Synthèse de presse

Espace
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    Airbus fournira des communications par satellite aux armées néerlandaise et tchèque
    Airbus a annoncé vendredi 9 septembre avoir signé des contrats pour la fourniture de communications par satellite avec les armées des Pays-Bas et de la République tchèque pour une période de 15 ans. Ce contrat permettra aux armées d'utiliser des canaux à ultra-haute fréquence sur le satellite Eutelsat 36D, qui doit être lancé en 2024. « La bande ultra-haute fréquence étant une ressource orbitale relativement rare, cette offre permettra de pallier le manque de capacité dans le monde. Airbus a déjà signé plusieurs commandes fermes pour cette capacité, bien avant le lancement prévu du satellite », a précisé le groupe dans un communiqué. La charge utile UHF sera exploitée depuis le Centre d'exploitation des réseaux d'Airbus à Toulouse. Ses 18 canaux UHF permettront jusqu'à 200 communications simultanées sur l'Europe, le Moyen-Orient, l'Afrique, une grande partie de l'Asie, ainsi que sur l'océan Atlantique et l'océan Indien. Les satcoms UHF militaires sont utilisés par les forces armées pour des opérations sur terre, en mer et dans les airs. Ils ont un haut niveau d'interopérabilité et sont donc très utiles pour les opérations multinationales et de coalition. La bande UHF est très flexible et offre un moyen de communication léger, robuste et hautement sécurisé. Le satellite EUTELSAT 36D sera construit par Airbus sur la base de sa plate-forme Eurostar Neo.

    Zonebourse.com du 10 septembre

Industrie
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    Airbus livre 39 appareils au mois d’août
    Le nombre de livraison d’Airbus était de 39 avions au mois d’août, réceptionnés par 22 compagnies différentes. L’été est traditionnellement plus faible en termes de livraison, elles étaient de 46 en juillet et de 60 en juin pour l’avionneur. La grande majorité se compose d’appareils de la famille A320neo (33 exemplaires livrés), le reste étant des long-courriers (4 A350 et 3 A330-900). Les livraisons depuis le début de l’année 2022 totalisent donc 382 exemplaires, réceptionnés par 62 clients. Airbus avait revu à la baisse fin juillet ses prévisions de livraisons pour 2022 à environ 700 avions, face aux problèmes de la supply chain, particulièrement des motoristes. Après avoir enregistré un mois de juillet exceptionnel avec 401 commandes, principalement en Chine, Airbus n’enregistre pas de commande sur le mois d’août. Le groupe totalise à ce stade 656 commandes nettes depuis le 1er janvier, soit déjà mieux que les 507 commandes de 2021.

    Ensemble de la presse du 12 septembre
  • Industrie
    Les essais en vol de l’A321XLR s’intensifient
    Au cours des prochaines semaines, à la suite du récent vol inaugural de l’avion de développement A321XLR MSN11000, 2 autres prototypes, actuellement à un stade avancé de fabrication, rejoindront la campagne d’essais en vol de certification. Gary O’Donnell, responsable du programme A321XLR, explique ce qui les attend dans la perspective de la certification de type : « Jusqu’à la fin de cette année, notre objectif est d’achever la construction, puis d’obtenir l’autorisation de vol pour le reste des avions d’essai en vol. D’ici le 4ème trimestre de cette année, les trois avions voleront activement et nous aurons atteint un haut niveau de maturité de production ». Il souligne qu’il y aura au total 4 avions d’essais en vol dans le programme de développement de l’A321XLR. Parallèlement aux essais en vol, se déroule la campagne d’essais en laboratoire au sol en cours pour finaliser les modifications de la norme de série. « L’achèvement de ces activités et la soumission de tous les documents finaux vers la fin de l’année prochaine aux autorités de navigabilité nous permettront de valider et de certifier l’avion complet. Cela nous permettra de fournir aux compagnies aériennes ce dont elles ont besoin dès le 1er jour lorsque l’A321XLR entrera en service en 2024 », déclare Gary O’Donnell. Philippe Pupin, qui dirige l’équipe d’ingénierie des essais en vol du programme A321XLR, détaille : « Pour devenir un avion long-courrier, l’A321XLR doit transporter plus de carburant, ce qui signifie augmenter la masse maximale au décollage de l’A321. Cela nécessite à son tour un train d’atterrissage et des systèmes de freinage améliorés ».

    Air Journal du 12 septembre
  • Industrie
    Victoria Foy deviendra la prochaine Présidente de Safran Seats au 1er janvier
    Le groupe Safran a annoncé le 7 septembre la nomination de Victoria Foy en tant que Présidente de Safran Seats à compter du 1er janvier 2023. Elle succédera à Vincent Mascré. Victoria Foy sera par ailleurs membre du Comité exécutif du Groupe. Avant de rejoindre la filiale britannique de Safran Nacelles en 2012 en tant que Directrice financière, elle a exercé plusieurs fonctions de direction dans des sociétés internationales. Elle avait été nommée Présidente adjointe de Safran Seats GB en 2019, dont elle avait pris la présidence en 2020.

    Ensemble de la presse du 12 septembre
  • Industrie
    Le Sukhoi Superjet 100 russe cherche un avenir sans ses moteurs français
    Le fruit de la coopération entre le groupe français Safran et l'industrie aéronautique russe, les 150 Sukhoi Superjet 100 risquent de se retrouver rapidement à court de pièces détachées françaises, avant l'arrivée éventuelle d'un nouveau modèle 100 % russe. La coentreprise créée en 2004 par le groupe français et le motoriste russe UEC Saturn pour fabriquer les moteurs du Superjet 100 n'est pas formellement dissoute, ses activités sont pourtant totalement à l'arrêt depuis mars. Privé de l'apport de Safran, la poursuite de la production de moteur SaM 146, mais aussi le simple maintien en exploitation des quelque 150 Superjet 100 en service en Russie, semblent très compromis. La moitié des pièces du moteur, ainsi que les pièces détachées nécessaires à la maintenance, provenaient de chez Safran. L'entrée en vigueur des sanctions européennes contre la Russie, en mars, a interrompu toutes les livraisons. « Safran avait en charge la fabrication de la partie haute pression du moteur et les Russes n'ont ni la documentation, ni l'outillage pour pouvoir produire eux-mêmes ces pièces, estime une source citée dans un article des Echos. Ils peuvent encore puiser dans les stocks et prélever des pièces sur d'autres avions pour continuer à faire voler une partie de la flotte existante, mais cela ne pourra pas durer longtemps ». En plus des moteurs, environ 70% des équipements de l'appareil, telle que l'avionique, les trains d'atterrissage, le traitement de l'air ou encore le générateur auxiliaire de puissance sont d'origine occidentale. Le Superjet 100 reste néanmoins l'un des appareils les plus présents dans le ciel russe actuellement. Le principal opérateur, la compagnie Rossiya du groupe Aeroflot, en exploiterait encore 70, et Sukhoï en aurait encore livré une dizaine depuis le début de l'année. Une nouvelle version du Superjet 100, dotée cette fois de nouveaux moteurs 100% russes, serait en préparation et pourrait prendre le relais de la génération actuelle en 2024. Le remplacement de tous les Superjet à moteur SaM 146 pour des modèles russes prendra des années et coûtera très cher. En 2019, le coût total de la russification du Superjet 100 était estimé à 130 Mds de roubles (2,3 Mds€). Les industriels russes restent donc prudents. « Notre priorité est de maintenir en bon état la flotte actuelle de 150 SSJ-100 aussi longtemps que possible », soulignait Iouri Slyusar, le directeur du holding d'Etat UAC.

    Les Echos du 12 septembre

Défense
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    La Pologne passe une commande de 96 AH-64 Apache
    La Pologne devait se décider pour une commande de 32 hélicoptères de combat, entre l'AH-1Z Viper et l'AH-64 Apache. En plus d’annoncer leur choix de passer commande auprès de Boeing, les Forces armées polonaises comptent acquérir trois fois plus d'hélicoptères de combat que prévu, soit 96 AH-64 Apache capables d'équiper l'équivalent de 6 escadrons. Il s’agit de la dernière version de l'Apache, soit l'AH-64Ev6, dont le premier vol a été effectué en 2020. Cette nouvelle version de l'Apache serait plus efficace car elle demande moins de maintenance. Par ailleurs, Boeing aurait également mis sur la table la capacité MUM-T (Manned UnManned Teaming), qui permet à un Apache d'utiliser plusieurs drones dans une mission. C'est une capacité toute récente, puisque l'armée de Terre américaine n’a confirmé cette capacité que depuis le 27 octobre 2020.

    Air & Cosmos et Le Journal de l’Aviation du 10 septembre
  • Défense
    Sébastien Lecornu met en garde les industriels de l’armement contre les risques de sabotage et d’espionnage
    2 entreprises de la Base industrielle et technologique de défense (BITD) ont été victimes d’incidents à quelques heures d’intervalle au début du mois d’août. La poudrerie de Bergerac, filiale d’Eurenco, a été touchée par 3 explosions lors d’un « chantier d’assemblage de tuyauterie ». Puis, plus tard, un violent incendie s’est déclaré dans une usine de Safran Landing Systems implantée à Molsheim, endommageant partiellement le bâtiment le plus sensible du site. À l’issue du séminaire sur l’économie de guerre qui s’est tenu à Balard, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a rappelé que le risque de sabotage de sites militaires ou d’entreprises de la BITD n’est actuellement pas à écarter. Des tentatives auraient même été récemment déjouées. « Il est important d’établir cette vérité vis-à-vis de notre opinion publique. J’ai sensibilisé nos industriels de Défense aux risques d’espionnage et de sabotage » qui relèvent de « pratiques de la Guerre Froide que nous croyions terminées », a commencé par dire le ministre. En 2021, sur les 17 intervention de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’informations (ANSSI), 14 étaient liées à des opérations d’espionnage informatique, impliquant pour 9 d’entre elles des modes opératoires réputés chinois. Sébastien Lecornu a surtout insisté sur le risque de sabotage contre les chaînes de production des industriels français de l’armement, avec de « potentiels effets dramatiques ». « Là aussi, il faut que les industriels de défense, en lien avec la DGA (Direction générale de l’armement), la DRSD (Direction du renseignement et de la sécurité de défense) et la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), sous l’autorité du ministre de l’Intérieur, puissent avoir un plan de résilience pour éviter toute tentative malveillante, voire de sabotage, sur des matériels indispensables », a-t-il conclu.

    Zone militaire du 10 septembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air Lease Corporation loue 4 A321XLR à Air Transat et 2 A321LR à HiSky
    Air Lease Corporation (ALC) a annoncé des locations à long terme pour 4 nouveaux A321XLR auprès de la compagnie canadienne Air Transat, ainsi que 2 autres au transporteur moldave HiSky. Ce sont 3 nouveaux avions qui sont confirmés pour être livrés Air Transat à partir de fin 2025 jusqu’en 2026 à partir du carnet de commandes d’ALC avec Airbus. L’accord comprend également une option pour un A321XLR supplémentaire à livrer en 2027. « ALC est heureuse d’annoncer ce placement de location pour 4 nouveaux A321XLR auprès d’Air Transat et d’être la 1ère à présenter le XLR à la compagnie aérienne canadienne », a déclaré Steven Udvar-Házy, Président exécutif d’Air Lease Corporation. De son côté, Annick Guérard, Présidente et Chef de la direction d’Air Transat, a déclaré : « Avec les A321LR, les XLR constituent la pierre angulaire du plan stratégique 2022-2026 d’Air Transat. Ces appareils peuvent améliorer la qualité de notre programme transatlantique en augmentant le nombre de fréquences par semaine avec la même capacité ». ALC a annoncé simultanément avoir placé à long terme 2 nouveaux A321neo LR à la compagnie moldave HiSky. Ils sont prévus pour être livrés au transporteur européen en mars 2023 à partir du carnet de commandes d’ALC avec Airbus.

    Air Journal et Le Journal de l’Aviation du 12 septembre

international
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    Charles III devient le nouveau Commandant-en-chef de la Royal Air Force
    Charles III, nouveau roi d’Angleterre, régnant sur le Royaume-Uni et le Commonwealth, depuis samedi 10 septembre 2022, à la suite du décès d’Elisabeth II, devient le nouveau « Commander-in-Chief » de la Royal Air Force (RAF). Par effet de tradition, le souverain britannique est à la tête de chaque arme des forces de Défense du Royaume-Uni. Le monarque britannique ne disposant pas de pouvoirs constitutionnels, le statut de « Commander-in-Chief » est purement honorifique. Son rôle est d’inaugurer les bases aériennes ou de nommer les noms génériques des avions nouvellement entrés dans l’arsenal britannique, une tradition récente, et il peut être amené à solliciter la Royal Air Force lors d’évènements caritatifs ou humanitaires pour des survols, des démonstrations, ou encore des baptêmes de l’air. Le nouveau roi dispose par ailleurs du N°32 Squadron de la RAF et actuellement de ses avions A321LR et A330 Vespina, Dassault Aviation Envoy IV, et hélicoptères AgustaWestland AW.109S Power. Ces appareils servent à ses déplacements officiels ainsi qu’à ceux de sa famille. Auparavant officier dans la Royal Navy, Charles III a servi notamment comme pilote d’hélicoptères Westland Wasp HAS Mk-1 et Wessex HAS Mk-1.

    Ensemble de la presse du 12 septembre

Environnement
  • Environnement
    Lettre ouverte des associations représentatives du transport aérien européen pour un marché unique européen du carburant d’aviation durable (SAF)
    La Commission européenne présentait en juillet 2021 un ensemble de propositions visant à rendre les politiques de l’Union Européen en matière de climat, d’énergie, d’aménagement du territoire, de transport et de fiscalité aptes à réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici à 2030, par rapport aux niveaux de 1990, un projet baptisé « Fit for 55 ». Ce paquet comprend une proposition visant à garantir des conditions de concurrence équitables pour le transport aérien durable, sous le nom d’initiative « ReFuelEU Aviation ». La Commission proposait d’obliger les fournisseurs de carburant à distribuer des carburants aviation durables (SAF), avec une part croissante de SAF (y compris les e-carburants) au fil du temps, afin d’accroître l’adoption des SAF par les compagnies aériennes et de réduire ainsi les émissions de l’aviation. La Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil de l’Union Européenne vont désormais tenter de se mettre d’accord sur les moyens de mettre en œuvre le plan « Fit for 55 ». Avant l’ouverture de ces négociations, les associations représentatives du transport aérien européen (A4E, ACI Europe, Canso Europe et ERA) adressent une série de propositions. Elles émettent le souhait d’harmoniser toute la législation pertinente afin d’éviter la fragmentation du marché unique de l’aviation en Europe. « Les mandats nationaux de SAF entraîneraient une distorsion de la concurrence au sein du marché unique et créeraient des problèmes de disponibilité et d’accessibilité » détaille la lettre ouverte. Les auteurs se prononcent en faveur de la création d’un « mécanisme de quotas SAF », par lequel les compagnies aériennes se verraient octroyer des quotas gratuits, proportionnellement à la réduction globale de CO2 obtenue grâce à l’utilisation des SAF. Les associations se disent néanmoins préoccupés par une quantité limitée de quotas, qui pénaliserait les régions éloignées et insulaires de l’UE et les États membres qui dépendent de la connectivité aérienne. Enfin, ce plaidoyer se prononce contre un élargissement potentiel de la définition des SAF pour inclure des matières premières non durables. « Les SAF doivent être véritablement durables sans aucun compromis » termine la lettre.

    Aerobuzz du 12 septembre