Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    Le programme européen IMOTHEP dresse un portrait-robot du 1er avion décarboné
    Le programme européen IMOTHEP, lancé en 2020 avec 33 acteurs de la filière aéronautique européenne, pour étudier la faisabilité d'avions à propulsion hybride électrique, a confirmé la faisabilité d'un 1er avion hybride électrique à l'horizon 2035. Conduit par l’ONERA, il a établi une feuille de route technologique, en identifiant les concepts les plus prometteurs pour les avions à propulsion hybride électrique de demain. Un 1er démonstrateur à taille réduite a déjà volé en mai 2024 dans le sud de l'Italie. 2 concepts d’avions régionaux et 2 d’avions court-et moyen-courrier (SMR) ont été étudié. « Pour le régional, la cible définie avec Airbus et Leonardo est un appareil de type ATR 42. Pour le SMR, c'est la capacité proche de celle d'un A320, de l'ordre de 150 passagers, mais avec un rayon d'action plus faible », explique Philippe Novelli, coordinateur d'IMOTHEP à l'ONERA. Pour les avions régionaux, le programme IMOTHEP identifie 2 concepts de propulsion : un 1er, hybride parallèle, pour lequel les moteurs thermiques à hélices sont assistés par des moteurs électriques, alimentés par des batteries, un 2nd, turbo électrique, dans lequel un moteur thermique entraîne un générateur électrique, qui produit l'électricité pour alimenter des moteurs électriques. Un « portrait-robot » du 1er appareil décarboné, susceptible d'entrer en service dès 2035, peut ainsi être dressé. Il s'agira d'un avion régional à propulsion hybride électrique distribuée, à batteries et générateur. D'une taille comparable à celle d'un ATR 42, mais avec des ailes plus longues, il serait équipé de 6 à 8 moteurs à hélices, 5 ou 7 électriques et une turbine à gaz classique, répartis le long des ailes. Ses décollages et atterrissages, en mode 100% électrique, seraient presque silencieux. Son petit moteur thermique lui servira uniquement en croisière, comme générateur ou pour allonger le rayon d'action.

    Les Echos du 21 août

Industrie
  • Industrie
    ATR livre son 1 700ème appareil
    ATR a livré le lundi 26 août son 1 700ème appareil, tous modèles confondus, depuis le début du programme, à Air Corsica. La livraison de cet ATR 72-600 à la compagnie française complète la transition complète de sa flotte d’ATR -500 vers la dernière génération de turbopropulseurs proposés sur le marché. Air Corsica exploite désormais 7 ATR 72-600 propulsés par le moteur Pratt & Whitney Canada PW127XT. La compagnie avait notamment été le 1er opérateur à prendre livraison d’un ATR 72-600 équipé du nouveau moteur PW127XT en novembre 2022, permettant de réduire les coûts de maintenance de 20%, la consommation de carburant d’au moins 3% par rapport au PW127M, et les émissions de CO2 de 45% par rapport à un jet régional de taille similaire.

    Air & Cosmos et Air Journal du 27 août
  • Industrie
    Greenerwave rejoint le club StartAir du GIFAS
    La startup Greenerwave vient d’intégrer le club des startups de la filière aéronautique et spatiale française StartAir du GIFAS. Grâce à ce réseau, cette deeptech française spécialisée dans le contrôle des ondes électromagnétiques pourra renforcer sa présence dans le secteur aéronautique et spatial et collaborer avec les leaders de l'industrie. Elle aura l'opportunité de partager ses innovations, d'échanger avec des experts et de contribuer activement aux avancées technologiques du secteur. Elle a récemment réalisé une levée de fonds de 15 M€ auprès du Fonds Innovation Défense souscrit par l’AID (Agence de l’innovation de Défense) et géré par Bpifrance, Safran Corporate Ventures, Intelsat, BNP Paribas Developement et Plastic Ominium. Issue de l’institut Langevin, Greenerwave a été fondée en 2015 par Geoffroy Lerosey, chercheur au CNRS, et Mathias Fink, professeur à l'ESPCI Paris, pour promouvoir leurs recherches pionnières sur la manipulation des ondes électromagnétiques. Elle développe une technologie de rupture qui s’appuie sur des algorithmes et des surfaces intelligentes reconfigurables (RIS) propriétaires pour diriger les ondes porteuses de signaux plus efficacement. La startup applique sa technologie à un large éventail d'applications, allant de la RFID et l'imagerie radar 4D aux antennes électroniques orientables pour le SATCOM et les réseaux 5G-6G.

    L’Usine Nouvelle du 27 août

Espace
  • Espace
    Le cap des 10 000 satellites en orbite a été franchi
    Le cap des 10 000 satellites a été franchi cet été pour atteindre le 22 août, 10 118 satellites, selon l’entreprise toulousaine Look Up Space, spécialisée dans la cartographie en temps réel des objets en orbite. Parmi eux, les 2/3 appartiennent à la constellation Starlink de SpaceX. Look Up Space dénombre également près de 16 500 débris en orbite autour de la Terre, dont plus de 3 200 étages de fusées.

    Le Journal du Dimanche du 25 août
  • Espace
    SpaceX reporte la 1ère sortie extravéhiculaire privée de 24 h
    SpaceX a annoncé lundi 26 août le report de la mission spatiale privée prévoyant une sortie extravéhiculaire, qui devait décoller ce mardi 27 août de Floride, en raison d'une fuite d'hélium. Ce vol inédit doit permettre pour la 1ère fois à des passagers à titre privé de sortir de leur module pour évoluer dans l'espace, protégés par leur seule combinaison. La mission, nommée Polaris Dawn, a donc été décalée de 24 h, à 3h38 mercredi 28 août heure locale, en Floride. 2 des futurs passagers sont des employées de SpaceX, accompagnées du commandant et milliardaire américain Jared Isaacman et d'un pilote. Cette mission de 5 jours comporte 3 principaux objectifs, en plus de la quarantaine d'expériences menées à bord : se rendre à une altitude de 1 400 km, la distance la plus lointaine pour un équipage depuis les missions lunaires Apollo, réaliser un test de communication laser entre le vaisseau et les satellites Starlink de SpaceX, et, une fois sur une orbite plus basse, effectuer cette sortie extravéhiculaire, qui doit être retransmise en direct. La capsule Dragon n'étant pas équipé de sas, l'équipage entier sera exposé au vide spatial lorsque son écoutille sera ouverte. 2 passagers resteront à bord, tandis que 2 autres s'aventureront chacun leur tour à l'extérieur.

    Ensemble de la presse du 27 août

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    L’A321 XLR prêt à accueillir ses 1ers passagers
    Alors que l’A321 XLR a obtenu cet été sa certification, la compagnie espagnole Iberia va pouvoir recevoir à la rentrée le 1er exemplaire sorti de l’usine de Hambourg, en Allemagne. Les compagnies qui l’ont commandé attendent avec impatience ce tout nouvel appareil. Il s’agit du plus petit des avions long courrier : la version XLR de l’A321 est un monocouloir, à l’image de ses aînés qui assurent les liaisons moyen-courrier. Il ne peut pas transporter plus de 220 passagers, mais grâce à ses réservoirs, il est en mesure d’assurer des liaisons pouvant atteindre 8 700 km, sur des vols qui peuvent durer 11 h. L’appareil coûte moins cher à l’achat qu’un gros porteur et, surtout, consomme moins de carburant. Airbus assure que, par rapport aux avions des générations précédentes, la compagnie qui opte pour l’A321 XLR économisera 30% de kérosène par siège. Le nouvel appareil n’a aucun équivalent sur le marché et sera en situation de monopole sur ce segment. Au total, plus de 550 appareils doivent déjà être livrés à 20 clients différents. Un enjeu pour Airbus, dont le carnet de commande est déjà plein, avec 8 600 appareils à sortir des lignes d’assemblage ces prochaines années.

    Le Parisien et BFMTV du 26 août
  • Aviation Commerciale
    Emirates rachète 5 A380 pour 181 M€
    À l'heure où d'autres compagnies passent des commandes pour des avions plus récents, Emirates vient d'annoncer le rachat de 5 A380 d'occasion. Cette opération intervient à l'expiration d'un contrat de location-vente, qui portait sur les 12 dernières années, auprès de Doric Nimrod Air Two, une société d'investissement allemande. Le montant total de la nouvelle transaction est de 181 M€, pour les 5 appareils. Il représente moins de 10% du dernier prix du neuf, affiché par Airbus en 2018, à 445 M$. Aujourd'hui, la compagnie de Dubaï est une des dernières au monde à continuer à l'exploiter. Elle détient 114 des 149 A380 encore en service dans le monde. Emirates devrait donc continuer à faire voler des A380 jusqu'à la fin de la décennie et même au-delà. Tim Clark, PDG de la compagnie, continue de vanter « les mérites de l'avion à doubles ponts » et regrette même « qu'Airbus n'ait pas lancé une nouvelle version ».

    Ensemble de la presse du 26 août
  • Aviation Commerciale
    Les JO n'ont pas eu d'effet notable sur le trafic aérien français
    Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont finalement mieux passés qu'on pouvait le craindre pour le transport aérien français. Aucun incident majeur n'est venu perturber les départs et les arrivées et le trafic aérien en France a même légèrement progressé, comparé à l'été dernier, contrairement aux prévisions les plus pessimistes, qui tablaient sur une fuite de la clientèle touristique classique. D'après les données collectées chaque semaine par le cabinet d'études Cirium auprès des compagnies aériennes et des aéroports du monde entier, le nombre total de vols à destination de la France et en provenance du monde entier a augmenté de 5,1% en juillet, comparé à juillet 2023, à 93 060 vols précisément. L'offre de sièges (17,5 millions) était en hausse de 6,1%, soit plus que la moyenne du trafic aérien européen, en hausse de 4,5% sur la même période, d'après Eurocontrol. Cette dynamique positive s'est poursuivie sur la 2nde partie de la saison estivale, avec un nombre de vols pour la France en hausse de 5,7% en août, comparé à août 2023. Cette poursuite de la croissance doit pourtant moins aux Jeux Olympiques qu'au dynamisme de la demande de transport aérien en général. D'après les chiffres d'ADP, le nombre de vols a augmenté de 5% à Roissy-CDG en juillet, et de 0,9% à Orly, mais le nombre de passagers accueillis en juillet à Roissy-CDG n'a augmenté que de 1,4% à CDG et il était quasi stable à Orly. Quant à Air France, son offre de vols n'a augmenté que de 1,5% en juillet et de 3,4% en août. Elle reste encore légèrement inférieure (de 2% à 3%) à celle de l'été 2019. Le seul véritable phénomène de cet été 2024, qui n'est pas spécifique à la France, est le retour en force des compagnies chinoises, dont l'offre a presque doublé.

    Les Echos du 27 août

Sécurité
  • Sécurité
    Entrée en vigueur confirmée le 10 novembre de l’EES aux frontières de l’espace Schengen
    Après plusieurs reports, la Commission européenne a confirmé l’entrée en vigueur, le 10 novembre, du nouveau système informatisé de contrôles des entrées et sorties des voyageurs internationaux aux frontières de l'espace Schengen de l'Union européenne, alias EES (Entry/Exit System). Les ressortissants des pays autres que ceux de l'Union européenne, de l'Islande, du Liechtenstein, de la Norvège ou de la Suisse, devront enregistrer leurs données d'identification sur des bornes spécialement dédiées, conçues par Thales, avant de pouvoir pénétrer dans l'espace Schengen. Chaque voyageur concerné devra attendre son tour pour enregistrer lui-même ses données personnelles sur une borne, scanner ses empreintes digitales et se faire prendre en photo, avant d'aller présenter son passeport à la police. D'après une estimation du ministère de l'Intérieur, l'entrée en vigueur de l'EES risque de se traduire par un doublement du temps d'attente à l'aéroport de Roissy-CDG. « Nous demandons que le temps d'attente aux frontières, fixé à 45 minutes maximum par le gouvernement, soit respecté », souligne Thomas Juin, directeur de l'Union des aéroports français (UAF). 450 bornes ont été prévues, aux frais des exploitants d'aéroports. Leur déploiement serait déjà bien avancé, mais la phase de test n'a pas encore commencé. A l'EES s'ajoutera en 2025, l'ETIAS (European travel information authorisation system) : une autorisation de voyage dans les 30 pays de l'espace Schengen, qu'il faudra demander à l'avance, sur un site dédié. Elle concernera les ressortissants d'une soixantaine de pays, aujourd'hui dispensés de visas pour rentrer dans l'Union européenne.

    Les Echos et Air Journal u 27 août

Défense
  • Défense
    Airbus sélectionné par l’OTAN pour imaginer l’hélicoptère militaire de moyenne capacité du futur
    L’agence en charge des achats de l’OTAN, la NSPA (Nato Support and procurement agency), a attribué à Airbus Helicopters un contrat d’études de concept pour le programme NGRC d’hélicoptère militaire du futur de moyenne capacité, le 26 juillet dernier. Le NGRC vise à remplacer les hélicoptères multirôles de taille moyenne actuellement en service au sein des forces alliées et qui arriveront pour la plupart en fin de vie d’ici une quinzaine d’années. Le programme a été lancé en 2020 et l’OTAN espère les 1ères livraisons à l'horizon 2035-2040. Le contrat d’études, dont le montant n’a pas été communiqué, court sur 13 mois. Airbus travaillera en partenariat avec RTX Collins Aerospace, Raytheon et MBDA afin d’étudier 2 concepts d’appareil notamment. L’appareil devra se distinguer par sa polyvalence, et être capable de se poser sur des terrains difficiles, typiquement en zones forestière ou montagneuse. Comme pour l’avion et le char de combat du futur, l’hélicoptère de nouvelle génération aura des capacités de combat collaboratif : il pourrait exister dans une version dronisée et s’inscrira dans un système de systèmes combinant différentes plateformes.

    Aerobuzz du 21 août