Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Safran va chauffer son usine de Villaroche grâce à la géothermie
    Safran* annonce ce mercredi avoir confié à Dalkia, filiale d'EDF, et à la société de forage Arverne Drilling Services, le chantier, presque inédit en France, d'une centrale de géothermie profonde pour le chauffage de son site de Villaroche (Seine-et-Marne). En puisant sous la terre de l'eau naturellement chauffée à 75 °C, la centrale permettra de chauffer une centaine de bâtiments et les 6 000 personnes qui travaillent sur le site de plus de 100 hectares. L'objectif est de « remplacer, à terme, 84% des besoins énergétiques [du site], aujourd'hui alimenté par des chaudières à gaz, par une énergie bas-carbone, locale et renouvelable », est-il précisé.

    Les Echos du 5 février 2025
  • Industrie
    Comment la France peut devenir leader de l’avion électrique
    La certification du moteur ENGINeUS 100 de Safran* représente une belle performance pour l’industrie française. Jusqu’à présent, seul l’avion électrique Velis Electro, développé par le Slovène Pipistrel, avait obtenu une certification européenne, mais dans la catégorie des avions légers sportifs de type motoplaneurs, avec des critères bien moins exigeants. « Nous sommes les premiers à décrocher une certification de type aviation commerciale, qui permet de faire voler des avions jusqu’à 19 places », souligne Bruno Bellanger, président de de Safran Electrical & Power*. La France compte en outre les avionneurs pionniers de l’aviation électrique et hybride que sont Aura Aero** et VoltAero**, qui ont tous deux sélectionné L’ENGINeUS. La France apparaît idéalement placée pour prendre le leadership mondial sur ce secteur. « La filière a plus que jamais besoin du soutien de l’Etat », a souligné Olivier Andriès, directeur général de Safran, lors de la cérémonie de certification du moteur, le 3 février. Le gouvernement prévoit toutefois de baisser de 70 M€ par an le budget du CORAC (Conseil pour la recherche aéronautique civile), largement dédié à la décarbonation du secteur.

    Challenges du 5 février 2025
  • Industrie
    Daher avance sur le réemploi de ses chutes en composites
    Au sein de Shap'in, son techcenter ouvert en 2022 près de Nantes (Loire-Atlantique), Daher* explore les nouvelles voies liées aux matériaux composites. L’objectif est d'alléger les futurs avions tout en atteignant les cadences industrielles. Cela concerne en particulier les générations qui suivront les monocouloirs Airbus A320 et Boeing 737. Julie Vaudour, directrice adjointe R&T de Daher, est parvenue à mettre en place un process qui permet la récupération et le réemploi des chutes. « Nous avons industrialisé le procédé », précise-t-elle. Un financement de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) à hauteur de 50% a été obtenu pour ce projet.

    Les Echos du 5 février 2025
  • Industrie
    Matériaux composites : entretien avec Pierre-Jean Leduc (Demgy Group, Polyvia)
    Pierre-Jean Leduc, président de Demgy Group* - spécialiste des plastiques, polymères à hautes performances et composites – et président de Polyvia, le syndicat professionnel de la filière plasturgie et composites française, estime que les matériaux composites représentent « les matériaux de demain ». « Ce sont de formidables outils d'innovation, à la fois par rapport aux capabilités qu'ils apportent, c'est-à-dire des nouvelles technologies pour fabriquer des pièces de plus en plus grandes, de plus en plus fines… Mais aussi parce qu'ils permettent de garantir leur reproductivité et leur qualité, à l'image par exemple des robots de placement de fibres du spécialiste lorientais Coriolis Composites*, dans l'aéronautique » notamment.

    Les Echos du 5 février 2025
  • Industrie
    Figeac Aero remporte un important contrat en Amérique du Nord
    Figeac Aero* annonce que sa filiale américaine Figeac Aéro North America a remporté un nouveau contrat auprès de GKN Aerospace, portant sur des revêtements d'ailes pour le programme d'avions d'affaires Gulfstream G500. Figeac Aero North America produira pour GKN Aerospace des pièces de revêtements inférieurs d'ailes de grande taille pour l'avion d'affaires Gulfstream G500. Ce contrat est d'une durée de 5 ans et devrait générer 1 M$ de chiffre d'affaires annuel.

    Le Journal de l’Aviation du 5 février 2025
  • Industrie
    Droits de douane imposés par Donald Trump : les conséquences pour le secteur aéronautique encore incertaines
    La filière aéronautique, 1er secteur exportateur français vers les États-Unis, est dans l’expectative suite aux déclarations du président américain, qui menace d’instaurer des droits de douane de 25% sur les produits européens. Des interrogations demeurent sur les modalités techniques de la potentielle mesure. « Dans tous les cas, la filière aéronautique tricolore est robuste et ne risquerait pas de disparaître. D’autant plus que Trump affaiblirait dans le même temps ses propres entreprises », observe Sylvain Bourjade, expert aéronautique et docteur en sciences économiques. Pour l’heure, le GIFAS, qui représente l’ensemble de la filière (ndlr), n’a pas souhaité commenter cette actualité.

    Le Parisien du 5 février 2025

Espace
  • Espace
    Le Commandement de l'Espace recherche un logiciel capable de détecter les changements d'attitude des satellites
    Via un appel à manifestation d'intérêt émis par le Pôle innovation technique de défense de la DGA/Techniques Aérospatiales IDEA3, le Commandement de l'Espace cherche un logiciel capable de « détecter, alerter et caractériser les changements d'attitude sur un panel de satellites, qu'ils soient en orbite LEO (Low Earth Orbit), MEO (Medium Earth Orbit), ou GEO (geostationary Orbit), en utilisant des données provenant de capteurs EO, IR, RF, radar ou autre et sur une zone prédéfinie ». Il s'agit de se doter d'un outil multi-orbites aidant à anticiper la menace dans l'espace. Le logiciel devra pouvoir réaliser « la détection des changements d'attitude de satellites » permettant, entre autres, « de surveiller des manœuvres suspectes et d'anticiper des changements de trajectoire inhabituels ».

    Air & Cosmos du 5 février 2025
  • Espace
    Thales remporte un contrat aux Émirats arabes unis pour développer un module spatial
    Thales Alenia Space* (TAS) a signé un contrat avec le Centre spatial Mohammed Bin Rashid (MBRSC), le pôle scientifique et technologique des Émirats arabes unis (EAU) chargé des services spatiaux et des programmes d’exploration spatiale du pays, afin de concevoir et développer le module « Emirates Crew & Science Airlock » qui sera amarré à la station spatiale cislunaire Lunar Gateway. « Ce nouveau compartiment pressurisé est crucial pour la station spatiale cislunaire car il permettra notamment aux astronautes d'effectuer des activités extra-véhiculaires », se félicite Hervé Derrey, PDG de TAS. La future station Lunar Gateway est prévue dans le cadre du programme Artemis de la NASA en 2028. C'est le 5ème élément que TAS fournira dans le cadre de cette station, « après les modules Lunar-View, Lunar-Link, Lunar I-Hab pour l'ESA, le module pressurisé HALO pour Northrop Grumman », précise TAS.

    Le Figaro du 5 février 2025

Défense
  • Défense
    Airbus signe un nouveau contrat d’étude pour définir le futur avion de patrouille maritime de la France
    La Direction Générale de l’Armement (DGA) vient de signer avec Airbus Defence and Space* en tant que mandataire, en co-traitance avec Thales*, un contrat pour une étude de levée de risques du futur programme d’avion de patrouille maritime (PATMAR futur). Ce contrat d’une durée de 24 mois fait suite à l’étude d’architecture et de faisabilité lancée fin 2022. « Le projet d’A321 MPA (Maritime Patrol Aircraft) dispose de tous les atouts pour devenir une véritable frégate volante capable de répondre à la grande diversité des missions confiées à la patrouille maritime. Airbus propose une solution souveraine qui offre l’autonomie, la disponibilité et la fiabilité requises notamment pour contribuer à la composante océanique de la dissuasion nucléaire », a déclaré Jean-Brice Dumont, Executive vice president, Directeur d’Air Power chez Airbus Defence and Space. Ce nouveau contrat d’étude de définition et de levée de risques vise à préparer le lancement fin 2026 du développement et de la réalisation du programme d’avion de patrouille maritime. L’A321 MPA est une version militarisée de l’Airbus A321XLR.

    La Tribune du 5 février 2025
  • Défense
    Entretien avec Benjamin Haddad après le sommet informel consacré à la défense de l’Europe
    Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l’Europe, estime « qu’il y a une prise de conscience de la nécessité du réveil stratégique » chez les dirigeants européens. Interrogé notamment sur le programme EDIP (European Defence Industrial Programme), qui doit permettre de faciliter les acquisitions conjointes au niveau européen, il souligne que pour la France, « l’argent du contribuable européen doit financer le développement d’une industrie de défense européenne autonome » et non l’achat de matériel « coréen ou américain ». Il s’agit d’un enjeu de souveraineté, mais aussi « d’une question de maîtrise du savoir-faire technologique ». Le ministre rappelle également que « pour faire monter en puissance notre industrie de défense, nous devons donner de la visibilité à nos industriels ».

    L’Opinion du 5 février 2025
  • Défense
    Défense : vers une évolution des règles budgétaires européennes
    Lundi à Bruxelles, lors du séminaire des 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE consacré à la défense, les dirigeants ont demandé à la Commission de faire « des propositions pour offrir de l’espace aux budgets nationaux », comme l’a résumé le président du Conseil européen, Antonio Costa. Un assouplissement du pacte de stabilité et un élargissement de la politique de prêts de la Banque européenne d’investissement (BEI) sont envisagés. Sur la question d’une nouvelle dette commune, « les opposants sont moins nombreux », que par le passé, observe L’Opinion. « D’autres idées [de financement] ont été évoquées, y compris des options communes supplémentaires [car] il est clair pour tout le monde que nous devons agir plus rapidement », a remarqué Antonio Costa.

    L’Opinion du 5 février 2025

Ukraine
  • Ukraine
    Volodymyr Zelensky déclare être prêt à des négociations directes avec Vladimir Poutine
    Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré mardi être prêt à des négociations directes avec Vladimir Poutine et d’autres dirigeants pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Interrogé sur la possibilité de négocier avec Vladimir Poutine par le présentateur britannique Piers Morgan, Volodymyr Zelensky a répondu qu’il le ferait « si c’est la seule configuration dans laquelle nous pouvons apporter la paix aux citoyens de l’Ukraine ». Le président Zelensky a évoqué « une réunion avec 4 participants ». Il n’a pas précisé qui seraient les autres participants ; un peu plus tôt, Piers Morgan avait évoqué l’hypothèse de négociations entre l’Ukraine, la Russie, les Etats-Unis et l’Union européenne.

    Les Echos du 5 février 2025