Synthèse de presse

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    Loft Orbital signe un accord avec Airbus pour l'acquisition de plus de 15 plateformes satellitaires Arrow
    Airbus a été retenu pour fournir à la startup spatiale franco-américaine Loft Orbital plus de 15 plateformes satellitaires dérivées de la plateforme Arrow, la plateforme fondatrice de la constellation de satellites OneWeb, développée par Airbus. 394 plateformes Airbus Arrow sont en orbite au sein de cette constellation et 254 autres sont en cours de production pour compléter les 648 satellites requis par OneWeb. « Loft Orbital confirme par cette acquisition son intention de faire de la plateforme Airbus Arrow un véritable cheval de bataille pour proposer son modèle commercial de services », souligne Airbus. Les améliorations apportées à la plateforme Arrow, y compris l'ensemble de l'ingénierie, de la qualification, des essais et de la production des premiers engins spatiaux, seront réalisées par Airbus à Toulouse. La production à l'échelle des autres plateformes dérivées d'Arrow sera réalisée par Airbus OneWeb Satellites (AOS). Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, a déclaré : « Ce contrat inédit entre la startup Loft Orbital et Airbus démontre l'essor des entreprises du New Space en France et la synergie de l'écosystème spatial pour développer l'innovation à l'échelle de l'industrie. Il témoigne également de la vitesse à laquelle l'écosystème spatial français se développe, avec des startups, des PME et des grands groupes travaillant ensemble pour fournir des solutions de classe mondiale ». Jean-Marc Nasr, Président d’Airbus Defence and Space et Executive Vice President Space Systems, a souligné quant à lui : « Cette vente de notre petite plateforme LEO Arrow à Loft Orbital est une confirmation éclatante de notre stratégie visant à développer la fabrication en série pour la prochaine ère spatiale. Notre plateforme fiable a déjà fait ses preuves en orbite pour OneWeb, dont plus de 60% de la flotte est en orbite. Nous sommes impatients de travailler avec Loft Orbital pour leur fournir la meilleure technologie spatiale possible - combinant un savoir-faire éprouvé industriellement avec des innovations disruptives - pour servir leurs clients ».

    Les Echos et Capital du 15 janvier
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    L’activité spatiale d’Airbus a enregistré une croissance de plus de 10% en 2021
    A l’occasion de la signature d’un accord avec Loft Orbital pour l'acquisition de plus de 15 plateformes satellitaires Arrow, Les Echos observent que l’activité spatiale d’Airbus connaît une importante croissance. « En 2021, l'activité a été meilleure que prévu avec un chiffre d'affaires en progression de plus de 10%, à près de 3 Md€, et un carnet de commandes en croissance avec un taux de renouvellement supérieur à un », observe Jean-Marc Nasr, Président d’Airbus Defence and Space et Executive Vice President Space Systems. En 2021, Airbus a enregistré la commande de 12 nouveaux satellites, détaillent Les Echos, dont la fabrication de 6 satellites de nouvelle génération pour la constellation Galileo et 3 modules de vie pour la future capsule Orion de la NASA, qui doit transporter les astronautes sur la Lune dans le cadre de la mission Artemis. Airbus a aussi été retenu par l'Agence spatiale européenne (ESA) pour développer le satellite de la mission d'étude d'exoplanètes Ariel, un contrat à hauteur de 200 M€ pour surveiller jusqu'à 1 000 planètes extrasolaires.

    Les Echos du 15 janvier
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    Thales Alenia Space : focus sur le site de Turin, véritable « usine de stations spatiales »
    Challenges consacre un article au site Thales Alenia Space (TAS) de Turin, « incroyable usine de stations spatiales », où le groupe assemble, notamment, les premiers modules de la Lunar Gateway, la future station spatiale de la NASA en orbite lunaire, et le futur rover martien ExoMars. « Avec 2 000 mètres carrés de salles blanches et 400 ingénieurs, ce site est unique en Europe, et n’a guère d’équivalent dans le monde », souligne Walter Cugno, Vice-Président, Exploration & Science au sein de Thales Alenia Space. Les premiers éléments du module HALO (pour Habitation And Logistics Outpost) de la Lunar Gateway viennent d’y être usinés. Ils composeront le premier espace de vie de la future station en orbite lunaire, la base avancée de la NASA pour le programme Artemis. HALO, sous maîtrise d’œuvre de l’américain Northrop Grumman, pourra accueillir quatre astronautes pendant 30 jours. La capsule doit être lancée fin 2024 par un Falcon Heavy de SpaceX. Thales Alenia Space a également été sélectionné pour concevoir deux autres éléments-clés de la Gateway : ESPRIT, un module cylindrique comprenant un espace de travail et une station de communications pour les astronautes, essentiellement conçu à Cannes ; et I-HAB, un module d’habitation pour les astronautes de 7 mètres de long et de 4,5 mètres de diamètre. Le lancement de ce dernier est prévu en 2026, et celui d’ESPRIT en 2027, tous les deux sur le nouveau lanceur géant de la NASA, Space Launch System (SLS). Le rover martien Rosalind Franklin, au coeur de la mission européenne ExoMars, est également assemblé sur le site de Turin. Ce rover de 310 kg, objet d'une coopération entre l'Agence spatiale européenne (ESA) et son homologue russe Roscosmos, doit aller chercher sur le sol martien des traces de vie passée, au moyen d’une foreuse capable de creuser à plus de 2 mètres de profondeur. La navette spatiale Space Rider représente un autre projet emblématique de Thales Alenia Space et de son site turinois. Cette navette, qui doit être lancée en 2023 par un lanceur Vega-C, sera capable de rester deux mois en orbite, et d'être réutilisée six fois. Space Rider doit permettre de lever des verrous technologiques pour de possibles vols habités européens, notamment sur la question de la rentrée atmosphérique, indique Challenges.

    Challenges du 15 janvier
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    L’année 2022 s’annonce intense pour le secteur spatial
    Challenges observe que l’année 2022 promet d’être « très riche dans le domaine spatial ». La revue fait le point sur les prochaines missions mondiales dans l'espace et leurs enjeux. L’Agence spatiale européenne (ESA) doit lancer une sonde, JUICE (JUpiter ICy moons Explorer), mi-2022, au moyen d’un lanceur Ariane 5, en direction des lunes glaciales de Jupiter. JUICE utilisera les assistances gravitationnelles que lui fourniront une série de survols planétaires afin d'accélérer pour atteindre Jupiter en moins de 8 ans. La Lune sera aussi en 2022 le centre d'une « activité intense » : l'Inde, le Japon, la Russie et la Corée du Sud font partie des pays qui envisagent d'y envoyer des vaisseaux spatiaux en 2022. La NASA participera quant à elle à 18 missions lunaires en 2022, avec notamment pour objectif le retour d’astronautes sur la Lune dans le cadre du programme Artemis. Thales Alenia Space devrait livrer aux Etats-Unis, vers la fin de 2022, le module logistique et d'habitation du Lunar Gateway, une station spatiale qui sera mise en orbite autour de la Lune. La NASA prévoit également de lancer trois sondes en 2022 pour étudier les roches stellaires évoluant entre Mars et Jupiter. L'ESA prévoit de lancer dans la seconde moitié de 2022 la mission ExoMars, en quête de signes d'une vie passée ou présente. Challenges rappelle par ailleurs l’essor prévisible du tourisme spatial, les sociétés Blue Origin et Virgin Galactic (fondées respectivement par Jeff Bezos et Richard Branson) ayant chacune procédé à leur premier vol suborbital en 2021. En conclusion, l’article rappelle que la station spatiale chinoise, Tiangong, pourrait devenir entièrement opérationnelle en 2022. Ce projet pourrait comporter, notamment, des systèmes d'armes anti-satellites.

    Challenges du 16 janvier
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    Thales va créer le hotspot Wi-Fi le plus haut du monde avec le planeur stratosphérique Perlan 2
    Thales annonce un partenariat dans le cadre du projet Airbus Perlan Mission II, une initiative destinée à faire voler un planeur aux confins de l’espace. Volant à des altitudes trop élevées pour pouvoir utiliser les communications basées au sol, Perlan 2 sera équipé du système de communications par satellite FlytLink Iridium Certus de Thales. « Il sera ainsi possible, pour la première fois, de communiquer en direct, et dans le monde entier, avec des étudiants dans les matières scientifiques, technologiques et mathématiques, avec différents chercheurs et des passionnés d’aéronautique. Il sera également possible d’accéder à des téléchargements de données en temps réel », indique Thales. Airbus Perlan Mission II vise à permettre de nouvelles découvertes sur les effets des vols à très haute altitude, sur la météorologie et sur les facteurs influençant le changement climatique. Basé à Minden (Nevada), le projet, à but non lucratif, bénéficie de la collaboration d’Airbus et d’un groupe de sponsors comprenant notamment Dennis Tito, Weather Extreme Ltd., Thales, United Technologies, BRS Aerospace et Iridium.

    Aerobuzz du 15 janvier
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    Lancement de ThingSat, un instrument novateur pour l'IoT, développé à Grenoble
    Jeudi 13 janvier, un nano-satellite de la société polonaise SatRevolution a décollé depuis la Floride, avec à son bord l'instrument ThingSat, développé par le Centre Spatial Universitaire de Grenoble (CSUG). Le lancement a été opéré par SpaceX. ThingSat, fruit d’un projet international, s'inscrit dans le domaine de l'Internet of Things (IoT). « ThingSat vise à communiquer et transmettre des informations à un objet isolé », explique Jean-Louis Monin, directeur du CSUG. L’instrument, à faible coût énergétique, peut par exemple communiquer avec des objets connectés situés à des endroits tels que forêt, déserts, pôles Sud et Nord, ou océans. L’instrument devrait s’avérer précieux « pour de nombreux cas d'usages tels que la surveillance du climat et des espaces sensibles, la prévention des risques naturels ou pour les entreprises ayant des flottes d'objets très dispersées », précise le CSUG.

    La Tribune du 15 janvier

Industrie
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    Ateliers de la Haute Garonne (AHG), un sous-traitant aéronautique devenu acteur majeur de la fabrication de masques en France
    Ateliers de la Haute-Garonne (AHG), entreprise toulousaine spécialisée dans la production de rivets, est parvenue à devenir en un an un fabricant majeur de masques en France. Depuis son usine en Ariège, l’entreprise approche de la barre des 30 millions de masques chirurgicaux et FFP2 produits par mois. AHG mise sur une intégration verticale de la production, autrement dit la fabrication d'un maximum d'éléments du masque sur place. Le groupe fait partie des 11 projets sélectionnés en France dans le cadre d'un appel à manifestation d'intérêt (AMI) gouvernemental pour produire le « meltblown ». Ce matériau textile non tissé, au cœur du filtre des masques chirurgicaux et FFP2, n'était pas élaboré en France jusque-là et devait être importé par les fabricants de masques depuis la Turquie ou la Chine. « Fabriquer des rivets et des masques chirurgicaux, c'est le même métier. Il faut produire en de très gros volumes. Nous avons réalisé 1,3 milliard de fixations aéronautiques en 2019. Sur les deux marchés, il y a très peu de marge. Sur l'aéronautique, nous avons vendu des rivets dans 45 pays. Cela veut dire que nous avons réussi à être compétitif y compris en Chine. Le challenge c'est d'en faire de même pour les masques », explique Stéphane Auriol, l'un des quatre dirigeants du groupe AHG, cité par La Tribune. Agnès Pannier-Runacher, la ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l'Industrie, s’est rendue vendredi 14 janvier dans l'usine. Elle a salué le développement avec succès de l’activité de fabrication de masques par un sous-traitant aéronautique.

    La Tribune du 17 janvier
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    Entretien avec Cédric Gautier, CEO d’Airbus Atlantic
    Cédric Gautier, CEO d’Airbus Atlantic, accorde un entretien à Ouest-France. Le dirigeant rappelle les enjeux de la création d’Airbus Atlantic, nouvelle société composée de 14 sites industriels dans le monde, « complètement intégrée au système Airbus et qui regroupe 13 000 personnes », dont la moitié sur les sites Airbus Nantes et Montoir-de-Bretagne et Stelia Aerospace, à Saint-Nazaire. « On rassemble toutes les composantes du groupe qui travaillent sur les aérostructures, depuis les bureaux d’études jusqu’aux lignes de production », indique-t-il. Il insiste sur l’importance des aérostructures dans le cadre de la production, en 2035, d’un avion décarboné : « L’architecture de cet avion de nouvelle génération sera essentielle. Installer une propulsion hydrogène signifie davantage de volumes à emporter, et à des températures très basses. La forme de la structure porteuse de l’avion, qu’on appelle aérostructure, sera stratégique pour les avionneurs. Elle pourrait être différente des formes d’avions classiques qu’on voit depuis des décennies ». Cédric Gautier évoque également le projet de nouvelle ligne de production à Montoir-de-Bretagne, dont la mise en service est prévue pour le second semestre 2022 : « cette cinquième ligne est un besoin fondamental pour l’A320 XLR. Cet avion n’a pas d’équivalent dans le monde et fait l’objet de nombreuses prises de commandes. La ligne de production sera différente et plus moderne avec de la digitalisation pour des opérations plus rapides et plus fiables. Le site de Montoir assure une activité cruciale au sein d’Airbus. D’autres investissements conforteront cette situation stratégique », précise-t-il.

    Ouest-France du 17 janvier
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    Les dirigeants d’entreprises dans le monde majoritairement optimistes concernant la croissance
    Le cabinet PwC publie le résultat de son enquête annuelle, menée auprès de dirigeants d'entreprises partout dans le monde (environ 4 500 dirigeants d’entreprises de 89 pays ont été interrogés). Les chefs d’entreprise font preuve d’optimisme et de confiance dans leur activité. Plus de 75% d'entre eux, et 85% des dirigeants français interrogés, s'attendent à ce que la croissance économique s'améliore dans les 12 prochains mois. « C'est la première fois, dans notre enquête, que les chefs d'entreprises français sont plus confiants que leurs homologues des autres pays », observe Patrice Morot, Président de PwC France et Maghreb. La principale préoccupation des dirigeants ne concerne pas la pandémie de Covid-19, mais les risques liés à la cybersécurité. « Dans un monde de plus en plus numérisé auquel la crise sanitaire a donné un nouveau coup de fouet avec la hausse des achats via internet, il est logique que les patrons se préoccupent de la sécurité de leurs infrastructures informatiques pour répondre aux nouveaux usages de leurs clients », estime Patrice Morot.

    Les Echos du 17 janvier

Défense
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    Safran équipera les hélicoptères H160M Guépard de l’armée française et les H160 de la Gendarmerie nationale
    Dans le cadre de la commande par l’Etat français de 169 hélicoptères militaires H160M Guépard et de 10 hélicoptères H160 pour la Gendarmerie nationale, Safran fournira, notamment, la motorisation, avec l’Arrano, un moteur de nouvelle génération d’une puissance de 1300 cv qui intègre « le meilleur de la technologie en matière de moteurs aéronautiques », souligne le groupe. L’Arrano offre une consommation en carburant réduite d’environ 20% par rapport aux moteurs des hélicoptères qu’il va remplacer dans les forces françaises, et peut incorporer jusqu’à 50% de carburant d’aviation durable (SAF), précise Safran. Autre équipement majeur, le système optronique Euroflir 410, qui apportera « des performances d’observation inégalées aux hélicoptères », grâce à un champ de vision large et une observation très longue portée. Safran équipera également les hélicoptères de systèmes performants nécessaires au pilotage et à la stabilité de l’aéronef, dont les actionneurs électromécaniques TRIM et SEMA (Smart Electro Mechanical Actuator) ainsi que des éléments de cockpit et les systèmes d’essuie-glace, et la distribution électrique. Il fournira également les systèmes de sécurité (systèmes de flottabilités, radeaux de sauvetage), de gestion du carburant et de refroidissement.

    Aerobuzz du 15 janvier

Aviation Commerciale
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    Créneaux de vol : Air France-KLM demande plus de flexibilité
    Air France-KLM a soutenu Lufthansa en demandant, vendredi 14 janvier, aux régulateurs européens d'être plus souples dans le contrôle des créneaux de décollage et d'atterrissage. Le groupe souhaite que « la situation actuelle soit mieux prise en compte dans l'application de la réglementation européenne afin de permettre aux compagnies de continuer à ajuster leur offre aux niveaux effectifs de demande ». Air France-KLM appelle notamment à « plus de flexibilité dans l'application des règles de force majeure permettant de déroger à la règle de 50% d'utilisation des créneaux horaires, règle que la Commission européenne prévoit actuellement de relever à 64% à compter du mois d'avril 2022 ». Le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, avait averti le 23 décembre que la compagnie allemande serait contrainte d'effectuer « 18 000 vols inutiles » durant l'hiver « uniquement pour conserver ses droits de décollage et d'atterrissage ». Air France-KLM n'a quant à elle pas évoqué l’éventualité d’opérer des vols à vide.

    Le Figaro et Sud-Ouest du 15 janvier