Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Record historique du carnet de commandes de MBDA
    Le chiffre d'affaires de MBDA a progressé, passant de 4,21 Md€ en 2022 à 4,45 Md€ en 2023, soit une hausse de près de 6%. Son carnet de commandes a atteint fin 2023 un nouveau record historique en atteignant beaucoup plus de 25 Md€, contre 22,3 Md€ en 2022. En 2023, MBDA a engrangé à l'exportation pour 3,5 Md€ environ, qui se rajoutent à celles obtenues auprès de ses 4 pays domestiques (Allemagne, France, Royaume-Uni et Italie). En dépit des investissements importants consentis pour redimensionner son outil industriel, le missilier a confirmé l'an dernier sa solidité opérationnelle et financière avec 498 M€ de résultat opérationnel courant. Pour le groupe européen, le principal enjeu est aujourd’hui de livrer les missiles commandés, ce qui représente un énorme défi industriel. En 2024, MBDA va continuer de bénéficier de la dynamique inédite de l'augmentation des budgets de Défense en Europe et dans le monde.

    La Tribune du 13 mars
  • Défense
    Guillaume Faury plaide pour plus de coopération entre les pays européens en matière d’armement
    Notant que les commandes européennes de F-35 ont dépassé les achats combinés de Rafale et d’Eurofighter, Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, a fait valoir que l’Europe, pour « maîtriser son avenir », devait être « indépendante » et « souveraine » pour ses propres acquisitions en matière de Défense. « Nous ne collaborons pas suffisamment » et « nous achetons principalement hors d’Europe et principalement aux États-Unis », a-t-il déploré. Aussi, pour le dirigeant, le développement d’avions de combat européens de 6ème génération ne doit pas « reproduire les erreurs du passé », quand les « ressources se répartissaient entre 3 avions concurrents » (Rafale, Gripen, Eurofighter). Guillaume Faury appelle donc les pays européens, « y compris le Royaume-Uni » à coopérer. « Il est clair que nous devons trouver un moyen de regrouper nos efforts en tant qu’Européens afin de disposer d’une capacité très puissante par type de système d’armement ». 2 programmes européens d’avions de combat sont en cours, à savoir le Système de combat aérien du futur (SCAF), développé par la France, l’Allemagne et l’Espagne, et le Global Combat Air Programme (GCAP), porté par le Royaume-Uni, avec le concours de l’Italie et du Japon.

    Zone Militaire et Le Guardian du 12 mars
  • Défense
    Leonardo présente son plan stratégique 2024-2028
    Roberto Cingolani, PDG du groupe italien d'aéronautique et de Défense Leonardo, a présenté son 1er plan industriel 2024-2028. Au rang de ses priorités figure la « numérisation massive » de l'entreprise et des acquisitions dans l'aérospatial et de la cybersécurité pour devenir de plus en plus un acteur international dans son domaine. Pour le dirigeant, le secteur de la Défense doit s'adapter rapidement à l'évolution des menaces en ayant recours de plus en plus massif au cloud et à l'intelligence artificielle, afin de répondre au besoin croissant de cybersécurité. Le plan stratégique présenté mardi 12 mars ne renonce pas au cœur de son activité, la production d'hélicoptères, de radars, d'avions militaires et d'aérostructures, mais il envisage le futur du groupe dans l'Espace et pas simplement dans les airs. Le ministère de la Défense italien a notamment demandé à Leonardo d'étudier le développement de son projet d'architecture spatiale militaire en nuage, le 1er en Europe. Le plan industriel 2024-2028 prévoit une croissance annuelle du chiffre d'affaires de 6% pour atteindre 21,3 Md€ en 2028, contre 15,3 Md€ en 2023. Pour 2024, Leonardo vise des revenus de 16,8 Md€ et mise sur une croissance annuelle de ses commandes de 4% pour atteindre 22,6 Md€. Celles-ci s'établissaient à 17,9 Md€ l’an passé grâce à la hausse des budgets militaires dans le monde.

    Les Echos du 13 mars

Industrie
  • Industrie
    Nicomatic fait l’acquisition de Gauthier Connectique
    Le groupe Nicomatic, spécialisé dans les connecteurs électroniques, vient d’annoncer l’acquisition de Gauthier Connectique, situé à Avranches dans la Manche. Le groupe familial fondé en 1976 et situé à Bons-en-Chablais, en Haute-Savoie, renforce ainsi ses positions dans les secteurs de l’aéronautique, de la Défense er du spatial. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé, mais celle-ci a été permise grâce à un crédit de 45 M€ contracté par Nicomatic en décembre. Le groupe a par ailleurs réalisé un chiffre d’affaires de près de 100 M€ en 2023, en progression de 30% par rapport à 2022. L’équipe d’une cinquantaine d’employés de Gauthier Connectique vient grossir les rangs des 700 collaborateurs du groupe savoyard, dont une majorité se trouve en France. L’acquisition permettra à Nicomatic de compléter sa gamme. Les produits sur mesure de Gauthier Connectique doivent accroître la part de service « custom » au sein du groupe, qui se situe entre 30 et 40% du chiffre d’affaires. Avec le maintien de son équipe dirigeante, Gauthier Connectique conservera son autonomie. Après avoir absorbé Accurate en 2022 (Suède) et Oxytronic en 2023 (Bouches-du-Rhône), Nicomatic compte désormais se concentre sur sa croissance organique.

    Les Echos du 13 mars
  • Industrie
    Les livraisons du B737 MAX en nette baisse en février
    Boeing n'a livré que 17 exemplaires du B737 MAX en février, dont 6 ont pris la direction de la Chine pour Air China, China Southern, Xiamen, Shandong, 9 Air et Donghai. Au total, Boeing a remis 27 avions à leurs propriétaires au mois de février : 18 exemplaires de la famille des B737 (17 MAX et 1 appareil en version militaire P8) et 9 gros porteurs (7 Dreamliners B787-9 et 2 B767). Depuis le début de l'année, l'avionneur a livré 54 appareils, dont 42 de son modèle B737 MAX. Boeing a enregistré 15 commandes en février : 10 B737 MAX et 1 B777 pour des clients non identifiés, et 4 B787-9 commandés par Royal Brunei Airlines lors du Salon aéronautique de Singapour. Par ailleurs, les autorités de supervision de l'aviation civile ont commencé à enquêter, mardi 12 mars, sur un « incident technique » intervenu dans un appareil de la compagnie chilienne Latam à destination de la Nouvelle-Zélande qui a violemment perdu de l'altitude en plein vol lundi, blessant de nombreux passagers. Une cinquantaine de patients ont été soignés après l'atterrissage à Auckland et 4 personnes seraient toujours hospitalisées. Latam a indiqué travailler « en coordination avec les autorités compétentes pour enquêter sur l'incident ». De son côté, la direction chilienne de l'aviation civile a précisé que des enquêteurs néo-zélandais mèneraient l'enquête sur cet incident, avec l'aide du Chili.

    Ensemble de la presse du 13 mars

Formation
  • Formation
    Le défi de la montée en compétence des nouvelles recrues dans la filière aéronautique
    Pour réussir sa montée des cadences de production, la filière aéronautique, qui a déjà réalisé son objectif de 25 000 recrutements en 2023, prévoit à nouveau entre 20 000 et 25 000 embauches en France en 2024. La filière doit maintenant faire monter en compétence ses nouvelles recrues sans faire baisser la qualité de la production. Chez Airbus, après une formation de 6 mois environ, dont 4 mois de théorie et 2 mois en entreprise, via l'obtention d'un certificat de qualification paritaire de la métallurgie (CQPM), les nouvelles recrues sont prêtes à rejoindre les rangs de l'industriel. 900 personnes ont ainsi été formées l'année dernière au sein d'Airbus Opérations à Toulouse. « La montée en compétence est un vrai challenge. A l'issue de leur formation, ces nouvelles recrues vont continuer leur apprentissage en étant accompagnées sur les postes de travail avec le soutien de leur tuteur », relate Jean-Luc Rouy, DRH d'Airbus Opérations Toulouse. Cette montée en compétence préoccupe aussi les fournisseurs de l'avionneur. Ratier-Figeac emploie près de 1 500 salariés dans le Lot, dont une part importante de recrutements sont en reconversion professionnelle. « Nous avons atteint zéro ppm pour Airbus, et 17 ppm pour l'ensemble de nos clients, soit 17 défauts par million de pièces livrées », observe Jean-François Chanut, président de Ratier-Figeac. Mecachrome n'hésite pas de son côté à prodiguer des formations en cas de lacunes des nouvelles recrues à l'issue de l'obtention de leur certificat. « A chaque fois que nous constatons, auprès de nos collaborateurs, des défauts de compétences à la suite de problèmes opérationnels, ces personnes peuvent retourner dans notre école de formation interne pour bénéficier de rafraîchissements de connaissances », indique Christian Cornille, président de Mecachrome.

    La Tribune du 13 mars

Emploi
  • Emploi
    Expleo, spécialiste des services en ingénierie, recrute 500 personnes à Toulouse
    Expleo, un prestataire qui propose des services en ingénierie à de grandes entreprises notamment dans les domaines de l’aéronautique, de l’automobile, du ferroviaire ou de la finance, prévoit de recruter 500 ingénieurs et techniciens cette année en Occitanie. La société y emploie déjà 2 000 personnes, qui travaillent principalement dans l'aéronautique, la Défense et le spatial. « Nous allons embaucher, majoritairement sur la plateforme toulousaine, pour couvrir nos ambitions et accompagner nos clients dans leur croissance. Nous recherchons des techniciens et des ingénieurs à la fois des jeunes diplômés et des gens qui ont plus d’expérience », explique Alexandre Willemont, l'un des responsables de la branche aéronautique d'Expleo. L’entreprise fait aussi de la technologie autour des services informatiques et aide notamment ses clients à se transformer, entre autres sur la digitalisation.

    France Bleu du 13 mars

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Thales signe un accord de coopération avec GCAA et Etihad Airways pour optimiser les opérations de vol
    La General Civil Aviation Authority (GCAA), Etihad Airways et Thales ont signé un protocole d'accord (MoU) pour collaborer à la réduction de l'impact climatique dans la région des Émirats. Cette collaboration s'inscrit dans un cadre d'innovation qui vise à améliorer les performances environnementales de l'aviation dans la région des Émirats. L'objectif est d’optimiser les opérations grâce à de nouveaux systèmes de collaboration entre le contrôle du trafic aérien et les compagnies aériennes, soutenus par des outils numériques. La GCAA, Etihad Airways et Thales testeront les solutions « Thales Orchestrator for Eco-Friendly Trajectories », permettant aux utilisateurs de mettre en œuvre des trajectoires optimisées. L'optimisation des opérations de vol est l'un des principaux moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre des vols individuels effectués par le secteur du transport aérien commercial.

    Zonebourse du 13 mars

Espace
  • Espace
    L’Ile-de-France regroupe la majorité des établissements du secteur spatial devant l’Occitanie
    D’après une étude publiée lundi 11 mars par l’Insee à l’occasion de la « Paris Space Week », l'Ile-de-France s'impose comme la 1ère région de France en nombre d'établissements de la filière spatiale devant l'Occitanie. Les Hauts-de-Seine et les Yvelines abritent 8 des 10 plus gros établissements de la filière spatiale de la région et ils concentrent aussi les trois quarts de l'emploi salarié régional. Dans les Yvelines, le poids de la filière dans l'emploi y est même 6 fois plus élevé que dans les départements voisins. Dans l’ouest parisien, les principaux pôles sont situés aux Mureaux avec ArianeGroup, à Saint-Quentin-en-Yvelines avec Airbus Defence and Space, à Gennevilliers avec Thales et dans le prolongement du sud-ouest de Paris (Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Vélizy-Villacoublay). D’après l’Insee, en 2020, la filière regroupait en France 576 établissements, et sur les 72 600 salariés qu'ils emploient, 8 550 sont dédiés uniquement à l'activité spatiale. Les deux tiers des établissements sont des PME, 23% des ETI et 10% des grandes entreprises. Avec un quart des effectifs nationaux, l'Ile-de-France est la 2ème région employeuse derrière l'Occitanie. La filière spatiale francilienne s’appuie à la fois sur « un environnement institutionnel très riche et varié », fait valoir l'Insee. A Paris, se trouvent l'agence spatiale nationale, le CNES, et l'agence spatiale européenne, l'ESA, et également de nombreuses écoles et parcours de formation spécialisée.

    Les Echos du 13 mars
  • Espace
    « On a besoin de nouveaux talents dans le spatial », explique Philippe Baptiste, président du CNES
    Depuis sa création en 2011, le Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSUM) a construit et lancé 7 nanosatellites. Le 8ème, Robusta-3A Méditerranée, qui est le 1er nanosatellite 3U du CSUM, sera lancé depuis la fusée Ariane 6 l'été prochain. En attendant, le CSUM a célébré mardi 12 mars le renouvellement de la convention de mécénat entre ArianeGroup et la Fondation Van Allen, soutien stratégique et financier du CSUM depuis 2012, dont les membres fondateurs sont l’Université de Montpellier, 3D Plus, Airbus Defence and Space, Expleo et Latécoère. Philippe Baptiste, président du CNES, qui était présent à Montpellier pour l’occasion, a déclaré : « On a besoin de nouveaux talents dans le spatial. Or ce que vous avez fait avec le CSUM, en mettant au même endroit des chercheurs et des étudiants, soutenus par des financements de l'université, de la Région, du CNES et des entreprises, est un moyen de renouveler le spatial, d'attirer des talents ». Le CSUM est monté en puissance en un peu plus de 10 ans. Il compte aujourd'hui 35 salariés, 12 étudiants en master spécialisé en alternance, et une vingtaine d'étudiants en stage.

    La Tribune du 13 mars
  • Espace
    Un lanceur privé de satellite japonais explose dès son décollage
    Une fusée d'une entreprise privée nippone a explosé mercredi 13 mars quelques secondes après son décollage dans l'ouest du Japon. Cette mission inaugurale de la startup Space One avait pour but de placer un satellite du gouvernement en orbite, ce qui aurait été une 1ère pour une entreprise japonaise privée. Baptisée « Kairos » et haute de 18 m, la fusée à combustible solide a quitté le sol à 11h01 heure japonaise (02h01 GMT) depuis le site de lancement de Space One au bout de la péninsule de Kii, dans le département de Wakayama. Peu après son décollage, la fusée s'est transformée en boule de feu, et des débris enflammés de l'engin sont retombés sur les pentes environnantes. Space One a indiqué enquêter sur les raisons de l'échec. Ce revers porte un coup à l'ambition du Japon de jouer rapidement un plus grand rôle dans le marché mondial des services de lancements spatiaux.

    Le Figaro du 13 mars
  • Espace
    Le 3ème vol du Starship de SpaceX devrait avoir lieu jeudi 14 mars
    SpaceX s'apprête à réaliser le 3ème vol de son prototype du Starship jeudi 14 mars. Préparé sur son site Starbase, au Texas, ce véhicule spatial, le plus imposant jamais construit par l'entreprise, se tient prêt. Sa structure de 122 m vient d'être assemblée, signe que le lancement est imminent. Malgré les échecs précédents, entraînant la destruction des engins, SpaceX reste optimiste. La 3ème tentative adoptera une trajectoire différente, visant cette fois l'océan Indien pour la phase finale. Cette nouvelle mission introduira également plusieurs innovations, notamment l'ouverture et la fermeture de la porte de chargement du Starship et une démonstration de transfert de carburant entre 2 réservoirs internes.

    BFM Business du 12mars