Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    La filière aéronautique se démarque du secteur industriel français, en berne au 1er trimestre 2024
    Après une hausse de 0,1 point au dernier trimestre 2023, la croissance devrait être nulle au 1er trimestre 2024. « La reprise se fait attendre », résume l’institut de statistique, en titre de sa dernière note de conjoncture, publiée jeudi 14 mars. Les inquiétudes de l’Insee se concentrent sur les entreprises et l’industrie : au 1er trimestre, la production industrielle devrait reculer, de 0,5%. Alors que leurs investissements avaient bien résisté depuis la pandémie, les entreprises sont devenues plus prudentes. Au 1er trimestre, leurs dépenses d’investissement devraient reculer de 0,1%, après un recul de 0,9% au trimestre précédent. Le dynamisme industriel tient pour beaucoup à l'industrie aéronautique. Le secteur, qui pèse 7% de la valeur ajoutée de l’industrie française est « toujours en plein rattrapage », pointe l'Insee. La production industrielle du secteur reste inférieure de 25% à son niveau de 2019, tandis que les exportations en valeur sont 13% plus faibles qu’en 2019. Le secteur aéronautique devrait accélérer sa montée en cadence, alors que les effectifs sont revenus au niveau de 2019. Avec des carnets de commandes pleins, la majeure partie de la hausse des exportations françaises au 1er semestre devrait venir de l'augmentation des ventes d'avions, estime l'Insee.

    Ensemble de la presse du 15 mars
  • Industrie
    Entretien avec François Jackow, directeur général d’Air Liquide
    François Jackow, directeur général d'Air Liquide, livre un entretien dans les Echos. Son groupe, qui vient de passer le cap des 100 Md€ de capitalisation boursière, voit se multiplier les projets autour de la transition énergétique. « 2 enjeux dessinent désormais le futur de l'industrie mondiale : la décarbonation et la souveraineté », déclare François Jackow. Il affirme que la transition énergétique se fait d'abord en Europe : « Les projets se font ici, plus que partout ailleurs. L'électrolyseur que l'on construit en Normandie, de 200 MW, est le plus grand au monde », assure-t-il. « Nous sommes un leader mondial dans le développement de l'hydrogène pour la décarbonation de l'industrie et de la mobilité. Le cadre le plus mûr aujourd'hui est en Europe, qui a mis en place des règles, des subventions, des incitations ». Concernant l’IRA, le vaste plan de subvention du gouvernement américain, le dirigeant estime qu’il s’agit d’un « signal fort d'une politique industrielle qui fait de la décarbonation une priorité nationale et qui se donne les moyens de la faire ». Il poursuit : « Il y a des motivations liées à la souveraineté, mais cela permet de tirer des investissements en faveur d'une transformation industrielle ». Il appelle ainsi les européens à l’imiter, estimant qu’il faut « savoir se protéger dans certains cas ».

    Les Echos du 15 mars

Espace
  • Espace
    Le vaisseau Starship a effectué son 3ème vol d’essai
    Le lancement du 3ème vol du Starship s’est déroulé, jeudi 14 mars, de manière contrastée depuis Starbase, la base spatiale de SpaceX localisée à Boca Chica, à l’extrême sud du Texas. Les 33 moteurs-fusées Raptor qui équipent le 1er étage, baptisé « Super Heavy », se sont allumés comme prévu. Le 2ème étage, long de 50 m, a réussi sa séparation et poursuivi son ascension jusqu’à atteindre 234 km d’altitude après 40 minutes de vol environ. Dans le même temps, le 1er étage a réalisé une manœuvre de retournement pour se diriger vers son point de départ. Ce vol d’essai ne prévoyait toutefois pas de tenter la récupération de l’étage de 70 m de haut et 9 m de diamètre. Celui-ci devait « mimer » un atterrissage en douceur, mais en mer, au large de Starbase. Le guidage et le contrôle de l’étage se sont bien déroulés, mais le rallumage des moteurs n’a pas fonctionné pour une raison encore indéterminée. Seuls 3 moteurs sur 13 ont réussi leur mise à feu. Sans freinage suffisant, l’étage s’est écrasé en mer, à plus de 1 000 km/h. Le vaisseau Starship a de son côté réussi l’ouverture d’une longue trappe située sur son flanc, avant de la refermer un quart d’heure plus tard. Une manœuvre de transferts de carburants cryogéniques en apesanteur entre 2 réservoirs a également eu lieu, afin de recueillir des données dans le cadre du programme Artemis. SpaceX a toutefois renoncé à une tentative de rallumage d’un moteur en apesanteur, les conditions n’étant pas réunies. Après 45 minutes de vol, le vaisseau Starship a entamé sa rentrée atmosphérique au-dessus de l’océan Indien. À 65 km d’altitude, le contact radio a été perdu et il est vraisemblable que le vaisseau se soit désintégré en vol.

    Ensemble de la presse du 15 mars
  • Espace
    5 nouvelles PME spatiales labellisées par le CNES
    Le CNES a annoncé avoir labellisé 5 nouvelles PME spatiales pour 3 ans : EASii IC à Grenoble, Ciclas à Orléans, Gisaïa à Blagnac, Resa Electronique à Courtaboeuf et Serma Technologies à Guyancourt. Ce label attribue aux « fournisseurs-clés du spatial » une reconnaissance produit ou service couvrant un périmètre assez large (lanceurs, systèmes orbitaux, segments sol, satellites, ballons et avions spatiaux), afin de valoriser leurs activités d’excellence réalisées dans le cadre de ses programmes. Selon l’agence spatiale, ce sceau « Label CNES PME » marque une reconnaissance qui peut aider les PME à faire la différence dans un marché international concurrentiel. Depuis décembre 2020, 37 labels PME ont ainsi été attribués par le CNES : 18 en décembre 2020 et 19 en octobre 2021. Outre les 5 nouveaux, les 18 labels accordés en 2020 ont également été prolongés pour 3 années supplémentaires.

    Air et Cosmos du 15 mars
  • Espace
    L’exercice AsterX se termine à Toulouse
    Débuté le 4 mars, l’exercice de simulation AsterX, unique en Europe, mené au siège du CNES à Toulouse par le Commandement de l’Espace (CDE), se termine ce vendredi 15 mars. 140 personnes, parmi lesquelles 27 participants étrangers appartenant à 15 nations alliées ont ainsi simulé la guerre dans l’Espace, sur un scénario « réaliste » préparé par des experts militaires et civils. Après avoir repéré un satellite au comportement hostile s’approchant d’un satellite de télécom allié, les équipes s’affairent, selon leurs spécialités, à l’identifier, prévoir sa trajectoire, et préparer une riposte. Une des réponses possibles est alors l’envoi d’un satellite patrouilleur. Un conseiller juridique vérifie si les manœuvres envisagées sont légales, et un conseiller politique se charge du volet diplomatique. La France ne possède pas encore de tels patrouilleurs aujourd’hui, mais l’armée de l’Air et de l’Espace espère en être dotée d’ici 2025, avec l’aboutissement du programme Yoda (Yeux en orbite pour un démonstrateur agile).

    Le Parisien du 15 mars

Défense
  • Défense
    Airbus propose sa flotte de Beluga ST pour le transport militaire en Europe
    Alors que sa compagnie de fret aérien Airbus Beluga Transport (AiBT) vient d’être certifiée, Airbus propose sa flotte de Beluga ST pour diminuer la dépendance de l’Europe dans le transport militaire. Airbus déploie actuellement une flotte de 4 Beluga ST. Ces appareils ont été peu à peu remplacés, à partir de 2020, par des appareils de capacités 30% supérieures, les Beluga XL, opérés quant à eux par Airbus transport International (ATI) pour les besoins internes. Les Beluga ST pourraient contribuer à remédier à une faiblesse européenne stratégique : le manque de moyens en matière de transport aérien d’équipements militaires lourds. « Ils constituent une excellente solution de souveraineté nationale et européenne », confie Benoît Lemonnier, directeur d’AiBT. La flotte d’Antonov An-124, appareil ukrainien produit au total à une cinquantaine d’exemplaires, assurait jusqu’à présent ces missions. Leur nombre s’est réduit avec le conflit en Ukraine, le gros porteur souffrant notamment d’un manque de disponibilité en pièces de rechange. Les autres alternatives, outre l'A400M, qui compte 124 appareils en opération dont 23 pour la France, sont américaines, avec le C-5 Galaxy de Lockheed Martin et le C-17 de McDonnell Douglas, soit au total une quinzaine d’appareils, selon les estimations d’Airbus. Le constructeur attend maintenant que la DGA approuve le BelugaST comme moyen de transport adapté aux usages militaires d’ici la fin de l’année.

    L’Usine Nouvelle du 15 mars
  • Défense
    Le C295 d’Airbus dépasse les 300 ventes
    Avec la commande d’un 3ème appareil au Kazakhstan, le C295 atteint la barre des 300 ventes. Ce bimoteur militaire d’Airbus a été décliné en de nombreuses versions, depuis le transport tactique jusqu’à la lutte antinavire, en passant par la surveillance maritime, l’écoute électronique et même le ravitaillement en vol. Airbus revendique ainsi la place de leader dans le segment des avions cargo biturbopropulseurs, avec une part de marché de 80%. Le C295 a été vendu à 41 utilisateurs dans 37 pays sur tous les continents. L’Inde en est le principal utilisateur, avec pas moins de 56 avions en commande, dont le 1er a été livré en septembre 2023. Le programme C295 a été lancé en 1996 en s’appuyant sur le succès du Casa 235, dont il reprend les formes générales, mais avec une nouvelle voilure et une nouvelle motorisation.

    Aerobuzz du 15 mars

Formation
  • Formation
    Grenoble INP - Phelma et Thales concluent un partenariat pour accompagner les élèves-ingénieurs
    Grenoble INP - Phelma, l’École nationale supérieure de physique, électronique, matériaux, et Thales, ont signé une convention de partenariat permettant d’accompagner les étudiants de l’école vers la vie active. A travers cet accord, Thales participera à l’intégration des étudiants et diplômés de Phelma en leur offrant des opportunités de stage et d’alternance, d’emploi et de Volontariat International en Entreprise (VIE). Thales impliquera également ses experts dans le programme d’études des élèves-ingénieurs de Phelma et prendra part à des conférences métiers destinées aux étudiants de 1ère année. Enfin, Thales accueillera sur certains de ses sites industriels, des étudiants de Phelma pour leur faire découvrir l’entreprise de manière générale, et des ateliers de fabrication.

    Aerobuzz du 15 mars

Emploi
  • Emploi
    300 postes à pourvoir dans les métiers de l’industrie autour de Bayonne
    La Chambre de Commerce et de l’Industrie de Bayonne accueillera un forum de l’emploi et des métiers axé sur l’industrie le 26 mars. Le secteur est particulièrement pourvoyeur d’emploi, avec 300 postes à la clé, notamment au sein de la filière aéronautique locale. Les candidats pourront rencontrer des entreprises qui recrutent, quel que soit leur âge et leur expérience. Parmi elles : Lauak, Mecadaq Group, Safran Helicopter Engines et Thales. Seront également présents les organismes de formation Asfo Adour et Pôle Formation Adour.

    Sud-Ouest du 15 mars

Ukraine
  • Ukraine
    Emmanuel Macron clarifie ses positions sur l’aide à l’Ukraine
    Lors de son intervention télévisée jeudi 14 mars, Emmanuel Macron a précisé sa position sur un possible envoi de troupes en Ukraine. « La sécurité de l’Europe et des Français se joue en Ukraine », a-t-il affirmé, il faut donc « faire tout ce qui est nécessaire » pour l’empêcher, sans fixer de lignes rouges ni « donner de la visibilité » à l’adversaire. Cependant, le chef de l’Etat a assuré : « Jamais nous ne mènerons d’offensive et ne prendrons d’initiative » militaire. Emmanuel Macron a aussi déclaré que l’industrie de Défense n’était pas encore adaptée à une guerre de haute intensité territoriale. Des armes vont ainsi être produites en Ukraine en partenariat avec l'Allemagne. À court terme, le pays va continuer à chercher des munitions dans le stock de pays partenaires. Enfin, le président de la République compte sur les moyens européens avec la Facilité européenne de paix sur laquelle les États membres se sont accordés mercredi 13 mars. Cette dernière financera des contrats pour des industriels français sur le territoire et en Ukraine. Il n'exclut pas d'aller plus loin, en engageant les États de l'UE dans la souscription d'emprunts pour financer l'aide à l'Ukraine.

    Ensemble de la presse du 15 mars