Synthèse de presse

Espace
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    Ion-X va investir 6 M€ pour fabriquer en série ses moteurs à partir de 2025 en Ile-de-France
    Lauréate de l’appel à projets «Première usine», la startup Ion-X souhaite industrialiser d’ici fin 2025 sa technologie de propulsion ionique pour minisatellites. L’entreprise, aujourd’hui hébergée dans les locaux du centre des nanosciences et de nanotechnologies du CNRS (C2N) à Palaiseau (Essonne), entend implanter son site de production au sud de l’Ile-de-France, indique Thomas Hiriart, président de la société. « Nous aimerions signer un bail avant la fin de l’année pour pouvoir effectuer les travaux et prévoir une installation d’une partie de l’équipe dans la première moitié de 2025, puis disposer des premières lignes de fabrication dans la seconde moitié de cette même année », explique-t-il. Ion-X va investir 6 M€ afin de construire son usine, un projet qui doit lui permettre, d’ici à 5 ans, de produire chaque année plusieurs centaines de moteurs.

    L’Usine Nouvelle du 12 juin

Industrie
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    Safran inaugure à l’aéroport de Bruxelles un nouvel atelier de maintenance moteurs dédié au LEAP
    Safran Aircraft Engine Services Brussels, filiale de Safran Aircraft Engines, a inauguré un nouvel atelier de maintenance dédié au moteur LEAP au sein de la zone aéroportuaire de Bruxelles (Brussels Airport Company). Safran Aircraft Engines a investi 24 M€ pour la construction de cet atelier de 8 500 m², « qui permettra de développer le réseau mondial de maintenance de Safran Aircraft Engines et d’accompagner la montée en cadence des activités de services du LEAP ». Les modèles de moteurs LEAP-1A et LEAP-1B équipent la majorité des familles d’avions monocouloirs de nouvelle génération A320neo et Boeing 737 MAX. « Nous sommes ravis de renforcer notre empreinte industrielle au sein de l’écosystème aéroportuaire de Bruxelles où nous bénéficions des meilleurs standards en matière de bas carbone, d’infrastructures et de compétences », souligne Jean-Paul Alary, Président de Safran Aircraft Engines. « Ce nouveau site est un maillon essentiel de notre réseau mondial MRO pour soutenir la flotte croissante de moteurs LEAP dans le monde, tout en réduisant l’empreinte environnementale de nos opérations ».

    Air & Cosmos et Le Journal de l’Aviation du 12 juin
  • Industrie
    Figeac Aéro s’engage pour la décarbonation
    Le groupe Figeac Aéro, qui vient d’annoncer l’obtention de 2 nouveaux contrats pour des pièces d’A220 et de Boeing 737 MAX, s’engage dans une démarche globale afin de réduire son empreinte carbone. Thomas Girard, directeur général adjoint de Figeac Aéro, commente : « Ces 2 nouveaux contrats viennent consolider notre position sur des programmes civils qui constituent des fers de lance de la modernisation des flottes de monocouloirs vers des appareils plus économes en carburant ». Le groupe mène une action en profondeur. Début juin, une solution de « monitoring des émissions de CO2 » pour l’ensemble du groupe a été lancée, en lien avec la société toulousaine Take Air. Figeac Aéro espère pouvoir optimiser notamment la production de la matière première et son transport.

    La Dépêche du Midi du 12 juin
  • Industrie
    Ratier Figeac internalise la fabrication de pièces complexes
    Le fabricant d’hélices d’avions Ratier Figeac s’est engagé depuis plusieurs années dans un mouvement de réindustrialisation. Le groupe remporte le prix de la réindustrialisation de « Territoires & Industrie », une initiative de L'Usine Nouvelle et de La Gazette des communes, dont la troisième édition 2024 s’est tenue mardi 11 juin à Figeac (Lot). « Nous avons décidé d’internaliser, de développer et fabriquer nous-mêmes, dans nos murs à Figeac, des pièces que nous achetions auparavant à l’étranger », indique Jean-Francois Chanut, président de Ratier Figeac. C’est le cas par exemple du corps de pompe, une « pièce mécanique complexe, qui demande beaucoup d’usinage », utilisée notamment dans l’hélice NP2000 présente sur l’avion militaire C-130H. Ratier Figeac a bénéficié du soutien de l’Etat dans le cadre de France 2030 pour l’achat des machines et pour l’ingénierie nécessaire au développement de ce nouveau processus de fabrication.

    L’Usine Nouvelle du 12 juin

Sécurité
  • Sécurité
    Comment Thales développe des IA de confiance
    Alors qu’aujourd'hui dans le monde, 2 avions sur 3 décollent ou atterrissent grâce à des systèmes développés par Thales, l'intelligence artificielle ne doit pas en compromettre la sécurité. L’explicabilité est notamment un enjeu : « Nous poussons l'activité jusqu'à concevoir des systèmes qui s'auto-expliquent, de manière intelligible et en temps réel », indique David Sadek, vice-président Recherche, technologie et innovation du groupe, chargé notamment de l'intelligence artificielle et du traitement de données. « Par exemple, si un copilote numérique recommande au pilote de virer de 45 degrés, il faut que ce dernier puisse demander pourquoi, et obtenir une réponse claire et rapide ». Face aux risques cyber, Thales a par ailleurs développé une série de contre-mesures, dénommées « BattleBox », qui comprennent notamment le tatouage numérique, permettant d'authentifier une IA Thales. Les Echos rappellent qu’en mars, Thales a lancé l'accélérateur CortAix, dédié à l'IA de confiance. Le groupe met son expertise au service d'autres industriels grâce au collectif français confiance.ia, un programme qui a pour vocation de produire les outils, les méthodes et les processus pour industrialiser des IA dites « de confiance ».

    Les Echos du 12 juin

international
  • international
    Boeing : 3 commandes nettes en mai
    Boeing a enregistré 3 commandes nettes en mai 2024, et livré 24 avions commerciaux, a annoncé le constructeur mardi 11 juin. Depuis le début de l'année, Boeing a reçu 142 commandes brutes (103 nettes) et livré 131 avions, dont 102 de la famille Boeing 737 et 19 Dreamliner. À la fin mai 2024, son carnet de commandes portait sur 6 188 avions.

    Le Figaro du 12 juin

Défense
  • Défense
    Leonardo met fin aux négociations pour une alliance avec KNDS
    Le groupe italien Leonardo a annoncé mardi « l'interruption » des discussions au sujet d'une « alliance stratégique » avec le groupe d'armement franco-allemand KNDS, engagées en décembre en vue de « créer un véritable groupe européen de défense ». Leonardo et KNDS avaient alors conclu un accord pour travailler ensemble à la fourniture envisagée par Rome de 133 chars Leopard 2A8 pour l'armée de Terre italienne. Les ministres français et italien de la Défense avaient signé une lettre d'intention entre les deux Etats afin d'encadrer cette alliance. « Malgré les efforts entrepris », les négociations avec KNDS « en vue de définir une configuration commune » pour le programme de char de combat principal de l'armée italienne et de « développer une collaboration industrielle plus large » ont été « interrompues », indique Leonardo.

    Les Echos du 12 juillet

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France « atteindra pour la première fois depuis la période Covid le niveau d'activité » de 2019 lors des JO Paris 2024
    Air France est prête à répondre au défi de transporter environ 20% des athlètes attendus aux Jeux Olympiques, et 35% de ceux des Jeux paralympiques, en provenance principalement du Brésil, des États-Unis, de République tchèque et du Japon, ceci dans le contexte d'un « pic d'été » de la fréquentation de ses lignes, avec jusqu'à 125 000 passagers quotidiens. « Nous ferons voler toute notre flotte », a souligné la directrice générale d'Air France, Anne Rigail, lors d'une conférence de presse à Paris mardi 11 juin. La dirigeante a indiqué que la compagnie « atteindra pour la première fois depuis la période Covid le niveau d'activité » de 2019. Air France embauche « fortement » : 2 000 personnes ont été engagées en CDI en 2023, dont 500 pilotes et 400 mécaniciens. En outre, 850 hôtesses et stewards vont être embauchés en contrat saisonnier pour l'été, et 250 pour assurer « la robustesse opérationnelle » au sol, selon la dirigeante.

    Le Figaro du 12 juin