Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Cebu Pacific signe une commande de 102 A321neo et 50 A320 en option
    La compagnie aérienne philippine Cebu Pacific a signé auprès d’Airbus un protocole d’accord pour l’achat maximum de 152 avions pour 24 Md$ sur la base des prix catalogue. Il s’agit de la plus grosse commande d'avions de l'histoire de l'aviation philippine. Le contrat porte sur une commande ferme de 102 A321neo, assortie de droits d'achat pour 50 avions supplémentaires, issus de la gamme A320neo. Des moteurs GTF de Pratt & Whitney équiperont les futurs appareils, dont l’accord d’achat doit être finalisé au 3ème trimestre 2024. Cebu Pacific avait précédemment déclaré étudier à la fois des avions Airbus et Boeing pour sa commande, mais le constructeur américain n’a pas réussi à convaincre la plus grande compagnie des Philippines. Cette nouvelle commande illustre le dynamisme de la gamme A321neo d’Airbus, dont le 1er exemplaire a été livré en décembre 2023 au sortir de l’usine de Toulouse.

    Ensemble de la presse du 3 juillet
  • Industrie
    L'entretien des Twin Otter des Forces spéciales et de la DGSE confié à Daher
    Daher a été sélectionné pour effectuer l'entretien des avions légers DHC-6 Twin Otter de l'armée de l'Air et de l'Espace (AAE) durant les 7 prochaines années. Dans le cadre du contrat d’un montant de 35 M€, les équipes de Daher seront responsables du soutien technique de la flotte, de la fourniture de pièces de rechange, de la maintenance préventive de la cellule, du turbopropulseur et des hélices ou encore différentes tâches de gestion du maintien en navigabilité. Les différentes prestations seront effectuées depuis la base aérienne 105 d'Évreux-Fauville, dans l’Eure, et la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy, dans le Loiret. Les 5 avions DHC-6 Twin Otter, utilisés par les Forces spéciales et la DGSE, sont essentiels en raison de leur polyvalence et de leur robustesse. Ces bimoteurs, capables de décoller et atterrir sur des pistes courtes et non préparées, offrent une grande flexibilité opérationnelle. Ils peuvent transporter jusqu'à 19 passagers ou 1,9 tonne de matériel, rendant ces appareils adaptés à des missions variées telles que le transport de troupes et de matériels, le parachutage ou encore l'évacuation médicale. Les 2 moteurs PT6A de Pratt & Whitney, ainsi que leur fuselage robuste, leur permettent de fonctionner dans des conditions extrêmes. Des plaques de protection amovibles assurent une protection balistique contre les calibres de 9 et 7,62 mm.

    Air & Cosmos du 3 juillet
  • Industrie
    Airbus Helicopters va ouvrir une nouvelle filiale au Maroc pour l'Afrique de l'Ouest
    Airbus Helicopters a annoncé l'ouverture d'une nouvelle filiale au Maroc, dans l’objectif de créer un centre régional pour l'Afrique de l'Ouest. La nouvelle filiale sera principalement dédiée au support client. Elle assurera le soutien des 60 hélicoptères Airbus actuellement en service auprès des Forces Royales Air, de la Marine Royale et de la Gendarmerie Royale marocaines. Elle évoluera progressivement vers un centre de services complet pour la maintenance, la réparation et la révision (MRO) des appareils. Cette implantation s'accompagne par la création d'un centre de formation équipé de simulateurs de vol. Cette expansion intervient à la suite d’une commande en 2022 des Forces Royales Air du Maroc pour une flotte d'hélicoptères H135 destinés à l'entraînement militaire primaire. Ce contrat comprenait également un vaste programme de soutien, incluant la formation de pilotes instructeurs et de pilotes de maintenance. Airbus est présent au Maroc depuis 1951 à travers Maroc Aviation qui a évolué pour devenir Airbus Atlantic Composites, spécialisé dans la fabrication composite et l'assemblage de sous-ensembles métalliques complexes. En 2014, l'entreprise a étendu ses activités avec la création d'une nouvelle usine de 15 000 m² dans la zone Midparc sous le nom d'Airbus Atlantic. Airbus emploie 1 000 salariés dans ses 2 usines marocaines.

    Aéronautique.ma du 3 juillet

Défense
  • Défense
    L'armée de l'Air et de l’Espace a fêté ses 90 ans au château de Versailles
    90 ans après l'installation de son école à la Petite écurie du château de Versailles, l'armée de l'Air et de l'Espace y est revenue à l’occasion d’un spectacle aérien vendredi 28 juin. Le parc de 1 000 hectares vidé de ses visiteurs, a accueilli 20 000 spectateurs pour une cérémonie aux allures de vitrine de la profession. Le Rafale, le Stampe, l'A400M Atlas, la patrouille de France, des aéronefs mythiques de l'aviation française ont pris part au show aérien, qui a duré 1h20. Cet exercice d'envergure représentait un défi pour le château, qui a mobilisé 2 000 salariés. Par ailleurs, en raison du spectacle, aucun avion des Aéroports de Paris ne pouvait survoler le château. 5 000 aviateurs étaient également sur place pour répondre aux questions des spectateurs, dont les ambassadeurs parachutistes de l'équipe Phénix. Peut-être l’occasion de faire naître des vocations : l'armée de l'Air et de l'Espace recrute 4 000 personnes par an.

    Ensemble de la presse du 2 juillet

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    L’aéroport de Bordeaux-Mérignac présente sa future plateforme aéroportuaire
    L’aéroport de Bordeaux-Mérignac a dévoilé sa future plateforme aéroportuaire, comprenant la création d’une infrastructure centrale et flexible entre les 2 aérogares historiques (halls A et B) à l’horizon 2028. Dans une logique de modernisation, les objectifs du projet sont de fluidifier et simplifier le circuit des passagers, diminuer les temps d’attente aux différentes étapes du parcours, proposer des espaces de commerces et de divertissement et répondre aux dernières exigences réglementaires de sûreté. Imaginé par le cabinet d’architecture ENIA et le bureau d’études INGEROP, ce nouveau « processeur aéroportuaire » sera conçu et réalisé pour atteindre la certification Haute Qualité Environnementale Bâtiment Durable avec un niveau excellent. L’infrastructure s’inscrira dans la démarche de neutralité carbone compensée en 2030, par son architecture sobre et sa technicité. Après 1 an 1/2 d’études et de planification, le chantier commencera début 2026 pour une mise en service du projet début du 2nd semestre 2028. Ces travaux seront réalisés sans fermeture de l’aéroport.

    Air Journal du 3 juillet
  • Aviation Commerciale
    Turkish Airlines commande 4 Boeing 777F supplémentaires
    Turkish Airlines a commandé 4 Boeing 777F pour renforcer sa position sur le marché du fret. La compagnie renforce ainsi sa flotte cargo en attendant une grande commande d'avions passagers. Turkish Airlines compte sur ces appareils pour répondre à une demande qui reste soutenue et réduire ses coûts en optimisant ses opérations. « L'ajout de ces 777F va améliorer nos capacités opérationnelles », a commenté Ali Türk, directeur cargo de Turkish Airlines.

    Le Journal de l’Aviation du 3 juillet
  • Aviation Commerciale
    En attendant l’arrivée de ses A321XLR, Icelandair investit dans un simulateur FFS de CAE
    Pour accompagner l'entrée en service de l’A321XLR, Icelandair a investi dans un simulateur « full flight » conçu par CAE. Le FFS de la famille A320 servira à la formation initiale, aux qualifications de type et à l'entraînement récurrent. En 2023, Icelandair a commandé 13 A321XLR, qui arriveront en 2029, et a loué à SMBC Aviation 4 A321LR, qui arriveront, quant à eux, en 2025. Jusqu’à présent, la compagnie exploitait une flotte composée exclusivement d’avions Boeing. Le nouveau stimulateur de vol CAE sera installé au CAE Reykjavík - Icelandair Flight Training Centre, et sera prêt pour la formation d’ici la fin de 2025.

    Aerobuzz du 3 juillet

Espace
  • Espace
    La fusée Ariane 6 parée au décollage
    Le centre spatial guyanais à Kourou s’apprête à lancer pour la 1ère fois la fusée Ariane 6 le 9 juillet prochain, qui doit redonner à l’Europe un accès indépendant à l’espace. « Ariane 6 est cruciale pour l’Europe », a prévenu Joseph Aschbacher, directeur général de l’ESA. Une « répétition humide » a eu lieu fin juin, au cours de laquelle toutes les procédures jusqu’au moment d’allumer les moteurs de la fusée sur son pas de tir ont permis de lever les dernières inconnues. « Ça s’est très bien passé, comme une horloge suisse », confie Toni Tolker-Nielsen, directeur du transport spatial à l’ESA, « il n’y a pas de point critique qui mette en question la date de lancement ». Le lanceur étant d’ores et déjà qualifié au sol, le vol inaugural sera « une démonstration que tous nos modèles thermiques et mécaniques fonctionnent », explique Toni Tolker-Nielsen. La fusée emportera 18 « passagers », des microsatellites d’universités et des expériences scientifiques. « C’est le début de la phase d’exploitation », annonce Franck Huiban, directeur des programmes civils d’ArianeGroup, le maître d’œuvre industriel. Ariane 6 a été prévue pour permettre 12 lancements par an, avec un 1er palier à 9 lancements.

    Le Monde et Sud-Ouest du 3 juillet
  • Espace
    Paidoyer pour préserver l’ISS en la plaçant sur une orbite plus élevée
    Dans une tribune au journal Le Monde, 2 anciens dirigeants de la NASA et de l’Agence spatiale européenne (ESA) proposent de transférer la Station Spatiale Internationale (ISS), pour éviter sa destruction, après l’arrêt de ses activités en 2030. L’ISS est aujourd’hui une structure de 450 tonnes impliquant plusieurs dizaines de milliers de personnes travaillant ensemble sur 3 continents. Compte tenu de son vieillissement, des budgets élevés nécessaires à la poursuite de son exploitation et de la perspective d’alternatives privées moins coûteuses, les partenaires envisagent de cesser les opérations de cette station d’ici à la fin de la décennie. Le plan actuel est de désorbiter l’ISS de manière contrôlée. A cette fin, un appel d’offres pour un « étage de désorbitation » a été lancé par la NASA, qui a annoncé en avoir confié la réalisation à SpaceX, pour un montant de 843 M$. « La détruire serait une perte inutile pour l’avenir. Nous proposons plutôt de préserver la valeur de l’ISS en la plaçant sur une orbite plus élevée pour que les générations futures puissent décider de la meilleure façon d’utiliser les 450 tonnes de matériel déjà présentes dans l’espace », plaident les signataires. « Nous pensons que l’ISS fournira aux générations futures la demi-kilotonne de ressources spatiales la moins chère à laquelle l’humanité aura accès ». A des altitudes plus élevées, la durée de vie orbitale serait effectivement de plusieurs décennies.

    Le Monde du 3 juillet
  • Espace
    Une fusée chinoise Tianlong-3 décolle par erreur lors d’un essai statique et s’écrase
    Dimanche 30 juin, une fusée de type Tianlong-3 (Dragon céleste 3) s’est écrasée dans les montagnes chinoises après avoir décollé de manière totalement accidentelle lors d’un essai statique de mise à feu. Aussi appelé tir statique, il s’agit d’une étape cruciale lors d’un lancement de fusée, qui intervient normalement peu de temps avant le jour du décollage. Il consiste simplement à imiter la mise à feu de la fusée, mais sans que celle-ci ne décolle car fermement ancrée à son pad de lancement. Cette étape permet de vérifier le bon fonctionnement de la fusée au moment de son décollage. L’incident a eu lieu dans le centre de la Chine, près de la ville de Gongyi. Space Pioneer aussi connue sous le nom de Beijing Tianbing Technology, a précisé que la fusée a quitté son pad de lancement à cause d’une défaillance structurelle. Sur des images impressionnantes, on peut voir la fusée s’élever dans les airs avant de perdre en puissance rapidement, se retourner puis s’écraser. Les autorités et les médias chinois ne font état d’aucune victime après ce test raté. Un incendie s’est tout de même déclaré après l’explosion, qui a eu lieu à 1,5 km au sud-ouest de la plateforme de lancement.

    Ensemble de la presse du 2 juillet