies à réduire leurs programmes de vols cet été. « Nous n'avons pas un problème de demande, mais de fournisseurs », a souligné le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, lors de la présentation des résultats trimestriels de la compagnie début mai. Les problèmes de malfaçons, qui ont obligé Boeing à retarder les livraisons de B737 MAX, ont aussi des conséquences. Ryanair a ainsi indiqué mi-avril que le report de livraisons d'une dizaine de B737 l'obligeait à réduire son offre en juillet. Air France-KLM est quant à elle parvenue à compenser les retards de livraisons par la prolongation des contrats de location d'avions plus anciens. Elle a aussi été épargnée par les retards de livraison de Boeing, ayant opté pour un nombre limité de B787 et n'ayant pas commandé de B777X. « Cela devrait lui offrir cet été quasiment autant de sièges qu'avant la crise et la compagnie pourra profiter ainsi pleinement de la reprise », soulignent Les Echos.

    Les Echos du 9 mai

Innovation
  • Innovation
    Des taxis volants pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 ?
    La certification du premier aéronef à décollage vertical, le Volocity, développé par l’allemand Volocopter, est attendue en 2024, rappelle Le Figaro. L’objectif est une entrée en service à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris. En novembre 2022, le Volocity a réalisé un vol de démonstration de 10 minutes, après avoir décollé du « vertiport » de Pontoise. L’appareil poursuit depuis sa campagne de tests. « Il faut que l’EASA certifie le Volocity de Volocopter qui, en plus de construire l’eVTOL, est aussi son exploitant et le responsable de la formation des pilotes et de la maintenance. Sans ces deux qualifications, il n’y aura pas de « taxis volants » pour les JO », explique Thiery Allain, directeur de l’innovation en charge des eVTOL à la DGAC.

    Le Figaro du 6 mai