Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Le rebond d'Aubert et Duval
    En visite lundi 25 août sur le site de Pamiers (Ariège), le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci, a salué le « rebond » de l'entreprise métallurgique Aubert & Duval*, portée par les commandes du secteur aéronautique et de la défense. Le groupe doit recevoir à partir d'octobre les pièces d'une nouvelle presse à forger qui devrait entrer en fonction au 2ème trimestre 2026. Elle doit permettre au groupe d'étoffer ses capacités de production sur les grandes pièces aéronautiques. « Ici on fabrique des alliages spéciaux, on est sur un positionnement d'excellence qui permet aujourd'hui de devenir autonome sur des pièces essentielles à la filière aéronautique et à la défense », a souligné Marc Ferracci.

    Le Figaro du 25 août 2025
  • Industrie
    Les difficultés des PME et ETI françaises persistent
    Une enquête de la Direction générale des entreprises publiée le 4 août 2025, réalisée auprès de 300 entreprises de l’industrie aéronautique (périmètre GIFAS et hors GIFAS), indique que, malgré la croissance affichée de cette industrie, les sous-traitants rencontrent toujours des difficultés. La dernière étude annuelle de la Banque de France, réalisée pour le compte du GIFAS en 2024, dévoilait qu’une quarantaine d’équipementiers étaient dans le rouge (sur plus de 500 adhérents), souffrant à la fois d’une capacité d'autofinancement insuffisante et d’un endettement élevé. 30% des entreprises disaient rencontrer des difficultés pour emprunter et 29% peinaient à trouver des financements en capitaux. D’autre part, la pénurie de main d’œuvre persiste. L’étude de la DGE prouve la persistance de problématiques bien connues au sein de la filière aéronautique. Conscient de ces difficultés, le GIFAS a mis en place en 2014 un système de médiation, un élément relativement rare dans le reste de l’industrie française. Les 2/3 des entreprises sondées estiment que le dispositif a constitué une action positive. Mais le document appelle à une meilleure prise en compte des problématiques des sous-traitants, lesquels doivent moderniser leur outil de travail et investir massivement pour répondre aux objectifs des donneurs d’ordre.

    L’Usine Nouvelle du 13 août 2025
  • Industrie
    Les impacts des droits de douane transatlantiques
    Suite à l’accord trouvé entre l’Union européenne et les États-Unis sur la question des droits de douane, Airbus* et ses partenaires du secteur aéronautique ont obtenu l'exemption. Cela garantit que les pièces détachées et les avions pourront circuler entre l'Europe et les États-Unis sans frais supplémentaires. Airbus bénéficie par ailleurs d’une usine d’assemblage en Alabama, ce qui lui permet de contourner partiellement les tarifs douaniers sur certains modèles destinés au marché américain. En revanche, Boeing subit davantage la pression des droits de douane et des ripostes chinoises, qui ont instauré des taxes pouvant atteindre 125% sur certains produits américains, y compris les avions. Cela a conduit les grandes compagnies aériennes chinoises à suspendre ou annuler des commandes. Boeing pourrait également pâtir de restrictions à l'accès à des composants et métaux stratégiques chinois, compliquant sa production.

    Aerocontact du 25 août 2025
  • Industrie
    Daher, une entreprise familiale ouverte sur l’extérieur
    En 2024, pour la première fois, un dirigeant n’appartenant pas à la famille a été nommé PDG du groupe Daher*. Didier Kayat était le directeur général depuis 2016, remplaçant à ce poste Patrick Daher, dont l’arrière-grand-père, Paul Daher, avait fondé l’entreprise à Marseille, en 1863. Et sur les 12 membres du Conseil d’administration, 6 sont désignés par la famille Daher, 4 sont indépendants et 2 représentent Bpifrance. Le capital est détenu à 87% par quelque 450 actionnaires, les 13% restants correspondant à la part de Bpifrance. Afin de maintenir des liens entre l’entreprise et les plus de 700 descendants de la famille, une association loi 1901 a été créée, qui organise de nombreux rassemblements adaptés à toutes les générations.

    L’Usine Nouvelle du 25 août 2025

Espace
  • Espace
    Europe spatiale : quel sera son niveau d'ambition ?
    Selon François Leproux, ingénieur dans le secteur spatial, “ dans les prochains mois, l'Europe spatiale va devoir choisir entre rester dans la course en tête, ou renoncer ”. L'enthousiasme qui animait décideurs, investisseurs et industriels autour du NewSpace européen a laissé place à un climat de désenchantement, palpable lors des dernières Assises du NewSpace, organisées à Paris en juillet. Les entreprises du NewSpace français peinent, en effet, à passer le cap de l'industrialisation et à trouver des débouchés commerciaux récurrents. Toutefois certaines entreprises prouvent que le NewSpace européen peut réussir. ThrustMe** exporte sa propulsion électrique aux États-Unis, The Exploration Company** séduit des clients institutionnels et privés avec sa capsule Nyx, Space Cargo Unlimited** se développe sur fonds privés. Ces succès montrent qu'un modèle hybride, associant soutien public et dynamique privée, peut fonctionner.

    La Tribune du 25 août 2025
  • Espace
    Airbus et Thales accélèrent leur transformation sur le marché des satellites géostationnaires
    Selon le site Gunter's Space, seulement 5 Satcom ont été commandés depuis le début de l'année dans le monde, dont 2 auprès de Thales Alenia Space* et aucun auprès d’Airbus Defence and Space*. En 2024, 4 avaient été commandés à Airbus et 1 à Thales Alenia Space. Les 2 leaders européens ont subi de plein fouet l'effondrement du marché des satellites de télécommunications géostationnaires des dernières années. Au vu de leurs pertes et de la nouvelle réalité d'un marché divisé par 2, ils ont lancé, en 2024, des plans de transformation, entraînant la suppression d'environ 2000 postes chez Airbus Defence & Space et 1300 chez Thales Alenia Space. Des discussions pour la création d'un champion européen de l'espace sont en cours.

    Investir du 24 août 2025
  • Espace
    Safran renforce sa surveillance des orbites basses
    Safran* renforce sa présence dans l’espace avec WeTrack, un système capable d’identifier les satellites, de les localiser et de détecter leurs changements de trajectoire. Il peut également anticiper les risques de collision ou d’approches hostiles. Lancé en 2018, WeTrack repose sur 103 antennes radio réparties sur 21 sites et 4 continents (Amérique du Nord, Asie, Australie et Europe, dont 5 sites en France). À l’horizon 2029, il en prévoit 150 à 200. Depuis mars, Safran élargit ce suivi aux orbites basses. Une 1ère mondiale stratégique au regard du trafic à cette altitude.

    L’Usine Nouvelle du 24 août 2025

Emploi
  • Emploi
    L’aéronautique recrute dans la Somme
    Le secteur aéronautique samarien se porte très bien avec un carnet de commandes rempli pour 10 ans. Mais il fait face à un défi majeur : le recrutement. Plus de 420 postes sont à pourvoir dans la région, notamment autour de Méaulte. Le cluster Altytud*, qui regroupe 120 entreprises et 11 000 salariés, recherche particulièrement des ajusteurs-monteurs et des ouvriers qualifiés. Des partenariats avec France Travail et des formations de reconversion ont été mis en place pour répondre à cette pénurie de main-d'œuvre.

    Evasion FM du 25 août 2025

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    En Europe, le train jusqu'à 26 fois plus cher que l’avion
    Une étude de Greenpeace révèle que, dans plus de la moitié des cas, prendre le train en Europe revient plus cher que l’avion. L’ONG a comparé 109 parcours transfrontaliers et 33 trajets nationaux, tous réalisables en une journée ou via un train de nuit. Et un trajet ferroviaire peut même coûter jusqu’à 26 fois plus cher qu’un vol low-cost. La France est particulièrement pointée du doigt. Sur les trajets internationaux au départ de l’Hexagone, 95 % des itinéraires analysés s’avèrent plus coûteux en train qu’en avion. Sur le marché intérieur, le rail reste dans 70 % des cas moins cher que l’avion. Greenpeace dénonce avant tout un déséquilibre fiscal.

    Version Femina du 25 août 2025
  • Aviation Commerciale
    Les compagnies aériennes durcissent les règles d'emport et d'utilisation des batteries lithium
    Les batteries lithium-ion ou autres sont déjà interdites dans les bagages placés en soute. Mais depuis le début de l'année, de nouvelles règles sont entrées en vigueur qui restreignent leurs conditions d'emport et d'utilisation à bord des avions. Les batteries externes ne peuvent désormais plus être utilisées, ni même rechargées à bord de nombreuses compagnies. Certaines exigent que la batterie soit placée dans son emballage d'origine ou dans un sac spécialement prévu au transport de batterie. Face à cette prolifération d'interdictions, l'Association des compagnies aériennes internationales (IATA) et l'Agence européenne de sécurité aérienne (EASA) ont aussi émis leurs recommandations, pour tenter d'harmoniser les règles. L'EASA a ainsi repris l'interdiction d'utilisation et de recharge des batteries externes et l'obligation de garder un œil sur la batterie.

    Les Echos du 21 août 2025

international
  • international
    Négociations en cours entre Pékin et Boeing
    Dans un contexte de rivalité commerciale persistante entre Washington et Pékin, Boeing est engagé dans des discussions avec les autorités chinoises au sujet d'une commande pouvant atteindre jusqu'à 500 avions. Le dernier contrat décroché par Boeing avec les autorités chinoises remonte à 2017 et portait sur 300 avions pour une valeur estimée à 37 Md$. Le constructeur a engrangé seulement 30 commandes brutes depuis janvier 2018 de compagnies aériennes et de sociétés de leasing chinoises. Dans son dernier rapport annuel sur les perspectives de l'aviation commerciale, publié en juin, Boeing a estimé à 43 600 le nombre de nouveaux avions devant être fabriqués d'ici 2044 dans le monde, dont 21% pour répondre à la demande en Chine. Le constructeur chinois COMAC ne produit pas assez, à ce stade, pour alimenter le marché chinois.

    Le Figaro du 22 août
  • international
    Korean Air signe un contrat de 50 Md$ avec Boeing
    La compagnie Korean Air vient d’annoncer, mardi 26 août, une commande de 103 appareils Boeing dans le cadre du plus gros contrat de l'histoire de l'aviation sud-coréenne. La commande, d’un montant d’environ 50 Md$, porte sur 20 Boeing 777, 25 Boeing 787, 50 Boeing 737 et 8 avions-cargos Boeing 777. La livraison des appareils est prévue jusqu'à fin 2030. La Corée du Sud et les États-Unis ont conclu un accord fixant à 15% les droits de douane américains sur les produits sud-coréens. Korean Air dessert actuellement près de 150 destinations à travers 50 pays sur 5 continents.

    Ensemble de la presse du 25 août 2025